vendredi 21 novembre 2008

Coupe FÉÉCUM: Génie reprend le dessus!

La faculté d'Ingénierie s'est démontrée encore une fois compétitive ce jeudi en remportant la compétition de Guitar Hero, 3e étape (de 6) de la Coupe FÉÉCUM, en finale avec Kiné/Récréologie, prenant ainsi une avance généreuse.

Le classement des 7 facultés et écoles qui ont participé hier soir:
1-Ingénierie
2-Kiné/Récréo
3-Arts
4-Éducation
5-Psychologie
6-Sciences
7-ESANEF
Félicitations aux champions de chaque faculté et école qui sont venus leur faire honneur.

Nous ne sommes qu'à mi-chemin. Il reste 3 compétitions, toutes tenues au 2e semestre. Jamais trop tard pour prendre de l'avance!

lundi 17 novembre 2008

Réponse du ministre de l'EPS à la manif

En réponse à notre manifestation ainsi qu'à nos pressions politiques, notre mémoire sur l'endettement étudiant et nos différentes rencontres avec des membres du cabinet, le nouveau ministre de l'éducation postsecondaire, M. Donald Arseneault, nous a envoyé une lettre. La voici!

Présidents-es des associations étudiantes,

Il y a cinq jours, j'ai été nommé le nouveau ministre des Études postsecondaires, formation et du travail. C'est certain que je n'ai pas encore eu l'opportunité de digérer complètement l'ensemble de mes dossiers à l'intérieur de mon portfolio. Parcontre, je vais être très clair: vous, les étudiants, êtes une priorité très importante pour moi. Étant le plus jeune ministre au sein de notre gouvernement, je comprends très bien les défis que les étudiants du Nouveau-Brunswick font face et je veux travailler avec vous afin de trouver des solutions. J'ai lu avec grand intérêt votre réponse au Plan d'action gouvernemental sur l'éducation postsecondaire et je m'engage à vous rencontrer, avant noêl, afin de discuter de vos idées qui sont incluses dans le document. Ma porte sera toujours ouverte à vous et j'ai hâte de travailler avec vous dans un avenir rapproché.

Sincèrement,

Donald Arseneault
Ministre des Études postsecondaires, formation et travail


Qu'en pensez-vous? Lueur au bout du tunnel?

Daily Gleaner en faveur du plafond d'endettement

Le Daily Gleaner de Fredericton, dans son éditorial d'aujourd'hui 17 novembre, appuie notre plan de plafond d'endettement et urgent le gouvernement provincial à le regarder de plus près!

Lire l'éditorial (en anglais seulement, bien sûr).

jeudi 13 novembre 2008

Plafond d'endettement! Plafond d'endettement! Plafond d'endettement!

Les étudiants et autres membres de la communauté universitaire se sont rencontrés au Centre étudiant pour entreprendre la marche vers le Centre-Ville. Le compte varie entre 220 et 250 participants en bout de compte.Le trajet amenait les manifestants sur l'avenue Université, puis la rue Lutz, sous escorte policière, droit dans le chemin, tout le long chantant « Plafond d'endettement ! » Le message ne pouvait pas être plus clair.
Ils aboutissent à l'hôtel de ville où la majorité des médias attendaient, à temps pour un ralliement et un point de presse.
Les affiches et vêtements rouges, symbole de l'endettement étudiant excessif.
Notre présidente, Tina Robichaud, prend la parole devant les manifestants zelés.
Les professeurs appuient aussi cette manifestation, ci-dessous par l'entremise de leur présidente, Mme Michèle Caron.
Puis, retour au bercail par autobus. L'événement un franc succès à tous les niveaux. La GRC a d'ailleurs dit qu'elle était impressionnée de la bonne conduite des manifestants, et la participation au-delà des attentes.

Ce n'est qu'une étape dans la lutte pour enrayer l'endettement étudiant, mais s'en est une grande. Vérifiez les nouvelles ce soir et demain pour en voir l'impact!

À bas les banderoles!

Parallèle à la manifestation contre le l'endettement étudiant excessif (11h15 aujourd'hui), des étudiants ont laissé tomber des banderoles sur le viaduc de l'ave Université portant le message qu'ils veulent livrer.On se voit à la manif!

lundi 10 novembre 2008

Les étudiants dans le rouge!

