jeudi 28 mars 2013

Gala para académique 2013 : Les lauréats!

Hier soir se déroulait le 13e Gala para académique annuel de la FÉÉCUM et des SAÉÉ. Une soirée de remerciements pour tous ceux et celles qui se sont impliqués dans la vie étudiante pendant l'année, et animée avec sa grâce habituelle par l'Impliqué de l'année 2012-2013, M. Pape Ousmane Sine. Une soirée de remise de prix, mais aussi de spectacles, avec la dernière prestation de la BÉÉCUM (la Band des étudiants et étudiantes du CUM) une chanson-parodie pour souligner les événements saillants de l'année, une version abbrégée de la vitrine culturelle médaillée d'or de la délégation des Jeux de la communication, les violons de Christine et Janelle Melanson, et la voix de Sylvie Bouliane en tête d'un groupe nommé Los Amigos ou La Paz dépendant de quel membre du groupe on demande ;-).

En plus des catégories et bourses para académiques habituelles, la FÉÉCUM a aussi instoré un Temple de la Renommée para académique pour souligner les apports et appuis d'anciens étudiants qui ont laissé un héritage important au para académique de l'Université de Moncton. Nous en parlerons plus dans des articles de blogue à venir. Pour l'insant, voici ce que vous cherchez vraiment, les lauréats dans toutes les catégories :

Recrue de l'année : Nicolas Gautreau (Vice-président simulation boursière et prochain coordonateur du Centre de gestion financière, représentant des 1e années de la Faculté d’Administration et membre du conseil économique du Nouveau-Brunswick)

Politicien.ne de l'année : Guillaume Deschênes-Thériault (Membre fondateur des Jeunes Néo-Démocrates de l’Université de Moncton, représentant des 1e années en science politique, et Activiste dans le dossier de la réforme de l’assurance-emploi)

Avancement de la cause étudiante (non-étudiant) : Monique LeBlanc (Gestionnaire de la Librairie acadienne responsable pour réviser la place du bleu et or dans les objets promotionnels de l’Université, et en partenariat avec les divers conseils étudiants et la FÉÉCUM, travaillé à fournir des objets et vêtements souvenirs pour les finissants et finissantes de la présente cohorte et de celles de l’avenir)

Artiste de l'année : Caroline Savoie (Auteure/compositeure/interprète gagnante du concours Accros de la chanson cette année, elle vient tout juste de lancer un mini-album)

Professeur.e de l'année : Monique Levesque de la Faculté d’Administration (Entraineure de deux équipes des Jeux du Commerce, accompagnatrice de la délégation des Jeux et de celle de la compétition d’études de cas KPMG, et recruteure de juges pour la Journée gens d’affaires)

Délégation étudiante de l'année : Jeux de la Biochimie (Délégation hôtesse et gagnante du prix Université à marier, d’une 2e position dans la compétition Présentation scientifique par affiche, et du prix de la personnalité des Jeux [Martin Chiasson]. Une partie de la délégation a aussi fait belle figure au New England Undergraduate Research Symposium [NURDS] tenue au Maine, avec un prix Top Dix dans la catégorie présentation scientifique par affiche, et une première place en présentation scientifique orale)

Ambassadeur.drice de l'année : Martin LeBlanc-Rioux (Représentant de section à la SANB qui a mis cette année le rôle des jeunes au sein des organismes acadiens, rédigés plusieurs mémoires sur la délimitation des circonscriptions électorales du Nouveau-Brunswick, et fréquent intervenant dans les médias sur les questions linguistiques)

Événement de l'année : Soirée internationale de la femme (Un spectacle mettant en scène des hommes en honneur aux femmes, avec pour thème « C’est quoi être une femme »)

Initiative de l'année : Relais pour la Vie Université de Moncton (Marche pour le cancer ciblant la population universitaire, et amassant à sa première édition 17 000$ pour la Société Canadienne du Cancer)

Étudiant.e international.e de l'année : Ibtissam Nkaili (Présidente de l’Association des étudiants internationaux, organisatrice de la Soirée internationale et du mariage interculturel de la Soirée transatlantique, et membre de la délégation des Jeux du Commerce et du comité des finances du C.A. de la FÉÉCUM)

Impliqué MAUI de l'année : Véronic Comeau (Directrice musicale de la radio CKUM)

Prix S.A.R. : Olivier Richard (Responsable volley-ball mixte)

Impliqué.e de l'année :
Kayla Hébert (Présidente du conseil étudiant de l’École des Sciences des aliments, de Nutrition et d’Études familiales, et du Conseil de la Faculté des Sciences de la Santée et des Services, coordinatrice du Collège Frontière, et travail avec MAGMA pour aider les familles dans le besoin)

De plus, chaque conseil d'école et de faculté donne un prix de Bénévole de l'année à un.e étudiant.e de cette école/faculté :
-    Administration : Ray Goffphine
-    Arts : Caroline Bélisle
-    Droit : Melissa Sullivan
-    Éducation : Mike McWilliams
-    ESANEF : Jessica Haché
-    Ingénierie : Vicki-Anne Ferron
-    Kinésiologie et Récréologie : Marc-André Comeau
-    Psychologie : Samantha Burns
-    Sciences : Michèle Hébert
-    Science infirmière : Xavier Couture
-    Sciences sociales : Rachel Richard
-    Travail social : Lakshman Jayatilaka

Et au courant de la soirée, ont aussi été déscernés des bourses de mérite para académique et les Certificats de mérite. Voici la liste de ces derniers, leurs honneurs seront répétés à la prochaine collation des diplômes :
-Madeleine Arsenault
-Joelle Martin
-Ibtissam Nkaili
-Mathieu Ouellette
-Typhanie Raymond

Félicitations à tous les honoré.e.s de la part de la FÉÉCUM et encore merci pour votre dévouement pendant l'année!

Les MAUI remportent la Coupe FÉÉCUM!

Tout peut maintenant être révélé. Les résultats complets de l'Olypiade de jeux vidéos, le classement final, tout.

