lundi 28 janvier 2008

À propos des négociations

Bon lundi !

Nous savons que beaucoup d'entre vous sont inquiets par rapport aux pourparlers entre l'administration de l'Université et l'ABPPUM. En effet, les deux partis négocient depuis déjà plusieurs semaines afin de renouveller la convention collective des professeurs et des bibliothécaires. Alors voici un petit "update" sur ce qui se passe :

Les négociations ont eu cours depuis les dernières semaines. (À noter que la FÉÉCUM ne siège malheureusement pas à la table des négociations.) La semaine passée, quatre journées de négociations ont été mises à l'horaire, soit de jeudi à dimanche. Samedi soir, les professeurs ont décidé de quitter la table des négociations.

Toutefois, l'administration et l'ABPPUM ont décidé de reprendre les négociations jeudi de cette semaine, ce qui s'avère une très bonne nouvelle.

La FÉÉCUM rencontre ponctuellement les deux partis afin de s'informer des derniers déroulements sur les négociations. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons davantage.

En attendant, nous vous suggérons fortement de demander à vos professeurs d'élaborer sur le syllabus, plus particulièrement sur la matière destinée à être vue en classe dans les prochaines semaines. Demandez à vos professeurs de vous fournir une liste de lectures ou de travaux à faire. En bref, faites en sorte de pouvoir travailler de façon aussi autonome que possible.

Et finalement, restez positifs! Tant qu'il y a négociations, il y a de l'espoir :)

Surveillez le blogue, le site Internet de la FÉÉCUM et votre courriel étudiant pour d'autres mises à jour.

31 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai réagit !!! :)

Josée a dit…

Je réagis aussi!

Anonyme a dit…

Nous devons réagir pour nos cheres étudiants (es) ainsi que nos professeurs (res)! Nous voulons être ici...nous voulons apprendre! Réagissez la population étudiante! Nous pouvons faire une différence!

Anonyme a dit…

Advenant une grève, j'espère que la FÉÉCUM ne va pas demander aux étudiants de manifester avec les professeurs.

Même si on affirme que les négociations se font en fonction des besoins des étudiants, c'est de la politique cachée entre les deux partis.

Il faut mettre de la pression sur les deux partis cette fois.

Stéphanie Chouinard, Présidente a dit…

Merci pour vos commentaires rapides!

Sébastien, pour répondre à ta question, la FÉÉCUM ne demandera certainement pas aux étudiants de manifester avec les profs, ni de prendre le côté de l'administration d'ailleurs.

Le seul côté que la FÉÉCUM prendra, c'est le côté des étudiants, et nous allons tout faire afin de sensibiliser la communauté universitaire ainsi que la population des méfaits potentiels d'une grève, EN PARTICULIER sur les étudiants.

Nous planifions déjà une campagne de lettres et nous mettons en place un plan "au cas où" nous en arrivions à une grève professorale.

Anonyme a dit…

Merci de clarifier la position de la FÉÉCUM.

Sébastien

Anonyme a dit…

Ce qui se passe vraiment, c'est qu'il faut que nos profs soient plus payés si on veut nos cours, pis c'est pas le gouvernement certain qui va se mêler de ça, fait que... Payons cher.e.s consoeurs et confrères et augmentons nos frais de tuition au plus vite!

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup l'initiative prise par la FÉÉCUM d'informer les étudiants par l'entremise de son blogue! Cependant, je dois réagir à la parenthèse du message que la FÉÉCUM a transmis à ses membres : "À noter que la FÉÉCUM ne siège malheureusement pas à la table des négociations". Les négociations, d'après moi n'ont rien à voir avec la FÉÉCUM...c'est bien d'informer la population étudiante et de réagir à ce qui en découle, mais de dire que c'est malheureux que la FÉÉCUM ne soit pas à la table de négociation c'est un manque d'éthique. Le conflit est entre l'ABPPUM et l'administration, noublions pas.

