mercredi 31 juillet 2013

Tournée Éducation: Un projet de société - Hier à Fredericton

La tournée provinciale se poursuit, hier au Café d'ici de Fredericton pour jaser Éducation sous toutes ses formes (de la petite enfance au 3e age) avec des gens de la capitale. Twitter s'est activé en soirée :

"On a dépensé des milliards de $ dans le développement économique qu'on attend toujours."

"L'éducation est lié avec tous les autres problèmes, santé, démographie... Il faut le voir comme une solution, une priorité."

"Il faut arrêter de punir les politiciens qui sort de la boîte, changer la culture politique"

"Nous avons dix ans à changer la province... Sinon..."

On prends maintenant le temps d'aller prendre une bière avec les fédérations étudiantes de UNB et St.-Thomas.

@SuperLuke98 : Thank you to @FEECUM for facilitating an interesting discussion about education in New Brunswick today! Merci beaucoup! Come back soon!

@MlleGabRoss : @LesHayBabies au Mercredi Show demain, pis discuter d'éducation avec les gars de la @FEECUM jeudi; belles journées en perspective!

La prochaine rencontre se déroule ce soir, mercredi 31 juillet à 17h au Resto-Bar Le Deck à Edmundston. Tous et toutes y sont les bienvenues. Ou suivez #EducNB et @FEECUM à distance.

mardi 30 juillet 2013

Tournée Éducation: Un projet de société - Hier soir à Rogersville

C'est un départ pour la 2e moitié de la tournée!
La tournée provinciale se poursuit, hier au Club 126 de Rogersvile pour jaser Éducation sous toutes ses formes (de la petite enfance au 3e age) avec des gens du coin. Entendu et retransmis par Twitter :

"Nos jeunes qui s'en vont ne reviennent pas"

"Un de mes amis diplômé à été obligé de travailler 2ans à l'abattoir uniquement pour payer ses dettes"

"Il y a un grand manque d'orientation post secondaire !"

"Un jeune mal orienté sera endetté pour 'rien'."

"Partir à l'ouest est une solution de facilité, surtout quand on a des dettes."

"Pour moi, la priorité se passe dans nos écoles, au plus jeune âge."

"Il faut inciter les coopératives, aider le financement des garderies par exemple."

"Avec le problème démographique il nous faut des écoles, maintenant!"

"Histoire de succès à Rogersville, une garderie géré en coopérative par les gens de la place (tape sur l'épaule)"

@rjoncas : À l'instar de la Finlande, l'éducation pourrait être la clé de la relance économique du NB. Qu'en pensez-vous? #EducNB

La prochaine rencontre se déroule cette après-midi, mardi 30 juillet à 15h30 au Café d'ici de Fredericton. Tous et toutes y sont les bienvenues. Ou suivez #EducNB et @FEECUM à distance.

vendredi 26 juillet 2013

Tournée Éducation: Un projet de société - Hier soir à Petit-Rocher

L'Artishow est plein, on commence à parler d'éducation dans 5 minutes
La tournée provinciale se poursuit, hier à l'Artishow de Petit-Rocher pour jaser Éducation sous toutes ses formes (de la petite enfance au 3e age) avec des gens de la région Chaleur. Ce que Twitter a capté de la discussion :

"Déjà en 76 quand les étudiants se sont mobilisés et ça a marché, il faut juste savoir se rassembler malgré les pressions."

"L'éducation c'est pas que un projet de société c'est aussi un projet personnel."

"Il faut penser plus critique, penser plus citoyen, pas seulement remplir des boîtes tous les 4 ans"

"J'vois pas en quoi la gratuité scolaire va donner goût à l'éducation"

"Au début j'vous voyais comme des utopistes, mais au final nos rêves on peut les sentir, et il faut vraiment ouvrir le débat."

"Il faut regarder nos voisins, la Finlande, la Suède, etc... Il faut se prendre en main."

"On nous donne pas le choix d'aller à l'école pour réussir, et en même temps, c'est pas ouvert à tout le monde."

