vendredi 7 octobre 2011

Revue de presse (du 1er au 7 octobre 2011)

Les droits de scolarité augmentent dans les universités des provinces maritimes
Selon des données publiées hier par la Commission de l'enseignement supérieur des Provinces maritimes (la CESPM), les droits de scolarité sont en hausse dans toutes les universités publiques des provinces maritimes. Au Nouveau-Brunswick, cette augmentation est de l'ordre de 3% à 4,4% pour le premier cycle, tandis qu'il est de l'ordre de 3,6% à 4,2% pour les cycles supérieurs. À l'Université de Moncton, les droits de scolarité sont présentement de 5117$ par année universitaire, soit 197$ de plus que l'année dernière. Après trois années de gel, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a permis aux universités publiques de la province d'augmenter leurs droits de scolarité, selon leurs besoins, mais pas plus de 200$. Même si l'augmentation des droits de scolarité de l'Université de Moncton sont 4% de plus que l'année dernière, il reste qu'ils sont, après la St. Thomas University (c'est-à-dire de 4770$ par année universitaire) et la University of Prince Edward Island (c'est-à-dire 4950$ par année universitaire), les plus abordables des provinces maritimes. Dans un texte publié dans l'Acadie Nouvelle de ce matin, le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, explique jusqu'à quel point il est de plus en plus difficile pour les étudiantes et les étudiants de financer leurs études : «Les revenus des étudiants n'augmentent pas et les programmes de prêts et bourses n'augmentent pas. Ça finit par augmenter le stress financier sur les étudiants». Le gouvernement du Nouveau-Brunswick négocie présentement une entente de financement pluriannuelle des universités publiques de la province. Malheureusement, les étudiantes et les étudiants peuvent s'attendre à d'autres augmentations au cours des prochaines années.

Le gaz de schiste : le gouvernement du Nouveau-Brunswick consultera la population
La semaine dernière, nous apprenions que le gouvernement du Nouveau-Brunswick s'intéresse de plus en plus au gaz de schiste comme moyen d'augmenter les revenus de la province et, ainsi financer de nouveaux programmes, notamment des programmes qui vont s'attaquer à la pauvreté. Même si une large partie de la population continue de s'opposer à l'exploration et au développement de l'industrie du gaz de schiste, Donald J. Savoie de la Chaire de recherche du Canada en administration publique et gouvernance de l'Université de Moncton, invite, dans un texte publié dans l'Acadie Nouvelle du1er octobre, la population et le gouvernement du Nouveau-Brunswick à tenir un débat serein sur le sujet. Souvenons-nous que 40% des revenus de la province proviennent du transfert fédéral de la péréquation. Dans cet esprit, il devient de plus en plus urgent de diversifier les sources de revenus du gouvernement, notamment si le gouvernement a l'intention de créer de nouveaux programmes. Pour David Coon, le directeur général du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, le temps d'avoir un débat sur la question est résolue, et ce, puisque la population a déjà fait entendre sa vive opposition à l'exploitation de l'industrie du gaz de schiste dans la province. En fait, près de 30 associations ont été créées (à la grandeur de la province) pour militer contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Malgré tout, le premier ministre David Alward invite la population du Nouveau-Brunswick à des consultations publiques, notamment en participant à des séances d'information et d'échange, mais aussi en consultant un site Internet traitant spécifiquement du sujet. Déjà, la controverse se fait présente. David Coon prétend que le gouvernement ne cherche pas à consulter la population de la province, mais plutôt à persuader la population des bienfaits de l'exploitation du gaz de schiste.

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