Le site Internet de la FÉÉCUM affiche ses couleurs. Et vous?

Manifestation contre l’endettement étudiant ce jeudi 13 novembre ! Toute la communauté universitaire est invitée à participer! On se rencontre à 11h15 au Centre étudiant pour aller marcher sur la rue Main (un autobus nous ramène). Venez en grand nombre pour lancer un message clair. Portez du rouge si possible, symbole de notre endettement ! (Nous aurons du tissu rouge pour vous si vous n’appartenez rien de cette couleur.)

Saviez-vous que si toutes les « subventions » faites aux étudiants étaient appliquées au début des études au lieu d'à compte-goûte par crédit d'impôts, etc., une année universitaire ne pourrait coûter que 798$? Eh bien, c'est le cas! Preuve que le système présent ne fonctionne pas! Une moyenne d'endettement de 34 000$, ce n'est pas normal!

Vous êtes également invités à faire partie de l'effort de fabrication de bannières, affiches, etc. pour la manif ce soir (lundi 10 nov) à 19h30 à la FÉÉCUM (B-101, Centre étudiant). Merci d'avance!

jeudi 6 novembre 2008

En réponse à l'Acadie Nouvelle d'aujourd'hui

Si vous avez lu le communiqué ci-dessous (et/ou le document à l'appui), vous reconnaîtrez mal la façon dont l'Acadie Nouvelle a choisi de traiter le sujet. Non seulement la nouvelle information n'a pas été rapportée, mais notre prise de position a été complètement mal caractérisée! En tout cas, légèrement frustrant d'essayer de conscientiser la population quand les médias ne rapportent même pas les faits.

La FÉÉCUM a donc envoyé une lettre à l'Acadie Nouvelle, a fins de publication, reproduite ici à l'avance :

Nous avons bien peur que dans l’édition du 6 novembre dernier, M. Ricard a mal caractérisé les propos de la FÉÉCUM par rapport au plan d’action sur l’éducation postsecondaire du gouvernement provincial. Quelqu’un qui lit notre communiqué de presse en date du 26 juin sur notre site Internet ne trouvera pas aujourd’hui un « retour sur [nos] positions ».

Si nous offrions une réaction plus complète cette semaine, c’est que nous avons fait notre recherche et découvert des données inquiétantes (que M. Ricard n’a pas cru intéressantes de rapporter). Depuis que le gouvernement du N.-B. Est rentré au pouvoir et a instauré ses programmes, la dette moyenne pour un bacc. de 4 ans a monté de 2000$ (à plus de 34 000$). Il y a plus d’inscriptions en 1e année grâce à la bourse universelle de 2000$, mais une chute importante dans les inscriptions de la 2e à la dernière année. Les jeunes commencent des études, mais ne les terminent que rarement. Et le crédit d’impôt ? Avant que l’étudiant moyen ne touche le plein 10 000$ qui lui est dû, les intérêts accumulés sur sa dette auront grimpé à plus de 25 000$ !

Selon un nouveau calcul de l’Educational Policy Institute, une année universitaire en Atlantique ne coûterait que 798$ si le financement étudiant fédéral et provincial était appliqué directement sur les droits de scolarité. Clairement, l’argent des contribuables est mal utilisé. Nous encourageons ceux et celles qui sont intéressés à l’avenir de la province de consulter nos documents à l’appui au www.umoncton.ca/feecum.

Tina Robichaud
Présidente, FÉÉCUM

mercredi 5 novembre 2008

Réforme ou statu quo pour les étudiants?

Dans un document lancé aujourd’hui, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se penche sur le plan d’action pour l’éducation postsecondaire du gouvernement du Nouveau-Brunswick publié en juin dernier, et n’y trouve pas pour son compte. La réponse officielle de la Fédération contient à l’appui de nouvelles données troublantes sur l’état de l’éducation postsecondaire dans la province.

