par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Si vous étiez de la partie mercredi dernier au Soixante-trois, vous savez que le chef du NPD a promis, s’il formait le prochain gouvernement, de geler les droits de scolarité pour la durée de son premier mandat. Vous savez aussi que Brian Gallant n’est pas en politique pour gagner des votes. Sa fourgonnette, oui, mais lui non.
Le Forum citoyen pour l’éducation était l’occasion pour les partis politiques de nous révéler quelle est leur vision de l’éducation et les moyens qu’ils proposent pour améliorer le système en place, de la maternelle au postsecondaire. Peu d’entre eux ont osé tremper l’orteil dans cette mare, et on a eu –malgré quelques interventions pertinentes et intéressantes- droit à un bel exemple de politique 101 : riche en attaques et en accusations, avec peu de concret venant des candidats.
Une chose est claire, l’éducation devra être une priorité de la prochaine saison électorale (Times & Transcript)
D’autres événements ont soulevé les passions, hormis le forum, sur le campus la semaine dernière : un cas de tuberculose a causé bien des inquiétudes à la faculté d’administration (Radio-Canada), le recteur a proposé de retirer à Louis LaPierre le doctorat honorifique qui lui a été remis par l’institution (Radio-Canada), et ailleurs dans la province des voix s’élèvent pour que soient réexaminés les projets gouvernementaux auxquels il a prêté son expertise (CBC).
Les réactions continuent de se faire entendre sur l’affaire –l’étude d’impact environnemental sur la construction du Pont de la Confédération sera d’ailleurs réévaluée (CBC) par Transport Canada.
Dans un éditorial écrit pour l’Acadie Nouvelle («Méchant 50ème», 25 septembre, p. 6), le professeur Roger Ouellette a dénoncé les attaques qui «fragilisent une institution essentielle au développement et à l’épanouissement de l’Acadie», ainsi que les «querelles fratricides» dont l’Université «risque d’être la victime collatérale». Il enchaîne sur la sortie forcée d’André Richard du Conseil des gouverneurs, avant de clore sur la possible disparition de l’UdeM, faute d’étudiants.
Et comme tout yin a besoin de son yang, Serge Rousselle qui signe une lettre ouverte le 26, toujours dans l’AN («Université de Moncton : deux poids, deux mesures?, 26 septembre, p. », déplorant à son tour que l’UdeM applique «deux poids, deux mesures» dans les sanctions imposées aux administrateurs, aux professeurs et aux étudiants, versus celles –plus légères- qu’elle s’impose elle-même. Il revient évidemment sur la nomination de la vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, sans se priver de faire le parallèle avec le cas Louis LaPierre, un exemple d’embauche douteux s’il en est un. Rousselle dit enter aitres que quand «une institution elle-même ne respecte pas ses règles, fait fi des documents soumis et ne cherche même pas à connaître la vérité sur la sélection douteuse de l’une de ses principales dirigeantes, il paraît difficile de parler d’un cas isolé et de vouloir faire la leçon.»
Et paf!
L’Étoile, pour sa part, s’est penchée sur la question de l’endettement étudiant (L’Étoile), ainsi que sur la volonté du nouveau president du CGV de viser une meilleure transparence pendant son mandate (L’Étoile).
Au Québec, l’ouverture de la Commission Ménard a entendu le témoignage de l’ex-présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, selon qui la grève étudiante aurait pu être évitée si le gouvernement avait fsu faire prevue de plus d’ouverture et d’écoute (Radio-Canada). D’autres articles sur son passage devant la Commission font état d’accusations portées contre le gouvernement et la police, qui auraient été complices dans le déclenchement et la gestion de l’affaire, au profit du parti libéral qui a tenté d’en récolter le capital politique (Le Devoir).
dimanche 29 septembre 2013
samedi 28 septembre 2013
Coupe FÉÉCUM : Neuf équipes s'engagent à la première épreuve
Neuf équipes on pu se rendre à la première compétition de la 9e Coupe FÉÉCUM vendredi dernier, un « Décathlon engagé » (en réalité un Heptathlon, vu qu'il comportait 7 défis plutôt que 10) à l'image de la FÉÉCUM 2013-2014. Chaque épreuve véhiculait un message engagé, soit un symbole ou de la sensibilisation à un enjeu, tout en offrant aux compétiteurs un défi physique, mental ou les deux. De la partie : Les champions en titre les MAUI (Médias acadiens universitaires Inc.), Administration, Athlétisme, Éducation, Environnement, ESANEF, Génie, Jeux de la Communication (nouvelle équipe et rivale naturelle des MAUI) et Kiné-Récréo.
Le tout commence avec une activité brise-glace, un limbo représentant la dette écrasante à laquelle fait face trop d'étudiants au Nouveau-Brunswick. L'épreuve est remportée ex equo par les flexibles champions sélectionnés par les équipes d'Athlétisme, Génie, Kiné et MAUI.
On passe ensuite à une activité de lancer à travers laquelle les participants visaient des éléments du budget de l'Université qu'ils voulaient couper afin de faire des économies et éviter des hausses de droits de scolarité, voir même les réduire. Athlétisme fait la plus grande économie en coupant le campus d'Edmundston (mais n'économisent que 155 000$ des plus de 11 millions $ que ça coûte en raison du déficit à repayer et des subventions perdues), mais d'autres se laissent prendre à des pièges. La maison et l'auto du Recteur représente 0$ en économies vu que l'Université ne finance plus ces choses depuis les années '90, et bien que le Musée Acadien semble une coupure facile, elle ne représente aucunes économies vu que le Musée est financé en grande partie par Patrimoine Canada. Les MAUI, eux, se tirent dans le pied en coupant le CEPS et l'Aréna et pas seulement parce que ça leurs attire l'enmité d'Athlétisme et de Kiné. Bien que nos installation sportives nous coûtent 706 845$, elles rapportent plus d'un million $ annuellement! -316 710$ est le plus bas score de l'épreuve.
Ensuite, rapide course avec du sable dans un drap percé pour représenter la pollution souvent assurée par l'extraction de gaz de schiste (MAUI et Admin sont les plus grands pollueurs, Jeux de la Com et Kiné-Récréo). Ensuite, un peu de social avec un quiz Vrai ou Faux sur les enjeux LGBT, ce qui voit la plus nouvelle équipe de la Coupe, les Jeux de la Communication remporter leur 2e première place de la journée (l'équipe célèbre ci-haut). Dans la chasse au trésor à l'aveuglette, des participants bâillonnés cherchent des enveloppes qui révèlent des choses sur l'Université et sur la FÉÉCUM pour souligner l'importance de la transparence. Tristement, beaucoup d'enveloppes de l'Université avaient des mystères à 0 points grâce à ces fameuses ententes de confidentialité. Les MAUI gagnent cette épreuve et la prochaine, une course à relai pour se trouver un emploi sur le marché de travail difficile à la sortie des études avec beaucoup de chance. L'équipe réussi à trouver la seule carte millionnaire dans le tas (un.e gradué.e qui aurait fait un « app » vendeur en sortant de l'Université). Chaque emploi avait aussi une cote « bonheur » (parce que ya pas juste l'argent qui compte dans ce monde), et sur cette colonne, l'équipe d'ESANEF est la championne, ayant déniché un emploi de diététicien.ne mal payée mais haute en satisfaction personnelle. Et dans leur domaine en plus (bonus!).
Après avoir souligné quelques enjeux qui intéressent le comité exécutif de la FÉÉCUM, c'était au tour des équipes de NOUS dire pour quoi ils lutaient. Chaque équipe a fabriqué des affiches et à tour de rôle est allé manifester pour cette cause sur le terrain. Puis, l'équipe devait arrêter les ballons (« l'opinion publique » lancés contre elle et en arrêter le plus possible. Peut-être sans surprise, Athlétisme et Kiné font le mieux en ne laissant passer qu'un seul ballon, mais Environnement fait la même chose!
Alors regardons le classement final :
1. Athlétisme
2. MAUI
3. Kiné-Récréo
4. Jeux de la Communication
5. Génie
6. Environnement
7. Administration
8. Éducation
9. ESANEF
Félicitations à l'équipe d'Athlétisme qui s'est fait un jeu de pétanque et un beau petit fond en termes de pointage cumulatif à la Coupe FÉÉCUM et pourrait sensiblement se réessayer à gagner toute l'affaire comme en 2011-2012! On en saura plus à la prochaine épreuve, la Course Folle (anciennement « l'Amazing Race », mais notre nouvelle politique linguistique doit être respectée), le 18 octobre prochain, avec un voyage pour 4 en jeu! On se voit là!
Le tout commence avec une activité brise-glace, un limbo représentant la dette écrasante à laquelle fait face trop d'étudiants au Nouveau-Brunswick. L'épreuve est remportée ex equo par les flexibles champions sélectionnés par les équipes d'Athlétisme, Génie, Kiné et MAUI.
On passe ensuite à une activité de lancer à travers laquelle les participants visaient des éléments du budget de l'Université qu'ils voulaient couper afin de faire des économies et éviter des hausses de droits de scolarité, voir même les réduire. Athlétisme fait la plus grande économie en coupant le campus d'Edmundston (mais n'économisent que 155 000$ des plus de 11 millions $ que ça coûte en raison du déficit à repayer et des subventions perdues), mais d'autres se laissent prendre à des pièges. La maison et l'auto du Recteur représente 0$ en économies vu que l'Université ne finance plus ces choses depuis les années '90, et bien que le Musée Acadien semble une coupure facile, elle ne représente aucunes économies vu que le Musée est financé en grande partie par Patrimoine Canada. Les MAUI, eux, se tirent dans le pied en coupant le CEPS et l'Aréna et pas seulement parce que ça leurs attire l'enmité d'Athlétisme et de Kiné. Bien que nos installation sportives nous coûtent 706 845$, elles rapportent plus d'un million $ annuellement! -316 710$ est le plus bas score de l'épreuve.
