mardi 15 février 2011

Revue de presse (du 7 février au 13 février 2011)

Les compressions budgétaires entraineront-elles la fin du gel des droits de scolarité?
Le journaliste Julien Abord-Babin publiait, dans l'édition du journal L'Étoile de cette semaine, un article traitant de la mise en place prochaine d'une entente pluriannuelle de financement des universités publiques du Nouveau-Brunswick. Même si la Ministre de l'éducation postsecondaire affirme que les étudiantes et les étudiants de la province auront l'avantage, pour une période de quatre ans, de savoir comment leur coutera une année universitaire, les associations étudiantes de la province craignent la fin du gel des droits de scolarité, mais, plus particulièrement, l'augmentation considérable des droits de scolarité que pourrait signifier la fin du gel. Le Président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, exprime ouvertement sa crainte à l'égard de l'avenir. Pour lui, si le gouvernement du Nouveau-Brunswick refuse d'investir les 6 millions de dollars nécessaires au maintien du gel des droits de scolarité pour l'année prochaine, ce sera les étudiantes et les étudiants qui devront débourser de plus grandes sommes pour remplir le manque à combler des universités. Quand nous savons que les budgets de fonctionnement des universités du Nouveau-Brunswick augmentent en moyenne de 4% chaque année, les étudiantes et les étudiants ont raison de craindre pour leur avenir.


La Ministre de l'éducation postsecondaire répond aux questions de l'Acadie Nouvelle
La Ministre de l'éducation postsecondaire, Martine Coulombe, a pris le temps de répondre aux questions du journaliste Philippe Murat de l'Acadie Nouvelle au sujet de son nouveau rôle de députée à l'Assemblée législative et de son rôle de ministre au sein du gouvernement conservateur. En gros, elle dit ne pas être surprise de la somme de travail reliée à la responsabilité d'un ministère. Toutefois, elle se compte chanceuse de pouvoir travailler avec une équipe solide autant au sein du ministère de l'éducation postsecondaire qu'au sein de l'Assemblée législative. Elle termine en confiant au journaliste que : «À chaque jour j'apprends davantage. C'est très gratifiant pour moi. J'adore apprendre. Je suis une femme de défis. Alors, c'est plus de cette façon-là que je vois les choses».


L'augmentation du salaire minimum au Nouveau-Brunswick ; synonyme de perte d'emplois?
Selon un rapport publié par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (la FCEI), une augmentation de 10% du salaire minimum au Nouveau-Brunswick pourrait signifier non seulement la compression de nombreuses heures de travail, mais, plus particulièrement, la perte de 7000 emplois dans la province. Dans le fond, l'organisme de lobbying soutient que l'augmentation du salaire minimum n'a pas pour effet d'éliminer la pauvreté contrairement à ce que prétendent plusieurs organismes de la société civile qui s'intéressent aux causes sociales (notamment le Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick qui s'insurge ouvertement contre l'analyse que présente la FCEI). La FCEI invite plutôt le gouvernement néo-brunswickois à explorer d'autres solutions afin d'améliorer le sort des travailleuses et des travailleurs de la province qui ont un faible revenu. Rappelons que le salaire minimum, au Nouveau-Brunswick, doit passer de 9$ par heure à 10$ par heure à partir de l'année prochaine.

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