Commençons par l'Olympiade dont les détails sont ICI. Comme on disait, c'était très proche en termes de pointage. Tout le monde a bien fait ici, mal fait là, à différents endroits. Proche, mais pas égal. Cette épreuve se termine donc avec le classement suivant :
1. Administration (gagnants d'un Gameboy Advanced avec jeux et accessoires)
2. Arts
3. MAUI
4. Sciences
5. Ingénierie
6. Licum
7. Kiné-Récéro
8. Environnement

Évidemment, après deux victoires chaque lors des quatre épreuves précédentes, la victoire au cumulatif allait appartenir aux Arts ou les Médias acadiens universitaires Inc. (MAUI). Avec les MAUI en tête, les Arts devaient les battre par au moins deux positions pour les dépasser au final. Disons que les MAUI ont eu chaud en voyant les quelques résultats révélés sur le blogue lundi. Mais comme vous le voyez, les Arts n'ont fait mieux que par une seule position et les MAUI restent les grands gagnants de la 8e Coupe FÉÉCUM. Félicitations, vous avez travaillé fort et fait belle équipe!

Le classement final
1. MAUI (514 points)
2. Arts (493)
3. Administration (307)
4. Sciences (292)
5. Ingénierie (255)
6. Éducation (215)
7. Kiné-Récréo (210)
8. ESANEF (195)
9. Athlétisme (180)
10. Droit (175)
10. Taillon (175)
12. Environnement (168)
13. Licum (160)
14. Science infirmière (155)
15. AÉÉIUM (135)
17. Éducation primaire (55)
17. Logement (55)
Un peu plus de détails sur le site Internet de la FÉÉCUM.

Pour les MAUI, c'est un sault de 2 positions depuis l'an dernier et la réalisation d'une ambition importante. Les Arts ont cette même ambition depuis plusieurs années et sont venus le plus proche dans leur histoire. Peut-être enfin l'an prochain? Ou est-ce que Génie se positionne pour la reprendre (on se souviendra que les quatre premières Coupes leur ont appartenues), avec un retour cette année au Top 5 du classement final? Qu'importe, la FÉÉCUM souhaite remercier tous ceux et celles qui ont participé cette année pour rendre la 8e Coupe celle qui a connu le plus d'intérêt et d'engouement, avec encore plus d'équipes que jamais.

Si vous avez des suggestions, commentaires critiques ou recommendations pour la 9e Coupe FÉÉCUM, ne vous gênez pas à les laisser dans la section commentaires, ou de façon plus privée, au comfee@umoncton.ca.

mardi 26 mars 2013

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick laisse les universités avec un manque à gagner important dans son budget

0% d’augmentation au financement des universités, la FÉÉCUM s’inquiète

Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’inquiète du manque d’importance accordée à l’éducation postsecondaire par le gouvernement provincial. Ce dernier limitera l’augmentation des droits de scolarité à 150$ pour l’année 2013-2014, sans pourtant augmenter le financement des universités. L’inflation et l’augmentation progressive des salaires ne semblent pas faire partie de l’équation.

La présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, condamne cette décision qui lie les mains des universités ou pire, les forcera à couper dans leurs services ou programmes : « Une augmentation à des droits de scolarité déjà trop élevés ne rendra pas l’éducation postsecondaire plus accessible, mais encore pire, 
le manque de financement viendra affecter directement la qualité de l’éducation, ce qui est tout simplement inacceptable. » La Fédération craint évidemment quelles sortes de coupures l’Université de Moncton sera poussée à faire.

Dans l’absence de priorité donnée à l’éducation postsecondaire dans les annonces d’aujourd’hui –  absence que la Fédération étudiante considère absurde quand l’éducation est pourtant le portail vers une population mieux salariée, des entreprises plus novatrices et un bien-être économique accru – la FÉÉCUM devra maintenant attendre l’annonce des crédits budgétaires du ministère de l’éducation postsecondaire pour les détails exacts des changements apportés au système d’aide financière. « Les programmes sont encore en période d’évaluation, » explique Mme Martin. « Reste à voir si l’ensemble de nos recommandations visant à améliorer le sort des étudiants – le plafond d’endettement, les changements au système de prêts étudiant, etc. – auront eu un impact sur les décisions de nos élus. »

lundi 25 mars 2013

Coupe FÉÉCUM : L'Olympiade de jeux vidéos

Vendredi dernier, huit équipes se sont rassemblées au Coude pour la dernière épreuve de la 8e Coupe FÉÉCUM, épreuve qui décidera des vainqueurs de la saison 2012-2013. Parce que oui, c'est pas mal serré entre la 1e et 2e place au classement cumulatif. Pour garder le suspense, les gagnants de l'épreuve elle-même ne seront révélés que mercredi soir au Gala para académique, mais on peut quand même jeter un regard sur ce qui s'est passé vendredi.

Pour cette troisième Olympiade (les deux précédentes faisaient partie des 5e et 6e Coupes), les équipes devaient se comparer dans 14 jeux différents, toutes époques, genres, consoles et qualités confondues. Comme d'habitude, nous avons misé sur la variété. De Missile Command pour l'Atari 2600 (le plus vieux jeux) à StarCraft II: Heart of the Swarm (sorti à peine deux semaines avant), la mixture éclectique de jeux aurait pu servir de cours d'histoire. Console la plus obscure? Le Dreamcast! Et les joueurs ont été à la fois mystifiés et frustrés par Zork, un classique jeu de texte interactif comme votre présent chroniqueur les jouait sur sont Commodore 64!
« Qu'est-ce que tu veux dire, y'a pas de graphiques? » Personne n'a été dévoré par la grue, mais plusieurs se sont perdus dans les bois, ou tout fait à une certain fenêtre sauf « l'ouvrir ». En termes de résultats, une seule équipe a « bien fait ». Nous la laisserons se reconnaître elle-même.

Les défis étaient tout aussi variés que les consoles. On devait gagner des courses de Mario Kart, des matchs d'Oddball dans Halo 4, et une courte période dans NHL 2013. On devait répéter une chorégraphie de Just Dance 3, lancer des oiseaux dans des champs gravitationels dans Angry Birds Galaxy, finir un panneau de Sonic, et réduire la pollution d'une ville de SimCity 2000 (défi spécial environnemental!). Comme vous le voyez, tous les défis n'étaient pas uniquement pour les « gamers », mais donnaient plutôt chance aux équipes composées de joueurs et joueuses plus occasionels de bien faire. Et bien que des jeux populaires comme Super Smash Brothers étaient de la partie, une attention spéciale fut portée à offrir des jeux obscures pour confondre les équipes trop expertes. Prix du pire jeu? Shaq Fu pour le Super Nintendo:
Vous jouez Shaquille O'Neil qui se bat avec des arts martiaux contre une mommie. POURQUOI ÇA EXISTE?! Mais nous l'avions. Oui, nous l'avions. (Avec un remerciement tout spécial à David St-Pierre, bénévole émérite et propriétaire d'une bonne part des jeux utilisés.)