Ensuite, rapide course avec du sable dans un drap percé pour représenter la pollution souvent assurée par l'extraction de gaz de schiste (MAUI et Admin sont les plus grands pollueurs, Jeux de la Com et Kiné-Récréo). Ensuite, un peu de social avec un quiz Vrai ou Faux sur les enjeux LGBT, ce qui voit la plus nouvelle équipe de la Coupe, les Jeux de la Communication remporter leur 2e première place de la journée (l'équipe célèbre ci-haut). Dans la chasse au trésor à l'aveuglette, des participants bâillonnés cherchent des enveloppes qui révèlent des choses sur l'Université et sur la FÉÉCUM pour souligner l'importance de la transparence. Tristement, beaucoup d'enveloppes de l'Université avaient des mystères à 0 points grâce à ces fameuses ententes de confidentialité. Les MAUI gagnent cette épreuve et la prochaine, une course à relai pour se trouver un emploi sur le marché de travail difficile à la sortie des études avec beaucoup de chance. L'équipe réussi à trouver la seule carte millionnaire dans le tas (un.e gradué.e qui aurait fait un « app » vendeur en sortant de l'Université). Chaque emploi avait aussi une cote « bonheur » (parce que ya pas juste l'argent qui compte dans ce monde), et sur cette colonne, l'équipe d'ESANEF est la championne, ayant déniché un emploi de diététicien.ne mal payée mais haute en satisfaction personnelle. Et dans leur domaine en plus (bonus!).
Après avoir souligné quelques enjeux qui intéressent le comité exécutif de la FÉÉCUM, c'était au tour des équipes de NOUS dire pour quoi ils lutaient. Chaque équipe a fabriqué des affiches et à tour de rôle est allé manifester pour cette cause sur le terrain. Puis, l'équipe devait arrêter les ballons (« l'opinion publique » lancés contre elle et en arrêter le plus possible. Peut-être sans surprise, Athlétisme et Kiné font le mieux en ne laissant passer qu'un seul ballon, mais Environnement fait la même chose!
Alors regardons le classement final :
1. Athlétisme
2. MAUI
3. Kiné-Récréo
4. Jeux de la Communication
5. Génie
6. Environnement
7. Administration
8. Éducation
9. ESANEF
Félicitations à l'équipe d'Athlétisme qui s'est fait un jeu de pétanque et un beau petit fond en termes de pointage cumulatif à la Coupe FÉÉCUM et pourrait sensiblement se réessayer à gagner toute l'affaire comme en 2011-2012! On en saura plus à la prochaine épreuve, la Course Folle (anciennement « l'Amazing Race », mais notre nouvelle politique linguistique doit être respectée), le 18 octobre prochain, avec un voyage pour 4 en jeu! On se voit là!
lundi 23 septembre 2013
Lancement d'une pétition pour faire de l'éducation au NB un projet de société
La FÉÉCUM profite du Forum citoyen sur l’éducation pour interpeler les citoyens de la province
En marge du Forum citoyen sur l’éducation du 25 septembre prochain, la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) lancera une pétition intitulée « Cessons les coupures - Faisons de l’éducation un projet de société » pour interpeler la population du Nouveau-Brunswick sur la question de plus en plus urgente de l’éducation dans la province. La SANB a d’ailleurs déjà conféré son appui à la pétition.
Pour le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, le Nouveau-Brunswick doit sans tarder mettre fin aux coupures en éducation et investir les sommes qui sont nécessaires pour en faire un réel projet de société: « La province a un taux d’alphabétisation parmi les plus faibles au Canada, ce qui révèle un problème dans le sens large, les solutions auquel doivent être appliquée autant pendant la petite enfance, qu’aux niveaux scolaire, postsecondaire, et au-delà. L’éducation est un droit fondamental tout au long de la vie et doit permettre à chaque personne d’atteindre son plein potentiel. »
La pétition sera officiellement lancée au Forum citoyen ce mercredi 25 septembre au Soixante-Trois (Centre étudiant de l’Université de Moncton) de 13h à 16h, événement qui inclura un débat des chefs politiques du Nouveau-Brunswick - Marie-Claude Blais (PC; en replacement de David Alward), Dominic Cardy (NPD), David Coon (Vert) et Brian Gallant (Lib). La population universitaire et acadienne, ainsi que les médias, y sont invitées. La pétition sera ensuite disponible en ligne via le feecum.ca.
La pétition en ligne
En marge du Forum citoyen sur l’éducation du 25 septembre prochain, la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) lancera une pétition intitulée « Cessons les coupures - Faisons de l’éducation un projet de société » pour interpeler la population du Nouveau-Brunswick sur la question de plus en plus urgente de l’éducation dans la province. La SANB a d’ailleurs déjà conféré son appui à la pétition.
Pour le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, le Nouveau-Brunswick doit sans tarder mettre fin aux coupures en éducation et investir les sommes qui sont nécessaires pour en faire un réel projet de société: « La province a un taux d’alphabétisation parmi les plus faibles au Canada, ce qui révèle un problème dans le sens large, les solutions auquel doivent être appliquée autant pendant la petite enfance, qu’aux niveaux scolaire, postsecondaire, et au-delà. L’éducation est un droit fondamental tout au long de la vie et doit permettre à chaque personne d’atteindre son plein potentiel. »
La pétition sera officiellement lancée au Forum citoyen ce mercredi 25 septembre au Soixante-Trois (Centre étudiant de l’Université de Moncton) de 13h à 16h, événement qui inclura un débat des chefs politiques du Nouveau-Brunswick - Marie-Claude Blais (PC; en replacement de David Alward), Dominic Cardy (NPD), David Coon (Vert) et Brian Gallant (Lib). La population universitaire et acadienne, ainsi que les médias, y sont invitées. La pétition sera ensuite disponible en ligne via le feecum.ca.
La pétition en ligne
Les MAUI vous défient de leur enlever la Coupe FÉÉCUM cette année
La 9ème Coupe FÉÉCUM commence ce vendredi 27 septembre avec un « Décathlon engagé ». Votre équipe illimitée choisira son ou ses champions pour chacune des épreuves d'athlétisme pour les non-athlètes, chacune aux couleurs d'un enjeu qui touche les étudiant.e.s. En après-midi dès 13h30 dans le champ à côté du Centre étudiant. Un bon brise-glace pour vos associations! Et puis... on peut pas laisser les Médias universitaires la gagner une deuxième fois!
Les inscriptions seront prises jusqu'à 13h le mardi 24 septembre, par courriel au comfee@umoncton.ca.
Plus plus d'information sur les compétitions à venir et les règlements, voir le site Internet de la FÉÉCUM.
Revue de presse du 13 au 20 septembre
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
La semaine dernière, l’affaire Louis LaPierre a encore une fois occupé beaucoup d’espace dans les médias de la province. D’anciens collègues se sont prononcés sur l’impact des révélations concernant la falsification de son CV (Radio-Canada), n’hésitant pas à qualifier à demi-mot l’ancien professeur de «vendu» à la solde des ambitions gouvernementales. Louis LaPierre, pendant ce temps, renonçait à toutes les fonctions qu’il occupait encore, notamment à la tête de l’Institut de l’Énergie du N-B (responsable de la recherche dans le domaine de l’exploitation du gaz de schiste), et à la tête d’une commission étudiant un projet de mine de cuivre à Marathon, en Ontario (Radio-Canada). Des questions se posent notamment sur la suite des travaux de l’Institut, dans la foulée des aveux de LaPierre (CBC), qui ont redonné des munitions au mouvement d’opposition à l’exploitation du gaz de schiste.
Ici à Moncton, on apprend que le projet de doctorat en pharmacie –un projet amorcé en partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont le lancement était prévu pour septembre 2015- est retardé en raison du retrait du nouveau financement de Santé Canada (Lien). Les montants accordés à la recherche en santé ont été maintenus, mais pas bonifiés, par le gouvernement fédéral pour les cinq prochaines années, ce qui explique le retard du projet. Selon Neil Boucher, vice-recteur à l’enseignement et la recherche à l’UdeM, le projet reste «en veilleuse», en espérant que d’autres sources de financement soient trouvées.
Toujours à Moncton, une rencontre publique a marqué le lancement d’un plan d’intégration du transport en commun (L’Acadie Nouvelle, 18 septembre, p. 9.) qui mise sur une stratégie plus efficace rassemblant l’autobus, le vélo, la marche et l’automobile. À l’heure actuelle, 88% des déplacements dans la région du Grand Moncton se font en automobile – mais avec une population projetée de 200 000 citoyens d’ici 2040, il importe de penser aux moyens d’adapter les habitudes de transport aux capacités de l’infrastructure, qui elle aussi devra être modifiée. On suggère entre autres l’élargissement de la rue Main pour ajouter une voie réservée aux autobus. Au moins un participant a déploré que le train ne fasse pas partie du plan Destination 2040.