Communications Féécum a dit…

C'est malheureux dans le sens que nous ne pouvons pas avoir toute l'information à mesure ni avoir un portrait d'ensemble. La clarification est là pcq certains se demandent pourquoi des investisseurs majeurs de l'université (les droits de scolarité représentent un tiers du budget de l'université) ne sont pas impliqués au moins à titre d'information.

Il ne faut pas comprendre par ce mot que la FÉÉCUM désire une "voix" dans une relation patron-employé, ni ne faut-il y voir un manque d'éthique. Gardons une certaine perspective svp.

Anonyme a dit…

... les prof ne doivent pas nous tenir, nous étudiants en otage, pq attendre au milieu de la session pour menacer de fair gréve?ils peuvent si jamais ils se mettent pas d'accord avec l'administration d'annuler la session a son début pas au milieu, nous payons pour qu'ils partagent leurs connaissances avec nous, et apprendre en classe pas pour étudier chez nous...

Anonyme a dit…

Moi je trouve qu'il est dommage d'en arriver à une grève, si jamais sa arrive a sa. Mais placez-vous à la place des professeurs et comprenner que leur tâche de travail n'est pas des plus facile et si vous comparez la ligne d'augmentation de la tution (en grande croissance) et la ligne de l'augmentation des salaires (peu d'augmentation) vous comprendrez que c'est pas parce que notre scolarité augmente que leur salaire aussi. Et c'est pas de la faute des professeurs si les frais de scolarité augmente, aller jeter un coup d'oeil au deuxième étage à taillon, aux belles mapes que l'on retrouve sur le campus et au beau signe de l'université sur la Chaudière. Nous aussi, les étudiants, on devrait manifester pour nos frais de scolarité et ainsi faire connaitre notre position.

Anonyme a dit…

Totalement d'accord avec ça: "Nous aussi, les étudiants, on devrait manifester pour nos frais de scolarité et ainsi faire connaître notre position." C'est comme si que l'on réussissait pas à s'organiser nous autres. Comment alors le gouvernement et l'administration peut-elle vraiment connaître notre position si nous ne l'affirmont jamais comme le font les autres associations? Elle ne peut que la présumer, et ça, c'est pas un argument ben ben fort...

Communications Féécum a dit…

Il faut faire attention avec toute présomption aussi. Certains argents de l'université sont "dédiés", c-a-d ont été données à l'université par des particuliers pour des fins spécifiques et ne peuvent être dépensées autrement. Je dis ça sans savoir si c'est le cas pour la rénovation à Taillon, mais je ne sais pas le contraire non plus.

La FÉÉCUM jouit d'une certaine transparence avec l'Administration et nous avons un oeil sur le budget. Il est, en bon Français, extrèmement TIGHT. Une augmentation des coûts de l'université (les salaires - pas juste des profs - représentent environ 80% du budget d'opération de l'université) pourrait effectivement se retrouver sur les droits de scolarité, à risque d'être coupés ailleurs.

Et bien sûr, les négos sont à huis-clôt, et nous ne pouvons donc pas savoir ce qui est réellement sur la table des deux côtés, ou si les demandes de l'un ou de l'autre sont raisonnables.

Tout ça pour dire que nous n'avons pas assez de détails pour se prononcer définitivement sur la question salariale ou toute autre question pour l'instant.

Steve : La FÉÉCUM a pris un autre chemin les deux dernières années, celui de donner des solutions raisonnables et faisables au gouvernement (par l'entremise de la Commission sur l'éducation postsecondaire) pour faire disparaître en quelque sorte l'image que trop de gens ont de l'étudiant qui chiâle, mais qui offre pas de solutions.

Le travail s'est fait clairement et en consultation avec la masse étudiante et la Commission a plus ou moins accepté notre modèle. Reste au gouvernement de l'accepter, ce qui est déjà faisable dans le présent exercice budgétaire.

