jeudi 27 octobre 2011

La FÉÉCUM fait sept recommandations au gouvernement du N.-B.

Le système d’éducation postsecondaire a besoin de révisions majeures

La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) lance aujourd’hui ses sept grandes recommandations au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de réparer le système d’éducation postsecondaire de la province, un système qui, deux mois après le début de l’année universitaire, montre bien des failles.

Un des aspects que la Fédération étudiante veut voir révisé urgemment est le système de prêt étudiant. « Nous recommandons entre autres que la contribution parentale soit à nouveau éliminée du calcul du prêt, » explique Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM. « De plus, les étudiants sont pénalisés s’ils travaillent l’été et pendant l’année universitaire. Nous recommandons que la contribution de l’étudiant soit fixée à 700$, ce qui simplifierait de beaucoup le système à la fois pour l’étudiant et pour le gouvernement, sans pénaliser les étudiants qui doivent travailler pour combler le manque à gagner. » La FÉÉCUM demande aussi à ce que le prêt étudiant reflète davantage le coût de la vie, ce qui n’est pas présentement le cas.

L’endettement continue d’être un cheval de bataille important pour les étudiants, et la Fédération recommande donc que le Programme de prestation du Nouveau-Brunswick pour l’achèvement des études dans le délai prévu soit beaucoup plus accessible aux étudiants qui en ont besoin. « Les étudiants qui ont le plus grand besoin financier sont souvent ceux qui doivent prendre plus de temps à compléter leurs études. Ils travaillent, manquent d’argent pour payer leurs droits de scolarité, etc. » souligne M. LeBlanc. « Le programme devrait offrir aux étudiants la chance d’alléger leur dette de toute somme excédant 26 000$ pendant les quatre premières années d’études. Ils assumeraient eux-mêmes toutes les années supplémentaires. »

La FÉÉCUM tient toujours aussi à une entente pluriannuelle qui permettra aux universités de fonctionner adéquatement et d’offrir une éducation de qualité, tout en assurant l’accès à l’éducation postsecondaire à travers des droits de scolarité avantageux et abordables, ainsi que l’abolition du Rabais sur les droits de scolarité du N.-B. (argent mal utilisée, selon la FÉÉCUM) et un mécanisme d’évaluation régulière des programmes qui touchent les étudiants et diplômés. La Fédération compte rencontrer le gouvernement à ce sujet dans les semaines à venir.

Les recommandations sont disponibles sur le site Internet de la FÉÉCUM au www.feecum.ca et ont été envoyées à tous les députés provinciaux et fédéraux du Nouveau-Brunswick.

Le document des 7 grandes recommandations disponible sur notre site Internet.

mardi 25 octobre 2011

Revue de presse (du 15 au 21 octobre 2011)

Langues officielles : des compressions et des annonces préoccupantes
Cette semaine, des sujets ayant rapport aux langues officielles du Canada ont retenu l'attention des médias francophones. Tout d'abord, le Commissaire aux langues officielles du Canada a publié son rapport annuel le 18 octobre dernier. Dans son rapport, le Commissaire dit se préoccuper de plusieurs situations qu'il juge problématiques, notamment des conséquences que pourrait avoir, sur les populations minoritaires (notamment les francophones qui habitent à l'extérieur du Québec), la révision d'une série de programmes gouvernementaux. Selon les indications du gouvernement, certains programmes subiront des compressions de l'ordre de 5% et d'autres de l'ordre de 10%. L'inquiétude du Commissaire est que : «chaque institution, par coïncidence, trouve [...] qu'ils vont [devoir] couper [...] dans des formations linguistiques ou des programmes qui touchent les communautés de langues officielles». De plus, le Commissaire fait remarquer que le gouvernement actuel manque de leadership pour ce qui a trait à l'application de la Loi sur les langues officielles, notamment «par rapport à la promotion de l'usage des deux langues et dans l'appui du développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire». Des compressions pourraient alors aggraver une situation qui est déjà jugée problématique. Finalement, le Premier ministre du Canada, Stephen Harper a procédé à la nomination de deux juges à la Cour suprême du Canada, dont un unilingue anglophone. Depuis l'annonce, les critiques fusent de partout, notamment d'organismes acadiens comme l'Association des juristes d'expression française du Nouveau-Brunswick. Rappelons-nous que le député de la circonscription d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, avait déposé, à la Chambre des communes, un projet de loi qui rendait obligatoire la connaissance du français et de l'anglais pour les juges de la Cour suprême du Canada. Ce projet de loi, après avoir été voté par la majorité des députés de la Chambre des communes, n'a pas eu l'occasion d'être présenté au Sénat avant le déclenchement des dernières élections fédérales. Avec cette nomination (et le projet de loi d'Yvon Godin mort au feuilleton), les francophones qui devront se présenter devant les juges de la Cour suprême pourront toujours communiquer en français, mais, comme avant, ils ne réussiront pas à se faire comprendre sans l'aide d'interprètes.

