1986… Bernard Lord est président de la FEUM (l’ancien nom de la FÉÉCUM) et une bande sonore de quelques minutes se retrouve entre les mains du Front.Qui avait espionné électroniquement sur la Fédération étudiante? Le mythe persiste encore qu’il s’agissait du service de sécurité de l’UdeM, bien qu’il est difficile de savoir à quoi les « Bleus » s’attendaient. Les 7-8 minutes récupérées par le journal mettent en vedette Lord (président), Bruno Hamel (interne) et Claude LeBlanc (finances) en train de discuter de la restructuration des organismes étudiants et des aspects tactiques de la politique étudiante. Loin de l’anarchie sur le campus, en tout cas.
La police a pu déterminer, suite à leur investigation, qu’il s’agissait en réalité de quelqu’un qui travaillait à CKUM et qui avait glissé un microphone dans une bouche d’aération. Cherchait-il un scoop sur le dossier chaud de la restructuration des organismes étudiants? L’histoire ne le dit pas, ni l’identité de la personne, vu qu’aucunes accusations criminelles n’ont été portées sur lui.
On se souviendra aussi que la GRC avait la FEUM sous surveillance pendant le mandat de Denis Losier en 1972 à la requête du Maire Jones qui avait eu peur de gestes étudiants suite à une lettre anonyme publiée dans le Front signée par un « Front de libération acadienne ».
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