Plus tard cette semaine, les résulats. Tout ce qu'on peut vous dire pour l'instant, c'est qu'aucune équipe ne s'est humiliée. Tout le monde a remporté au moins une première place dans un des jeux. Tiens, on va au moins vous donner la liste de meilleurs de chaque jeu :
Admin : Missile Command
Arts : Super Smash Brothers (exequo), Sonic Adventures 2 Battle, Zork
Environnement : Mario Kart
Génie : Angry Birds Galaxy, Shaq Fu, Halo 4 (exequo), NHL 2013
Kiné-Récréo : Just Dance 3
Licum : Pilotwings Resort, Halo 4 (exequo)
MAUI : StarCraft II
Sciences : Super Smash Brothers (exequo), SimCity 2000, Giga Wings 2

C'est chaud, c'est chaud!

vendredi 22 mars 2013

Tu sais que tu es un adulte…

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Quand tu commences à parler de budget ! Hier, 21 mars, était jour de dépôt du budget fédéral à Ottawa. Le ministre fédéral des finances, Jim Flaherty, maintient le cap sur l’objectif conservateur d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2015. Une des raisons citées pour cette décision ; le Canada doit se retrouver dans une position financière solide, dans l’éventualité d’une nouvelle crise mondiale.

Tout ça a bien entendu ses mérites, mais la manière dont cet objectif doit être atteint ne plaît certes pas à tous. Au cours des prochaines heures/jours vont surgir des réactions venant de toutes parts au budget. Ce matin, L’Association canadienne des Professeurs et professeures universitaires (ACPPU) nous communique sa réaction au budget par le biais de son site web (ACPPU).

L’ACPPU considère que le fédéral porte atteinte à la capacité de recherche du Canada, et « rétrécit les possibilités de formation » avec les mesures adoptées dans son dernier budget. Un nouvel investissement de 37 M$ dans les trois conseil subventionnaires de recherche du Canada (CRSH, CRSNG, IRSC) représente la moitié de la somme qui en a été retranchée dans le budget précédent. De plus, cet investissement est limité par des conditions très étroites quant à son utilisation.

80% des fonds réinvestis dans le CRSNG doivent «soutenir la collaboration entre les collèges communautaires et l’industrie dans le cadre de projets axés sur les besoins des entreprises», et le budget recommande que les 37 M$ investis servent à «appuyer les partenariats de recherche avec l’industrie».

James L. Turk, directeur général de l’ACPPU (on est pas loin de James T. Kirk… !) a commenté en ces termes les restrictions imposées par le gouvernement Harper : «C’est dire qu’aucuns nouveaux fonds ne seront alloués à la recherche fondamentale sur laquelle reposent tous les progrès scientifiques. »

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) reçoit quant à elle la permission d’utiliser 225 M$ en intérêts accumulés pour soutenir l’infrastructure de recherche, mais pas de nouveaux fonds.

Flaherty, dans ses beaux souliers neufs (tcheu tradition !), maintient la hausse annuelle de 3% dans les transferts provinciaux destinés à l’éducation postsecondaire, ce qui, selon M. Turk, demeure en-dessous des sommes engendrées par la combinaison de l’inflation et de la hausse des effectifs étudiants. M. Turk prévient que le manque à gagner ainsi créé débouchera sur une hausse des droits de scolarité et une réduction des programmes.

Et le clou du spectacle, maintenant.  Voici où ira le gros des nouveaux investissements dans l’ÉPS : 19 M$ sur deux ans pour promouvoir auprès des jeunes les domaines d’études que le gouvernement estime importants, 10 M$ pour le marketing visant à attirer les étudiants étrangers, et 13 M$ pour financer des stages d’été université-industrie.

Au niveau de la formation professionnelle, le gouvernement fédéral assumera désormais le contrôle de 300 M$ (soit 60% du portefeuille de 500 M$), les 200 M$ restants étant distribués aux provinces. C’est de ce portefeuille que le gouvernement Alward s’est récemment servi pour créer le programme de formation des travailleurs destinés à compenser le «trou noir» dans les prestations d’assurance-emploi. Je ne sais pas si c’était officiellement un programme ou un projet-pilote, mais je pense qu’on peut affirmer que le pilote a quitté l’appareil et que le voyage est terminé !

Les 300 M$ administrés par Ottawa prendront la forme d’un partenariat fédéral-provincial-privé d’investissement pour la création d’emplois, chacun contribuant la somme de 5000$ pour un total de 15 000$ en subventions pour la création d’un nouvel emploi.

On devine que ce sont les entreprises privés de grande et de très grande taille qui profiteront le plus (Harper dira «investiront le plus» sans doute) dans ce nouveau programme. Entre temps, pas un mot sur les sciences humaines, ou sur la recherche médicale, ou du moins pas encore.

Et quand y’aura plus de pétrole, quelle genre de société peut-on s’attendre à voir au Canada ?

Pour terminer sur une note positive : le 26 mars prochain, le gouvernement Alward doit à son tour dévoiler son budget pour l’année 2013-2014. Avec un déficit qui a doublé les prévisions en 2012-2013, je suis certain que l’ÉPS peut s’attendre à des investissements substantiels, afin d’encourager les pratiques innovatrices et l’avancement de la connaissance académique et scientifique, en n’oubliant pas bien entendu de s’attarder à l’amélioration de la condition étudiante.



Sinon, hé bien, dépoussiérons nos pics et nos pelles !

jeudi 21 mars 2013

Nom du nouveau resto-bar : Le tirage

Nous vous avons demandé pour des suggestions quant au nom du resto-bar qui ouvrira ses portes l'an prochain au Centre étudiant et vous ne nous avez pas déçu! Quelques centaines de suggestions seront à l'étude dans les prochains jours desquelles ressortiront 4 ou 5 noms portés à un référendu pendant la première semaine d'avril. Pour l'instant, nous ne pouvons qu'annoncer les gagnantes du tirage :

Magali Savoie - certificat cadeau de 100$ à la Librairie acadienne
Stéphanie Pitre - certificat cadeau de 100$ à la Librairie acadienne
Jamie Fitzel - iPad

Félicitations à vous toutes! À noter que les prix - une gracieuseté de l'Université de Moncton - étaient attribués complètement aléatoirement et sans prendre note de la qualité des noms soumis ou du nombre de suggestions reçues de la personne. Il ne fallait que participer!