Commissions scolaires au Québec : des compressions et des réformes à venir?
Comme c'est le cas au Nouveau-Brunswick, les compressions dans le monde de l'éducation sont envisagées dans la province voisine. La Coalition pour l'avenir du Québec de François Legault parlait récemment de réduire le nombre de commissions scolaires dans le but ultime de réduire les dépenses gouvernementales. Au début de la semaine, nous avons appris que le gouvernement de Jean Charest envisageait réaliser des économies dans le monde de l'éducation en procédant à une réforme du système d'éducation. La ministre de l'éducation, Line Beauchamp, a annoncé qu'elle voulait procéder à une refonte du rôle des commissions scolaires dans le but de réduire leurs besoins en ressources humaines et, ainsi, réduire leurs budgets. En gros, le projet envisagé devrait, d'ici trois ans, réduire les budgets des 69 commissions scolaires du Québec de moitié (ce qui représente près de 300 millions de dollars d'économies). Ainsi, le rôle des commissions scolaires changerait. Elles deviendraient des entités servant à assurer la mise en commun de certains services pour un nombre spécifique d'écoles au lieu de servir à faire la gestion de ces écoles. Les écoles auraient ainsi une autonomie plus grande et deviendraient responsables de réclamer, année après année, un budget (déterminé en fonction d'indicateurs spécifiques) aux commissions scolaires. Depuis l'annonce, le gouvernement du Québec s'est vu dans l'obligation de faire marche arrière. Plusieurs groupes d'intérêts s'étaient ouvertement opposés au projet et, lors d'un congrès tenu en fin de semaine, la majorité des membres du Parti libéral du Québec présents ont refusé de donner suite au projet qui leur avait été présenté.

lundi 24 octobre 2011

Coupe FÉÉCUM - « Amazing Race » fait une équipe se rendre jusqu'à New York!


C'est vendredi dernier que se déroulait la 2e étape de la Coupe FÉÉCUM, notre « Amazing Race » annuelle, une course à travers le campus avec des défis à chaque arrêt du parcours. En jeu, des points cumulés au score de chaque équipe de la Coupe FÉÉCUM, un bonne mesure d'honneur, et un voyage pour quatre à New York, gracieuseté de CD Tours et du Bureau-voyage de la FÉÉCUM, Le Mondial.

Onze équipes sont parties du Centre étudiant. Sur leur parcours, des épreuves tirées des cultures de divers pays. Entre autres :
-Construire une boussole, invention chinoise
-Faire la portée de l'épouse, une tradition de la Finlande
-Ramassez de l'argent pour Mondiale-Solidarité qui va cette année au Kenya
-Déchrifrer des hiéroglyphes et se faire momifier (Égypte)-Manger les « canapés de la mort » (France)
-Une épreuve de cricket, un sport mal connu ici, mais pas ailleurs dans le Commonwealth

Du départ, l'équipe d'Athlétisme prennent les devant, et si son seul avantage était sa vitesse de course entre les défis, elle n'aurait pas fait aussi bien. Mais l'équipe a véritablement flambé toutes les étapes, s'en sortant rapidement de chaque défi. Même quand une erreur a dérouté les coureurs, rien ne pouvait manger leur avance. L'équipe d'Athlétisme gagne la course haut la main et sans controverse. Les quatre co-équipiers ont été surpris d'entendre qu'ils avaient gagné un voyage, croyant d'abord qu'on les niaisait. Ils ne courraient que pour les points. Bon voyage, les gars!
C'est la nouvelle équipe de Logement qui rentre en deuxième, suivant de très près par Génie et ensuite Nutrition, une équipe qui cherche la rédemption depuis l'Amazing Race de l'an dernier à laquelle elle était en avance jusqu'à la dernière épreuve et s'est vue bloquée pour arriver dernière.

