Après la déferlante de la semaine dernière, les nouvelles se sont faites plutôt rares en ce qui concerne l’éducation postsecondaire au cours des derniers jours. On a bien parlé d’une légère hausse des inscriptions à l’U de M (Moniteur acadien, 26 sept, p.15), mais c’est rien pour appeler sa mère.
Par contre, jeudi matin, après quelques jours de rumeurs, BAM ! Le gouvernement Alward brasse son Cabinet. Rien d’inhabituel à la mi-mandat d’un gouvernement, mais il demeure que la ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (disons ÉPSFT pour faire court), Martine Coulombe, perd son poste, comme le fait également son sous-ministre Marc Léger (RC Acadie). Coulombe est écartée du Cabinet, et Léger se retrouve sous-ministre de la Santé et adjoint du ministre unilingue anglophone Hugh Flemming. Ces deux départs à l’ÉPSFT signifient que ceux à qui doivent s’adresser les étudiant(e)s, ceux auprès de qui ils œuvraient depuis deux ans, sont remplacés juste à la veille de nouvelles rencontres avec le gouvernement. Est-ce que le travail accompli au cours des deux dernières années devra être repris à zéro ?
Le nouveau ministre de l’ÉPSFT, Danny Soucy, est député conservateur de Grand-Sault – Drummond - Saint-André depuis 2010. Il a travaillé longtemps (et travaille encore) dans le milieu communautaire et associatif, et est un grand défenseur des droits et de l’intégration des personnes handicapées. Son sous-ministre, Tom Mann, est un avocat du droit du travail qui a œuvré pendant 31 ans au sein du syndicat des infirmières et infirmiers, puis du syndicat de la fonction publique du N-B, et récemment en tant que médiateur pour le compte du gouvernement fédéral.
On ne connaît pas, pour l’instant, quelles sont leurs projets ou leurs positions concernant l’éducation postsecondaire. La FÉÉCUM ne peut qu’espérer en une collaboration fructueuse avec les nouveaux membres du Cabinet.
Au Québec, les voix se sont à nouveau élevées pour la gratuité scolaire au cours de la désormais traditionnelle marche du 22 du mois, qui s’est déroulée de manière pacifique samedi dernier à Montréal (CBC). Au cours de la semaine, quelques articles ont fait état de l’épuisement que ressentent les étudiant(e)s en raison de l’horaire condensé de la session de rattrapage (la Presse), alors que certains doivent trouver le moyen de suivre des cours qui, parfois, se tiennent au même moment… !
vendredi 28 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Le matériel de cours ouvert et l’école numérique
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Un autre volet de cette initiative vise la création de l’« école numérique », un programme en 4 segments – e-school (matériel et infrastructures scolaires), e-teacher (formation des enseignants), e-student (équipement TIC pour étudiants) et e-resources (manuels de cours « ouverts », plateforme éducative virtuelle, TIC appliqués a la gestion scolaire) placé sous la responsabilité du ministère de l’Éducation. Le segment « e-resources » produira des manuels électroniques, du matériel d’enseignement, ainsi que des émissions de télé spécifiquement développées pour le secteur éducatif. Ce projet d’envergure (environ 40M$ US) se donne l’objectif de rendre les premiers manuels de cours électroniques disponibles dès septembre 2013, et la totalité des ressources d’ici septembre 2015. Les avantages de la « classe numérique » sont nombreux, et vont des économies réalisées à long terme à l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’uniformisation du curriculum scolaire, l’optimisation des ressources éducatives, l’actualisation constante des ressources, et j’en passe.
La Pologne a récemment adopté une résolution voulant que toutes les ressources éducatives soient disponibles, gratuitement, en format numérique d’ici 2015. Cette initiative placera donc graduellement les manuels de cours couramment employés par les programmes scolaires et postsecondaires, de même que d’autres ressources d’ordre public, sur le web en accès ouvert. Ce faisant, la Pologne facilite l’accès au matériel (éliminant, par exemple, les problèmes au niveau du nombre de manuels disponibles) tout en permettant aux éducateurs/trices d’avoir à leur disposition le matériel le plus récent et complet possible. Le renouvellement et la mise à jour des ressources sera, à long terme, également beaucoup moins coûteux, on s’en doute.
Un autre volet de cette initiative vise la création de l’« école numérique », un programme en 4 segments – e-school (matériel et infrastructures scolaires), e-teacher (formation des enseignants), e-student (équipement TIC pour étudiants) et e-resources (manuels de cours « ouverts », plateforme éducative virtuelle, TIC appliqués a la gestion scolaire) placé sous la responsabilité du ministère de l’Éducation. Le segment « e-resources » produira des manuels électroniques, du matériel d’enseignement, ainsi que des émissions de télé spécifiquement développées pour le secteur éducatif. Ce projet d’envergure (environ 40M$ US) se donne l’objectif de rendre les premiers manuels de cours électroniques disponibles dès septembre 2013, et la totalité des ressources d’ici septembre 2015. Les avantages de la « classe numérique » sont nombreux, et vont des économies réalisées à long terme à l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’uniformisation du curriculum scolaire, l’optimisation des ressources éducatives, l’actualisation constante des ressources, et j’en passe.
mercredi 26 septembre 2012
L’éduflation
Le Centre canadien de politiques alternatives a publié récemment un rapport sur l’état de l’endettement étudiant au Canada. Voici quelques données intéressantes :
60% des Canadiens graduent avec une dette moyenne de 27 000$. Et ce chiffre n’inclue pas la dette provenant de sources privées.
En 1990 au N-B, les frais de scolarité coûtaient en moyenne 2 016$
Aujourd’hui, ils vous coûtent 6 283$
Et selon les prédictions du CCPA, en 2015-2016, ce sera 7 107$... On parle d’une augmentation de 252% en quinze ans !
Entre 1990 et 2011, les frais de scolarité (incluant les frais auxiliaires) ont augmenté en moyenne de 6,2% au Canada, alors que l’inflation se chiffre à 2,1% pour la même période.
C’est dire que, si les fais de scolarité avaient suivi le rythme de l’inflation, l’éducation universitaire coûterait, en moyenne, 3 096$ par année en 2012.
...au lieu de 6 186$.
60% des Canadiens graduent avec une dette moyenne de 27 000$. Et ce chiffre n’inclue pas la dette provenant de sources privées.
En 1990 au N-B, les frais de scolarité coûtaient en moyenne 2 016$
Aujourd’hui, ils vous coûtent 6 283$
Et selon les prédictions du CCPA, en 2015-2016, ce sera 7 107$... On parle d’une augmentation de 252% en quinze ans !
Entre 1990 et 2011, les frais de scolarité (incluant les frais auxiliaires) ont augmenté en moyenne de 6,2% au Canada, alors que l’inflation se chiffre à 2,1% pour la même période.
C’est dire que, si les fais de scolarité avaient suivi le rythme de l’inflation, l’éducation universitaire coûterait, en moyenne, 3 096$ par année en 2012.