Destination 2040 demeure, pour l’instant, à l’étape d’ébauche. D’autres audiences et discussions sont prévues d’ici le dévoilement de la version finale en mai 2014. Vos idées, suggestions et commentaires peuvent être adressés au comité via le site web du projet (Lien).
Ailleurs au N-B, la jeunesse de la Péninsule acadienne (14-34 ans) est conviée en mai 2014 aux États généraux de la jeunesse de la Péninsule acadienne. L’objectif de ce grand rassemblement est d’établir un plan d’action pour les 20 prochaines années afin de contrer, entre autres, l’exode des jeunes de la région, et «inspirer la prochaine génération» (Radio-Canada).
Au Québec, un recours collectif a été autorisé aux victimes d’une arrestation massive ayant pris place au cours de l’une des manifestations du printemps érable (Radio-Canada). Les audiences publiques de la commission chargée d’étudier les événements de la grève étudiante doivent s’ouvrir prochainement à Montréal; l’ASSÉ (CLASSE) et la Fraternité des policiers, deux joueurs importants du conflit, ont déjà signalé leur refus d’y participer.
Et jeudi dernier, «surprise» à Fredericton : David Alward brasse son paquet de ministres : Danny Soucy perd l’Éducation postsecondaire, la formation et le travail à Jody Carr, et Marie-Claude Blais remplace Carr à l’éducation; Paul Robichaud passe aux ressources naturelles (…) tout en conservant sa charge de vice-premier ministre et chef du gouvernement, Troy Lifford passe des ressources naturelles au développement économique, et Hugh Flemming devient procureur général, tout en conservant son portefeuille actuel de ministre de la Santé (Radio-Canada).
J’en profite pour vous lancer l’invitation : la FÉÉCUM tient ce mercredi 24 septembre un débat des chefs politiques sur l’éducation, au Coude. Participez en grand nombre à cet événement important, et en vue duquel vous pouvez soumettre d’avance vos questions, qui seront posées aux chefs au courant du débat.
Vous pouvez faire parvenir vos questions (ou nous souligner les sujets que vous aimeriez voir abordés) au apfee@umoncton.ca. Bayez-y ça aux politiciens!!! C’est leur job de répondre aux questions difficiles!!!
La semaine dernière, l’affaire Louis LaPierre a encore une fois occupé beaucoup d’espace dans les médias de la province. D’anciens collègues se sont prononcés sur l’impact des révélations concernant la falsification de son CV (Radio-Canada), n’hésitant pas à qualifier à demi-mot l’ancien professeur de «vendu» à la solde des ambitions gouvernementales. Louis LaPierre, pendant ce temps, renonçait à toutes les fonctions qu’il occupait encore, notamment à la tête de l’Institut de l’Énergie du N-B (responsable de la recherche dans le domaine de l’exploitation du gaz de schiste), et à la tête d’une commission étudiant un projet de mine de cuivre à Marathon, en Ontario (Radio-Canada). Des questions se posent notamment sur la suite des travaux de l’Institut, dans la foulée des aveux de LaPierre (CBC), qui ont redonné des munitions au mouvement d’opposition à l’exploitation du gaz de schiste.
Ici à Moncton, on apprend que le projet de doctorat en pharmacie –un projet amorcé en partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont le lancement était prévu pour septembre 2015- est retardé en raison du retrait du nouveau financement de Santé Canada (Lien). Les montants accordés à la recherche en santé ont été maintenus, mais pas bonifiés, par le gouvernement fédéral pour les cinq prochaines années, ce qui explique le retard du projet. Selon Neil Boucher, vice-recteur à l’enseignement et la recherche à l’UdeM, le projet reste «en veilleuse», en espérant que d’autres sources de financement soient trouvées.
Toujours à Moncton, une rencontre publique a marqué le lancement d’un plan d’intégration du transport en commun (L’Acadie Nouvelle, 18 septembre, p. 9.) qui mise sur une stratégie plus efficace rassemblant l’autobus, le vélo, la marche et l’automobile. À l’heure actuelle, 88% des déplacements dans la région du Grand Moncton se font en automobile – mais avec une population projetée de 200 000 citoyens d’ici 2040, il importe de penser aux moyens d’adapter les habitudes de transport aux capacités de l’infrastructure, qui elle aussi devra être modifiée. On suggère entre autres l’élargissement de la rue Main pour ajouter une voie réservée aux autobus. Au moins un participant a déploré que le train ne fasse pas partie du plan Destination 2040.
Destination 2040 demeure, pour l’instant, à l’étape d’ébauche. D’autres audiences et discussions sont prévues d’ici le dévoilement de la version finale en mai 2014. Vos idées, suggestions et commentaires peuvent être adressés au comité via le site web du projet (Lien).
Ailleurs au N-B, la jeunesse de la Péninsule acadienne (14-34 ans) est conviée en mai 2014 aux États généraux de la jeunesse de la Péninsule acadienne. L’objectif de ce grand rassemblement est d’établir un plan d’action pour les 20 prochaines années afin de contrer, entre autres, l’exode des jeunes de la région, et «inspirer la prochaine génération» (Radio-Canada).
Au Québec, un recours collectif a été autorisé aux victimes d’une arrestation massive ayant pris place au cours de l’une des manifestations du printemps érable (Radio-Canada). Les audiences publiques de la commission chargée d’étudier les événements de la grève étudiante doivent s’ouvrir prochainement à Montréal; l’ASSÉ (CLASSE) et la Fraternité des policiers, deux joueurs importants du conflit, ont déjà signalé leur refus d’y participer.
Et jeudi dernier, «surprise» à Fredericton : David Alward brasse son paquet de ministres : Danny Soucy perd l’Éducation postsecondaire, la formation et le travail à Jody Carr, et Marie-Claude Blais remplace Carr à l’éducation; Paul Robichaud passe aux ressources naturelles (…) tout en conservant sa charge de vice-premier ministre et chef du gouvernement, Troy Lifford passe des ressources naturelles au développement économique, et Hugh Flemming devient procureur général, tout en conservant son portefeuille actuel de ministre de la Santé (Radio-Canada).
J’en profite pour vous lancer l’invitation : la FÉÉCUM tient ce mercredi 24 septembre un débat des chefs politiques sur l’éducation, au Coude. Participez en grand nombre à cet événement important, et en vue duquel vous pouvez soumettre d’avance vos questions, qui seront posées aux chefs au courant du débat.
Vous pouvez faire parvenir vos questions (ou nous souligner les sujets que vous aimeriez voir abordés) au apfee@umoncton.ca. Bayez-y ça aux politiciens!!! C’est leur job de répondre aux questions difficiles!!!
jeudi 19 septembre 2013
Les stages non-rémunérés : Les étudiant.e.s en ont assez!
par Samuel LeBlanc, vice-président académique de la FÉÉCUM (publié dans Le Front du 18 septembre 2013)
Les étudiants travaillent dans les milieux de stage. Ils se lèvent tôt, font des quarts de travail, ramènent du travail à la maison. La grande majorité des stagiaires ne reçoivent aucun salaire pour ce travail. Pire encore, ils doivent payer des frais de scolarité pour accéder à ce stage. Cette pratique courante est inacceptable. Pourquoi? Parce qu’on demande aux étudiants de payer pour travailler. Tout au mieux, on leur demande de payer pour une formation habituellement offerte – avec un salaire – par les employeurs. Comment palier à cette situation plus que problématique? Les étudiants doivent exiger la rémunération des stages. Au strict minimum, ils doivent exiger un allègement des droits de scolarité pour la période de stage.
La classe étudiante – si on peut la nommer ainsi – se transforme malheureusement en une simple main-d’œuvre bon marché pour les employeurs. C’est ce qu’on appelle en bon français du cheap labour, tout simplement. Certains étudiants doivent d’ailleurs se priver d’un revenu pour effectuer leur stage. Par exemple, les étudiants en sciences de l’éducation effectuent certains stages durant une partie de l’été, ce qui les empêche de gagner un salaire par l’entremise d’un emploi d’été.
Selon les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick, les heures de formation sont considérées comme des heures de travail normales et elles doivent être payées lorsque la formation est nécessaire pour le poste et que les heures de formation sont contrôlées par l’employeur. Par conséquent, lorsqu’un employeur embauche un nouvel employé, il est responsable de la formation de ce dernier, et doit payer cet employé lors de cette formation. Pourquoi ce serait différent pour les étudiants qui effectuent un stage en milieu professionnel? On sait pertinemment bien que plusieurs étudiants seront embauchés par les employeurs de ces milieux de stage. On pense bien évidemment au Ministère de l’Éducation et au Ministère de la Santé, entre autres. Puisque ces ministères offrent une formation aux futurs travailleurs, il me semble logique d’exiger de ces mêmes ministères qu’ils paient la note de cette formation, ce que le gouvernement exige déjà des entreprises privées. Par conséquent, le gouvernement provincial devrait – au minimum – offrir une bourse aux étudiants qui effectuent des stages. N’oublions pas que les étudiants sont les futurs travailleurs et qu’ils contribueront financièrement aux coffres de la province et du fédéral. Les frais de scolarité devraient également être allégés pour les stagiaires, considérant les pertes de revenus engendrées et les dépenses supplémentaires qui viennent avec le milieu professionnel, telles que le transport et l’achat d’équipement pour le stage. À défaut d’avoir une ruée vers l’or comme d’autres provinces et territoires, stimulons la création d’emplois étudiants, question d’avoir enfin une solution partielle au grand problème de l’exode vers l’Ouest. Présentement, dans le cadre de leur formation en éducation, tous les étudiants sont obligés de travailler durant 4 mois à temps plein sans rémunération, et en plus, on a le culot de leur imposer le plein paiement des frais de scolarité. C’est complètement aberrant. Les étudiants en sciences infirmières, eux, travaillent un nombre d’heures très élevé durant leur stage, qui est souvent effectué parallèlement avec d’autres cours. Tout cela sans rémunération. Il n’y a aucune aide financière pour diminuer le fardeau des étudiants qui paient leurs repas, leur transport et leur uniforme. Il est plus que temps de mettre fin à ces pratiques abusives.