Le classement de la course va comme suit :
1. Athlétisme
2. Logement
3. Génie
4. Nutrition
5. Admin
6. Arts
7. Kiné
8. MAUI
9. Sciences
10. Traduction
11. Éducation

Avec cette victoire, Athlétisme passe en première place de la Coupe FÉÉCUM et Sciences glisse en deuxième. Le classement total. Mais il reste entre 4 épreuves à la Coupe FÉÉCUM, et la prochaine est le « Game Show » musical le 16 novembre prochain à 19h au Café Osmose. Inscriptions jusqu'au 15 novembre. Équipes illimitées (minimum 2), réservez déjà votre table. C'était le fun l'an dernier!

mardi 18 octobre 2011

Revue de presse (du 8 au 14 octobre 2011)

Changement au programme de prêts : les parents appelés à contribuer davantage
Lors du dépôt du premier budget du gouvernement conservateur de David Alward, la population étudiante du Nouveau-Brunswick avait été surprise de sa décision de rétablir la contribution parentale dans la formule permettant de calculer le prêt octroyé aux étudiantes et aux étudiants par le programme provincial. Pourtant, le gouvernement précédent avait été applaudi par les organismes étudiants de partout Canada quand il avait décidé d'éliminer la contribution parentale. En fait, plusieurs voyaient, dans le geste du gouvernement néo-brunswickois, une reconnaissance de l'autonomie des étudiantes et des étudiants. Près de 4500 étudiantes et étudiants vivent présentement, d'une manière ou d'une autre, les conséquences de la réintroduction de la contribution parentale dans la formule de calcul du prêt octroyé. Malgré les conséquences néfastes qu'elle peut avoir sur la population étudiante, le gouvernement tient à sa décision et l'explique en affirmant qu'elle permettra d'économiser près de 1,6 million de dollars par année et qu'elle permettra aux familles de reprendre leur responsabilité en les obligeant à contribuer au financement de l'éducation de leurs enfants. Dans une entrevue accordée au journal L'Étoile, le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, explique que certaines étudiantes et certains étudiants se retrouvent, présentement, dans des situations difficiles : «Le gouvernement dit que ce sont les familles qui doivent contribuer, mais lorsque les parents, pour une raison ou une autre, décident de ne pas payer, c'est l'étudiant qui doit le faire. Le gouvernement se délaisse de sa responsabilité et la met sur les familles, mais dans la famille [...]». Malheureusement, plusieurs étudiantes et plusieurs étudiants vont devoir trouver des fonds supplémentaires pour combler un manque laissé par la réintroduction de la contribution parentale.

Réduction du budget du Ministère de l'éducation : toujours une priorité
Le District scolaire 01 avait créé tout un tollé quand il avait décidé d'affronter seul le Ministère de l'éducation lors du dépôt du premier budget du gouvernement de David Alward. Le district qui s'occupe de la gestion des écoles francophones du sud-est de la province avait refusé de procéder à des compressions budgétaires en affirmant qu'il n'était pas possible de réduire son budget sans que cela ait des conséquences néfastes sur l'enseignement (notons que le District scolaire 01 est le seul a voir une augmentation de sa population étudiante année après année, tandis que son budget est toujours fixé en fonction de la population étudiante de l'année précédente). Le 27 septembre dernier, les acteurs francophones du monde de l'éducation étaient invités à des consultations organisées par Jody Carr, le Ministre de l'éducation du Nouveau-Brunswick. Lors de ces consultations, les discussions ont gravité autour de la réduction des dépenses du Ministère de l'éducation. Trois pistes ont été explorées, soit au niveau des «fonctions essentielles et [des] services partagés», de la «reddition de compte, [de la] gouvernance et [de l'] organisation» et de «l'utilisation des écoles et [de la] planification de l'infrastructure». À la sortie de la consultation, ce qui a préoccupé davantage les acteurs francophones était la possible fusion des districts scolaires ainsi que la possibilité de voir le Ministère de l'éducation s'attaquer à la dualité qui existe au sein du ministère en question. Selon Ernest Thibodeau, le président du District scolaire 01, la fusion de districts scolaires aurait des conséquences néfastes puisque «les besoins sont tellement différents d'un district à l'autre. [En procédant à un regroupement], ça serait mettre les Acadiens dans une position de se chicaner entre eux et ce serait désastreux». Pour Anne-Marie Gammon, présidente de la Fédération des conseils d'éducation du Nouveau-Brunswick, la fusion des districts scolaire aurait comme conséquence d'augmenter le nombre de déplacements tout comme il aurait comme conséquence «d'éloigner les décideurs [des citoyennes et] des citoyens auxquels ils sont redevables». Pour le moment, le gouvernement se fait rassurant pour la dualité au sein du ministère, mais la fusion de certains districts scolaires demeure sur la table.