...au lieu de 6 186$.
mardi 25 septembre 2012
Textbookrental.ca
Saviez-vous qu’il existe un site canadien qui vous permette de louer certains des manuels (oui, même si tu souhaites utiliser un surligneur) de cours universitaires ? Le site http://www.textbookrental.ca donne accès à un grand nombre de manuels à un prix souvent très avantageux (jusqu’à 75% d’économies). Ce site a l’avantage de permettre aux étudiants de réaliser d’importantes économies, mais en revanche, il n’offre pas une très grande sélection d’ouvrages en français ; de plus, les plus grandes économies (en % du prix d’achat) sont réalisées en louant des manuels dont le coût d’achat est très élevé (200 dollars et plus). Par contre, s’ils n’ont pas le manuel recherché, ils offrent d’en faire l’acquisition et de le louer avec un rabais de 3%. Un désavantage d’avoir recours à textbookrental.ca est que les étudiants qui le font se privent d’une bibliothèque professionnelle ; par contre, dans le monde actuel où les ressources électroniques deviennent la norme et non plus l’exception, ces bibliothèques ont perdu un peu de leur utilité d’antan.
Le site achète également les manuels de cours usagés (en bonne condition), et la livraison est incluse dans ses prix de location. Ce n’est clairement pas tout le monde qui en tirera un grand bénéfice, mais par curiosité, pourquoi ne pas aller faire un peu de magasinage en ligne avec la liste des manuels de cours à acheter ce semestre en main?
Le site achète également les manuels de cours usagés (en bonne condition), et la livraison est incluse dans ses prix de location. Ce n’est clairement pas tout le monde qui en tirera un grand bénéfice, mais par curiosité, pourquoi ne pas aller faire un peu de magasinage en ligne avec la liste des manuels de cours à acheter ce semestre en main?
lundi 24 septembre 2012
Réflexion : La faillite étudiante?
par Alexandre Levavasseur, Vice-président exécutif
En prévision de notre prochaine campagne de sensibilisation sur l’endentement étudiant, nous en sommes venus à nous questionner sur le phénomène de la faillite étudiante. Notre objectif était de démontrer que la situation financière de certain(e)s étudiant(e)s à la fin du bac, de la maîtrise ou du doctorat sera tellement désastreuse que la faillite serait pour eux l’option la plus logique et la moins pénible. Avant même d’avoir commencé à amasser des chiffres et de faire des calculs nous avons remarqué que, depuis le milieu des années 90, il existe une disposition très particulière concernant les prêts étudiants dans la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. En effet, au Canada une faillite faite moins de 7 ans après la fin des études ne couvrira pas les dettes découlant de prêts étudiants.
Il est intéressant de constater qu’il y à également d’autres types de dettes qui sont exclues d’une faillite. Les voici :
- Les amendes imposées par un tribunal ;
- Les pensions alimentaires et autres allocations d’entretien ;
- Les dommages-intérêt issus d’une poursuite au civil pour voies de fait, agression sexuelle ou délit ayant entrainé la mort ;
- Les dettes et obligations issues d’une fraude.
- Les dettes et obligations issues d’une fraude.
Au premier coup d’œil on constate que la plupart des dettes exclues de la loi sur la faillite sont des dettes reliées à une sanction imposée par un tribunal pour des actes criminels, ou encore à des obligations familiales… Est-il vraiment juste pour les étudiant(e)s de considérer leur dette d’étude au même titre que des dommages et intérêt issues d’une poursuite pour agression sexuelle ? Quels sont les motifs qui ont poussé le gouvernement à créer une loi pour exclure spécifiquement le prêt étudiant de la loi sur les faillites et l’insolvabilité ? Y avait-il un taux si important de faillite chez les étudiantes qu’il justifiait une telle loi ? Voici des questions que devront être répondues et que nous vous invitons à commenter.
vendredi 21 septembre 2012
Revue de presse : semaine du 17 au 21 septembre
La venue de la CLASSE à Moncton ce mercredi (Radio Canada) n’a tristement pas eu l’impact médiatique anticipé, se limitant à l’appel à des États généraux qui a été lancé par l’une des panelistes (L’Acadie Nouvelle, 20 septembre, p.9) dans un article, somme toute, timide. Dommage ! Ah, et pour les fans du TJ Acadie, vous aurez sans doute noté la superbe entrevue de Martin ‘’ Twitter’’ Robert avec notre présidente et l’une des co porte-paroles de la CLASSE… ça vaut la peine d’ jeter un coup d’œil (RC Acadie (19 septembre – 4e partie).
Dans la catégorie « nouvelles déprimantes » s’inscrit également l’article de l’AN sur le plafonnement des inscriptions à l’U de M, qui a fait couler plus d’encre par la tiédeur des propos du recteur que par l’information qu’il contenait (CapAcadie, et pour la critique)
Ce qui a fait plus de bruit, par contre, c’est la question de la rémunération des cadres et des professeurs universitaires. Money Talks, comme le disent nos amis anglophones ! Le rapport récent de l’APUNÉ (association des profs universitaires de la N-É) sur la hausse faramineuse des salaires des cadres universitaires (16,4 M$ en 6 ans !) et les pratiques douteuses comme le versement de salaires complet à des cadres ayant quitté leur position, fait beaucoup jaser au N-B. Pourquoi on en jase au N-B ? Parce qu’un rapport semblable devrait y paraître bientôt... sortez vos pancartes et cachez vos cennes ! (CapAcadie)
Ensuite, le salaire des profs universitaires du N-B, qui se situe en-dessous de la moyenne nationale, a fait l’objet d’un article ce vendredi (CapAcadie)... On a de plus en plus l’impression que les associations étudiantes, enseignantes, et civiles sont en train de rassembler leurs munitions pour le combat à venir.
Dans la catégorie « nouvelles déprimantes » s’inscrit également l’article de l’AN sur le plafonnement des inscriptions à l’U de M, qui a fait couler plus d’encre par la tiédeur des propos du recteur que par l’information qu’il contenait (CapAcadie, et pour la critique)
Ce qui a fait plus de bruit, par contre, c’est la question de la rémunération des cadres et des professeurs universitaires. Money Talks, comme le disent nos amis anglophones ! Le rapport récent de l’APUNÉ (association des profs universitaires de la N-É) sur la hausse faramineuse des salaires des cadres universitaires (16,4 M$ en 6 ans !) et les pratiques douteuses comme le versement de salaires complet à des cadres ayant quitté leur position, fait beaucoup jaser au N-B. Pourquoi on en jase au N-B ? Parce qu’un rapport semblable devrait y paraître bientôt... sortez vos pancartes et cachez vos cennes ! (CapAcadie)
Ensuite, le salaire des profs universitaires du N-B, qui se situe en-dessous de la moyenne nationale, a fait l’objet d’un article ce vendredi (CapAcadie)... On a de plus en plus l’impression que les associations étudiantes, enseignantes, et civiles sont en train de rassembler leurs munitions pour le combat à venir.
jeudi 20 septembre 2012
Forum citoyen pour l'éducation : Des retombées?
Hier après-midi se déroulait le Forum citoyen pour l'éducation au Nouveau-Brunswick, une réflexion qui rassemblait sur scène : Mathieu Lang, professeur d'Éduc; Louise Imbeault, ancienne directrice de Radio-Canada Atlantique et écrivaine d'un récent billet qui appui la gratuité scolaire; et Chloé et Alexandra Zawadzki-Turcotte, porte-paroles de la CLASSE (Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante), un des organismes étudiants à la base des grandes manifestations étudiantes qu'a vu le Québec cette année. Les panelistes ont peint un portrait d'un système d'éducation de plus en plus relié à l'économie - emphase sur la formation à l'emploi, coûts prohibitifs qui forcent les étudiants à délaisser les disciplines qui n'ont pas nécessairement d'emploi bien rémunéré à l'autre bout, création d'une classe économique qui peut se payer des études sans problème et d'une autre qui ne peut pas - et présenté en brève des solutions inspirées des systèmes scandinave, français, et de façon peut-être moins informée, chinois. D'une façon ou d'une autre, l'éducation reste un choix de société, l'affaire de tout le monde.