La prochaine rencontre se déroule le lundi 29 juillet à 18h au Club 126 de Rogersville. Tous et toutes y sont les bienvenues. Ou suivez #EducNB et @FEECUM à distance.

jeudi 25 juillet 2013

Tournée Éducation: Un projet de société - Hier soir à Caraquet

La Brôkerie à Caraquet
La tournée se poursuit, hier à la Brôkerie de Caraquet pour jaser Éducation sous toutes ses formes (de la petite enfance au 3e age) avec des gens de la Péninsule. On aurait pu y entendre les commentaires suivants :

"On voit le problème mais on fait quoi pour changer ça ?!"

"Il y a beaucoup de monde avec un diplôme mais c'est pas pour ça qu'ils ont le job pour lesquels ils sont formés !"

"Moi je pense qu'un des problèmes c'est que l'apprentissage est sous évalué alors que les gars ont une expérience..."

"On les forme pour qui et pour quoi?!"

"Tout le monde ici dit oui oui oui l'éducation il faut y penser, mais au final on fait quoi?" Un vrai débat

"Le chômage augmente et pourtant j'ai créé ma job, car on en est capable ici"

"Je suis diplômé en traduction et si je veux travailler dans mon domaine je dois aller à Toronto"

La prochaine rencontre se déroule ce soir à 18h au Coeur d'Artishow à Petit-Rocher. Tous et toutes y sont les bienvenues. Ou suivez #EducNB et @FEECUM à distance.

mercredi 24 juillet 2013

Tournée Éducation: Un projet de société - Premier arrêt à Kedgwick

Le doyen du groupe parle, on écoute! Une dizaine de personnes qui parlent d'éducation chez Buck à Kedgwick!
Hier soir, nos élus débarquaient au Bar Chez Buck à Kedgwick pour jaser Éducation sous toutes ses formes (de la petite enfance au 3e age) avec des gens de la Restigouche. Dans le but de garder en archive les faits saillants, voici les tweets qui ont émanés de cette rencontre. Donc entendu hier soir...

"Nous avons besoin d'une éducation axée sur les réalités locales"

"Nos universités, nos collèges et nos programmes d'études sont contrôlés par des intérêts privés"

"L'éducation doit être axée sur un esprit créatif et ce à long terme, ne pas 'patcher' des trous"

"L'éducation doit être un bien collectif et profiter à tout le monde"

"Avec une dette de 35 000$, il faut être pionnier pour remonter dans le Nord de la province"

"Plusieurs programmes universitaires sont des moules à ministère pour la province, travail social, éducation, sc. infirmière ... "
@marcboudreau: Est-ce qu'il y a quelque chose de mal avec ça
@kevinarseneau: ça dépend de ce qu'est "l'éducation" pour toi.

"L'éducation s'autofinance! Il faut penser long terme et plus que juste économiquement!"

"Il faut valoriser les métiers, et les programmes autre que le DSS"

"On passe par un syst. scolai qui ne veut pas que l'on questionne ce que l'on apprend. On devrait valoriser les mauvaises réponses"
@yvesdoucet: ??? Qui parle ainsi d'un système scolaire qiu semble bien différent de celui que je connais?
@kevinarseneau: participant à Kedgwick lors de la tournée Éducation: projet de société par FÉÉCUM. Pas tous qui ont eu la même expérience scolai
@yvesdoucet: Intéressant! Parlez-vous seulement de post-sec, ou de tout le système d'éducation?
@kevinarseneau: de la petite enfance au postsecondaire en passant par l'alphabétisation et l'éducation non-formelle.

