jeudi 22 janvier 2009

Le plafond d'endettement rejeté? Nous disons non!

Chers étudiants et chères étudiantes,

Vous aurez peut-être lu dans l'Acadie Nouvelle ce matin (22 janvier) que le ministre de l'éducation postsecondaire a rejeté la solution de plafond d'endettement que nous revendiquons depuis deux ans. Il manque ainsi à sa promesse de nous consulter et nous montrer des chiffres à l'appui qu'il nous a fait à notre dernière rencontre.

C'est évidemment inacceptable.

Notre réaction se fera sentir dans les médias cette semaine. Nous exigeons aussi une rencontre avec le ministre dans les plus brefs délais et le mettons AU DÉFI. Ils doivent maintenant prouver logiquement et mathématiquement comment 1) le plafond d'endettement est infaisable et 2) comment leur solution-mystère est supérieure à la nôtre (qui est extrêmement bien recherchée).

Nous vous garderons bien sûr au courant des résultats, et apprécions votre appui d'ici le budget provincial. Merci à tous ceux et celles qui ont déjà fait parvenir des messages à faxer au ministre (d'autres, svp!!), qui ont signé la pétition, et qui participeront à des actes de manifestation dans un proche avenir.

Sincèrement,
Tina Robichaud

Communiqué à l'appui

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne comprend pas pourquoi vous n'haussez jamais le ton lorsque que l'on vous donne des réponses comme celle-ci. Une pétition ne changera sûrement pas les choses, il faut agir directement et concrêtement. Au Québec, ils ont fait une grève étudiante d'un mois dans la majorité des institutions postsecondaires ce qui a forcé le gouvernement à les écouter. Un moyen drastique mais qui a fait ses preuves.

Anonyme a dit…

En réponse à anonyme:
Est-ce que vous vous êtes impliqué tout au long du dossier concernant le plafond d'endettement?

Il n'est pas toujours évident/raisonable d'utiliser telle ou telle méthode. Il est évident que les mesures prises à date sont des mesures passives ( du moins ) et que les résultats obtenus ne sont pas ce qu'on prévoyait. Il ne faut pas nécessairement utiliser des méthodes drastiques comme l'ont fait nos voisins français. Aussi frustrant que ca puisse l'être, des mesures de négociation avec le ministre est nécessaire, malgré qu'il refuse d'entendre ou de justifier ses actes. De plus, il est important d'utiliser les médias afin de démontrer à la population l'injustice social que nous devons faire face pour avoir droit à l'éducation post-secondaire au Nouveau-Brunswick.

Je suis conscient de la frustration qu'un tel dossier peut engendrer chez la population étudiante. Par contre, il faut demander des explications et négocier avec le ministre afin de parvenir à un terrain d'entente juste et équitable.

Anonyme a dit…

Votre point de vue est très justifiable et des démonstrations passives démontrent bien l'opinion que ses collaborateurs veulent exprimer. Néanmoins, comme individu et membre de l'association étudiante de l'université, j'aime que mes opinions soient entendues. Je félicite la Feecum pour l'initiative sur le sujet. Malgré tout, j'espère sincèrement que la Feecum tiendra son bout du bâton et réagira en mesure de faire valloir ses idées et ses convictions en ayant pas peur de répondre par la bouches de ses canons. J'ai honte que le NB soit au premier rang pour l'endettement étudiant. Il est donc justifiable de prendre TOUTES les mesures nécessaires pour changer cette statistique.

Anonyme a dit…

Je veux simplement féliciter les associations étudiantes de l'Université pour leur travail concernant le plafond d'endettement. Je crois en l'impact de la pétition. Il ne faut pas se décourager maintenant.

Anonyme a dit…

-J'aimerais que le gouvernement provincial rende publics les critères précis de calculation du montant du prêt étudiant (à part le salaire gagné durant l'été, etc.), que personne sur le campus ne connaît.
-J'aimerais que le montant du prêt étudiant ne soit pas diminué lorsque Arseneault dit qu'il y a d'autres moyens de faire baisser la dette étudiante...
-J'aimerais que la FÉÉCUM rappelle le numéro de la page dans leur rapport qui dit qu'elle ne veut pas que le montant du prêt soit diminué.

DONC, le plafond d'endettement avec la garantie que le montant du prêt ne sera pas diminué.

À part ça, moi aussi, je crois que les effets de la campagne amorcée par notre FÉÉCUM cette année peuvent certainement être très positifs. Ils le sont un peu déjà d'ailleurs...

Nous sommes convaincus de la cause aujourd'hui parce que des choses ont effectivement été faites avec beaucoup de cran cette année. Il faut l'avouer. Et ça va encore plus loin que l'endettement; la situation autour du financement des universités est alarmante, beaucoup plus qu'elle ne l'était il y a 25 ans.

Ceux qu'il reste à mobiliser ne sont pas tant les ministres, mais bien le reste de la population avec nous, tout simplement. On doit tous se mobiliser pour conserver cet acquis qu'est le droit pour toutes et tous à l'éducation, coûte que coûte. Du côté des politiciens, tout ce qu'ils veulent, c'est un mandat aux élections et ils feront mer et monde pour l'avoir: c'est leur boulot.

Les étudiantes et les étudiants font leur part; c'est au tour de nos familles et de la population de "par chez nous" de se joindre à nous, et d'aimer et valoriser nos institutions postsecondaires, dont l'UdeM, la seule université acadienne et francophone de la province.

Anonyme a dit…

Avant de commencer, je tiens à féliciter la FÉÉCUM ainsi que toutes les associations étudiantes qui ont mis la main à la pâte pour faire changer les choses.

J'aimerais savoir: Serait-il possible de soumettre un second projet, ou même tenter d'entrer en contact avec le ministère de l'éducation post-secondaire, pour ainsi trouver un terrain d'entente entre la vision de la FÉÉCUM et celle du gouvernement?

Anonyme a dit…

Le gouvernement est parfaitement en accord avec la vision de la FÉÉCUM: l'accès doit être meilleur, spécialement pour celles et ceux qui se découragent avant même de faire une demande d'admission parce qu'ils ont peur de le faire tellement la situation est farfelue. Personne ne veut le contraire, pas la FÉÉCUM ni notre gouvernement.

Toutes et tous devraient, non pas avoir la "chance", mais l'opportunité de se construire un bagage d'éducation.

L'éducation ne doit pas être un marché considéré comme les autres. Les universités ne sont pas des stations-service.