Le message de la CLASSE était, à la base, que c'est POSSIBLE d'engager la population à l'enjeu, mais qu'il y a un travail à faire pour se rendre à cet idéal. Ses représentantes ont parlé des deux ans d'effort continue pour sensibiliser les étudiants de leur province aux enjeux, tout en conduisant pétitions, manifestations et efforts de lobbying auprès du gouvernement avant que la goute ne fasse déborder le vase (i.e. un budget provincial qui aurait fait monter leurs droits de scolarité de 75% en 5 ans). Le mouvement étudiant au Nouveau-Brunswick, doté d'une fraction de la population étudiante du Québec (soit 16 000 versus 300 000, ce que la CLASSE crédite au fait que plus de jeunes peuvent se payer une éducation postsecondaire grâce aux droits de scolarité élevés, ainsi qu'à la cohorte importante d'étudiants des Cégeps), en est encore à l'étape « pré-débordement » et bénéficie d'un accès direct aux fonctionnaires et élus de la province qui semble avoir été nié aux étudiants du Québec. Les sous-ministres, ministres et même le Premier Ministre nous accordent régulièrement audience et nous encouragent à proposer des solutions. À nous de s'assurer que ce n'est jamais utilisé comme tactique de délai. Nous devons être plus qu'entendus, nous devons être écoutés et traités comme des experts dans notre domaine.
Toutefois, ce qui est le plus ressorti de la réflexion publique est que les étudiants ne peuvent être seuls dans cette lutte. Surtout au Nouveau-Brunswick, on ne peut guerre parler d'un pouvoir démographique entre les mains de la jeunesse. Un des travails ardus de la Fédération dans les dernières années est, en fait, la sensibilisation du RESTE de la population du N.-B. Ce n'est pas assez que les étudiants (pour ne pas dire les jeunes) revendiquent pour une meilleure et plus accessible éducation. Il faut que les plus grands bassins d'électeurs s'y engagent. Ça nous prend les entrepreneurs, les personnes âgées, les ouvriers, les fermiers, les pêcheurs, les médecins, les mécaniciens, les artistes, les parents, les grands-parents, les Anglophones comme les Francophones, les penseurs comme les faiseurs. Ça nous prend tout le monde. Lueur d'espoir à ce niveau-là si on se fie aux nombreux non-étudiants qui se sont présentés au micro pour donner leur appui non seulement à une plus grande accessibilité aux études supérieures, mais à la gratuité de celles-ci. Bien qu'on a souvent glissé dans l'académique, la sémantique, etc. (vous savez, le moment ou quelqu'un utilise le mot « dichotomie »), plus important a été le temps accordé à des solutions ou prochaines étapes CONCRÈTES. On a appelé à des États Généraux sur la question, pour rassembler tous les secteurs de la province et y démontrer l'importance de telles mesures. On a aussi parlé de volontairement accepter une hausse des taxes pour les financer (1% de TPS au NB représenterait 110 millions $ de plus au budget, sans parler des réductions dans les impôts des dernières années qui représentent un autre 550 millions $ qui aurait pu aller à un tel projet de société). Ce qui reste important, c'est que la discussion ne se termine pas là et se poursuit à l'intérieur et (surtout) à l'extérieur du campus.
La FÉÉCUM souhaite remercier les instigateurs et organisateurs de ce Forum, en particulier Kevin Arseneau, membre élu du conseil d'Éduc, Sylvain Bérubé, ancien vice-président exécutif de la FÉÉCUM, et leur équipe, pour avoir initier ce qui nous l'espérons ne sera qu'un premier pas d'un mouvement pour l'éducation postsecondaire qui dépasse les gonds du proprement « étudiant » et qui embarque le reste de la société acadienne (ou idéalement, néo-brunswickoise) dans une même démarche engagée.
Le message de la CLASSE était, à la base, que c'est POSSIBLE d'engager la population à l'enjeu, mais qu'il y a un travail à faire pour se rendre à cet idéal. Ses représentantes ont parlé des deux ans d'effort continue pour sensibiliser les étudiants de leur province aux enjeux, tout en conduisant pétitions, manifestations et efforts de lobbying auprès du gouvernement avant que la goute ne fasse déborder le vase (i.e. un budget provincial qui aurait fait monter leurs droits de scolarité de 75% en 5 ans). Le mouvement étudiant au Nouveau-Brunswick, doté d'une fraction de la population étudiante du Québec (soit 16 000 versus 300 000, ce que la CLASSE crédite au fait que plus de jeunes peuvent se payer une éducation postsecondaire grâce aux droits de scolarité élevés, ainsi qu'à la cohorte importante d'étudiants des Cégeps), en est encore à l'étape « pré-débordement » et bénéficie d'un accès direct aux fonctionnaires et élus de la province qui semble avoir été nié aux étudiants du Québec. Les sous-ministres, ministres et même le Premier Ministre nous accordent régulièrement audience et nous encouragent à proposer des solutions. À nous de s'assurer que ce n'est jamais utilisé comme tactique de délai. Nous devons être plus qu'entendus, nous devons être écoutés et traités comme des experts dans notre domaine.
Toutefois, ce qui est le plus ressorti de la réflexion publique est que les étudiants ne peuvent être seuls dans cette lutte. Surtout au Nouveau-Brunswick, on ne peut guerre parler d'un pouvoir démographique entre les mains de la jeunesse. Un des travails ardus de la Fédération dans les dernières années est, en fait, la sensibilisation du RESTE de la population du N.-B. Ce n'est pas assez que les étudiants (pour ne pas dire les jeunes) revendiquent pour une meilleure et plus accessible éducation. Il faut que les plus grands bassins d'électeurs s'y engagent. Ça nous prend les entrepreneurs, les personnes âgées, les ouvriers, les fermiers, les pêcheurs, les médecins, les mécaniciens, les artistes, les parents, les grands-parents, les Anglophones comme les Francophones, les penseurs comme les faiseurs. Ça nous prend tout le monde. Lueur d'espoir à ce niveau-là si on se fie aux nombreux non-étudiants qui se sont présentés au micro pour donner leur appui non seulement à une plus grande accessibilité aux études supérieures, mais à la gratuité de celles-ci. Bien qu'on a souvent glissé dans l'académique, la sémantique, etc. (vous savez, le moment ou quelqu'un utilise le mot « dichotomie »), plus important a été le temps accordé à des solutions ou prochaines étapes CONCRÈTES. On a appelé à des États Généraux sur la question, pour rassembler tous les secteurs de la province et y démontrer l'importance de telles mesures. On a aussi parlé de volontairement accepter une hausse des taxes pour les financer (1% de TPS au NB représenterait 110 millions $ de plus au budget, sans parler des réductions dans les impôts des dernières années qui représentent un autre 550 millions $ qui aurait pu aller à un tel projet de société). Ce qui reste important, c'est que la discussion ne se termine pas là et se poursuit à l'intérieur et (surtout) à l'extérieur du campus.