Dernier rapport du Conseil canadien sur l'apprentissage : le Canada invité à changer sa façon de faire
Le Conseil canadien sur l'apprentissage (le CCA) a publié son dernier rapport avant de fermer son bureau pour de bon, faute de financement du gouvernement fédéral. Le rapport intitulé Quel est l'avenir de l'apprentissage au Canada?, publié le 11 octobre dernier, brosse un portrait qui est peu flatteur de l'éducation au Canada. Les tendances présentées sont inquiétantes, et ce, à tous les niveaux (soit de la petite enfance en passant par le primaire et par le secondaire pour aller jusqu'au postsecondaire). À l'heure actuelle, près de 55% de la population canadienne qui a entre 16 et 65 ans a de la difficulté à lire (à un point tel que certaines personnes ne réussissent pas à lire des directives de sécurité), les résultats des étudiantes et des étudiants du Canada régressent (quand on les compare à ceux des étudiantes et des étudiants d'ailleurs au monde), les résultats des étudiantes et des étudiants francophones sont en dessous de la moyenne de ceux des étudiantes et des étudiants anglophones, tandis que les résultats des garçons sont en dessous de la moyenne de ceux des filles (les garçons ont aussi tendance à décrocher). En gros, le CCA affirme que le Canada, comme État, manque une vision en matière d'éducation. Même si l'éducation est, selon la Constitution du Canada, de compétence provinciale et que l'implication du gouvernement fédéral se limite souvent au financement de la recherche, le CCA invite les gouvernements provinciaux à s'organiser un conseil des ministres afin de fixer des objectifs nationaux en matière d'éducation tout en veillant à la progression des choses.

vendredi 7 octobre 2011

Revue de presse (du 1er au 7 octobre 2011)

Les droits de scolarité augmentent dans les universités des provinces maritimes
Selon des données publiées hier par la Commission de l'enseignement supérieur des Provinces maritimes (la CESPM), les droits de scolarité sont en hausse dans toutes les universités publiques des provinces maritimes. Au Nouveau-Brunswick, cette augmentation est de l'ordre de 3% à 4,4% pour le premier cycle, tandis qu'il est de l'ordre de 3,6% à 4,2% pour les cycles supérieurs. À l'Université de Moncton, les droits de scolarité sont présentement de 5117$ par année universitaire, soit 197$ de plus que l'année dernière. Après trois années de gel, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a permis aux universités publiques de la province d'augmenter leurs droits de scolarité, selon leurs besoins, mais pas plus de 200$. Même si l'augmentation des droits de scolarité de l'Université de Moncton sont 4% de plus que l'année dernière, il reste qu'ils sont, après la St. Thomas University (c'est-à-dire de 4770$ par année universitaire) et la University of Prince Edward Island (c'est-à-dire 4950$ par année universitaire), les plus abordables des provinces maritimes. Dans un texte publié dans l'Acadie Nouvelle de ce matin, le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, explique jusqu'à quel point il est de plus en plus difficile pour les étudiantes et les étudiants de financer leurs études : «Les revenus des étudiants n'augmentent pas et les programmes de prêts et bourses n'augmentent pas. Ça finit par augmenter le stress financier sur les étudiants». Le gouvernement du Nouveau-Brunswick négocie présentement une entente de financement pluriannuelle des universités publiques de la province. Malheureusement, les étudiantes et les étudiants peuvent s'attendre à d'autres augmentations au cours des prochaines années.