Nous devrions être en mesure d'annoncer les noms qui figureront au référendum après le congé de Pâques. Les étudiant.e.s voteront quel nom ils et elles recommenderont à l'Université.

Et glou, et glou et glou…

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Et STOP !

Ou enfin, c’est ce que souhaitent bien des universités canadiennes à l’heure actuelle. L’automne dernier, la revue affaires Universitaires (AU) nous communiquait les résultats d’une étude démontrant que 90% des étudiant(e)s universitaires consomment de l’alcool. Oh mais personne ne l’avait vu venir, celle-là, hein ?

Mais là n’est pas le problème : c’est plutôt le fait que 32% de ces derniers admettent «virer une bonne brosse» au moins une fois par mois. Un sommet de 51% était atteint en Nouvelle-Écosse. Question d’être clair; l’étude définit une «brosse» comme 5 consommations ou plus lors d’une même occasion. Suite à la mort d’un étudiant de l’université Acadia pendant la semaine d’initiation, en 2011, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a commandé le rapport en question (lien).

Le rapport établit aussi que les hommes consomment en général plus d’alcool que les femmes, notamment. Remarquez que l’âge où les femmes démontrent la plus forte tendance à «brosser» est à 18-19 ans, justement l’âge où beaucoup d’entre elles sont initiées à la vie universitaire.

L’étude propose l’adoption de mesures pour limiter la consommation d’alcool en milieu universitaire. Dans ce milieu, ce sont les résidences qui apparaissent comme le premier objectif à viser. De plus en plus d’universités, dont Acadia, interdisent désormais la consommation d’alcool dans les résidences universitaires pendant la semaine d’orientation. Certaines vont plus loin, comme à Queen’s où on a également réduit la quantité d’alcool permise en résidence, ainsi que banni la consommation d’alcool dans les aires communes. Le seul endroit où il y est encore permis de consommer de l’alcool à l’intérieur des résidences est dans les chambres, portes closes. Queen’s révise aussi ses politiques relatives à l’alcool partout sur son campus, afin de prévoir les sanctions applicables en cas d’infraction.

L’Université d’Alberta donne dans le même genre, en interdisant depuis septembre 2012 l’alcool dans les aires communes des résidences aux étudiants du premier cycle.

L’Université Carleton va encore plus loin, en contrôlant les admissions au bar du campus des étudiants du premier cycle, et ce qui peut y être servi.  Il faut dire que le jeudi y était devenu «fight night» et qu’en 2006 un étudiant y a même été poignardé… Ainsi maintenant au bar de l’Université Carleton, il faut que les étudiants signent pour laisser entrer leurs invités non-étudiants (et un seul à la fois y est permis), les «shots» sont interdits, une limite d’un pichet de bière par personne est en vigueur, et les ventes de pichets cessent à minuit.

Vous devinez qu’au départ les étudiants se sont farouchement dressés contre ces initiatives de l’Université Carleton. Mais l’administration soutient que les mesures sévères qu’elle a imposées ont grandement contribué à améliorer la situation. Maintenant, Carleton souhaite se tourner vers l’élaboration d’une stratégie globale en matière de consommation d’alcool partout sur le campus, afin d’encourager les comportements responsables.

Le rapport du gouvernement de la Nouvelle-Écosse reconnaît (et déplore) l’existence d’une culture de la consommation d’alcool en milieu universitaire, qui revêt plus ou moins les allures d’un rite de passage, et pire que tout, d’un comportement normal pour des jeunes d’âge universitaire. Des pressions commerciales et sociales sont citées comme éléments d’explication. Mais, quand on voit arriver le point où l’ivrognerie devient la norme – leurs mots – il faut savoir reconnaître le problème et chercher à intervenir.

Plusieurs universités cherchent à développer des partenariats communautaires pour s’adresser collectivement au problème, et plus que tout en reconnaissant qu’il ne se limite certainement pas au campus universitaires. On peut toujours aller boire ailleurs, en principe ! Mais la culture d’alcoolisation qui fait désormais partie de l’expérience universitaire typique, pour sa part, relève d’abord de l’intervention des universités dans le but de l’enrayer.

Rien de tel à l’UdeM jusqu’ici. Attendons et nous verrons.

mercredi 20 mars 2013

Gala para académique 2013 : Les nominations

Les nominations officielles sont sorties ce matin dans Le Front, mais vu qu'il n'est pas vraiment possible de mettre autant de détails qu'on aimerait, Info-FÉÉCUM s'offre pour le faire à la place. Les gagnants et gagnantes seront révélé.e.s au Gala para académique (en plus de bon nombre de bourses, les certificats de mérite et les gagnants de la Coupe FÉÉCUM. Qui sont en lice?

Recrue de l'année - Impliqué.e à sa première année au Campus de Moncton
-Jacques Boudreau (co-gagnant du concours Jammer du Campus, bande sonore de Songe d'une nuit d'été pour le département d'art dramatique)
-Nicolas Gautreau (VP simulation boursière du Centre de gestion financière et son prochain coordonateur, rep. 1e année en Admin, membre du Conseil économique du N.-B.)
-Donya Solomon-Ali (Aigle Bleue et meilleure buteure du circuit atlantique de soccer)

Politicien.ne de l'année - Étudiant.e. qui a le mieux contribué à la vie socio-politique de l'UdeM
-Kevin Arseneau (prochain président de la FÉÉCUM)
-Guillaume Deschênes-Thériault (membre des jeunes Néo-Démocrates, activiste dans la cause de l'assurance-emploi, rep. 1e année Science politique)
-Simon Ouellette (vp CKUM, prochain vp exécutif de la FÉÉCUM)

Avancement de la cause étudiante (non-étudiant) - Non-étudiant qui a le plus aidé à l'avancement de la cause
-Sylvain Bérubé (organisation du forum citoyen sur l'éducation, écrivain dans Le Front)
-Monique LeBlanc (efforts pour mieux représenter le bleu et or à la Librairie acadienne et implication dans la campagne des finissant.e.s)
-Dillon Turpin (réaménagement des studios et autres éléments techniques de CKUM)