La FÉÉCUM souhaite remercier les instigateurs et organisateurs de ce Forum, en particulier Kevin Arseneau, membre élu du conseil d'Éduc, Sylvain Bérubé, ancien vice-président exécutif de la FÉÉCUM, et leur équipe, pour avoir initier ce qui nous l'espérons ne sera qu'un premier pas d'un mouvement pour l'éducation postsecondaire qui dépasse les gonds du proprement « étudiant » et qui embarque le reste de la société acadienne (ou idéalement, néo-brunswickoise) dans une même démarche engagée.
mercredi 19 septembre 2012
Webclip : Mission humanitaire en Haïti 2012
Hier, c'était un vidéo de la Licum. Aujourd'hui, c'est celui d'une autre association qui met des sourires sur des visages, Mission humanitaire en Haïti, anciennement Right to Play UdeM. Voici le résultat de leur voyage de l'an dernier, en sons et images.
mardi 18 septembre 2012
Webclip : Licum Style
Nous aimons parfois vous rapporter les choses que nos associations étudiantes font, et pour un peu de plaisir ridicule ce matin, voici le nouveau vidéo de la Ligue d'improvisation du Centre universitaire de Moncton (Licum) qui met en vedette notre ancien Vice-président académique, Justin Guitard, et une chanson sur le rythme de Gangnam Style (de la star du pop coréen Psy) que Justin a composé et enregistré le même soir où l'idée lui a été soumise. C't'une légende, ce gars-là. Le vidéo a été montré en primeur au premier match de la Ligue hier (c'est toujours les lundis à 19h au Coude) et s'enligne pour la viralité Internet.
Paroles : Justin Guitard (capitaine des Jaunes)
Direction et montage : Isabel Goguen (arbitre en chef)
Caméra : Fred Melanson (pas rapport)
Le reste : La Licum
lundi 17 septembre 2012
Le mariage transatlantique de Rémi Gaudet
Si vous vous souvenez bien, l'an dernier, notre vice-président activités sociales (à l'époque, président du conseil d'Admin) s'était symboliquement marié à Émilie Haché, collègue étudiante, dans le but de protester la contribution parentale utilisée dans le calcul des prêts étudiants. Eh bien, il semblerait que ce mariage a été annulé, parce que Rémi se remariait en fin de semaine à Rabab Haoua Eve Chawki, étudiante du Maroc, lors du Party Transatlantique organisé au Coude.Ce mariage tout aussi symbolique (oui, mesdames, il est encore célibataire dans la réalité), se voulait le moment culminant d'une soirée entre étudiants canadiens et internationaux, préparée dans l'esprit de l'intégration des deux communautés - buffet et musique du monde, animation partagée entre VP interne de la FÉÉCUM Karina Langis (Madawaska/Mexique) et grand gagnant du Gala para académique 2012 Pape Ousmane Sine (Sénégal/Île-du-Prince-Édouard), petits jeux de devinette des mots couramment utilisé en Acadie mais étrange aux gens d'ailleurs, et pièce de théâtre pour nous présenter ce mariage de différences et de terrain commun entre nos peuples, avec juste assez d'humour pour garder notre attention.
Et l'ancienne épouse symbolique de Rémi là-dedans? Rien à craindre, elle jouait la mère du marié.
Mieux pas trop y penser, peut-être. Selon Rémi, c'est son dernier mariage. A-t-il trouvé la bonne? Ou est-ce que vous pouvez le convaincre de VOUS marier symboliquement? Rémi Gaudet : Un met qu'on apprête à toutes les sauces!
Et l'ancienne épouse symbolique de Rémi là-dedans? Rien à craindre, elle jouait la mère du marié.
Mieux pas trop y penser, peut-être. Selon Rémi, c'est son dernier mariage. A-t-il trouvé la bonne? Ou est-ce que vous pouvez le convaincre de VOUS marier symboliquement? Rémi Gaudet : Un met qu'on apprête à toutes les sauces!
vendredi 14 septembre 2012
Revue de presse : du 10 au 14 septembre 2012
La hausse des droits de scolarité revient en force dans les médias du N-B cette semaine. Le N-B a descendu de deux échelons dans au classement canadien des droits de scolarité les plus élevés, derrière l’Ontario, la Saskatchewan, et la Nouvelle-Écosse (CapAcadie). Certains minimisent cette « amélioration » en citant une différence de 17$ avec la N-É et de 100$ avec la Saskatchewan (l’Acadie Nouvelle, 14 sept, p.2) ; d’autres se concentrent plutôt sur le fait que l’augmentation des frais de scolarité mesurée entre 2011 et 2012 a été plus de trois fois l’inflation mesurée pour la même période (CBC).
Dans la foulée médiatique, le Recteur de l’U de M, Raymond Théberge, a expliqué aujourd’hui le peu de contrôle qu’ont les universités sur la hausse des frais de scolarité (CapAcadie) puisque leur financement dépend largement des subventions publiques.
Autrement, le débat sur le financement des études postsecondaires a amené certains groupes a déplorer le manque d’intérêt pour l’instruction technique (CBC N-B) dans le contexte d’une économie néo-brunswickoise où se fait déjà sentir la pénurie de travailleurs qualifiés, à la fois en raison de l’exode des travailleurs et du vieillissement de la population ouvrière.
Au Québec, la marée rouge se résorbe peu à peu, avec la CLASSE poursuivant, seule, sa campagne de pression pour la gratuité scolaire (La Presse) au moment même ou la FEUQ juge la « question réglée » quant aux droits de scolarité (Le Devoir) et que l’action juridique pour l’abolition de la Loi spéciale est mise en veilleuse le temps que le gouvernement péquiste s’acquitte de ses promesses électorales (La Presse).
Gardez un œil sur l’actualité au cours des prochains jours : avec toute l’information qui a été rendue publique cette semaine et la tenue du Forum citoyen pour l’éducation au N-B (Info-FÉÉCUM) la semaine prochaine, les journalistes auront les dents longues !
Dans la foulée médiatique, le Recteur de l’U de M, Raymond Théberge, a expliqué aujourd’hui le peu de contrôle qu’ont les universités sur la hausse des frais de scolarité (CapAcadie) puisque leur financement dépend largement des subventions publiques.
Autrement, le débat sur le financement des études postsecondaires a amené certains groupes a déplorer le manque d’intérêt pour l’instruction technique (CBC N-B) dans le contexte d’une économie néo-brunswickoise où se fait déjà sentir la pénurie de travailleurs qualifiés, à la fois en raison de l’exode des travailleurs et du vieillissement de la population ouvrière.
Au Québec, la marée rouge se résorbe peu à peu, avec la CLASSE poursuivant, seule, sa campagne de pression pour la gratuité scolaire (La Presse) au moment même ou la FEUQ juge la « question réglée » quant aux droits de scolarité (Le Devoir) et que l’action juridique pour l’abolition de la Loi spéciale est mise en veilleuse le temps que le gouvernement péquiste s’acquitte de ses promesses électorales (La Presse).