Les étudiants travaillent dans les milieux de stage. Ils se lèvent tôt, font des quarts de travail, ramènent du travail à la maison. La grande majorité des stagiaires ne reçoivent aucun salaire pour ce travail. Pire encore, ils doivent payer des frais de scolarité pour accéder à ce stage. Cette pratique courante est inacceptable. Pourquoi? Parce qu’on demande aux étudiants de payer pour travailler. Tout au mieux, on leur demande de payer pour une formation habituellement offerte – avec un salaire – par les employeurs. Comment palier à cette situation plus que problématique? Les étudiants doivent exiger la rémunération des stages. Au strict minimum, ils doivent exiger un allègement des droits de scolarité pour la période de stage.
La classe étudiante – si on peut la nommer ainsi – se transforme malheureusement en une simple main-d’œuvre bon marché pour les employeurs. C’est ce qu’on appelle en bon français du cheap labour, tout simplement. Certains étudiants doivent d’ailleurs se priver d’un revenu pour effectuer leur stage. Par exemple, les étudiants en sciences de l’éducation effectuent certains stages durant une partie de l’été, ce qui les empêche de gagner un salaire par l’entremise d’un emploi d’été.
Selon les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick, les heures de formation sont considérées comme des heures de travail normales et elles doivent être payées lorsque la formation est nécessaire pour le poste et que les heures de formation sont contrôlées par l’employeur. Par conséquent, lorsqu’un employeur embauche un nouvel employé, il est responsable de la formation de ce dernier, et doit payer cet employé lors de cette formation. Pourquoi ce serait différent pour les étudiants qui effectuent un stage en milieu professionnel? On sait pertinemment bien que plusieurs étudiants seront embauchés par les employeurs de ces milieux de stage. On pense bien évidemment au Ministère de l’Éducation et au Ministère de la Santé, entre autres. Puisque ces ministères offrent une formation aux futurs travailleurs, il me semble logique d’exiger de ces mêmes ministères qu’ils paient la note de cette formation, ce que le gouvernement exige déjà des entreprises privées. Par conséquent, le gouvernement provincial devrait – au minimum – offrir une bourse aux étudiants qui effectuent des stages. N’oublions pas que les étudiants sont les futurs travailleurs et qu’ils contribueront financièrement aux coffres de la province et du fédéral. Les frais de scolarité devraient également être allégés pour les stagiaires, considérant les pertes de revenus engendrées et les dépenses supplémentaires qui viennent avec le milieu professionnel, telles que le transport et l’achat d’équipement pour le stage. À défaut d’avoir une ruée vers l’or comme d’autres provinces et territoires, stimulons la création d’emplois étudiants, question d’avoir enfin une solution partielle au grand problème de l’exode vers l’Ouest. Présentement, dans le cadre de leur formation en éducation, tous les étudiants sont obligés de travailler durant 4 mois à temps plein sans rémunération, et en plus, on a le culot de leur imposer le plein paiement des frais de scolarité. C’est complètement aberrant. Les étudiants en sciences infirmières, eux, travaillent un nombre d’heures très élevé durant leur stage, qui est souvent effectué parallèlement avec d’autres cours. Tout cela sans rémunération. Il n’y a aucune aide financière pour diminuer le fardeau des étudiants qui paient leurs repas, leur transport et leur uniforme. Il est plus que temps de mettre fin à ces pratiques abusives.
mercredi 18 septembre 2013
Les chefs politiques du NB débateront au Forum citoyen sur l'éducation
L’éducation comme projet de société mise à l’avant-plan par la FÉÉCUM
La Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) invite la population à un Forum citoyen pour discuter des enjeux entourant l’éducation comme projet de société. Ce forum, ouvert à tout le monde, aura lieu le mercredi 25 septembre au Soixante-Trois (Centre étudiant de l’Université de Moncton) de 13h à 16h, et inclura un débat des chefs politiques du Nouveau-Brunswick sur la question.
La FÉÉCUM convoque donc les membres des communautés universitaire, acadienne et néo-brunswickoise, ainsi que les médias, à cette discussion qui débutera avec une mise en contexte des professeurs Samuel LeBlanc et Jimmy Bourque, suivie d’un débat entre Marie-Claude Blais (PC; en replacement de David Alward), Dominic Cardy (NPD), David Coon (Vert) et Brian Gallant (Lib). L’événement vise la promotion de l’éducation dans son ensemble comme projet de société.
Ce forum, comme le rappelle le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, fait suite à un événement au même thème organisé l’an dernier : « Nous avons été très encouragés que la majorité des intervenants, dont plusieurs leaders acadiens, s’y sont prononcé en faveur de rendre l’éducation une priorité. La prochaine étape est de sensibiliser les citoyens de la province et leurs élus à l’importance d’apporter cette discussion plus loin, qu’elle ait lieu dans chaque école, chaque lieu de travail, chaque cuisine, et éventuellement, dans chaque bureau de scrutin du Nouveau-Brunswick. »
La Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) invite la population à un Forum citoyen pour discuter des enjeux entourant l’éducation comme projet de société. Ce forum, ouvert à tout le monde, aura lieu le mercredi 25 septembre au Soixante-Trois (Centre étudiant de l’Université de Moncton) de 13h à 16h, et inclura un débat des chefs politiques du Nouveau-Brunswick sur la question.
La FÉÉCUM convoque donc les membres des communautés universitaire, acadienne et néo-brunswickoise, ainsi que les médias, à cette discussion qui débutera avec une mise en contexte des professeurs Samuel LeBlanc et Jimmy Bourque, suivie d’un débat entre Marie-Claude Blais (PC; en replacement de David Alward), Dominic Cardy (NPD), David Coon (Vert) et Brian Gallant (Lib). L’événement vise la promotion de l’éducation dans son ensemble comme projet de société.
Ce forum, comme le rappelle le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, fait suite à un événement au même thème organisé l’an dernier : « Nous avons été très encouragés que la majorité des intervenants, dont plusieurs leaders acadiens, s’y sont prononcé en faveur de rendre l’éducation une priorité. La prochaine étape est de sensibiliser les citoyens de la province et leurs élus à l’importance d’apporter cette discussion plus loin, qu’elle ait lieu dans chaque école, chaque lieu de travail, chaque cuisine, et éventuellement, dans chaque bureau de scrutin du Nouveau-Brunswick. »
mardi 17 septembre 2013
lundi 16 septembre 2013
Revue de presse du 9 au 13 septembre
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Désolé du retard, mais y’avait de la nouvelle à se mettre sous la dent la semaine dernière!
Premier item : André Richard change d’idée, abandonne son idée de solliciter un nouveau mandat à la présidence du Conseil des gouverneurs de l’UdeM, et quitte son poste de gouverneur un an avant la fin de son mandat (CapAcadie, Radio-Canada et Radio-Canada. En somme, tout le monde est content et on souhaite tous un renouveau pour le GCV et l’Université (Radio-Canada). Son remplaçant, élu à la réunion du CGV qui a eu lieu à Edmundston samedi le 14 septembre, est Raymond Lanteigne (Radio-Canada). La réaction initiale du président de la FÉÉCUM, présent à la rencontre, est qu’on est encore loin de défier le statu quo avec cette nomination.
On sait peu de choses de Raymond Lanteigne, seulement qu’il est employé du gouvernement provincial à titre d’agent de direction du développement et de l’innovation au campus de Bathurst du CCNB (Lien), qu’il est le président de l’association des anciens et anciennes du campus de Shippagan, et qu’il est très impliqué dans les causes humanitaires, notamment auprès des sinistrés haïtiens.
Autres nouvelles : les questions continuent quant à la formation universitaire de Louis LaPierre, nommé à la tête de l’Institut de l’énergie du N-B par le gouvernement conservateur, suivant des révélations selon lesquelles il n’aurait pas obtenu le doctorat mentionné dans son CV, ou du moins pas exactement (Radio-Canada et CBC). Alors que certains demandent plus de rigueur dans l’examen des compétences académiques (CBC) d’autres préfèrent laisser la chance au coureur dans cette histoire (CBC). Les opposants à l’exploitation du gaz de schiste ont bien entendu saisi l’occasion de discréditer le Dr LaPierre -et son institut, et l’industrie-, ce à quoi Alward répond que la feuille de route du scientifique est impeccable, et que ses compétences demeurent hors de tout doute..
Aussi, on vient de se rendre compte que le brut des sables bitumineux est plutôt polluant (CapAcadie), et que TransCanada estime désormais que le nombre d’emplois créés par son oléoduc suffira à nourrir le N-B pendant huit générations (CapAcadie; Radio-Canada).
Évidemment, je blague : difficile de prendre au sérieux une étude commandée par une entreprise qui évalue la portée des projets de ladite entreprise quand c’est le gouvernement et l’opinion publique qui détiennent la clé de son succès, c’est-à-dire qui lui permettront ou non d’aller de l’avant. Et dans le meilleur des cas, l’histoire nous l’a démontré, mieux vaut être pessimiste face à ce genre de fabulations. Qui en profite le plus? Posez vous bien la question avant de former votre opinion sur le sujet. L’argent demeure, partout en en toute chose, le nerf de la guerre.