Artiste de l'année - Étudiant.e qui s'est le mieux démarqué dans les arts, tout domaine confondu
-Jolain Goulette (percussions; gagnant au Festival national de musique)
-Caroline Savoie (musique; gagnante Accro de la Chanson, lancement d'un mini-album)
-Joannie Thomas (théâtre; la pièce Plus vite la charrue à l'Escaouette, mercredis d'humour, 2e place concours Hubcap Juste pour Rire)

Professeur.e de l'année - Prof qui a apporté la meilleure contribution à la vie, la cause, ou les affaires étudiantes
-Monique Levesque (Administration; entraîneure et accompagnatrice Jeux du Commerce, recrutement de juges pour les Journées gens d'affaires, accompagnatrice compétition d'études de cas KPMG)
-Pier Morin (Sciences; superviseur Jeux de la Biochimie à Moncton)
-Julie Renaud (Science infirmière; implication avec le conseil étudiant de Science infirmière, leur initiation, comité Saviez-vous que?, collecte de vêtement Youth QUEST, campus en scène)

Délégation étudiante de l'année - Qui a le mieux représenté l'UdeM dans une compétition inter-universitaire ou mieux fait rayonner l'UdeM dans la communauté
-Jeux de la Biochimie (Université à marier, 2e place présentation scientifiques/affiches, personalité des jeux; la même délégation a remporté 2 prix importants à la compétition NURDS au Maine)
-Jeux de la Communication (une médaille d'or, une de bronze et deux coups de coeur)
-Mission humanitaire Haïti 2013 (présentations dans les écoles et dans les médias, implication dans Learn to Skate)

Ambassadeur.drice de l'année - Étudiant.e.s qui s'est le plus distingué.e individuellement à l'extérieur du campus
-Martin LeBlanc-Rioux (SANB où il a écrit participé à l'écriture de plusieurs mémoires et mis à l'avant-plan la place des jeunes dans les organismes acadiens, groupe action-révision 2012, colloque sur les droits linguistiques)
-Jérémy Roy-Léger (directeur du bilinguisme et de la traduction de l'Association des étudiants infirmiers, voyages humanitaires)
-Daniel Saulnier et Pascal Degrâce (entrepreneurs responsables de Memories2Go)

Événement de l'année
-Forum citoyen sur l'éducation (créé de l'appui pour l'éducation postsecondaire auprès de la communauté, dont la SANB)
-Semaine de la santé mentale (conscientisé les étudiants au bien-être mental avec une variété d'activités comme la rigolothérapie et la fameuse « puppy room »)
-Soirée internationale de la femme (spectacle mettant en scène des hommes en homage aux femmes)

Initiative de l'année - Activité ou projet lancé pour la première fois cette année
-Campagne des finissant.e.s (offre pour la première fois des objets promotionnels aux étudiant.e.s finissant.e.s)
-Relais pour la Vie Université de Moncton (amassé 17 000$ pour la Société du Cancer)
-Souk international (bazaar aux couleurs du Moyen Orient en partenariat avec 10 000 Villages et en marge de la Soirée internationale)

Étudiant.e international.e de l'année
-Maimouna Diop (bénévole à la rentrée et au Salon carrière - entre autres - organisatrice et animatrice à la Soirée internationale, Projet impôt)
-Diane Gnonlonfin (vp responsable des bénévoles de la Soirée internationale, vp externe Dévelopement et Paix, vp relations publiques Toastmasters, vp budget du Centre de gestion financière, chorale internationale, tutorat)
-Ibtissam Nkaili (présidente de l'AÉÉIUM, organisatrice de la Soirée internationale et de la Soirée transatlantique, membre de la délégation des Jeux du Commerce et du comité des finances de la FÉÉCUM)

Impliqué MAUI de l'année - Étudiant.e dont la contribution aux médias étudiants à été la plus importante tel que déterminé par le Comité exécutif des MAUI
-Caroline Bélisle (directrice de la programmation CKUM)
-Danielle Bilodeau (rédactrice en chef du Front)
-Véronic Comeau (directrice musicale CKUM)

Prix S.A.R. - Attribué au responsable d'une activité récréative remarquée par son succès, tel que déterminé par le S.A.R.
-Maxime Goupil (Responsable hockey-boule)
-Taha Maarous (Responsable soccer mixte)
-Olivier Richard (Responsable volley-ball mixte)

Impliqué.e de l'année - Le gros prix pour l'étudiant.e le.la mieux impliqué.e, tout domaine confondu

-Annie Godin (vp externe d'Éduc, comité externe de la FÉÉCUM - entre autres - Symbiose, CA des MAUI, candidate aux élections de la FÉÉCUM, appui à l'Arbre de l'espoir)
-Kayla Hébert (présidente de Nutrition et Études familiales et membre du conseil de la FSSSC, aider les familles dans le besoin à travers MAGMA, coordonatrice de Collège Frontière)
-Patrick-Olivier Meunier (vp externe des Arts, comité externe de la FÉÉCUM - entre autres - Symbiose, Jeux de la Communication, gérant de campagne, photographe du Front, membre d'un groupe de musique, Pond-Deshpande)

De plus, chaque conseil d'école et de faculté donne un prix de Bénévole de l'année à un.e étudiant.e de cette école/faculté.

Les gagnant.e.s seulement révélé.e.s au Gala, le mercredi 27 mars à 19h à l'Hôtel Ramada de Dieppe (Palais Crystal). Que vous soyez nominé ou tout simplement voulez remercier ceux et celles qui le sont, c'est gratuit, mais il faut confirmer sa place au helene.couderc@umoncton.ca. Une belle soirée remplie d'éléments de spectacle, d'hors-d'oeuvres, et de cadeaux.

mardi 12 mars 2013

Un concours pour trouver un nom au nouveau resto-lounge du Centre étudiant

Le Centre étudiant abritera un nouvel espace regroupant les Services alimentaires du Campus de Moncton à partir de septembre prochain. Le nouvel espace comprendra un carrefour de socialisation, une section lounge avec un bar et une scène, de même que le marché des aliments, où seront servis les repas. La FÉÉCUM lance aujourd'hui un concours visant à trouver un nouveau nom pour ce nouvel endroit qui se voudra un espace de rencontre autant pour les étudiant.e.s que pour l’ensemble du personnel du campus.  La communauté universitaire est invitée à soumettre leurs suggestions de nom au comfee@umoncton.ca d’ici le 20 mars. On cherche tous les noms qui vous viennent en tête, ne vous censurez pas. Vous pouvez vous inspirer des dessins d'architectes suivants (bien que vous devrez utiliser votre imagination pour imaginer le resto-lounge le soir, les dessins sont clairement le jour).
Le fond de la salle contient le bar et la scène (l'architecte y a mis des fauteuils), une scène qui peut être agrandie selon l'occasion, avec loges derrière le mur en bleu.
Ci-dessus on voit l'espace café/restaurant. Derrière le mur courbé avec des fenêtres givrées est le comptoir de service où la nourriture sera achetée.
Différents angles de caméra.

