jeudi 27 octobre 2011

La FÉÉCUM fait sept recommandations au gouvernement du N.-B.

Le système d’éducation postsecondaire a besoin de révisions majeures

La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) lance aujourd’hui ses sept grandes recommandations au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de réparer le système d’éducation postsecondaire de la province, un système qui, deux mois après le début de l’année universitaire, montre bien des failles.

Un des aspects que la Fédération étudiante veut voir révisé urgemment est le système de prêt étudiant. « Nous recommandons entre autres que la contribution parentale soit à nouveau éliminée du calcul du prêt, » explique Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM. « De plus, les étudiants sont pénalisés s’ils travaillent l’été et pendant l’année universitaire. Nous recommandons que la contribution de l’étudiant soit fixée à 700$, ce qui simplifierait de beaucoup le système à la fois pour l’étudiant et pour le gouvernement, sans pénaliser les étudiants qui doivent travailler pour combler le manque à gagner. » La FÉÉCUM demande aussi à ce que le prêt étudiant reflète davantage le coût de la vie, ce qui n’est pas présentement le cas.

L’endettement continue d’être un cheval de bataille important pour les étudiants, et la Fédération recommande donc que le Programme de prestation du Nouveau-Brunswick pour l’achèvement des études dans le délai prévu soit beaucoup plus accessible aux étudiants qui en ont besoin. « Les étudiants qui ont le plus grand besoin financier sont souvent ceux qui doivent prendre plus de temps à compléter leurs études. Ils travaillent, manquent d’argent pour payer leurs droits de scolarité, etc. » souligne M. LeBlanc. « Le programme devrait offrir aux étudiants la chance d’alléger leur dette de toute somme excédant 26 000$ pendant les quatre premières années d’études. Ils assumeraient eux-mêmes toutes les années supplémentaires. »

La FÉÉCUM tient toujours aussi à une entente pluriannuelle qui permettra aux universités de fonctionner adéquatement et d’offrir une éducation de qualité, tout en assurant l’accès à l’éducation postsecondaire à travers des droits de scolarité avantageux et abordables, ainsi que l’abolition du Rabais sur les droits de scolarité du N.-B. (argent mal utilisée, selon la FÉÉCUM) et un mécanisme d’évaluation régulière des programmes qui touchent les étudiants et diplômés. La Fédération compte rencontrer le gouvernement à ce sujet dans les semaines à venir.

Les recommandations sont disponibles sur le site Internet de la FÉÉCUM au www.feecum.ca et ont été envoyées à tous les députés provinciaux et fédéraux du Nouveau-Brunswick.

Le document des 7 grandes recommandations disponible sur notre site Internet.

1 commentaire:

L'un des cerfs de Sieur Fontaine a dit…

Bravo, Féécum!
Je suis particulièrement satisfait de la 5e suggestion : à quoi bon mettre un tel programme en place s'il ne déssert qu'une minorité d'étudiant ?

De plus, ce programme, tel qu'il est appliqué aujourd'hui, n'aide aucunement ceux qui en ont réellement besoin, i.e. les étudiants ayant une dette beaucoup plus lourde (qui ont changé de programme).

Encore un bel exemple de la déconnexion existante entre les élus et le peuple. Espérons que le gouvernement Alward saura corriger le tir.