De là, on passe aux fabulations du PQ, qui vient de lancer en grande pompe sa très attendue (en certains cas, avec une brique et un fanal) Charte des valeurs québécoises (Radio-Canada). Sensée promouvoir la laïcité de l’État (d’abord le visage laïc de la fonction publique), la Charte est devenue même avant son lancement un facteur de division de l’électorat québécois (La Presse). Pari politique? Peut-être, mais sans doute aussi risqué qu’habile si tel est le cas. La Charte interdit aux employés de l’État le port de signes religieux «ostentatoires» pendant leurs heures de travail –ce qui en soi peut paraître banal- mais quand on considère l’étendue de la fonction publique québécoise, il n’y a rien de banal à la quantité de gens qui en seront affectés, ni rien de banal d’ailleurs à la tâche d’appliquer et de maintenir les valeurs la Charte. La Charte dépasse cependant un peu la fonction publique en établissant que «le service de l’État doit se donner, et être reçu, à visage découvert». D’autres que moi on bien su déjà apprécier l’impact de l’annonce, et je leur lève mon chapeau (les udemonctoniens Rémi Frenette, Émilie Haché et Mehyar Zekaroui, pour n’en nommer que quelques-uns, ont formulé des commentaires fort éclairés et éclairants sur l’annonce du PQ, que je vous invite à aller voir sur facebook), et jusqu’ici au N-B on sent bien les inquiétudes qu’ont soulevées l’annonce du gouvernement Marois (Radio-Canada), incluant des interrogations à savoir si un tel projet pourrait voir le jour ici.
Une p’tite dernière avant de partir : quelques reportages sur la condition des étudiants en stage de formation non-rémunéré en milieu de travail nous informent des abus qui, parfois, sont perpétrés par les employeurs qui veulent peut-être en montrer juste un petit peu trop aux jeunes bénévoles dont la graduation dépend de la signature au bas de leur rapport de stage (CBC).
J’disais dernière, y’en reste une! Le journal étudiant de l’Université Saint Thomas à Fredericton a posé des questions à l’administration, quant à savoir si elle serait punie par le gouvernement pour avoir dépassé les 150$ d’augmentation des droits de scolarité qui avaient été recommandés en printemps 2013. La réponse de l’Université, via son directeur des communications, a été de dire que le gouvernement n’avait pas le pouvoir de dicter les décisions financières des universités, seulement de faire des recommandations (The Aquinian). Le gouvernement fait des recommandations, pas des règlements. Il ne manque au portrait que la grimace, le pied-de-nez et le «nanananananaaaa!». Précédent dangereux? L’avenir nous le dira.
Bon ça y est, c’est fini!
Désolé du retard, mais y’avait de la nouvelle à se mettre sous la dent la semaine dernière!
Premier item : André Richard change d’idée, abandonne son idée de solliciter un nouveau mandat à la présidence du Conseil des gouverneurs de l’UdeM, et quitte son poste de gouverneur un an avant la fin de son mandat (CapAcadie, Radio-Canada et Radio-Canada. En somme, tout le monde est content et on souhaite tous un renouveau pour le GCV et l’Université (Radio-Canada). Son remplaçant, élu à la réunion du CGV qui a eu lieu à Edmundston samedi le 14 septembre, est Raymond Lanteigne (Radio-Canada). La réaction initiale du président de la FÉÉCUM, présent à la rencontre, est qu’on est encore loin de défier le statu quo avec cette nomination.
On sait peu de choses de Raymond Lanteigne, seulement qu’il est employé du gouvernement provincial à titre d’agent de direction du développement et de l’innovation au campus de Bathurst du CCNB (Lien), qu’il est le président de l’association des anciens et anciennes du campus de Shippagan, et qu’il est très impliqué dans les causes humanitaires, notamment auprès des sinistrés haïtiens.
Autres nouvelles : les questions continuent quant à la formation universitaire de Louis LaPierre, nommé à la tête de l’Institut de l’énergie du N-B par le gouvernement conservateur, suivant des révélations selon lesquelles il n’aurait pas obtenu le doctorat mentionné dans son CV, ou du moins pas exactement (Radio-Canada et CBC). Alors que certains demandent plus de rigueur dans l’examen des compétences académiques (CBC) d’autres préfèrent laisser la chance au coureur dans cette histoire (CBC). Les opposants à l’exploitation du gaz de schiste ont bien entendu saisi l’occasion de discréditer le Dr LaPierre -et son institut, et l’industrie-, ce à quoi Alward répond que la feuille de route du scientifique est impeccable, et que ses compétences demeurent hors de tout doute..
Aussi, on vient de se rendre compte que le brut des sables bitumineux est plutôt polluant (CapAcadie), et que TransCanada estime désormais que le nombre d’emplois créés par son oléoduc suffira à nourrir le N-B pendant huit générations (CapAcadie; Radio-Canada).
Évidemment, je blague : difficile de prendre au sérieux une étude commandée par une entreprise qui évalue la portée des projets de ladite entreprise quand c’est le gouvernement et l’opinion publique qui détiennent la clé de son succès, c’est-à-dire qui lui permettront ou non d’aller de l’avant. Et dans le meilleur des cas, l’histoire nous l’a démontré, mieux vaut être pessimiste face à ce genre de fabulations. Qui en profite le plus? Posez vous bien la question avant de former votre opinion sur le sujet. L’argent demeure, partout en en toute chose, le nerf de la guerre.
De là, on passe aux fabulations du PQ, qui vient de lancer en grande pompe sa très attendue (en certains cas, avec une brique et un fanal) Charte des valeurs québécoises (Radio-Canada). Sensée promouvoir la laïcité de l’État (d’abord le visage laïc de la fonction publique), la Charte est devenue même avant son lancement un facteur de division de l’électorat québécois (La Presse). Pari politique? Peut-être, mais sans doute aussi risqué qu’habile si tel est le cas. La Charte interdit aux employés de l’État le port de signes religieux «ostentatoires» pendant leurs heures de travail –ce qui en soi peut paraître banal- mais quand on considère l’étendue de la fonction publique québécoise, il n’y a rien de banal à la quantité de gens qui en seront affectés, ni rien de banal d’ailleurs à la tâche d’appliquer et de maintenir les valeurs la Charte. La Charte dépasse cependant un peu la fonction publique en établissant que «le service de l’État doit se donner, et être reçu, à visage découvert». D’autres que moi on bien su déjà apprécier l’impact de l’annonce, et je leur lève mon chapeau (les udemonctoniens Rémi Frenette, Émilie Haché et Mehyar Zekaroui, pour n’en nommer que quelques-uns, ont formulé des commentaires fort éclairés et éclairants sur l’annonce du PQ, que je vous invite à aller voir sur facebook), et jusqu’ici au N-B on sent bien les inquiétudes qu’ont soulevées l’annonce du gouvernement Marois (Radio-Canada), incluant des interrogations à savoir si un tel projet pourrait voir le jour ici.
Une p’tite dernière avant de partir : quelques reportages sur la condition des étudiants en stage de formation non-rémunéré en milieu de travail nous informent des abus qui, parfois, sont perpétrés par les employeurs qui veulent peut-être en montrer juste un petit peu trop aux jeunes bénévoles dont la graduation dépend de la signature au bas de leur rapport de stage (CBC).
J’disais dernière, y’en reste une! Le journal étudiant de l’Université Saint Thomas à Fredericton a posé des questions à l’administration, quant à savoir si elle serait punie par le gouvernement pour avoir dépassé les 150$ d’augmentation des droits de scolarité qui avaient été recommandés en printemps 2013. La réponse de l’Université, via son directeur des communications, a été de dire que le gouvernement n’avait pas le pouvoir de dicter les décisions financières des universités, seulement de faire des recommandations (The Aquinian). Le gouvernement fait des recommandations, pas des règlements. Il ne manque au portrait que la grimace, le pied-de-nez et le «nanananananaaaa!». Précédent dangereux? L’avenir nous le dira.
Bon ça y est, c’est fini!
mardi 10 septembre 2013
L’économie dégoûtante
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Je crois que j’ai trouvé la traduction parfaite pour la fameuse ‘‘trickle-down economy’’ à l’américaine : vous savez, quand le gouvernement donne au sommet en disant que la somme sera redistribuée à la base?
Un autre qualificatif à l’américaine s’applique aussi, mais il ferait une en-tête, disons, légèrement moins classe. Question de produit de digestion bovine, vous voyez…
Bref.
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, annonce cette semaine un gel des cotisations à la caisse de l’assurance-emploi (AE) pour trois ans (Radio-Canada). Cela signifie qu’à la fois employeurs et employés ne verront pas leur cotisation d’AE augmenter –tel que prévu initialement- durant cette période. On comprend aussi que la caisse de l’assurance-emploi, qui démontre actuellement un surplus, ne pourra demeurer adéquatement financée que si la demande diminue, ou que les versements n’en sont pas bonifiés. Puisque la réforme pousse les gens à accepter des emplois de moins en moins bien rémunérés, cela devrait s’opérer de façon naturelle, mais qu’importe. La position officielle du gouvernement Harper sur le sujet et que ce gel doit stimuler la création d’emplois dans les petites et moyennes entreprises (PME).