Gardez un œil sur l’actualité au cours des prochains jours : avec toute l’information qui a été rendue publique cette semaine et la tenue du Forum citoyen pour l’éducation au N-B (Info-FÉÉCUM) la semaine prochaine, les journalistes auront les dents longues !
jeudi 13 septembre 2012
Regards sur l’éducation 2012 : On met nos œillères canadiennes!
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets de la FÉÉCUM
Comme les politiciens nous le disent souvent : quand on se compare, on se console.
Le rapport annuel de l’OCDE sur l’éducation vient de paraître (OCDE), et encore une fois, le Canada y fait bonne figure. L’OCDE, dont le Canada est l’un des membres fondateurs, regroupe actuellement 34 membres ; surtout des pays avancés mais aussi quelques-uns qui sont en émergence (Mexique, Chili, Turquie par exemple). L’organisme vise la coopération et le développement économique chez ses pays-membres. Voici quelques faits saillants du rapport :
· Le Canada est au 1er rang pour la proportion de la population possédant une éducation collégiale (tertiaire – type 5B), avec 24%, et au 8e rang pour ce qui est de la formation universitaire (tertiaire – type %A), à 26%.
· Le Canada démontre le 3e plus grand investissement par étudiant du tertiaire (après les États-Unis et la Suisse), soit 20 932$ (US).
· Les femmes canadiennes ont le plus haut taux d’accès à l’éducation tertiaire (55%) dans l’OCDE, bien que leur taux d’emploi (78,5%) reste plus bas que celui des hommes (84,7%).
· Des 37 pays de l’OCDE et du G20, le Canada démontre la plus haute proportion des 25-64 ans possédant une éducation tertiaire (51%). Cette proportion augmente à 56% chez les 25-34 ans (moyenne OCDE : 38%), et de 42% chez les 55-64 ans (moyenne OCDE : 23%).
· 4,7% des dépenses publiques du Canada vont au secteur de l’éducation tertiaire, ce qui le place au 3e rang dans l’OCDE derrière la Norvège et la Nouvelle-Zélande. De même,38% des dépenses publiques du Canada en éducation vont au secteur postsecondaire (moyenne de l’OCDE : 23,5%).
· 37,1% du financement dans le secteur de l’éducation tertiaire au Canada provient du privé (et majoritairement des frais de scolarité).
· Les Canadien(ne)s investissent (directement) en moyenne 18 094$ (US) dans leur éducation tertiaire. S’y ajoute des coûts indirects de 32 495$ (US) chez les hommes et de 33 461$ (US) pour les femmes.
· Les Canadien(ne)s paient en moyenne 3 774$ en frais de scolarité, ce qui est, et je cite : « ni le plus cher, ni le moins cher parmi les pays de l’OCDE »… ouais.
· L’éducation tertiaire engendre un salaire 38% plus élevé (par à une éducation secondaire ou moindre). La moyenne de l’OCDE est un salaire 55% plus élevé.
En clair, le Canada investit beaucoup dans l’éducation tertiaire, mais accorde peu de valeur au produit de cette éducation. Oh, Canada… !
Comme les politiciens nous le disent souvent : quand on se compare, on se console.
Le rapport annuel de l’OCDE sur l’éducation vient de paraître (OCDE), et encore une fois, le Canada y fait bonne figure. L’OCDE, dont le Canada est l’un des membres fondateurs, regroupe actuellement 34 membres ; surtout des pays avancés mais aussi quelques-uns qui sont en émergence (Mexique, Chili, Turquie par exemple). L’organisme vise la coopération et le développement économique chez ses pays-membres. Voici quelques faits saillants du rapport :
· Le Canada est au 1er rang pour la proportion de la population possédant une éducation collégiale (tertiaire – type 5B), avec 24%, et au 8e rang pour ce qui est de la formation universitaire (tertiaire – type %A), à 26%.
· Le Canada démontre le 3e plus grand investissement par étudiant du tertiaire (après les États-Unis et la Suisse), soit 20 932$ (US).
· Les femmes canadiennes ont le plus haut taux d’accès à l’éducation tertiaire (55%) dans l’OCDE, bien que leur taux d’emploi (78,5%) reste plus bas que celui des hommes (84,7%).
· Des 37 pays de l’OCDE et du G20, le Canada démontre la plus haute proportion des 25-64 ans possédant une éducation tertiaire (51%). Cette proportion augmente à 56% chez les 25-34 ans (moyenne OCDE : 38%), et de 42% chez les 55-64 ans (moyenne OCDE : 23%).
· 4,7% des dépenses publiques du Canada vont au secteur de l’éducation tertiaire, ce qui le place au 3e rang dans l’OCDE derrière la Norvège et la Nouvelle-Zélande. De même,38% des dépenses publiques du Canada en éducation vont au secteur postsecondaire (moyenne de l’OCDE : 23,5%).
· 37,1% du financement dans le secteur de l’éducation tertiaire au Canada provient du privé (et majoritairement des frais de scolarité).
· Les Canadien(ne)s investissent (directement) en moyenne 18 094$ (US) dans leur éducation tertiaire. S’y ajoute des coûts indirects de 32 495$ (US) chez les hommes et de 33 461$ (US) pour les femmes.
· Les Canadien(ne)s paient en moyenne 3 774$ en frais de scolarité, ce qui est, et je cite : « ni le plus cher, ni le moins cher parmi les pays de l’OCDE »… ouais.
· L’éducation tertiaire engendre un salaire 38% plus élevé (par à une éducation secondaire ou moindre). La moyenne de l’OCDE est un salaire 55% plus élevé.
En clair, le Canada investit beaucoup dans l’éducation tertiaire, mais accorde peu de valeur au produit de cette éducation. Oh, Canada… !
mercredi 12 septembre 2012
La triste réalité dettudiante au Canada…
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets de la FÉÉCUM
Statistique Canada a récemment publié ses données provisoires sur les frais de scolarité au Canada pour l’année 2012-2013. (Statistique Canada)
Et comme on dit, ça regarde pas ben.
En moyenne, les frais de scolarité ont haussé de 5% l’an dernier au pays, alors que le taux d’inflation se situe à 1,3% entre juillet 2011 et juillet 2012. Ça représente une facture moyenne de 5 581$.
Au Nouveau-Brunswick, les frais ont augmenté de 3,3% en l’espace d’un an, pour passer de 5 728$ à 5 917$. Cette augmentation se situe, on le constate, en-dessous de la moyenne nationale, ce qui aurait de quoi encourager les étudiant(e)s, n’étant du fait qu’ils/elles paient des frais supérieurs à la moyenne canadienne (5 581$).
Trois provinces nous devancent au palmarès des frais de scolarité les plus élevés : l’Ontario (7 180$), la Saskatchewan (6 017$) et la Nouvelle-Écosse (5 934$).
La hausse la plus forte a été enregistrée au Québec (10,1%).
La seule province à ne pas avoir augmenté ses frais de scolarité (et où ils sont les plus abordables, à 2 649$) est Terre-Neuve et Labrador, où les frais de scolarité sont gelés depuis 2003-2004.
On y pense deux fois avant de faire des jokes de Newfies après ça, hein ?
Statistique Canada a récemment publié ses données provisoires sur les frais de scolarité au Canada pour l’année 2012-2013. (Statistique Canada)
Et comme on dit, ça regarde pas ben.