Est-ce que la lutte est finie après ça? Pas du tout. Si les étudiants veulent se mobiliser, nous sommes derrière eux et AVEC eux 100%, mais ces dernières années, ça ne semble pas la volonté (de se mobiliser) de la population étudiante si on se fie à la réponse à ce genre d'activité.

Sébastien Belliveau a dit…

**Attention, message potentiellement long!**

Je comprends à 100% ce que dit Comm FÉÉCUM lorsqu'il parle du manque de volonté de mobilisation de la part des étudiants et de l'image de l'étudiant qui "chiale pour rien".

Cela dit, lorsque vient le cas de parler de la mobilisation et des deux dernières années, il va sans dire qu'il n'y a pas eu de sujet qui aurait pu soulever les passions des étudiants, les encourageant à se mobiliser. Les deux choses dont nous avons entendu parler le plus souvent ont été: 1. La hausse des frais de scolarité (et même à cela, ce n'est surtout que depuis le début de cette année) et 2. Les évaluations des professeurs.

Dans le cas du premier, force est d'admettre que les étudiants ont accepté de payer. C'est certain que c'est écoeurant de payer des frais qui augmentent toujours, mais je crois que la majorité des étudiants ont réalisé que l'on est pas dans une situation si pire que cela, surtout comparativement à nos voisins du Sud. Est-ce que le gouvernement devrait en faire plus? Bien sûr! Je soutient les démarches de la FÉÉCUM à cet effet, mais tant et aussi longtemps que nous n'aurons que des augmentations sous la barre des 5% annuellement, il sera très difficile de convaincre la masse étudiante à prendre des mesures concrètes pour manifester son désaccord d'une voix unie.

Sur le deuxième point, et je ne m'y attarderai pas, grand nombre d'étudiants trouvaient le conflit vis-à-vis les évalutations des profs comme une guerre absolument inutile et il était très difficile d'avoir une petite pièce remplie de gens qui soutenaient la FÉÉCUM vis-à-vis cette question.

De ce que j'ai pu comprendre de la part de mon conseil étudiant qui me représente au CA, les mesures prises par la FÉÉCUM sont bonnes, et avoir un plan de mis en place au cas où il y aurait une grève est une necessité, car ce plan, bien que basé spéculativement, sera adaptable aux différentes évolutions de la situation. Pour cela, bravo.

Toutefois, je trouve que nous (corps étudiant) prenons une position beaucoup trop rétroactive au lieu d'y aller proactivement. Voici ce que je propose: une grève étudiante! Pourquoi? Je l'explique:

Premièrement, de ce que j'ai pu comprendre, à moins de développement quasi-miraculeux, le syndicat va tenir un vote au sujet de la grève. Je crois qu'il est sécuritaire d'affirmer que s'il y a un vote qui se tient, ce ne sera qu'une formalité à attendre la grève. Cela donne donc un délai raisonnable pour organiser les étudiants à eux-mêmes, être rétroactifs et faire une grève, ce qui pourrait être bien pour deux raisons:

1. Si les étudiants vont en grève, le syndicat perd une arme importante, car même si eux ne donnent plus le cours, cela ne dérangerait pas puisqu'il n'y aurait pas d'étudiants aux cours de toute façon.
2. Si les étudiants vont en grève, cela ammènera certainement de la publicité négative à l'administration de l'université, une publicité dont elle pourrait certainement se passer.

Qu'est-ce qui pourrait justifier une telle grève? Pensons au fait que nous, les étudiants, sont presque simplement des pions, pris en otages par tous deux l'administration et le syndicat. Je crois que l'administration, grâce à sa stratégie de désinformation, a bel et bien démontré son véritable intérêt pour les éudiants dans cette affaire et le syndicat, à travers de commentaires de ses membres à des salles de classes et du fait que la grève nous désavantagerait incroyablement, nous prend également en otage.