Règle générale, le gel annonce l’amputation et non pas la croissance.
Mettons les choses au clair : ces économies seront de l’ordre de 34$/employé pour les entreprises, alors difficile de comprendre comment un économiste de la trempe de M. Flaherty peut y déceler un incitatif suffisant pour pousser les PME à créer de nouveaux emplois.
Ah! Mais il y a aussi les employés, pour qui cela représentera des économies de 24$ annuellement.
Je peine à contenir mon allégresse.
La vérité semble, purement et simplement, que le gouvernement Harper veuille à la fois justifier sa réforme de l’AE -dont l’efficacité est ‘‘prouvée’’ par ce surplus- et mettre la table pour des coupures subséquentes dans un programme qu’il juge tellement sur-financé qu’il est prêt à y sabrer pour retourner les sommes économisées aux entrepreneurs. De plus, cela permet de redistribuer un peu de la ‘‘richesse’’ ainsi créée. Mais vise-t-on réellement les PME, M. Flaherty?
Mettons qu’une PME d’une dizaine d’employés économise en effet 340$ l’an prochain… Ça paie à peine 4 jours de travail (et pas très bien d’ailleurs) pour UN employé supplémentaire.
Et on ne peut s’empêcher de lever un sourcil quand on considère le moment choisi par le ministre pour affirmer que le chômage est en recul au pays, soit à la fin de l’été alors que le travail saisonnier fait sentir son impact sur l’économie. La vérité est que les contributions à la caisse seront toujours excédentaires quand les demandeurs (éventuels) sont au boulot.
Mais évidemment, ces demandeurs ont de plus en plus d’obstacles à surmonter pour accéder à l’AE, alors en théorie le surplus pourrait se maintenir. Et si le surplus se maintient, le gouvernement Harper aura la preuve nécessaire que la réforme fonctionne, et se considèrera peut-être libre de serrer la vis un peu plus, qui sait?
Il y a fort à douter que les propriétaires de PME jubilent à l’annonce de M. Flaherty. Par contre, les grosses multinationales et les entreprises comptant des centaines ou des milliers d’employés, peut-être un peu plus…
Je crois que j’ai trouvé la traduction parfaite pour la fameuse ‘‘trickle-down economy’’ à l’américaine : vous savez, quand le gouvernement donne au sommet en disant que la somme sera redistribuée à la base?
Un autre qualificatif à l’américaine s’applique aussi, mais il ferait une en-tête, disons, légèrement moins classe. Question de produit de digestion bovine, vous voyez…
Bref.
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, annonce cette semaine un gel des cotisations à la caisse de l’assurance-emploi (AE) pour trois ans (Radio-Canada). Cela signifie qu’à la fois employeurs et employés ne verront pas leur cotisation d’AE augmenter –tel que prévu initialement- durant cette période. On comprend aussi que la caisse de l’assurance-emploi, qui démontre actuellement un surplus, ne pourra demeurer adéquatement financée que si la demande diminue, ou que les versements n’en sont pas bonifiés. Puisque la réforme pousse les gens à accepter des emplois de moins en moins bien rémunérés, cela devrait s’opérer de façon naturelle, mais qu’importe. La position officielle du gouvernement Harper sur le sujet et que ce gel doit stimuler la création d’emplois dans les petites et moyennes entreprises (PME).
Règle générale, le gel annonce l’amputation et non pas la croissance.
Mettons les choses au clair : ces économies seront de l’ordre de 34$/employé pour les entreprises, alors difficile de comprendre comment un économiste de la trempe de M. Flaherty peut y déceler un incitatif suffisant pour pousser les PME à créer de nouveaux emplois.
Ah! Mais il y a aussi les employés, pour qui cela représentera des économies de 24$ annuellement.
Je peine à contenir mon allégresse.
La vérité semble, purement et simplement, que le gouvernement Harper veuille à la fois justifier sa réforme de l’AE -dont l’efficacité est ‘‘prouvée’’ par ce surplus- et mettre la table pour des coupures subséquentes dans un programme qu’il juge tellement sur-financé qu’il est prêt à y sabrer pour retourner les sommes économisées aux entrepreneurs. De plus, cela permet de redistribuer un peu de la ‘‘richesse’’ ainsi créée. Mais vise-t-on réellement les PME, M. Flaherty?
Mettons qu’une PME d’une dizaine d’employés économise en effet 340$ l’an prochain… Ça paie à peine 4 jours de travail (et pas très bien d’ailleurs) pour UN employé supplémentaire.
Et on ne peut s’empêcher de lever un sourcil quand on considère le moment choisi par le ministre pour affirmer que le chômage est en recul au pays, soit à la fin de l’été alors que le travail saisonnier fait sentir son impact sur l’économie. La vérité est que les contributions à la caisse seront toujours excédentaires quand les demandeurs (éventuels) sont au boulot.
Mais évidemment, ces demandeurs ont de plus en plus d’obstacles à surmonter pour accéder à l’AE, alors en théorie le surplus pourrait se maintenir. Et si le surplus se maintient, le gouvernement Harper aura la preuve nécessaire que la réforme fonctionne, et se considèrera peut-être libre de serrer la vis un peu plus, qui sait?
Il y a fort à douter que les propriétaires de PME jubilent à l’annonce de M. Flaherty. Par contre, les grosses multinationales et les entreprises comptant des centaines ou des milliers d’employés, peut-être un peu plus…
samedi 7 septembre 2013
Revue de presse du 2 au 6 septembre
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Semaine courte, mais chargée! La rentrée est souvent l’occasion pour les médias de nous bombarder de «filler», c’est-à-dire de pièces d’intérêt général comportant un minimum de valeur informative. 2013 n’y fait pas exception; cependant, quelques morceaux de choix ont filtré à travers la traditionnelle salve automnale…
Passons outre les sempiternels articles et contre-articles de fond (de baril, parfois) sur le coût des études. Ça coûte cher pour ceux qui payent – aussi simple que ça.
En bref, les chiffres peuvent être interprétés de plusieurs façons (L’info-FÉÉCUM), et plusieurs journalistes s’y adonnent en septembre de chaque année. La CBC a par contre consacré un segment radio à la question du modèle récemment adopté par l’Oregon (éducation postsecondaire gratuite, moyennant 1,5% à 3% du salaire pendant 25 ans) et à ses possibilités de succès au Canada. Plutôt intéressant : (CBC).
La bombe de la semaine nous provient une nouvelle fois gracieuseté de Serge Rousselle, qui revient à la charge en s’opposant publiquement au renouvèlement du mandat d’André Richard, appuyé par l’ABPPUM et la FÉÉCUM (Radio-Canada). L’ABPPUM prévoit notamment déposer une plainte au Barreau du N-B à l’endroit de M. Richard, avocat de profession. Une lettre ouverte de M. Rousselle était publiée le 5 septembre dans l’Acadie Nouvelle et l’Étoile, détaillant son opposition à la réélection du président sortant du Conseil des gouverneurs de l’UdeM.
Et si vous ne l’avez pas déjà fait, accordez-vous le plaisir de savourer les affiches d’(anti)-campagne mises en ligne par la FÉÉCUM : (L’info-FÉÉCUM)… Tordant!
Également, l’ABPPUM et la FÉÉCUM ont réaffirmé leur volonté d’obtenir la création d’un poste d’ombudsman pour l’UdeM (Le Front).
Faisant suite aux annonces de la semaine dernière en fait d’éducation postsecondaire, L’UdeM cherche à se positionner dans la course aux étudiants avides d’emploi dans les mégachantiers de l’Atlantique (CapAcadie). L’UdeM précise que ce sont des postes de gestion, surtout, et en ressources humaines qui seront accessibles aux diplômés universitaires. Il n’est pas prévu d’ajouter au curriculum des programmes de formation technique.
Entre temps, les inscriptions au CCNB démontrent une hausse marquée cet automne, alors que celles de l’UdeM ont légèrement diminué. Phénomène nouveau aussi : une centaine d’étudiants ne se sont tout simplement pas réinscrits. Sont-ils partis poursuivre leurs études ailleurs? Ont-ils tout simplement abandonné? Pas de réponse. Au même moment, une diminution est à prévoir dans les prochaines années quant aux inscriptions des finissants du secteur scolaire francophone du N-B (CapAcadie).
Grosse semaine. Et j’en passe!
Semaine courte, mais chargée! La rentrée est souvent l’occasion pour les médias de nous bombarder de «filler», c’est-à-dire de pièces d’intérêt général comportant un minimum de valeur informative. 2013 n’y fait pas exception; cependant, quelques morceaux de choix ont filtré à travers la traditionnelle salve automnale…
Passons outre les sempiternels articles et contre-articles de fond (de baril, parfois) sur le coût des études. Ça coûte cher pour ceux qui payent – aussi simple que ça.
En bref, les chiffres peuvent être interprétés de plusieurs façons (L’info-FÉÉCUM), et plusieurs journalistes s’y adonnent en septembre de chaque année. La CBC a par contre consacré un segment radio à la question du modèle récemment adopté par l’Oregon (éducation postsecondaire gratuite, moyennant 1,5% à 3% du salaire pendant 25 ans) et à ses possibilités de succès au Canada. Plutôt intéressant : (CBC).