En moyenne, les frais de scolarité ont haussé de 5% l’an dernier au pays, alors que le taux d’inflation se situe à 1,3% entre juillet 2011 et juillet 2012. Ça représente une facture moyenne de 5 581$.
Au Nouveau-Brunswick, les frais ont augmenté de 3,3% en l’espace d’un an, pour passer de 5 728$ à 5 917$. Cette augmentation se situe, on le constate, en-dessous de la moyenne nationale, ce qui aurait de quoi encourager les étudiant(e)s, n’étant du fait qu’ils/elles paient des frais supérieurs à la moyenne canadienne (5 581$).
Trois provinces nous devancent au palmarès des frais de scolarité les plus élevés : l’Ontario (7 180$), la Saskatchewan (6 017$) et la Nouvelle-Écosse (5 934$).
La hausse la plus forte a été enregistrée au Québec (10,1%).
La seule province à ne pas avoir augmenté ses frais de scolarité (et où ils sont les plus abordables, à 2 649$) est Terre-Neuve et Labrador, où les frais de scolarité sont gelés depuis 2003-2004.
On y pense deux fois avant de faire des jokes de Newfies après ça, hein ?
Forum citoyen pour l’éducation au Nouveau-Brunswick, avec la CLASSE et autres conférenciers
La FÉÉCUM et son Conseil d'Administration invitent les étudiant.e.s à l'activité suivante, en espérant une bonne participation et une réflexion productive. Le communiqué de presse des organisateurs, avec beaucoup plus de détails que le premier suit :
Moncton, 12 septembre 2012 – Le Groupe de réflexion pour l’éducation au Nouveau-Brunswick présentera le mercredi 19 septembre prochain un « Forum citoyen pour l’éducation au NouveauBrunswick ».
Ce forum ouvert à tous et gratuit vise à poser les bases d’un débat provincial sur l’éducation. L’événement, qui accueillera notamment des représentants québécois de la Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), se déroulera à l’auditorium de l’édifice Jeanne-de-Valois sur le campus de Moncton de l’Université de Moncton, de 13h00 à 15h00.
Selon Kevin Arseneau, porte-parole du Groupe de réflexion pour l’éducation au NouveauBrunswick, "ce forum sera un moyen de stimuler une véritable réflexion et une discussion quant à l’état actuel de l’éducation au Nouveau-Brunswick. Plusieurs étudiants ont été inspiré ou encore choqué par le mouvement au Québec. On veut profiter de l’expérience des conférenciers pour alimenter notre réflexion et faire évoluer l’enjeux". M. Arseneau souligne que cet événement se veut un tremplin vers une conversation plus large au sein des citoyens, des étudiants, des médias et des politiciens. Les conférenciers inviteront l’audience à réfléchir en fonction du contexte néobrunswickois mais aussi du contexte à l'extérieur du Nouveau-Brunswick, , notamment de la situation au Québec.
Les conférenciers invités à engager la réflexion sont Mathieu Lang, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Moncton, Louise Imbeault, ancienne directrice de Radio-Canada Acadie, ainsi que Chloé et Alexandra Zawadzki-Turcotte, Co porte-paroles de la CLASSE. Suite aux idées présentées par les différents conférenciers, le forum s’ouvrira au public avec une période de questions et d’échanges animé par Marco Morency, militant lui aussi pour une plus grande accessibilité aux études postsecondaire.
Le Groupe de réflexion pour l’éducation au Nouveau-Brunswick souhaite également inviter la population à la salle Empress ce 19 septembre pour une soirée d’art engagé. Les prestations comprennent le groupe de musique Les Hôtesses d’Hilaire ainsi que le porte-parole de l’événement et conteur, Kevin Arseneau. La soirée débutera dès 21h.
Moncton, 12 septembre 2012 – Le Groupe de réflexion pour l’éducation au Nouveau-Brunswick présentera le mercredi 19 septembre prochain un « Forum citoyen pour l’éducation au NouveauBrunswick ».
Ce forum ouvert à tous et gratuit vise à poser les bases d’un débat provincial sur l’éducation. L’événement, qui accueillera notamment des représentants québécois de la Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), se déroulera à l’auditorium de l’édifice Jeanne-de-Valois sur le campus de Moncton de l’Université de Moncton, de 13h00 à 15h00.
Selon Kevin Arseneau, porte-parole du Groupe de réflexion pour l’éducation au NouveauBrunswick, "ce forum sera un moyen de stimuler une véritable réflexion et une discussion quant à l’état actuel de l’éducation au Nouveau-Brunswick. Plusieurs étudiants ont été inspiré ou encore choqué par le mouvement au Québec. On veut profiter de l’expérience des conférenciers pour alimenter notre réflexion et faire évoluer l’enjeux". M. Arseneau souligne que cet événement se veut un tremplin vers une conversation plus large au sein des citoyens, des étudiants, des médias et des politiciens. Les conférenciers inviteront l’audience à réfléchir en fonction du contexte néobrunswickois mais aussi du contexte à l'extérieur du Nouveau-Brunswick, , notamment de la situation au Québec.
Les conférenciers invités à engager la réflexion sont Mathieu Lang, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Moncton, Louise Imbeault, ancienne directrice de Radio-Canada Acadie, ainsi que Chloé et Alexandra Zawadzki-Turcotte, Co porte-paroles de la CLASSE. Suite aux idées présentées par les différents conférenciers, le forum s’ouvrira au public avec une période de questions et d’échanges animé par Marco Morency, militant lui aussi pour une plus grande accessibilité aux études postsecondaire.
Le Groupe de réflexion pour l’éducation au Nouveau-Brunswick souhaite également inviter la population à la salle Empress ce 19 septembre pour une soirée d’art engagé. Les prestations comprennent le groupe de musique Les Hôtesses d’Hilaire ainsi que le porte-parole de l’événement et conteur, Kevin Arseneau. La soirée débutera dès 21h.
mardi 11 septembre 2012
Tout le monde blogue!
Comme vous le voyez, la FÉÉCUM a pris un engagement cette année de bloguer beaucoup plus, ce qui produira une plus grande variété d'articles, que ce soit des textes engagés, des comptes-rendus d'activités, des exposés d'injustices ou de problèmes étudiants, des textes historiques sur le mouvement étudiant, ou un peu d'humour. Nous digérerons aussi pour vous l'actualité telle qu'elle se rapport aux étudiants chaque semaine. S'il y a un sujet dont vous aimeriez entendre parler, laissez-le nous savoir, soit avec un commentaire ci-bas ou un courriel bien dirigé au comfee@umoncton.ca. "Wikileaké" moi quelque chose en toute confidentialité ;-).
Mais nous ne sommes pas les seuls blogueurs du campus! Notre nouveau Recteur, M. Raymond Théberge, s'est aussi lancé en écriture, et c'est à espérer qu'il trouvera le temps pour nous aider à apprendre le connaître par l'entremise de ce site. Le blogue du Recteur.
Et bien sûr, il y a le rassemblement des voix étudiantes sur le site des Médias acadiens universitaires que l'on appelle le FrontWeb. Vous y trouverez les articles de la FÉÉCUM, mais aussi d'autres groupes et particuliers étudiants, comme la Licum, ou Monika Cormier des Aigles Bleues. Si VOUS avez un blogue et que vous aimeriez faire partie de ce "web ring", écrivez au comfee@umoncton.ca pour faire part de votre lien. Le FrontWeb redirige à votre blogue qu'il soit en français ou en anglais, et qu'il soit à propos de n'importe quel sujet (humour, pop culture, académique, politique, sportif, pensées personnelles, peu importe). Le but est de collectionner les textes (et images) d'expression étudiante à l'Université de Moncton.