Nous prendrons les suggestions des étudiants et autres membres de la communauté universitaire. Cependant, si vous envoyez vos suggestions à travers votre courriel étudiant, vous ferez automatiquement partie d'un tirage pour un iPad et pour des bons d'achat de 100$ à la Librairie acadienne. (Une seule chance de gagner qu'importe le nombre de suggestions.)

Les 4-5 noms retenus feront l'objet d'un sondage auprès de la population étudiante, et celle-ci choisira démocratiquement quel nom soumettre à l'Université  pour approbation pendant la première semaine d'avril.

On attend vos suggestions au comfee@umoncton.ca !

vendredi 8 mars 2013

Les droits des étudiants sous la loupe du Sénat académique

Préfaçons cette annonce en rajustant tout d’abord le tir sur les accusations portées dans un reportage au Téléjournal Acadie d’hier selon lesquelles la FÉÉCUM aurait eu des intentions diffamatoires envers une professeure, et aurait agi de manière «calomnieuse» et aurait fait une «tentative d’intimidation» (Radio-Canada).

La vérité pure et simple, qu’on se le tienne pour dit, est que la FÉÉCUM n’a pas mentionné le nom de quiconque, ni porté d’accusation dirigées vers une personne quelle qu’elle soit, dans la lettre envoyée au Sénat académique par le Vice-président académique de la FÉÉCUM, avec l'appui unanime de son Comité exécutif. La voici, dans l’intérêt de la transparence :

M. Raymond Théberge, président du Sénat académique,

La FÉÉCUM désire porter à l’attention du Sénat académique de l’Université de Moncton un événement troublant.

Le mardi 5 février 2013, à l’émission d’actualité le Téléjournal Atlantique, l’animateur Martin Robert a lu en ondes un extrait du travail d’un(e) étudiant(e), à titre d’exemple de la mauvaise qualité du français à l’U de M.


Il ne relève aucunement de la nature des travaux complétés dans le cadre d’activités académiques de se retrouver dans l’espace public. Ces travaux ont une vocation formative, qui ne se prête pas à la diffusion. Le processus formatif universitaire repose notamment sur la confidentialité des travaux, lorsque leur but est lié à l’apprentissage.

En outre, la FÉÉCUM considère que l’Université de Moncton ne peut accepter que ses étudiants sentent la crainte constante de voir divulgués a tout venant leurs travaux académiques. C’est un stress inutile qui leur est imposé, et qui peut nuire à la qualité de l’apprentissage ; c’est pour ces raisons que le Sénat académique se doit d’intervenir.

L’Énoncé des droits et responsabilités des étudiantes et des étudiants de l’université de Moncton, enchâssé dans les Statuts de l’U de M, établit que « seuls les documents qu’elle (l’Université) établit officiellement sont communiqués à l’extérieur, avec le consentement écrit de la personne concernée » et plus loin que « les étudiantes et les étudiants sont les justes détenteurs des droits de propriété intellectuelle sur les travaux qu’ils réalisent dans le cadre de toutes activités académiques à l’Université ».


Or, durant l’émission du 5 février dernier, l’animateur reconnaît avoir reçu un document qu’il décrit comme «une copie […] d’un étudiant ou d’une étudiante, [qui est] vraiment bourrée de fautes» (à 29 :20), et plus loin (34 :08) il lit en ondes une «phrase d’un étudiant universitaire», en tenant ce qui semble être un travail d’étudiant(e) à la main.


Il y a ainsi eu dérogation aux Statuts de l’U de M, en ce qu’un travail réalisé par un(e) étudiant(e) s’est retrouvé non seulement diffusé dans la communauté à l’insu de la personne concernée, mais pis encore exposé dans les médias à des fins diffamatoires.


Aucune preuve n’a été fournie par Radio-Canada du «consentement écrit de la personne concernée» en ce qui concerne le document en question, sur lequel elle est «juste détenteur des droits de propriété intellectuelle». Lorsque contactée, la société a refusé de dévoiler ses sources.

Constatant l’ambiguïté des recours disponibles à l’étudiant(e) dont les droits ont été lésés, j’invite le Sénat à traiter l’affaire avec l’attention et la diligence qu’elle mérite.

Éric Allain, membre du Sénat académique                   

Quel était l’objectif de la FÉÉCUM quand elle a choisi d’intervenir auprès du Sénat ? Le but visé – et atteint – était la formation d’un comité chargé d’étudier les règlements universitaires (dans le sens large du terme), et la place qu’y occupent les droits des étudiant(e)s. À l’origine du questionnement de la FÉÉCUM, se trouve l’applicabilité de l’Énoncé sur les droits et responsabilités des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton, ainsi que les recours disponibles dans l’éventualité où ces droits seraient brimés, car ni l’un ni l’autre n’étaient clairs dans les circonstances. Il s’avère en effet que l’Énoncé a un statut juridique ambigu, pour ne pas dire pratiquement nul, ce qui est inacceptable.

Or, tout au long de cette histoire, la FÉÉCUM a maintenu le silence médiatique, par respect des procédures officielles, et par considération pour le processus dûment suivi du côté de l’institution. Que l’on accuse la FÉÉCUM d’intimidation et de diffamation, alors que les interventions de la Fédération ont été conduites à l’interne, hors de l’espace public, tient de la mauvaise foi et frise la désinformation.

La raison pour laquelle la FÉÉCUM s’est refusé à tout commentaire, contrairement à ce dont on l’a accusée hier, est pour ne PAS traîner la réputation de qui que ce soit dans la boue. Les étudiants ont le droit d’avoir recours aux procédures officielles garanties par les Statuts de l’Université de Moncton, droit que la FÉÉCUM a exercé avec le respect des responsabilités que cela engendre.

