mercredi 8 septembre 2010

La FÉÉCUM appuie officiellement le Front commun

Le bilinguisme doit être privilégié à Moncton, selon les étudiants

Hier soir se tenait une assemblée municipale à l’hôtel de ville de Moncton lors de laquelle deux conseillères essayaient de clore le débat sur l’affichage bilingue. La Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se voit soulagée que la proposition n’a pu être adoptée, mais tout de même déçue que celle-ci n’a pas non plus été rejetée. En tant que membre du Front commun pour l'affichage bilingue au Nouveau-Brunswick, celle-ci encourage fortement le conseil municipal de la ville de Moncton a non seulement continuer le débat sur l’affichage bilingue, mais aussi de voter en faveur d’un arrêté municipal qui obligerait les commerçants de la ville à s’assurer que tout nouvel affichage se fasse dans les deux langues officielles.

« Les étudiants de l’Université de Moncton représentent une force économique de quelques 60 millions $, » explique Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM. « Les commerces de Moncton devraient y voir une opportunité d’accroître leur clientèle tout en favorisant un meilleur accueil pour les nouveaux arrivés du nord de la province, du Québec ou de l’étranger. » Le président de la Fédération étudiante rappelle que bon nombre d’étudiants de l’UdeM finissent par s’établir dans la région, certains unilingues francophones, d’autres tout simplement plus à l’aise dans leur langue maternelle.

Selon lui, un tel arrêté municipal serait bon pour les jeunes de la région aussi : « Même si les jeunes du Sud-Est ont été élevé avec les deux langues, la FÉÉCUM croit que si le paysage linguistique de la région ne valorise pas le français autant que l’anglais, ils auront tendance à perdre leur langue maternelle, à la percevoir comme désuète ou inutile. »

La FÉÉCUM continuera d’appuyer le Front commun pour l'affichage bilingue au Nouveau-Brunswick dans ses démarches, et de conscientiser la population à l’importance du bilinguisme dans la région. « C’est le temps que la ville de Moncton arrête de simplement se vanter qu’elle est bilingue et qu’elle passe aux actes, » conclue M. LeBlanc.

3 commentaires:

La grosse piasse libérale a dit…

et la plateforme du parti vert? vous la lirez?

Justin Guitard - VP Académique a dit…

Si cela peut vous rassurez, j'en ai fait la lecture de mon coté.

Pour les étudiants que cela intéresse, la page 13 de la plateforme francophone parle d'Éducation Post-Secondaire (5-6 points plus généraux).

Donc oui, on en a fait la lecture.

Communications Féécum a dit…

La FÉÉCUM réagira éventuellement à chacune des plateformes, n'ayez crainte.