Ne prenons pas le côté de l'administration. Ne prenons pas le côté de l'ABPPUM. Prenons le côté des étudiants et étudiantes et démontrons que nous ne sommes pas de simple serfs avec lesquels nous marchandons! On chiale sans offrir de solution? Voici notre solution: agissez comme des professionels au lieu de faire très bel exemple de guéguerre de cours d'école élémentaire.

D'une manière ou d'une autre, nous, les étudiants, sommes perdant dans ce débat. Toutefois, il y a une manière qu'on peut être perdants tout en s'assurant que notre message soit clair et mis au sérieux.

Anonyme a dit…

C'est nous, les étudiants, qui doivent se mettre ensemble ! J'en ai assez de me faire traiter comme un mouton (faut se la fermer et suivre le troupeau sans rien dire) ! Ce ne sera certainement pas la feecum qui nous aidera, on ne les voit que pendant les élections...et leur discours fait penser à un discours de politicien (rempli de belle promesse et de support, mais quand vient le temps d'agir, il n'y en a pas un en vu !). Mobilisons-nous...!!!! Nous ne sommes plus des enfants, même si j'ai l'impression que l'administration de l'université nous croit innapte à prendre des décisions concernant notre avenir ! Et pour le commentaire de la personne anonyme...j'appuie complètement tes arguments (et OUI je suis allée au 2e étage à Taillon...y faut dire que notre argent est dépensé aux mauvais endroits...quand est la dernière fois qu'un représentant de l'administration de l'université est allé s'asseoir sur les bancs des facultés des Arts, de Rémi-Rossignol ou même de Jacqueline Bouchard) Je connais pas mal d'étudiants qui vont avoir des problèmes de dos plus tard ! Sur ce...pensons à NOS options, que voulons nous faire pour NOUS défendre, pour prendre NOTRE place !

Communications Féécum a dit…

Une simple note avant de plonger dans le corps de ton message très intéressant Sébastien : Il faut faire attention aux comparaisons avec nos voisins de Sud (les USA). Oui, ils ont des universités beaucoup plus chères mais en terme d'accessibilité aux études, ils nous déclassent de loin. C'est à dire que leur système de bourses est en général grandement supérieur et souvent prend en compte la richesse ou pauvreté de l'état particulier, etc. Une étude intéressante existe là-dessus, classant le NB 56e sur 60 états et provinces et qui explique ce que je veux dire.

Pour la question d'une grève étudiante - et prenez en compte que je suis un employé de la FÉÉCUM seulement et n'ai rien à voir dans ces décisions, c'est le Conseil d'Administration qui décide - je vais poser quelques questions.

Pourquoi une grève des profs est néfastes pour les étudiants? L'impression que j'ai en parlant à des étudiants, c'est que manquer des cours est à la fois une perte d'argent et un danger de ne pas compléter son semestre, son année, son diplôme soit DU TOUT ou avec la même formation que les étudiants précédents. Les étudiants veulent ce qu'ils ont payé pour chèrement.

Alors la question s'impose: Est-ce qu'une grève étudiante est différente à ce titre qu'une grève professorale?

Une analogie qui pourrait être faite est se lancer au bas du précipice avant que quelqu'un nous y pousse. Tu tombes pareil.

Continuons à discuter.

Anonyme a dit…

Vous pouvez dire all that you want, but moi, c'est Michèle Caron mon idole!

Sébastien Belliveau a dit…

Merci beaucoup pour l'information vis-à-vis l'étude. J'y jetterai certainement un coup d'oeil.

En ce qui a trait à la différence entre une grève étudiante et une grève professorale, tu as raison. À la fin de la journée, les étudiants sont perdants. Mais! Est-ce qu'il serait préférable d'être perdants sans que nous soyons entendus pendant que nous sommes des pions à être banalisés et utilisés d'un bord comme de l'autre? Ou est-ce que nous en sortons en se battant et démontrant notre volonté collective et notre passion vis-à-vis notre éducation.