C’est en vérité la réputation des étudiants de l’Université de Moncton qui a quelque peu été traînée dans la boue. À partir d’un exemple isolé, le TJA a prétendu, dans son reportage du 5 février, donner une vue d’ensemble sur la qualité de la langue écrite des étudiant(e)s de notre institution.

En allant directement voir le Sénat académique, la FÉÉCUM a suivi les procédures officielles et utilisé leur seul recours étant donné l’ambiguïté de la situation. Nous aurions pu porter notre version «calomnieuse» de l’histoire aux médias, qui l’auraient écoutée sans doute avec délice, si l’intention de la Fédération eût été de faire de la diffamation ; mais nous ne l’avons pas fait. Nous avons plutôt déploré le fait qu’un travail réalisé par un(e) étudiant(e) ait été diffusé par les médias à des fins diffamatoires envers la population étudiante de l’UdeM. Ce n’est pas une personne qui est visée par la lettre de la FÉÉCUM, mais bien le fait qu’un tel événement puisse prendre place à l’UdeM.

Dans les circonstances, la FÉÉCUM a jugé inacceptable que rien ne soit fait dans cette affaire, et pour le bien des intérêts des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton, elle devait porter l’affaire à l’intention du Sénat académique. Sans chercher un résultat punitif ou des réparations, nous voulions que la situation ne puisse pas se reproduire, au nom des droits reconnus par l’UdeM à ses étudiants. Le Sénat a étudié les questions et inquiétudes soulevées par la lettre et, ayant convenu de l’ambiguïté des règlements, formé un comité chargé d’étudier la question.

La FÉÉCUM a agi dans les règles, en ce qui concerne l’Université de Moncton, qui est elle-même dans les règles avec ses professeurs en vertu de l’entente collective signée par les deux parties. La Fédération trouve dommage qu’un malentendu soit survenu sur la place publique, utilisant un document interne hors de son contexte, et avant même que tous les faits et intentions en jeu soient connus. En espérant que ce bref texte aura su vous éclairer…

mercredi 6 mars 2013

Histoire d’histoire !

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Le Devoir publie aujourd’hui un article qui débat de la question de l’enseignement de l’histoire dans les écoles du Québec. Un comité chargé d’évaluer la question fêtera bientôt se s quinze ans, et ne bouge pas assez vite au goût de tous : un groupe de travail vient d’être mis sur pieds par le ministère de l’Éducation. Et voilà qu’une nouvelle formation se jette dans le débat : la Coalition pour l’histoire veut œuvrer pour le renforcement de l’histoire du Québec dans le curriculum scolaire, qui fait partie de la plateforme électorale du PQ.

Groupe de travail, comité, coalition, on connaît ça. Bien du blabla et peu de résultats.

Et ce n’est pas l’aspect le plus problématique de la situation que je viens de décrire ; en effet, c’est plutôt la question du «renforcement» de l’histoire du Québec qui porte ombre au tableau. La Coalition propose en effet qu’un groupe restreint (5 historiens, et possiblement un sous-ministre) relevant directement du ministère, soit chargé de régler la question.

5 ou 6 personnes pour changer l’histoire ? La belle idée !

Des civilisations entières sont tombées dans l’oubli faute d’historiens, ou plus précisément, sous le couperet de la mémoire sélective. L’histoire est une science de vainqueurs, qu’on se le tienne pour dit : le récit des perdants est bien souvent relégué dans l’oubli.

Or ici, ce que la Coalition semble encourager le PQ à faire, c’est d’endoctriner par la voie de la scolarisation une génération de Québécois, en inculquant à la jeunesse une conscience politique et nationale qui s’appuierait sur l’histoire du Québec. La Coalition propose, par exemple, de renommer le cours d’histoire «Histoire du Québec et du Canada», et d’y renforcer l’enseignement de la Rébellion des Patriotes, et pour ces raisons certains – dont au moins un enseignant universitaire impliqué dans la réforme du programme – craignent que la Coalition trouvera une oreille attentive auprès de la ministre. C’est que l’enjeu national est une condition primordiale de la valeur politique du PQ ; en l’ignorant ou en le délaissant le parti renonce à sa raison d’être. Mais de là à instrumentaliser le curriculum scolaire comme outil de propagande politique…

D’un autre côté, l’un des enjeux de la réforme est l’interprétation de la Conquête dans les écoles québécoises, qui est à l’heure actuelle présentée sous les atours d’un changement de régime, avec les heurts que cela suppose. Les Britanniques auraient civilisé les colonies françaises de l’Est du Dominion. Que ferait-on si la Déportation était présentée comme un exil volontaire ?

Mais c’est pas comme si on avait un parti acadien séparatiste à Fredericton, non plus !

mardi 5 mars 2013

L’Université, l’apanage d’une élite ?

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Le chroniqueur Pierre Foglia, du journal Le Devoir, est un produit avoué de la «vieille école», où des instituteurs secs comme des arbres morts debout vous flanquaient une tape sur la gueule à la moindre incartade, et où un boulot rêvé pouvait inclure, comme dans le cas du chroniqueur, la fonte de minuscules caractères de plomb destinés à l’impression d’horaires ferroviaires.

Dans une chronique récente (Le Devoir), Foglia dénonce l’obsession des associations étudiantes envers l’accessibilité aux études. Pour l’essentiel, il considère que la société appose  une trop grande valeur à un bout de papier qui, en bout de ligne, ne vaut plus grand chose puisqu’on fait tout en notre pouvoir pour que n’importe quel «tata» (ses mots) puisse l’obtenir. Et tout cela se fait au détriment des métiers, dont l’importance n’est pourtant pas négligeable, mais vers lesquels de moins en moins de jeunes choisissent de s’orienter. Du moins au Québec. Du moins selon Foglia.

Le chroniqueur estime que l’Université devrait attirer les gens par curiosité intellectuelle, par soif d’apprendre, par de plus hautes aspirations socioprofessionnelles, et non par sentiment d’obligation, de conformisme. Pas pour obtenir un diplôme qui n’équivaudrait plus qu’à un visa de travail.