Au plaisir de se lire!
Mais nous ne sommes pas les seuls blogueurs du campus! Notre nouveau Recteur, M. Raymond Théberge, s'est aussi lancé en écriture, et c'est à espérer qu'il trouvera le temps pour nous aider à apprendre le connaître par l'entremise de ce site. Le blogue du Recteur.
Et bien sûr, il y a le rassemblement des voix étudiantes sur le site des Médias acadiens universitaires que l'on appelle le FrontWeb. Vous y trouverez les articles de la FÉÉCUM, mais aussi d'autres groupes et particuliers étudiants, comme la Licum, ou Monika Cormier des Aigles Bleues. Si VOUS avez un blogue et que vous aimeriez faire partie de ce "web ring", écrivez au comfee@umoncton.ca pour faire part de votre lien. Le FrontWeb redirige à votre blogue qu'il soit en français ou en anglais, et qu'il soit à propos de n'importe quel sujet (humour, pop culture, académique, politique, sportif, pensées personnelles, peu importe). Le but est de collectionner les textes (et images) d'expression étudiante à l'Université de Moncton.
Au plaisir de se lire!
lundi 10 septembre 2012
Coudonc, comment on soumet une plainte à l'UdeM?
C'est toute une question, parce que la réponse dépend largement de la nature de cette plainte, au sujet de qui elle est posée, et quelle faculté ou quel service est impliqué! C'est pourquoi la FÉÉCUM a créé un petit Guide des plaintes pour vous aider. Suivez le lien pour la copie pdf, ou soumettez votre demande pour un imprimé au B-101 du Centre étudiant, i.e. la FÉÉCUM.
En espérant que vous n'aurez pas besoin de l'utiliser!
En espérant que vous n'aurez pas besoin de l'utiliser!
vendredi 7 septembre 2012
Revue de presse : du 3 au 7 septembre 2012
La première semaine de la rentrée universitaire est maintenant derrière nous, et on ne peut qu’espérer qu’elle fut des plus agréables pour vous tous. Avec un contingent qui devrait passer la barre des 5 000 étudiants cette année (L'Acadie Nouvelle) et l’ouverture de votre nouvel espace étudiant, le Coude, qui fut un réel succès mercredi dernier, aucune raison d’en douter ! Seul nuage à l’horizon : la dette étudiante au N-B fait jaser de plus en plus, suite à la parution d’un rapport de la banque TD (L'Acadie Nouvelle) qui estime le coût total (avec dépenses, intérêt sur la dette, etc.) d’un baccalauréat de 4 ans à près de 84 000$ (Media Room)
De plus, avec l’inclusion des universités publiques de la province dans la Loi sur l’accès à l’information, rendue officielle le 1er septembre, certains prévoient l’avènement de débats sur le financement et la gestion des universités pour très bientôt ; la Fédération des associations de professeur(e)s d’universités de la province a déjà l’intention de remplir une demande, en vertu de la Loi, pour connaître les salaires des administrateurs des quatre universités du N-B (L'Acadie Nouvelle). On tenterait par cette voie de déterminer si une part démesurée des fonds disponibles est investie dans l’administration plutôt que vers la qualité de l’enseignement.
Nos collègues de UNB/STU ont d’ailleurs protesté contre l’inaction du gouvernement Alward en fait d’éducation postsecondaire en retirant le message du premier ministre de leurs agendas respectifs. Les associations étudiantes l’ont remplacée par un message citant les ratés du gouvernement (CBC) à l’égard des étudiant(e)s de la province. Avec la venue de la CLASSE qui approche à grands pas, on sent nos compères anglophones un peu plus fébriles que d’ordinaire…
Parlant de la CLASSE, sa réaction tiède à l’élection de Pauline Marois et du PQ à la tête du gouvernement québécois (par une marge infime) – qui en sera un de coalition s’il doit durer – a animé les discussions sur la situation étudiante dans les médias du Québec (Radio-Canada). Le FEUQ et la FECQ ont été plus promptes à crier victoire une fois le départ des Libéraux et de Jean Charest, alors que Mme Marois a annoncé très tôt l’intention du PQ d’annuler par voie de décret la hausse projetée des frais de scolarité, ainsi que la Loi 12 (projet de loi 78). N’en demeure pas moins que l’Université de Montréal s’est vue contrainte, vendredi, d’annuler huit cours de l’actuelle session de rattrapage, en raison des troubles ayant marqué le retour en classe de la semaine dernière (Radio-Canada)
De plus, avec l’inclusion des universités publiques de la province dans la Loi sur l’accès à l’information, rendue officielle le 1er septembre, certains prévoient l’avènement de débats sur le financement et la gestion des universités pour très bientôt ; la Fédération des associations de professeur(e)s d’universités de la province a déjà l’intention de remplir une demande, en vertu de la Loi, pour connaître les salaires des administrateurs des quatre universités du N-B (L'Acadie Nouvelle). On tenterait par cette voie de déterminer si une part démesurée des fonds disponibles est investie dans l’administration plutôt que vers la qualité de l’enseignement.
Nos collègues de UNB/STU ont d’ailleurs protesté contre l’inaction du gouvernement Alward en fait d’éducation postsecondaire en retirant le message du premier ministre de leurs agendas respectifs. Les associations étudiantes l’ont remplacée par un message citant les ratés du gouvernement (CBC) à l’égard des étudiant(e)s de la province. Avec la venue de la CLASSE qui approche à grands pas, on sent nos compères anglophones un peu plus fébriles que d’ordinaire…
Parlant de la CLASSE, sa réaction tiède à l’élection de Pauline Marois et du PQ à la tête du gouvernement québécois (par une marge infime) – qui en sera un de coalition s’il doit durer – a animé les discussions sur la situation étudiante dans les médias du Québec (Radio-Canada). Le FEUQ et la FECQ ont été plus promptes à crier victoire une fois le départ des Libéraux et de Jean Charest, alors que Mme Marois a annoncé très tôt l’intention du PQ d’annuler par voie de décret la hausse projetée des frais de scolarité, ainsi que la Loi 12 (projet de loi 78). N’en demeure pas moins que l’Université de Montréal s’est vue contrainte, vendredi, d’annuler huit cours de l’actuelle session de rattrapage, en raison des troubles ayant marqué le retour en classe de la semaine dernière (Radio-Canada)
jeudi 6 septembre 2012
Le Coude, Jour 1
Ce fut une grosse journée hier pour le nouveau café-bar étudiant Le Coude, qui ne s'est pas contenté de tout simplement ouvrir ses portes pour la première fois, mais aussi de garder les célébrations aller toute la journée, de 8h le matin à minuit le soir. Les curieux et les rapidement convertis ont adopté la salle en matinée, mais le premier événement comme tel était la coupe du ruban officiel en compagnie de la présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, et du Recteur de l'Université, M. Raymond Théberge. Bon nombre d'étudiants et d'employés ont convergé sur le Centre étudiant pour cette courte cérémonie, et plusieurs sont restés pour la projection du classique documentaire acadien « L'Acadie, L'Acadie?! » ou pour jouer les jeux de société disponible au comptoir.