La bombe de la semaine nous provient une nouvelle fois gracieuseté de Serge Rousselle, qui revient à la charge en s’opposant publiquement au renouvèlement du mandat d’André Richard, appuyé par l’ABPPUM et la FÉÉCUM (Radio-Canada). L’ABPPUM prévoit notamment déposer une plainte au Barreau du N-B à l’endroit de M. Richard, avocat de profession. Une lettre ouverte de M. Rousselle était publiée le 5 septembre dans l’Acadie Nouvelle et l’Étoile, détaillant son opposition à la réélection du président sortant du Conseil des gouverneurs de l’UdeM.
Et si vous ne l’avez pas déjà fait, accordez-vous le plaisir de savourer les affiches d’(anti)-campagne mises en ligne par la FÉÉCUM : (L’info-FÉÉCUM)… Tordant!
Également, l’ABPPUM et la FÉÉCUM ont réaffirmé leur volonté d’obtenir la création d’un poste d’ombudsman pour l’UdeM (Le Front).
Faisant suite aux annonces de la semaine dernière en fait d’éducation postsecondaire, L’UdeM cherche à se positionner dans la course aux étudiants avides d’emploi dans les mégachantiers de l’Atlantique (CapAcadie). L’UdeM précise que ce sont des postes de gestion, surtout, et en ressources humaines qui seront accessibles aux diplômés universitaires. Il n’est pas prévu d’ajouter au curriculum des programmes de formation technique.
Entre temps, les inscriptions au CCNB démontrent une hausse marquée cet automne, alors que celles de l’UdeM ont légèrement diminué. Phénomène nouveau aussi : une centaine d’étudiants ne se sont tout simplement pas réinscrits. Sont-ils partis poursuivre leurs études ailleurs? Ont-ils tout simplement abandonné? Pas de réponse. Au même moment, une diminution est à prévoir dans les prochaines années quant aux inscriptions des finissants du secteur scolaire francophone du N-B (CapAcadie).
Grosse semaine. Et j’en passe!
jeudi 5 septembre 2013
Le rêve de '63/Le rêve du Soixante-Trois
Discours prononcé hier soir lors du premier spectacle présenté dans notre nouveau bar étudiant, Le Soixante-Trois, par notre président, Kevin Arseneau :
Chères étudiantes et chers étudiants, bonsoir
En 63, Martin Luther King livrait son discours intitulé I HAVE A DREAM devant 200 000 personnes à Washington, il rêvait au jour où ses quatre petits enfants vivraient dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau, mais à la nature de leur caractère;
En 63, le parti conservateur est défait aux élections fédérales canadiennes, Lester B. Pearson devient premier ministre d’un gouvernement minoritaire appuyé par Tommy Douglas, chef du Nouveau parti démocratique et son parti. Les Canadiens rêvaient à un système de santé universel, un plan de pension, la semaine de 40 heures, un salaire minimum adéquat et l’accessibilité aux études postsecondaires pour tous;
En 63, juste avant son assassinat, le président américain John F. Kennedy rêvait d’un accroissement significatif du financement des universités américaines;
En 63, L’organisation de l’unité africaine est créée. Les Africains rêvaient d’un continent uni et solidaire dans lequel les États feraient acte de voix collective ainsi que de l’éradication du colonialisme;
En 63, la ministre québécoise, Marie-Claire Kirkland-Casgrain, rêvait qu’un jour, les femmes mariées pourraient acheter une propriété, exercer une profession ou faire un testament, sans la signature de leur mari;
En 63, Louis J. Robichaud est premier ministre au Nouveau-Brunswick, il rêvait encore aux «Chances égales pour tous»;
En 63, l’Université de Moncton est créée, Clément Cormier, le premier recteur, rêvait aux projets infinis que procurait une université francophone pour les Acadiens et les Acadiennes;
En 63, les premiers étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton rêvaient à un monde plus juste, plus harmonieux et un progrès visant le mieux-être de la société;
Et aujourd’hui AU 63, moi aussi je rêve!
Je rêve à un 63 géré par et pour les étudiantes et les étudiants, un espace que nous nous approprierons, que nous transformerons à notre image, un espace dans lequel nous nous sentirons libre et autonome de nous épanouir artistiquement, académiquement et philosophiquement;
Je rêve à un 63 qui jouera un rôle primordial dans les revendications étudiantes, de la société acadienne ainsi que dans l’épanouissement de la culture francophone à Moncton. Un espace ouvert sur le monde qui sera témoin de moment de création spontanée, d’échanges culturels, de discussions philosophiques et politiques qui forgeront l’avenir de l’humanité;
Je rêve à un 63 qui, tout comme le Kacho, deviendra un lieu mythique de la culture acadienne et francophone, un endroit où les gens n’auront pas peur de dire ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent. Un endroit ouvert, non seulement aux étudiantes et aux étudiants, mais à tous ceux et celles qui veulent discuter, débattre, créer, socialiser, danser, chanter, repenser l’Acadie, le Nouveau-Brunswick et le monde;
Je rêve d’une scène qui verra naitre les 1755, les Zéro degré Celsius, les Païens, les Gerald Leblanc, les Raymond Guy Leblanc, les Hérménégilde Chiasson, les Marc Poirier, les Mari-Jo Thério, les Paul Bossé, les Jeunes d’astheure, les Olivier Kazad, les Hôtesses d’Hilaire et les Jonathan Roy d’aujourd’hui et de demain;
Je rêve d’une fontaine de «draft» qui coule à flot et qui voit le mouvement étudiant grandir, évoluer, se questionner, se positionner et se redéfinir au fil des ans, afin de faire notre société, une qui est plus juste, durable et progressiste;
Finalement, je rêve d’un endroit qui VOUS permet de rêver à ce que VOUS voulez;
Et tout comme les rêves à Martin Luther King, Louis J. Robichaud, Clément Cormier et tous les autres rêveurs que l’humanité ait connus, seuls le temps et l’effort sauront transformer ces rêves en réalité!
Les Jeunes d'Astheure au 63 |
En 63, Martin Luther King livrait son discours intitulé I HAVE A DREAM devant 200 000 personnes à Washington, il rêvait au jour où ses quatre petits enfants vivraient dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau, mais à la nature de leur caractère;
En 63, le parti conservateur est défait aux élections fédérales canadiennes, Lester B. Pearson devient premier ministre d’un gouvernement minoritaire appuyé par Tommy Douglas, chef du Nouveau parti démocratique et son parti. Les Canadiens rêvaient à un système de santé universel, un plan de pension, la semaine de 40 heures, un salaire minimum adéquat et l’accessibilité aux études postsecondaires pour tous;
En 63, juste avant son assassinat, le président américain John F. Kennedy rêvait d’un accroissement significatif du financement des universités américaines;
En 63, L’organisation de l’unité africaine est créée. Les Africains rêvaient d’un continent uni et solidaire dans lequel les États feraient acte de voix collective ainsi que de l’éradication du colonialisme;
En 63, la ministre québécoise, Marie-Claire Kirkland-Casgrain, rêvait qu’un jour, les femmes mariées pourraient acheter une propriété, exercer une profession ou faire un testament, sans la signature de leur mari;
En 63, Louis J. Robichaud est premier ministre au Nouveau-Brunswick, il rêvait encore aux «Chances égales pour tous»;
En 63, l’Université de Moncton est créée, Clément Cormier, le premier recteur, rêvait aux projets infinis que procurait une université francophone pour les Acadiens et les Acadiennes;
En 63, les premiers étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton rêvaient à un monde plus juste, plus harmonieux et un progrès visant le mieux-être de la société;
Et aujourd’hui AU 63, moi aussi je rêve!
Je rêve à un 63 géré par et pour les étudiantes et les étudiants, un espace que nous nous approprierons, que nous transformerons à notre image, un espace dans lequel nous nous sentirons libre et autonome de nous épanouir artistiquement, académiquement et philosophiquement;
Je rêve à un 63 qui jouera un rôle primordial dans les revendications étudiantes, de la société acadienne ainsi que dans l’épanouissement de la culture francophone à Moncton. Un espace ouvert sur le monde qui sera témoin de moment de création spontanée, d’échanges culturels, de discussions philosophiques et politiques qui forgeront l’avenir de l’humanité;
Je rêve à un 63 qui, tout comme le Kacho, deviendra un lieu mythique de la culture acadienne et francophone, un endroit où les gens n’auront pas peur de dire ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent. Un endroit ouvert, non seulement aux étudiantes et aux étudiants, mais à tous ceux et celles qui veulent discuter, débattre, créer, socialiser, danser, chanter, repenser l’Acadie, le Nouveau-Brunswick et le monde;
Je rêve d’une scène qui verra naitre les 1755, les Zéro degré Celsius, les Païens, les Gerald Leblanc, les Raymond Guy Leblanc, les Hérménégilde Chiasson, les Marc Poirier, les Mari-Jo Thério, les Paul Bossé, les Jeunes d’astheure, les Olivier Kazad, les Hôtesses d’Hilaire et les Jonathan Roy d’aujourd’hui et de demain;
Je rêve d’une fontaine de «draft» qui coule à flot et qui voit le mouvement étudiant grandir, évoluer, se questionner, se positionner et se redéfinir au fil des ans, afin de faire notre société, une qui est plus juste, durable et progressiste;
Finalement, je rêve d’un endroit qui VOUS permet de rêver à ce que VOUS voulez;
Et tout comme les rêves à Martin Luther King, Louis J. Robichaud, Clément Cormier et tous les autres rêveurs que l’humanité ait connus, seuls le temps et l’effort sauront transformer ces rêves en réalité!
mercredi 4 septembre 2013
Votez André Richard à la Présidence du Conseil des Gouverneurs!