Le gaz de schiste : le gouvernement du Nouveau-Brunswick consultera la population
La semaine dernière, nous apprenions que le gouvernement du Nouveau-Brunswick s'intéresse de plus en plus au gaz de schiste comme moyen d'augmenter les revenus de la province et, ainsi financer de nouveaux programmes, notamment des programmes qui vont s'attaquer à la pauvreté. Même si une large partie de la population continue de s'opposer à l'exploration et au développement de l'industrie du gaz de schiste, Donald J. Savoie de la Chaire de recherche du Canada en administration publique et gouvernance de l'Université de Moncton, invite, dans un texte publié dans l'Acadie Nouvelle du1er octobre, la population et le gouvernement du Nouveau-Brunswick à tenir un débat serein sur le sujet. Souvenons-nous que 40% des revenus de la province proviennent du transfert fédéral de la péréquation. Dans cet esprit, il devient de plus en plus urgent de diversifier les sources de revenus du gouvernement, notamment si le gouvernement a l'intention de créer de nouveaux programmes. Pour David Coon, le directeur général du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, le temps d'avoir un débat sur la question est résolue, et ce, puisque la population a déjà fait entendre sa vive opposition à l'exploitation de l'industrie du gaz de schiste dans la province. En fait, près de 30 associations ont été créées (à la grandeur de la province) pour militer contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Malgré tout, le premier ministre David Alward invite la population du Nouveau-Brunswick à des consultations publiques, notamment en participant à des séances d'information et d'échange, mais aussi en consultant un site Internet traitant spécifiquement du sujet. Déjà, la controverse se fait présente. David Coon prétend que le gouvernement ne cherche pas à consulter la population de la province, mais plutôt à persuader la population des bienfaits de l'exploitation du gaz de schiste.

lundi 3 octobre 2011

Revue de presse (du 24 au 30 septembre 2011)

Des changements démographiques qui risquent d'avoir des conséquences sur la politique au Nouveau-Brunswick
La Loi sur la délimitation des circonscriptions électorales et la représentation, adoptée en 2005, précise qu'une commission chargée d'étudier la carte électorale doit être constituée «pour le recensement de 2001 et pour chaque recensement décennal effectué après 2001». Même si les données du recensement canadien de 2011 ne sont pas encore publiées, nous pouvons nous attendre à des changements démographiques importants qui auront des conséquences sur la politique du Nouveau-Brunswick. Par exemple, nous savons que la population du nord de la province se déplace en grand nombre vers le sud, notamment vers la région de Moncton. Dans cet ordre d'idée, le sud de la province risque de faire un gain au profit du nord. En fait, des prévisions récentes faites par des politologues d'un peu partout au Nouveau-Brunswick (Roger Ouellette de Moncton, Denis Duval d'Edmundston et Tom Bateman de Fredericton) font état d'un ajout possible de quatre circonscriptions dans les centres urbains du sud de la province. Si le nombre de circonscriptions reste le même (il est de 55 présentement), les régions rurales risquent de perdre quatre circonscriptions au profit du sud. En gros, cela signifie qu'il y aura une perte de représentation à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick non seulement des communautés rurales, mais aussi des communautés francophones. Remarquons que chaque circonscription électorale doit contenir à peu près le même nombre de personnes (plus ou moins 10% de la moyenne établit), mais qu'en plus des données portant sur la population, la création, l'élimination ou le réaménagement d'une circonscription dépend d'autres facteurs, notamment de la représentation des communautés linguistiques, des limites des municipalités et de la représentation des régions rurales. La commission qui sera chargée d'étudier la question en 2012 aura tout un travail à faire pour contenter l'ensemble de la population du Nouveau-Brunswick!

Des personnalités publiques du Nouveau-Brunswick font l'expérience de la faim
Michel Boudreau (président de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick), Anne-Marie Gammon (présidente de la Fédération des conseils d'éducation du Nouveau-Brunswick), Estelle Lanteigne (présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick), George LeBlanc (maire de la Ville de Moncton) et Denis Losier (président-directeur général d'Assomption vie) ne sont que quelques noms qui figurent sur la liste des 20 participantes et participants d'Expérimenter la faim ; une initiative du Front commun pour la justice sociale. L'expérience des 20 personnalités publiques a pour but de conscientiser la population, mais aussi le gouvernement aux défis auxquels doivent faire face les gens qui vivent dans une situation de pauvreté au quotidien. C'est dans cet esprit que les participantes et les participants ont accepté de passer trois jours en se contentant de manger de la nourriture offerte par une banque alimentaire ou une soupe populaire de leur région respective. Anne-Marie Gammon explique son expérience comme suit : «Je ne fais cela que pendant trois jours, mais c'est une leçon d'humilité que de devoir demander de la nourriture au comptoir. Là, je vais pouvoir faire de la sensibilisation en toute connaissance de cause. Souvent, il y a des gens qui sont dans la rue et qui ont besoin d'aide, mais qui sont trop gênés pour venir ici». Le Front commun pour la justice sociale tente de convaincre le gouvernement de l'urgence de mettre en place un programme de solidarité à l'alimentation pour les ménages qui reçoivent de l'aide sociale, mais aussi d'augmenter les prestations d'aide sociale afin qu'elles ressemblent davantage à celles des autres provinces de l'Atlantique.