L’Université était autrefois, nous dit-il, un lieu où se formait l’élite sociale, destinée par son nombre restreint à agir en guise de phare au reste de la société civile. Mais cette vocation d’élever un groupe sélect – sélectionné au mérite et d’après des aptitudes avérées – au-dessus des masses pour le bienfait de cette dernière, d’entretenir plus ou moins une classe détentrice du savoir, s’est dissipée à grands coups d’accessibilité. En quelques mots : si tout le monde a la possibilité d’être spécial, personne ne l’est plus vraiment. Et tout ce beau monde se retrouve en fin de parcours avec un diplôme qui ne vaut réellement pas beaucoup plus qu’un prix de participation, ou qu’un banal reçu de caisse.

Foglia est un fier partisan de «la porte étroite», et dégoûté des diplômes accordés à un nombre toujours plus grand de «tatas».

Qui plus est, cette ruée vers l’Université laisse pour compte ceux et celles qui choisissent de s’orienter vers les métiers. La valeur sociale accordée aux études menant vers ces professions fait pâle figure aux côtés d’une formation universitaire auréolée de respectabilité. Les métiers sont pour les épais, suivant ce jugement de valeur.

Il y a du vrai, à mon sens, dans les propos de Foglia, mais surtout de l’exagération. L’accessibilité des études postsecondaires n’équivaut pas forcément à la dévalorisation de la diplomation universitaire. Y a-t-il des sans-génie avec des diplômes universitaires ? Aucun doute, ; on en connaît tous ! Mais je ne suis pas prêt à dire que le cas est généralisé. De fait, par simple logique démographique, et toutes proportions gardées, je gobe difficilement l’argument de Foglia selon laquelle «trop» de gens accèdent aux études postsecondaires. Plus de monde, plus d’étudiants, ça fait du sens, non ?

Mais, en revanche, la valeur relative du diplôme universitaire diminue-t-elle à mesure que plus de gens y accèdent ?

Ne serait-ce pas plutôt la valeur accordée par le marché du travail aux diplômes qui serait en cause ici ? On a déjà vu que les chiffres nous disent qu’au Canada, la population est très éduquée et que, pourtant, les métiers que le gouvernement choisit de développer sont pour la plupart liés au secteur primaire et secondaire. D’une part on dérèglemente les études d’impact et le mesures de protection environnementales, et de l’autre côté on sabre dans la fonction publique.

Et on abolit le formulaire long du recensement par souci envers la vie privée, avant d’envoyer des enquêteurs fouiner directement, sans préavis, chez les prestataires de l’assurance-emploi.

Ridicule.

Mais on peut aussi regarder les pratiques de recrutement universitaire. Au nom du financement (et pourrait-on dire en réponse à la formule de financement appliquée par les deux paliers de gouvernement), les institutions rivalisent de moyens pour attirer un maximum de nouveaux étudiants. Plus d’étudiants, plus d’argent, plus de ressources… Ça devient rapidement un cercle vicieux. Par exemple, le recteur de l’université St. F-X reconnaissait la semaine dernière, au sortir d’une grève de trois semaines du corps professoral qu’il a publiquement blâmée sur le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, que sans le recrutement à l’international le système postsecondaire de la province s’effondrerait dans quelques années.

À la base, nos universités éduquent plus de jeunes qu’il n’y en a au Canada. La population vieillit rapidement, et se renouvelle très lentement.

Vous savez, quand vous étiez enfants on vous disait de ne pas gratter le bobo ? Plus on creuse un problème, plus on devient conscient de sa complexité, plus il devient difficile de l’ignorer, et encore pire d’accepter le statu quo.

Et plus on constate que, pour régler un problème, il faut d’abord trouver le moyen de faire travailler une masse de gens dans le même sens. Et parmi ceux-là, il y a malheureusement une quantité de cancres diplômés…

Cercle vicieux !

vendredi 1 mars 2013

Revue de presse du 25 février au 1er mars

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Les choses ont été plutôt tranquilles sur le plan étudiant au N-B cette dernière semaine, mais au Québec se tenait lundi et mardi le tant attendu Sommet sur l’enseignement supérieur.

Déception pour ceux et celles qui s’attendaient à des solutions ; en deux jours de pourparlers entre le gouvernement et les intervenants du milieu tout ce qui a été accompli de façon concrète fut la mise en chantier de plusieurs grands projets.

Tel qu’attendu, le Sommet fut la plateforme choisie par la première ministre Marois pour annoncer sa décision d’indexer à 3% les frais de scolarité, ce qui représente dans l’immédiat une augmentation d’environ 70 $ par année (La Presse). Malgré l’opposition venant – entre autres – des fédérations étudiantes, le PQ n’a affiché aucune ouverture quant à un recul sur les positions annoncées au Sommet en ce qui concerne les droits de scolarité.

Mais les étudiants ne partent pas du Sommet les mains vides, malgré tout. Martine Desjardins, présidente de la FEUQ, se dit satisfaite des avancées réalisées dans le domaine des frais institutionnels obligatoires, l’aide financière aux étudiants et le Conseil des universités (Radio-Canada).

L’ASSÉ, qui boycottait l’événement en raison du fait que la gratuité scolaire ne faisait pas partie des options considérées par le gouvernement (qui n’a, soulignons-le, proposé que l’option de l’indexation, même si la possibilité de moduler les frais aux coûts des programmes avait été mise de l’avant) a fait entendre son point de vue dans une manifestation qui a immédiatement suivi la fermeture du Sommet (Le Devoir). Rapidement déclarée illégale, la manifestation s’est transformée en affrontement entre les nombreux policiers et les étudiants, au cours duquel les étudiants auraient vu les balles de neige lancées aux policiers être contrées par des bombes assourdissantes. 13 arrestations ont suivi l’échauffourée (CBC).

Et de l’autre côté de nous, en Nouvelle-Écosse, la grève des professeurs qui devrait se terminer après trois semaines d’arrêt de travail à l’université Saint-François-Xavier, a été blâmée par le recteur de l’institution sur le gouvernement provincial (Chronicle-Herald). C’est une chose rare que de voir une institution dépendant des fonds publics mordre la main qui la nourrit! Le fait est que le NPD a coupé de 10% sur quatre ans le financement aux universités par le biais de l’entente pluriannuelle de financement actuellement en vigueur.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous et à  toutes une agréable semaine de relâche. Soyez prudents sur les routes, et n’absorbez pas plus de liquides que vous pouvez en contenir!