Lors d'une guerre, quand tu es pris dans un coin sans issu avec une mort certaine, préfères-tu simplement te laisser mourir, ou est-ce que tu veux sortir "in a blaze of glory" tout en démontrant que peut-être que tu as perdu, mais que tu as été fier et a osé.

Je le dis, on nous ne permet pas de donner notre opinion aux deux entités face à ceci. Alors prenons les grands moyens et assurons-nous qu'ils peuvent nous entendre et ne pas nous ignorer et nous oublier!

Pour finir, j'aimerais ajouter que je suis un finissant cette année et que je pourrais potentiellement ne pas recevoir mon diplôme à cause de ceci. Donc je ne lance pas ceci en l'air sans y avoir pensé.

Anonyme a dit…

Oui, peut-être que les frais de scolarité on seulement augmenter de 5% par année, mais si sa fait 5 ans que tu es à l'uni, ben sa veut dire que c'est une augmentation de 25%, ce qui commence à faire beaucoup.

Je sais pas si vous voulez des enfants, si vous connaissez des enfants dans votre entourage et que vous voulez que ces enfants vont à des études post-secondaires mais rendu à ce temps les frais de scolarité auront probablement augmenté de 100% (je fabule mais sa pourrait arriver non).

Et pour repondre à comm-feecum, je trouve que faire une manifestation, une grève, se faire entendre n'est pas une si mauvaise idée que ça et je suis d'accord avec les étudiants qui se sont prononcé plus haut, et oui nous sommes de beaux petits moutons, bien dressés et qui savent quoi faire au bon moments.

On arrête pas d'augmenter nos frais et on se laisse faire car on est une gang de pissou,et beaucoup de monde s'en fou de payer bcp, c'est leur dernière année après tout, et la seule chose qui veulent c'est leur diplome. Mais ces mêmes personnes, lorsqu'ils vont devoir payer plus de 700$ par mois pour leur prêt étudiant, vont trouver que sa fait un gros trou dans le portefeuille.

Moi aussi sa me fait c*i*er de perdre des cours, mais est-ce qu'on a vraiment le choix ? POur se faire entendre maintenant une des solutions est la grève.

L'administration devrait arrêter de faire l'autruche et ecouter ce que les étudiants ont à dire, car un client insatisfait en touche 20 autres...

Stéphanie Chouinard, Présidente a dit…

Chère étudiante qui en a assez, ça fait depuis le retour du break des Fêtes que les membres de l'exécutif de la FÉÉCUM passent leur temps à se promener sur le campus de Faculté en Faculté pour jaser avec les étudiants de ce qui se passe et répondre à toutes leurs questions.

Le Conseil d'administration est en train de mettre en place une stratégie en cas de grève. D'ici là, si tu as des idées, ne te gêne surtout pas pour venir nous voir au bureau, on est ouverts à toutes les idées afin de mieux servir nos membres.

Anonyme a dit…

oui c'est vrai, la feecum fait le tour des facultés depuis le début de la session hiver...mais où étiez-vous avant les fêtes lorsqu'on allait vous voir pour des conseils et du support mais que vous ne pouviez rien faire pour nous aider ou nous appuyer ?

Communications Féécum a dit…

"Frustrée": Tu utilise un mot clé, "clients". Un client ne fait pas la grève, il fait un boycott en n'utilisant plus un service­. Sauf que vous avez pour la plupart déjà payé pour le service (en temps si non en argent).

Je ne juge pas d'un côté ou de l'autre, je pose des questions, je joue un peu l'avocat du diable et je cherche à me faire convaincre dans le fond. Ce n'est pas encore clair pour moi, par exemple, comment une grève étudiante créera la pression nécessaire à résoudre le conflit de travail.

Autre que ça, si le problème avec une grève professorale est que les étudiantes n'ont pas les cours qu'ils ont besoin, est-ce que c'est aggraver ce problème que de faire la grève étudiante avant? On manque encore plus de cours.