"On tend à oublier les compétences 'essentielles' à la vie et à la survie, on valorise trop l'éducation institutionnalisée"

Gaétan, un gars de Kedgwick, viens de payer une ronde à la dizaine de participant qui discute d'"Éducation:projet de société"

"Arrêtons de vivre par tranche de 4 ans, on a besoin d'une vision à long terme, une vision qui dépasse les mandats politiques"

"On a besoin d'une gouvernance locale politique et en éducation"

@ValerieSavoie: Rare sont les conversations intellectuelles et profondes qui se sont passées là! Chapeau!
@MlleGabRoss: J'espère que quelqu'un a pris des notes! :)

La prochaine rencontre se déroule ce soir à 18h à La Brôkerie de Caraquet. Tous et toutes y sont les bienvenues. Suivez #EducNB et @FEECUM à distance si c'est trop loin.

vendredi 19 juillet 2013

L’été : trop chaud pour penser?

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

C’est l’été, il fait chaud, et sous les effets combinés de l’insolation et du désintéressement populaire, on essaie parfois de nous en passer une petite vite, sans trop faire de bruit. Je pense par exemple au joli petit cahier que Harper a distribué à ses «nouveaux» ministres en les accueillant dans son cabinet, et qui leur fournit la liste des fonctionnaires «ennemis» du parti progressiste-conservateur (Radio-Canada et CBC - document à l’appui).

Progressiste-conservateur… ça me fait rire chaque fois.

Je pense également à la ministre nouvellement nommée à la tête de Patrimoine Canada, Shelly Glover, qui a dit –dans un langage typique de fonctionnaire– qu’elle ne voyait, en somme, pas de logique qui tienne quant à exiger le bilinguisme chez les juges de la Cour suprême du Canada (Radio-Canada). Disant que les individus qualifiés pour ces postes de la plus haute importance constituent déjà un groupe assez restreint, il n’y a selon elle pas de sens à imposer des restrictions supplémentaires à l’accès aux sièges de la Cour suprême sur la base du bilinguisme.

Propos étonnant venant d’une ministre originaire d’une communauté francophone en milieu minoritaire. Mme Glover, députée de Saint-Boniface, au Manitoba, parle d’ailleurs un français impeccable malgré ce que peut laisser croire son patronyme. Elle devrait bien comprendre le caractère essentiel du bilinguisme pour la Cour suprême – et plus que tout sa nécessité pour les minorités de langue officielle.

Plusieurs ont réfuté l’argument de Mme Glover, mais je m’offre également ce petit plaisir :

Petit problème, Mme Glover : le bilinguisme officiel est enchâssé dans la Charte canadienne des droits et libertés (art. 16 à 20), que les juges de la Cour suprême sont appelés à défendre et à faire valoir. C’est un peu comme demander au renard de surveiller le poulailler que d’accepter la prémisse d’une Cour suprême unilingue anglophone sur la seule base de la compétence judiciaire.

On parle d’un(e) juge bilingue, expérimenté(e) ET compétent(e), pas d’un corbeau albinos – ça ne peut pas être si rare que ça!

J’admets volontiers qu’on puisse être francophile sans être francophone – et une forte proportion d’anglophones l’est – mais de là à nier le droit à la représentation judiciaire dans l’une des deux langues officielles du Canada à sa plus haute instance juridique, faut pas charrier non plus.

Deux petites vites en peu de temps. Il faisait chaud la semaine dernière!

Il s’est également développé une controverse autour de la nouvelle politique linguistique adoptée par l’organisation du Congrès mondial acadien (CMA) de 2014 (Radio-Canada).

Essentiellement, le CMA approuve que 20% des activités du prochain Congrès se déroulent en anglais. Après tout, certaines des festivités se dérouleront au Maine. Sans surprise, plusieurs sont montés aux barricades.

Vieilles rancunes, nul doute, dont on peut aisément comprendre la provenance!

Le raisonnement de l’organisation du CMA tient cependant la route : la politique linguistique veut favoriser plus d’ouverture envers les populations de descendance acadienne n’ayant jamais appris à lire ni écrire le français – ni à le parler, dans certains cas – par exemple, les Acadiens du Maine ou de la Louisiane.