Le décrochage scolaire : la population du Québec se dit préoccupée
Selon les résultats d'un sondage portant sur les représentations de la population québécoise à l'égard de l'importance qu'il faut accorder à divers problèmes de société au Québec, le décrochage scolaire arrive en deuxième position (précédé par les problèmes du système de santé et suivi par les faiblesses du système d'éducation). En fait, 79% de la population du Québec se dit préoccupée par le décrochage scolaire (comparativement à 75% en 2009), tandis que 91% de la population du Québec affirme qu'il est important de compléter ses études secondaires et d'acquérir une formation postsecondaire par la suite (comparativement à 88% en 2009). De plus, nous apprenons qu'il existe un écart entre les représentations et la réalité. Alors que le taux de diplomation est d'environ 70%, la population estime que seulement 61% des élèves réussissent à décrocher un diplôme d'études secondaires. Finalement, 83% de la population québécoise affirme qu'il est mieux de prévenir le décrochage scolaire que de favoriser le retour aux études. Pour y arriver, la population privilégie l'augmentation de l'offre de soutien aux élèves à l'école, la réduction du nombre d'élèves par classe, l'offre d'un meilleur encadrement à l'école et l'augmentation de l'implication des parents (ces options recueillent respectivement 23%, 18%, 12% et 10% d'appui dans la population sondée).

Coupe FÉÉCUM : Mini-Décathlon - Les Sciences surprennent!

C'est vendredi dernier que se tenait la première épreuve de la Coupe FÉÉCUM 2011-2012, la première partie d'une compétition entre les divers groupes étudiants du campus qui durera toute l'année. Le Mini-Décathlon (« for dummies ») comprenait 10 épreuves semi-athlétiques inspirées de celles du véritable décathlon olympique. Au lieu du 100 mètres, une course de sac à patate. Au lieu du saut à la perche, un slip'n'slide. Au lieu du lancer du poids, le lancer du pamplemousse. Et ainsi de suite.

10 équipes se disputaient les points, dont la Faculté d'Administration, gagnante de la Coupe de l'an dernier, parfois trop agressive pour le reste des équipes. L'équipe d'athlétisme était aussi de la partie. Est-ce que leur expérience allait les avantager? En plus des équipes qui participent depuis belle lurette à la Coupe FÉÉCUM (Nutrition, Génie, Arts, Kiné), une nouvelle équipe des Médias universitaires fait son arrivée. Sciences, Éducation et Traduction, des équipes avec un peu moins de tradition sont de retour avec un engagement plus ferme cette année pour compléter la dizaine. Il faut dire que c'est l'équipe des Sciences qui a le plus surpris, avec 2 premières places, 3 deuxièmes et 3 troisièmes. Elle aurait été médaillée souvent. C'est tout le contraire pour les Arts, habituellement une équipe dans le top 3, qui finie avant-dernière, sympathique mais pour le moins « palotte ». Et Nutrition, la petite équipe qui veut ben gros? Voyez plutôt:

En bout de ligne, c'est Sciences qui remporte le Mini-Décathlon avec Athlétisme à ses trousses en deuxième. La troisième position au podium? Génie, une équipe avec 4 victoires de Coupe FÉÉCUM dans son histoire et qui a faim pour une autre.
Les Sciences remportent un jeu de pétanque à utiliser à leur guise. Vous les verrez peut-être sur les parterres autour de Rémi-Rossignol en profiter.

Le Classement après cette première ronde sur notre site Internet.

Le 21 octobre... C'est notre « Amazing Race » annuelle! Faites vos équipes - inscriptions jusqu'au lundi 17 (info sur le site web). À noter que vous n'avez PAS BESOIN d'avoir participé à la première épreuve de la Coupe FÉÉCUM pour participer à la seconde! À gagner : Voyage pour 4 à New York, gracieuseté du Bureau-Voyage Le Mondial et CD Tours.