Est-ce que notre position est crédible si on fait cette grève? "On veut nos cours! Et on ira pas à nos cours pour le prouver!" Je cherche seulement à démontrer comment l'opinion public se jouera. Est-ce qu'on peut crédiblement demander pour de l'enseignement de qualité en refusant ce même enseignement tant qu'il est encore offert?

Sébastien: Ton exemple de guerre est aussi poussé que le mien et dans le fond, démontre comment les deux sont absurdes. Est-ce qu'on veut poser un geste coûte que coûte, même s'il est vide? Qu'est-ce que ça donne sauf pouvoir se dire qu'on a fait ou dit quelque chose?

Je pense que la volonté et le besoin de se mobiliser est présente. Reste-t-il, dans mon opinion, de se mobiliser dans le meilleur gest possible. Y a-t-il quelque chose qui peut se faire qui fera entendre la voix étudiante sans pour autant compromettre ce que nous prétendons trouver important?

C'est ce que je recherche dans le moment.

Communications Féécum a dit…

Anonyme, il est excessivement difficile pour quiconque de répondre à de telles accusations sans savoir qui tu es et de quoi tu parles. Je t'invites donc à venir faire ta plainte en personne ou par courriel comfee@umoncton.ca et nous pourrons mieux adresser tes problèmes. Ça semble être hors-sujet si on parle du conflit de travail et de ce qu'on peut y faire.

Anonyme a dit…

Comme j'aime beaucoup les débats, le blog sur le site web de la FÉÉCUM sait m'attirer presque à chaque jour. Je juge crucial de débattre de temps à autre. N'aimez-vous pas ces discours vous aussi?

Je suis surtout heureux de voir un blog ou maintenant un débat, appelez-le comme vous le voulez, qui fait d'abord et avant tout RÉFLÉCHIR. Puisqu'il est évident que tous veulent arriver à la meilleure solution possible, il est impératif de faire le tour de la question de bas en haut et de gauche à droite... C'est dans un remue-méninge comme celui-ci que l'on trouve les solutions à toutes nos questions, n'est-ce pas?

J’énonce mon opinion personnelle en proclamant que l’on a un super de beau campus à Moncton. On est donc ben chanceux! Je suis convaincu que je ne suis pas le seul à partager cette idée. Parallèlement, les étudiants de l'UdeM sont stimulés par l'idée de penser à quelque chose, d'agir, et qu'ils pourraient même s'organiser en moins de temps que l'on ne le pense, ne sous-estimons pas les jeunes... Des flammes sont allumées dans notre esprit et on a soif de savoir, de créer, de repenser… C’est donc ben beau de voir ça! Après tout, avec les étudiants fonceurs que l’on a dans nos facultés, on possède un bassin de ressources des plus dynamiques de la région, voir de la province. Je suis convaincu qu’on a, en quelque sorte, une élite sociale, que l'on ne le veuille ou non. Il est alors inévitable que toute sorte de discours prennent forme. Sinon, tout le monde se cacherait ou se refoulerait derrière leurs pensées et joindraient des organisations qui les dirige sans questionnement. Malheureusement pour ces dernières, on a passé le siècle des Lumières depuis bien longtemps déjà… On innove et c’est comme ça que l’on trouve de nouvelles solutions, transformations, changements, etc.