La FÉÉCUM rappelle que le gouvernement du N.-B. n’a fait que proposer le statu quo pour régler, ou en effet, ignorer, les problèmes spécifiques aux étudiants, dont l’endettement, pourtant identifié comme un problème de premier ordre. D’après de nouvelles données du Ministère de l’Éducation postsecondaire, la dette moyenne à la dernière année du baccalauréat est de 34 277 $, soit 2000 $ de plus qu’en 2006.

Le document de la FÉÉCUM s’attaque plus particulièrement aux mesures prônées par le plan d’action du gouvernement. La bourse de 2000$ universellement donnée à tous les étudiants de première année pour encourager les nouvelles admissions, par exemple, est pour la Fédération, un gaspillage de 6 millions $. « Le gouvernement ne comprend pas du tout les enjeux s’il croit que les inscriptions sont à la baisse, » explique Tina Robichaud, présidente de la FÉÉCUM. « C’est plutôt la rétention qui est difficile. » Pour appuyer son commentaire, elle pointe du doigt les données de l’Association des universités de l’Atlantique insérées dans le document de la Fédération qui révèlent que le taux d’inscription à la première année a effectivement monté depuis 2006, le taux d’inscription aux années subséquentes a substantiellement chuté. « Les étudiants sont en mesure de commencer des études, mais plus rarement de les terminer, parce que le support financier n’existe plus après la première année, » explique Mme Robichaud. Elle condamne également l’inefficacité de la première tranche de ce 6 millions $ distribué en 2006 immédiatement après l’élection provinciale alors que les étudiants étaient non seulement inscrits, mais déjà au milieu de leur année académique. « Cela n’aura eu aucun effet sur les inscriptions, alors pourquoi? » demande-t-elle.

Le gel des droits de scolarité instauré cette année est également dans la mire du document, mesure qui coûte un autre 6 millions $ au gouvernement, mais que la FÉÉCUM ne voit pas comme une solution adéquate aux problèmes financiers des étudiants. « Soyons clairs, » soutient Mme Robichaud. « Si les droits de scolarité étaient trop élevés l’an dernier, ils le sont encore cette année. »

Finalement, la FÉÉCUM condamne aussi le rabais sur les droits de scolarité, sous forme de crédit d’impôt, un programme qui coûtera à la province plus de 60 millions $ annuellement d’ici quelques années. Les chiffres parlent par eux-mêmes : En 2007-2008, le crédit d’impôt moyen était de 1039,48$, auquel rythme il faudra 10 ans pour obtenir le plein 10 000$ auxquels les étudiants ont droit. Sur ce même 10 ans, l’intérêt accumulé sur la dette moyenne sera de 25 332 $. « La seule façon de profiter pleinement de ce programme est de payer sa dette rapidement, » explique Mme Robichaud, « ce qui nécessite également un salaire plus élevé que celui du diplômé moyen. »

La FÉÉCUM s’oppose d’ailleurs à toutes ces mesures dites « universelles » qui aident tous les étudiants, qu’ils en aient besoin ou non, plutôt que des mesures ciblés qui ciblent ceux qui en ont réellement le plus besoin.

Une récente étude de l’Education Policy Institute démontre qu’une année universitaire au Nouveau-Brunswick ne coûterait en moyenne que 798$ si l’ensemble des bourses, crédits et déductions d’impôt provinciaux et fédéraux présentement distribués étaient appliqués directement aux droits de scolarité. Pour la présidente de la FÉÉCUM, le chemin à suivre est clair : « Il faut réaffecter l’argent mal utilisé vers des programmes plus efficaces. »

La Fédération étudiante a déjà démontré qu’avec les mêmes fonds actuellement dédiés aux mesures universelles du gouvernement du N.-B. (ou même à meilleur marché), un plafond d’endettement pour les étudiants qui en ont le plus besoin pourrait être instauré. La FÉÉCUM croit que cette mesure, appuyée par la Commission sur l’éducation postsecondaire, les universités, professeurs et d’autres intervenants, reste la meilleure prochaine étape pour la province. Les associations étudiantes de la province planifient d’ailleurs une journée d’action le 13 novembre prochain pour faire entendre leur mécontentement à ce qu’elles appellent le « plan d’inaction » du gouvernement.
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Ce communiqué se trouve également sur notre site Internet, et est reproduit ici au cas où vous voudriez y réagir.