Nos cousins Cajuns ont eu du mal à comprendre la programmation du dernier CMA. N’ayant jamais eu l’opportunité d’apprendre le français à l’école –où on les a en effet souvent découragés de parler le français, voire punis pour l’avoir fait– ils ne peuvent bien souvent pas comprendre ce qui est inscrit sur les affiches et les programmes distribués dans le cadre des évènements.

Je veux bien être inclusif –ça fait partie de la philosophie de vie acadienne– mais même si ma tête approuve le geste, j’admets que le cœur me tord un brin en pensant à une activité en anglais dans le cadre du CMA.

Je n’applaudirai, ni ne huerai, la décision.

Mais là, loin d’essayer de profiter de notre inattention estivale, une pétition visant à éliminer le bilinguisme comme compétence à l’emploi dans la fonction publique néo-brunswickoise crie haut et fort ses quelques 3000 signatures (l’Acadie Nouvelle, 18 juillet, p.9). Je dis la pétition : c’est l’Acadie Nouvelle qui lui donne ce crédit.

La pétition, qui passera bientôt le cap des 3500 signatures (Change.org) peut être consultée, et signée, sur le web. C’est un peu son problème : difficile de garantir la provenance des signataires. Des gens originaires de la province mais n’y habitant plus, de l’extérieur du Nouveau-Brunswick, voire de l’extérieur du pays peuvent y donneur leur soutien. L’examen rapide des signatures les plus récentes ne soutient cependant pas cette thèse.

Il faut toutefois remettre les choses en perspective, un peu comme quand l’Alliance des gens du N-B s’est vantée d’avoir obtenu 1,2% du vote populaire aux dernières élections… 3500 personnes, même si elles sont toutes résidentes de notre province, ne constituent en termes absolus que 0,4% de la population de la province (756 000 en 2012)… c’est un peu comme éternuer dans un ouragan, ça.

Je ne dis pas que cela signifie que 99,6% de la population du Nouveau-Brunswick est en faveur de la politique de bilinguisme dans la fonction publique provinciale. Mais je pourrais si le cœur m’en disait…

Je pourrais aussi dire que deux tiers de ceux et celles qui ont soutenu l’Alliance des gens du N-B, qui appuie officiellement la pétition, aux dernières élections ont viré leur capot de bord…

… si le cœur m’en disait.

Mme Wright ne se prive certainement pas pour interpréter les chiffres en sa faveur!

mercredi 17 juillet 2013

La FÉÉCUM en tournée provinciale pour parler d'éducation

Citoyens et organismes francophones invités à participer à un débat de société

La Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) entreprend dans les prochains jours une tournée provinciale dans le but de promouvoir l’importance de l’éducation pour l’avenir du Nouveau-Brunswick, sous le thème «L’éducation, un projet de société».

Du 23 juillet au 1er août, deux membres du comité exécutif 2013-2014 de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau et Simon Ouellette, sillonneront les routes de la province pour porter leur message auprès de la population et des organismes francophones. Axée d’une part sur la démythification de la condition étudiante, mais également sur l’importance sociétale de l’éducation et son impact au quotidien pour toutes les tranches de la population, la discussion animée par les membres de la FÉÉCUM sera l’occasion parfaite d’apprendre, de partager, de débattre, de formuler, de préciser ou de changer sa perception de l’éducation dans notre province.

« Les élections provinciales de 2014 approchent, » rappelle le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau. « Et nous tenons à préparer le terrain, parce que l’éducation – de la petite enfance au postsecondaire sans oublier l’alphabétisation – est un enjeu important trop souvent oublié. La province doit avoir une vision à long terme pour contrer ses problèmes économiques et démographiques. »

Horaire :
23 juillet : Kedgwick, Bar chez Buck, 18h
24 juillet : Caraquet, La Brôkerie, 18h
25 juillet : Petit-Rocher, Cœur d’Artishow, 18h
29 juillet : Rogersville, Club 126, 18h
30 juillet : Fredericton, Café d’ici, 15h30
31 juillet : Edmundston, Resto-bar Le Deck, 17h
1er août : Moncton, Café Aberdeen, 18h