De mon opinion des plus personnelles, le but que les étudiant.e.s se doivent de clarifier est qu'ils veulent apprendre et découvrir, d'abord et avant tout. Est-ce que je me trompe? Ça DEVRAIT être notre but premier en tout cas… Même si certain.e.s pensent à un moment donné qu’ils se sentent mieux à faire autre chose que d’aller à l’université, ils découvrent quand même. Tout dépend de l’intérêt que l’on a face à l’éducation… Les étudiant.e.s ont leur part de responsabilité à jouer aussi dans leur image, admettons-le. Ça ne veut pas dire que rien de peut nous unir. Noublions pas le but commun… Les activités sur le plan personnels n’ont donc pas leur place dans ce débat. La seule image qu’il s’avère essentiel de préserver ici est de s’intéresser à ses études. L’UdeM est la réponse à la demande des étudiants qui veulent apprendre. Elle ne doit pas être là pour favoriser l’apprentissage d’un certain groupe particulier. On se doit alors de trouver un système qui permettra de satisfaire le plus de personnes possibles, ayant le moins de coûts possible. Certains facteurs entre en jeu et on doit composer avec. On embauche alors nos administrateurs pour s’occuper de cela. Quelqu’un d’autre se charge de faire ça pour nous… La question a se poser encore est à savoir si le fait d’avoir une organisation qui prend autant ses racines du privé est bon ou pas… À vous de vous informer amplement. Pour ma part, pour des arguments et des raisons personnels, j’aimerai beaucoup que le gouvernement soit plus actif dans notre éducation post-secondaire… Mais pas notre gouvernement provincial présent! Encore pour des raisons que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes :-P Peut-être le fédéral, s’il vient à avoir des élections ce printemps… Il y a de l’argent au gouvernement, mais c’est à nous de décider qui va la gérer. C’est une question alors de savoir comment on va dépenser cet argent et je crois que d’autres secteurs pourraient être mieux gérés… On va leur dire que l’on votera pour celui ou celle qui nous « soute » le mieux! Et on sait ce que l’on veut je crois.

Je sais, vous direz que c’est creux pour nous tout ça et certains croient que nous sommes mal informés et que nous ne pouvons rien changer… Pourtant, ça peut changer. C’est juste que l’on fera face à une autre vision du monde et on l’adoptera, comme on l’a toujours aussi bien su faire face à n’importe quelle situation : récession, guerre, déportation… C’est juste du changement! ;-p Tout change, tôt ou tard, y compris nous-mêmes. Je ne dis pas que l’on doit bouleverser l’univers ou changer le monde, mais en autant qu’il ne ressemble pas à l’ancien.

Pour ma part, après une obervation faite, je commence à croire qu’il ne nous faudrait peut-être que d’un tout petit début à quelque part pour nous faire entendre… Un comité ou une association… Ça prendrait de la patience et de la détermination, bien sûr… Prenons notre courage à deux mains les filles et les gars… Oh! « Asteur » que j’y pense, oublions ça! On a déjà cette étape de faite; on a la FÉÉCUM. Pourquoi on ne mise pas tous nos efforts là-dessus? NOTRE association ne réussit pas à nous emballer? Bon, peut-être que pour certain.e.s d’entre nous, ça clique pas, ou j’sais pas… « Alright »… Ben alors, quelle règle nous empêcherait de faire naître un petit comité ou quelque chose comme ça qui aurait comme but unique de promouvoir le DROIT universel à l’éducation et qui étudirait … Ah! C’est vrai! On a déjà un Ministère de l’Éducation au N.-B.! Mais on dirait que l’on ne se sent pas encore ben forts hein? Universel? Bof! Alors comme je disais, on reprend le concept du « comité », constitué d’étudiant.e.s, en association avec la FÉÉCUM, si on le veut bien, et qui étudirait des possibilités, des options… Qui se pencherait uniquement sur la question de notre éducation. Ainsi, on donne un coup de pouce à notre association, on renforce le poid que l’on a avec la FÉÉCUM dans la balance vis-à-vis des autres : ABPPUM et administration. Je sais que l’on sympathise avec les profs lorsqu’ils défendent LEURS intérêts devant nous, et ils ont des arguments qui réussissent à nous convaincre… Gardons en tête que leur statut face à nous les avantage. Il devient plus facile de profiter d’une telle opportunité pour eux. Nous sommes tellement vulnérables… À la fin, tout le monde s’aperçoie que les étudiants ET les profs sont d’accords pour la hausse de salaire : 2 contre 1 (l’administration)! Par la suite, on entendra : « Pourquoi les étudiants chialaient déjà anyway? » Échec et mate.