Vers 14h30, le tournoi d'échecs organisé par ancien champion provincial (et vice-président activités sociales de la FÉÉCUM) Rémi Gaudet commence, et Rémi se plaît à tous nous battre un après l'autre. Qui l'aurait cru? Plus tard en soirée, les plus de 200 étudiants qui s'étaient montrés intéressés à venir faire un tour selon Facebook ont respecté leur promesse, faisant monter la température et le volume au-delà de nos attentes.
Saraphie, le groupe gagnant du concours Jammers du Campus l'an dernier, a donné un super bon show, et la soirée a fait gagner un voyage pour 4 à New York à un groupe de 10 (oups... à vous de vous diviser ça sans chicane!) grâce à un trivia non sans difficulté. Enfin, la scène s'est libérée et VOUS y êtes montés pour un karaoke qui nous a amené jusqu'à minuit. Le Coude aussi rempli sa première soirée, ce fut un baptême par le feu. Et n'oublions pas qu'il nous reste encore certains éléments (surtout décoratifs) à installer. Le Coude n'a pas fini de vous charmer, et c'est notre espoir que vous y reviendrez. Un rappel, l'enseigne est au Centre étudiant :Et les heures d'ouvertures (pour l'instant - nous ajusterons à mesure que vos besoins se font sentir) sont :
Lundi – 8h à 21h
Mardi – 8h à 19h
Mercredi et jeudi – 8h à minuit
Vendredi – 8h à 14h
Qu'on se le dise!
Vers 14h30, le tournoi d'échecs organisé par ancien champion provincial (et vice-président activités sociales de la FÉÉCUM) Rémi Gaudet commence, et Rémi se plaît à tous nous battre un après l'autre. Qui l'aurait cru? Plus tard en soirée, les plus de 200 étudiants qui s'étaient montrés intéressés à venir faire un tour selon Facebook ont respecté leur promesse, faisant monter la température et le volume au-delà de nos attentes.
Saraphie, le groupe gagnant du concours Jammers du Campus l'an dernier, a donné un super bon show, et la soirée a fait gagner un voyage pour 4 à New York à un groupe de 10 (oups... à vous de vous diviser ça sans chicane!) grâce à un trivia non sans difficulté. Enfin, la scène s'est libérée et VOUS y êtes montés pour un karaoke qui nous a amené jusqu'à minuit. Le Coude aussi rempli sa première soirée, ce fut un baptême par le feu. Et n'oublions pas qu'il nous reste encore certains éléments (surtout décoratifs) à installer. Le Coude n'a pas fini de vous charmer, et c'est notre espoir que vous y reviendrez. Un rappel, l'enseigne est au Centre étudiant :Et les heures d'ouvertures (pour l'instant - nous ajusterons à mesure que vos besoins se font sentir) sont :
Lundi – 8h à 21h
Mardi – 8h à 19h
Mercredi et jeudi – 8h à minuit
Vendredi – 8h à 14h
Qu'on se le dise!
mardi 4 septembre 2012
Un message de la présidente : Bonne Rentrée!
Du bureau de Joëlle Martin, présidente de la FÉÉCUM
C'est la 50e Rentrée universitaire pour l'Université de Moncton, Campus de Moncton, et c'est ma 6e. Pourtant, l'expérience de la Rentrée n'a pas perdu sa magie. Que ce soit revoir des vieux amis ou de nouveaux visages, ou entendre parler de nouveaux projets, ou encore, participer aux diverses activités pendant que notre campus est encore verdoyant... Je ne me lasse pas de ces premières semaines, de leur énergie, et du momentum qu'elles génèrent. C'est ici que tout commence. C'est ici que nous nous remplissons de l'enthousiasme qui nous portera jusqu'au mois d'avril prochain et qui rendra tout possible.
Nous avons une grosse année devant nous, une année qui passera trop vite. Revendications pour améliorer le sort des étudiants au Nouveau-Brunswick, un nouveau café-bar étudiant à animer et l'avenir des services alimentaires de l'Université à guider, garder un oeil sur l'évaluation des programmes académiques, bâtir une relation productive avec un nouveau Recteur... Enfin bref, on ne chômera pas à la FÉÉCUM et nous espérons que nos membres embrasseront cet horaire chargé. Déjà autour de nous, les autres associations étudiantes se préparent à une année toute aussi mouvementée : CKUM a des nouvelles capacités techniques et Le Front a changé de format; Symbiose reprend en main la vente de livres usagés; la Licum amène ses talents d'humour au médium de la vidéo; un groupe d'étudiants engagés fait venir la CLASSE pour animer le débat sur l'éducation postsecondaire; un nouveau comité de tournois de jeux vidéos est né; et les conseils étudiants se disent prêts à reprendre la Coupe FÉÉCUM des mains de l'équipe d'Athlétisme.
On a tous des cours - ça commence aujourd'hui! - mais l'expérience universitaire n'est rien sans une bonne portion de para académique à côté. J'espère vous voir à une activité sociale ou engagée, oeuvrer dans une association étudiante ou comme spectateur, mais de vous VOIR. La Rentrée est un premier goût de ce que l'Université peut nous offrir, mais pas le dernier!
C'est la 50e Rentrée universitaire pour l'Université de Moncton, Campus de Moncton, et c'est ma 6e. Pourtant, l'expérience de la Rentrée n'a pas perdu sa magie. Que ce soit revoir des vieux amis ou de nouveaux visages, ou entendre parler de nouveaux projets, ou encore, participer aux diverses activités pendant que notre campus est encore verdoyant... Je ne me lasse pas de ces premières semaines, de leur énergie, et du momentum qu'elles génèrent. C'est ici que tout commence. C'est ici que nous nous remplissons de l'enthousiasme qui nous portera jusqu'au mois d'avril prochain et qui rendra tout possible.
Nous avons une grosse année devant nous, une année qui passera trop vite. Revendications pour améliorer le sort des étudiants au Nouveau-Brunswick, un nouveau café-bar étudiant à animer et l'avenir des services alimentaires de l'Université à guider, garder un oeil sur l'évaluation des programmes académiques, bâtir une relation productive avec un nouveau Recteur... Enfin bref, on ne chômera pas à la FÉÉCUM et nous espérons que nos membres embrasseront cet horaire chargé. Déjà autour de nous, les autres associations étudiantes se préparent à une année toute aussi mouvementée : CKUM a des nouvelles capacités techniques et Le Front a changé de format; Symbiose reprend en main la vente de livres usagés; la Licum amène ses talents d'humour au médium de la vidéo; un groupe d'étudiants engagés fait venir la CLASSE pour animer le débat sur l'éducation postsecondaire; un nouveau comité de tournois de jeux vidéos est né; et les conseils étudiants se disent prêts à reprendre la Coupe FÉÉCUM des mains de l'équipe d'Athlétisme.
On a tous des cours - ça commence aujourd'hui! - mais l'expérience universitaire n'est rien sans une bonne portion de para académique à côté. J'espère vous voir à une activité sociale ou engagée, oeuvrer dans une association étudiante ou comme spectateur, mais de vous VOIR. La Rentrée est un premier goût de ce que l'Université peut nous offrir, mais pas le dernier!
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