mardi 24 février 2009

Occupations étudiantes

Un des moyens de pression les plus utilisés jusqu’au début des années 90s est l’occupation de locaux de l’Université ou du gouvernement, remontant à l’événement qui a donné naissance à la Fédération, l’occupation du Pavillon Rémi-Rossignol en 1968.

Par exemple, en 1976, on se souviendra de l’occupation de l’édifice du Centenaire à Fredericton pour contester la modification et indexation du régime de prêts et bourses. En 1982, une occupation de l’édifice Taillon s’était terminée avec l’expulsion des étudiants par des policiers armés de matraques.
À la fin des années 80s, des hausses régulières des frais de scolarité ont entraîné une série d’occupations. En 1988, les frais avaient monté de 100$ (pour un total de 1600$ par année). En ’89, le recteur Louis-Philippe Blanchard avait menacé une hausse additionnelle de 200$ et dans une de ses tactiques méprisantes pour lesquelles il était bien connu, ris au visage des leaders étudiants qui voulaient se faire entendre. Le Conseil des Gouverneurs n’approuva une hausse que de 75$ cette année-là.

En ’90, M. Blanchard imposa une hausse de 145$ qui entraîna pour plusieurs jours l’occupation du Salon bleu où le Conseil des Gouverneurs se réunissait, l’ancienne chapelle (4e étage Taillon) et le bureau des finances. Aucune de ces actions n’a pu empêcher les hausses annoncées ou celles qui allaient suivre. De 1500$ à 1920$ par année en trois ans… Et comment payez-vous maintenant?

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