Évidemment, on blague. Me Richard siège au Conseil des Gouverneurs de l'Université de Moncton depuis 2005, et comme président les trois dernières années. Donc quand les médias relèvent la culture de non-transparence du Conseil des Gouverneurs, on parle d'une culture à laquelle il a contribué. Il nous semble - autant à la FÉÉCUM qu'à l'Association des Bibliothécaires et Professeur.e.s (ABPPUM) - que cela prend une certaine audace pour présider sur les scadales qui ont entourés le Conseil ces dernières années, en particulier celui de l'élection controversé de la Vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, et avec confiance demander un autre mandat. Rappelons ses plus grands succès...
Et pour ce faire, laissez-nous citer d'une lettre envoyée aux médias cette semaine par Me Serge Rousselle, professeur de Droit ici à l'UMoncton et auteur du livre Pris en flagrant délit : Des conséquences de l'arbitraire au sein d'un établissement d'enseignement universitaire, ouvrage dans lequel André Richard est un des principaux personnages. Me Rousselle rappelle :
« Il ne faut pas oublier que c’est sous sa gouverne que n’ont pas été respectées à la fois la Loi sur l’Université de Moncton, la Loi sur les droits de la personne, la politique de sélection des cadres, la politique d’équité et, enfin, l’équité procédurale par l’entremise de l’élection irrégulière et illégale de Marie-Linda Lord à titre de vice-rectrice. »
Ça ne s'arrête pas là :
« Par la suite, c’est sous sa présidence que le comité exécutif a préféré permettre de dépenser l’argent des fonds publics et des étudiants pour embaucher un avocat en vue de possiblement me poursuivre en diffamation puisque j’osais amener sur la place publique les manœuvres irrégulières et illégales en cause. De même, c’est sous sa direction que le Conseil des gouverneur a préféré que cet argent soit dépensé pour défendre devant les tribunaux, entre autres, ses propres agissements irréguliers au lieu d’accepter simplement l’idée d’une commission indépendante qui aurait permis de faire toute la lumière, à peu de frais, sur une triste page de l’Université de Moncton, triste page dont il est l’un des deux principaux auteurs.
De plus, quand on sait que le cabinet d’avocats dans lequel il est associé faisait du travail dans le cadre de la poursuite contre l’Université qui visait notamment ses propres actions et qu’il pouvait donc en tirer profit au passage, il n’est guère besoin d’en rajouter. D’ailleurs, comment ne pas sourire (ou pleurer, c’est selon) quand on sait également que la politique sur laquelle il insistait pour défendre la confidentialité des documents du Conseil contient une partie sur les conflits d’intérêts pour laquelle il ne semblait pas voir de problème. »
Et la FÉÉCUM figure aussi dans l'histoire :
« À cet égard, il est impossible de passer sous silence le fait que l’actuel président du Conseil s’est permis récemment d’envoyer une longue lettre sur la confidentialité des documents du Conseil au président de la Fédération étudiante, Kevin Arseneau, en le menaçant de sanction s’il ne respectait pas cette confidentialité à l’avenir. »
La conclusion de Me Rousselle est, nous le croyons, juste :
« Dans le cadre des festivités soulignant le 50e anniversaire de l’Université en juin dernier, le recteur Raymond Théberge annonçait que, même s’il ne pouvait pas corriger le passé, il prenait un engagement en faveur de mesures visant à atteindre les plus hautes normes en matière de transparence et d’imputabilité. Pour ce faire, il ne fait aucun doute qu’il doit s’émanciper de l’ancienne façon de faire qui a terni la réputation de l’Université en la matière. En ce sens, ce n’est pas en conservant à la tête du Conseil des gouverneurs et du comité exécutif un président qui a trempé jusqu’au cou dans les manœuvres que l’on sait qu’il pourra atteindre ce noble et nécessaire objectif. »
C'est donc sans réserves que la Fédération s'oppose à un nouveau mandat à la présidence du Conseil des Gouverneurs. Me Richard aurait peut-être avantage à démissionner , comme l'a fait Louis Léger, un autre Gouverneur qui lui s'était retrouvé sous le microscope suite à des commentaires controversés à propos de la place des étudiants au sein du Conseil. Me Richard l'a si bien dit lui-même au Téléjournal Acadie cet été en réaction du Me Rousselle. C'est le temps de passer à autre chose et de regarder vers l'avenir.
Oui, nous sommes d'accord. Un avenir sans M. Richard au Conseil des Gouverneurs. Il fait partie d'un passé que nous ne voulons pas revivre. Passons à autre chose, et au plus vite.
Et pour ce faire, laissez-nous citer d'une lettre envoyée aux médias cette semaine par Me Serge Rousselle, professeur de Droit ici à l'UMoncton et auteur du livre Pris en flagrant délit : Des conséquences de l'arbitraire au sein d'un établissement d'enseignement universitaire, ouvrage dans lequel André Richard est un des principaux personnages. Me Rousselle rappelle :
« Il ne faut pas oublier que c’est sous sa gouverne que n’ont pas été respectées à la fois la Loi sur l’Université de Moncton, la Loi sur les droits de la personne, la politique de sélection des cadres, la politique d’équité et, enfin, l’équité procédurale par l’entremise de l’élection irrégulière et illégale de Marie-Linda Lord à titre de vice-rectrice. »
Ça ne s'arrête pas là :
« Par la suite, c’est sous sa présidence que le comité exécutif a préféré permettre de dépenser l’argent des fonds publics et des étudiants pour embaucher un avocat en vue de possiblement me poursuivre en diffamation puisque j’osais amener sur la place publique les manœuvres irrégulières et illégales en cause. De même, c’est sous sa direction que le Conseil des gouverneur a préféré que cet argent soit dépensé pour défendre devant les tribunaux, entre autres, ses propres agissements irréguliers au lieu d’accepter simplement l’idée d’une commission indépendante qui aurait permis de faire toute la lumière, à peu de frais, sur une triste page de l’Université de Moncton, triste page dont il est l’un des deux principaux auteurs.
De plus, quand on sait que le cabinet d’avocats dans lequel il est associé faisait du travail dans le cadre de la poursuite contre l’Université qui visait notamment ses propres actions et qu’il pouvait donc en tirer profit au passage, il n’est guère besoin d’en rajouter. D’ailleurs, comment ne pas sourire (ou pleurer, c’est selon) quand on sait également que la politique sur laquelle il insistait pour défendre la confidentialité des documents du Conseil contient une partie sur les conflits d’intérêts pour laquelle il ne semblait pas voir de problème. »
Et la FÉÉCUM figure aussi dans l'histoire :
« À cet égard, il est impossible de passer sous silence le fait que l’actuel président du Conseil s’est permis récemment d’envoyer une longue lettre sur la confidentialité des documents du Conseil au président de la Fédération étudiante, Kevin Arseneau, en le menaçant de sanction s’il ne respectait pas cette confidentialité à l’avenir. »
La conclusion de Me Rousselle est, nous le croyons, juste :
« Dans le cadre des festivités soulignant le 50e anniversaire de l’Université en juin dernier, le recteur Raymond Théberge annonçait que, même s’il ne pouvait pas corriger le passé, il prenait un engagement en faveur de mesures visant à atteindre les plus hautes normes en matière de transparence et d’imputabilité. Pour ce faire, il ne fait aucun doute qu’il doit s’émanciper de l’ancienne façon de faire qui a terni la réputation de l’Université en la matière. En ce sens, ce n’est pas en conservant à la tête du Conseil des gouverneurs et du comité exécutif un président qui a trempé jusqu’au cou dans les manœuvres que l’on sait qu’il pourra atteindre ce noble et nécessaire objectif. »
C'est donc sans réserves que la Fédération s'oppose à un nouveau mandat à la présidence du Conseil des Gouverneurs. Me Richard aurait peut-être avantage à démissionner , comme l'a fait Louis Léger, un autre Gouverneur qui lui s'était retrouvé sous le microscope suite à des commentaires controversés à propos de la place des étudiants au sein du Conseil. Me Richard l'a si bien dit lui-même au Téléjournal Acadie cet été en réaction du Me Rousselle. C'est le temps de passer à autre chose et de regarder vers l'avenir.
Oui, nous sommes d'accord. Un avenir sans M. Richard au Conseil des Gouverneurs. Il fait partie d'un passé que nous ne voulons pas revivre. Passons à autre chose, et au plus vite.
mardi 3 septembre 2013
La Rentrée 2013 à Université de Moncton!
Mercredi 4 septembre : Premier spectacle de la rentrée au Soixante-trois avec Les Hôtesses d'Hilaire, les Jeunes d'Astheure, Olivier Kazad, Weezy Kev, Young Looney, Jonathan Roy, et les gagnants du Jammer du Campus 2012-2013. Billets en vente à la FÉÉCUM (B-101 du Centre étudiant) -- 5$.
Jeudi 5 septembre : Spectacle de l'hypnotiseur/magicien/mentaliste Spidey au Soixante-trois à 20h. Seulement 5$. Billets en vente à la Billetterie du Centre étudiant.
Samedi 7 septembre : Party Retrouvailles au Centre étudiant dès 20h30. Groupe hommage à Daft Punk, DEGG J Force 3, The Stanfields, et Joey Robin Haché en première partie. Billets en vente à la FÉÉCUM (B-101 du Centre étudiant) -- 12$ étudiant.e.s à l'avance / 15$ autres et tout le monde à la porte.
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