On s’est assez arrêté sur la question. Je me laisse moi-même emporter par ses mauvais côtés. Il est simplement temps de chercher des solutions ou des alternatives pour répondre à NOS besoins et nos intérêts. Il faut innover car, apparament, ce que l’on fait tout de suite ne serait pas assez. Cependant, COMBIEN de personnes investissent de leur part face à ceci? Le personnel de la FÉÉCUM fait ce qu’il peut, j’en suis convaincu. But, y en a toujou ben yink un so much qu’une parsonne peut faire hein?! Comme ils disent : on peut chialer mais…

Bon ben, j’a assez parlé en fou moi là hein!?

Anonyme a dit…

comm. feecum...se ne sont pas des accusations, mais plutot un questionnement par rapport au taches de la feecum et ce quelle peut reelement faire, car jusqu'a maintenant...apres 5 ans a l'universite, je n'ai pas encore reussi a decouvrir exactement comment la feecum nous aide...c'est juste un simple questionnement, et non une accusation.

Anonyme a dit…

Est-ce que les campus d'Edmundston et de Shipagan sont également affectés par les présentes négociations?

Communications Féécum a dit…

Anonyme: Fouille un peu la site Internet et tu y trouveras bon nombre de services, activités et rapports d'exécutifs. Si tu as des questions spécifiques je t'invite quand même à m'écrire directement avec celles-ci: comfee@umoncton.ca

Autre anonyme: Les autres campus sont affectés indirectement, mais leurs professeurs et bibliothécaires ne font pas partie de la même association syndicale, donc n'iraient pas en grève si l'ABPPUM le fait.

Anonyme a dit…

Moi je trouve que la FEECUM s'interesse un peu trop à des dossiers qui non pas beaucoup d'importance aux yeux des étudiants. Par exemple, l'évaluation de professeur, personnellement je me fou pas mal des résultats, j'ai qu'à parler avec dautre étudiants pour savoir quis quest un bon prof pis quis qui l'ai pas...ou alller voir les sites qui en parle...(ratemyprofessors.com) en 2k c'Est mon opinion mais bon les frais de scolarité c'est vrai que c'est pas tout le monde que sa interesse non plus... c'est pas comme si on devait hypothéquer notre avenir pour pouvoir s'éduquer. En 2k continuer votre beau "travail" !

Anonyme a dit…

Pourquoi ne pas céléber le 40e anniversaire du réveil acadien de 1968 en manifestant nous aussi? Il faut trouver un moyen de déranger l'administration et le syndicat. Je pense que les étudiants se mobilisent peu depuis un certain temps parce qu'ils et elles ne voient pas les résultats escomptés. Il faut pousser encore plus et être plus radical. Cependant, 1) Il faut savoir ce que nous voulons. 2)Ne pas avoir peur d'agir. 3) Déranger.

Serait-il possible d'occuper un batîment (Taillon par exemple)? N'attendons pas que nous soyons pris en otage comme les collèges. Il serait bon d'organiser quelques choses sans devoir rendre compte de nos démarches.

Qu'en pensez-vous?

Anonyme a dit…

Moi je t'appuis à 100% !

Anonyme a dit…

INVITATION

Ce jeudi 14 février à 11h15 à la grande salle de conférence (B-149) du
Centre étudiant, la FÉÉCUM vous invite à une rencontre dans le but de
créer un comité d'action en prévision de l'éventuelle grève des
professeurs. Il s'agit d'une rencontre préliminaire pour voir qui serait
intéressé à développer une stratégie d'action en cas de grève.

Bienvenue à tous et à toutes,
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J'y serai et je vous invite à y être chèr.e.s consœurs et confrères de classe. La FEECUM fait sa part et bouge pour nous. C'est à notre tour...