C’est tout un party qui vous attend le jeudi 7 février au bar étudiant Le Coude alors que le groupe trad celtique québécois Bodh'aktan va envahir la place!
Ce spectacle, habituellement conçu pour les festivals d’envergure, sera sans aucun doute le plus gros show de l’année au Coude. Le chansonnier bien connu de la région, Stephen (Steve) LeBlanc, assurera également la première partie.
Bodh’aktan est vraiment la rencontre explosive et surprenante du rock et du traditionnel. Le premier album, Au diable les remords, en nomination au dernier Gala de l’ADISQ pour « Album rock de l’année », connait un succès grandissant ici et à l’échelle internationale. La chanson Les trois capitaines tourne d’ailleurs sur plus d’une trentaine de radios en Allemagne et leur reprise de la chanson Du rhum, des femmes connaît un vif succès. – Québec Spot Média
Vidéos à l'appui :
Les billets seront en vente depuis le jeudi 24 janvier au coût de 5 $ pour étudiant et de 10 $ au prix régulier à la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (local B-101 du Centre étudiant) - (506) 858-4484
La présentation de spectacle est une collaboration entre la FÉÉCUM et les Loisirs socioculturels.
mardi 29 janvier 2013
lundi 28 janvier 2013
Discréditer les étudiants (part deux)
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Sentant l’écume me monter aux lèvres, j’ai préféré m’interrompre et embrasser l’ensemble de l’argumentation avant de poursuivre ma réflexion de l’autre jour.
Parce qu’à force de réagir, parfois, on arrête de réfléchir…
Alors voilà : il semble y avoir des arguments valides contre la théorie alarmante de la «bulle éducative». Celui qui me semble à la fois le plus simpliste, mais le plus imagé, est l’argument de ce que l’auteur a nommé le «hog cycle» : le principe keynésien de la production porcine. La loi du marché, quoi.
En bref, et j’en fais de la terrine : plus un besoin du marché se fait sentir, plus d’étudiants acquièrent une formation dans ce domaine, ce qui comble le besoin, ce qui doit faire baisser le nombre d’étudiants choisissant ce domaine, ce qui crée à nouveau le besoin… Et ainsi de suite.
Mais le problème avec cet argument charcuteresque, c’est qu’il sous-entend la présence de groupes-tampons au sommet du cycle. Or ce sont eux qui ressentent le plus durement les effets. Ces dernières cohortes à acquérir une formation donnée, alors que les cohortes précédentes ont déjà comblé les places libres sur le marché du travail, sont pénalisées.
De plus, cette conception, ma foi, simpliste des choses sous-entend qu’on ne puisse que laisser les choses suivre leurs cours, l’intervention ne menant à rien…
C’est triste, mais c’est ça.
Une partie importante de l’argument pro-bulle réside dans la question de la valeur de l’éducation. Telle que perçue, pour plusieurs, cette valeur est immuable, et les chiffres tendent à confirmer : partout et dans pratiquement tous ses domaines, le secteur postsecondaire rapporte une hausse constante de ses effectifs.
Mais la valeur de l’investissement se mesure d’abord par son retour financier. Et en cela, du moins aux États-Unis, l’éducation postsecondaire continue d’être une valeur sûre : malgré un recul des bénéfices nets de l’éducation postsecondaire en termes salariaux, les bénéfices d’une éducation secondaire affichent un plus grand recul encore. Alors on gagne en perdant moins que les autres, c’est déjà ça.
Même chose pour le taux de chômage chez les diplômés : il est élevé, oui, mais y’en a de pires. Et c’est surtout chez les NOUVEAUX diplômés que le problème est grave… le temps arrange les choses supposément.
D’autres nous disent que le coût des études PAR ÉTUDIANT n’a pas augmenté. Seulement le nombre d’étudiant, lui, a gonflé. On ne pourrait donc pas dire que la hausse de l’offre est un produit direct de la demande. Pour répondre à la hausse du nombre d’étudiants, les institutions ont dû augmenter la taille de leur personnel enseignant et administratif, et l’on sait qu’avec le coût des études, ce sont des emplois qui sont obligatoirement bien rémunérés.
D’autres vont dans le très littéral, en disant qu’une «bulle éducative» est une impossibilité, en raison, principalement, du fait que la dette étudiante est largement financée par l’État, ce qui ne doit pas affecter les particuliers…
Vous en avez marre des demi-arguments ? Parce que moi aussi.
Un professeur de UC Berkeley nous offre un argument plus sensé, disant :
«Education has not stopped delivering its expected returns, not in terms of income or (un)employment. It has stopped delivering on the promise of a middle-class job = professions and managerial occupations, for which a BA was sufficient in the 60s, and for which a MA is now necessary.»
Encore là, pour régler le problème de votre éducation qui ne mène à rien, la seule solution serait… plus d’éducation ! Faut croire qu’on peut vraiment combattre le feu par le feu.
La seule chose que mes dernières lectures ont réussi à éclaircir dans ce dossier, c’est ceci : la plupart des gens sont d’accord pour dire que l’explosion de la «bulle éducative» est une éventualité très peu probable. Pas impossible – l’agence Moody’s, du moins, y croit – mais improbable. Toutefois, c’est valide seulement dans le sens classique de ce qu’est une «bulle», en termes d’économie :
«[Une bulle est créée] lorsque des acheteurs pensent se procurer un produit dont la valeur croîtra et les rendra riches dans le futur. Le produit devient de plus en plus cher, mais les tenants de l’offre, qui souhaitent voir les ventes augmenter, favorisent l’accès facile au crédit pour stimuler la demande. »
On en est à peu près là avec l’ÉPS, vous ne croyez pas ?
Dans le sens où l’éducation constitue une dette qui ne peut que se payer de sa propre valeur. Par exemple, si vous achetez une maison que vous vous voyez incapables de payer, vous avez toujours la possibilité de la vendre, même à perte, pour récupérer une partie de votre investissement. Ou encore, vous faitres banqueroute et votre dette est effacée. Hé bien les ti-z’amis, pas votre dette étudiante – la Loi sur la faillite et l’insolvabilité a été amendée en 1996, et en 2005, pour éviter que votre dette étudiante, en cas de faillite, soit pardonnée (pour une période de 7 ans).
Alors, si on ne peut en effet pas vraiment parler d’une réelle «bulle éducative», car les particuliers n’ont pas d’intérêt –ou de possibilité- à spéculer sur les dettes étudiantes, ceux et celles qui empruntent pour leurs études ressentent certainement des effets comparables à l’éclatement d’une bulle si le potentiel financier de leur formation est non-avéré, en bout de ligne.
Et je vous épargne les masses de chiffres et de statistiques dont j’ai été bombardé (à courir sous des B-52 ça doit arriver…), parce que – et j’en ai eu un vibrant rappel ces derniers jours – des chiffres, on peut leur faire dire à peu près ce qu’on veut.
Par exemple, je peux vous dire que 15% des nouveaux diplômés canadiens sont des chômeurs ; mais je peux également vous dire que 85% des nouveaux diplômés canadiens ne sont PAS au chômage.
Vous voyez ? C’est facile !
Sentant l’écume me monter aux lèvres, j’ai préféré m’interrompre et embrasser l’ensemble de l’argumentation avant de poursuivre ma réflexion de l’autre jour.
Parce qu’à force de réagir, parfois, on arrête de réfléchir…
Alors voilà : il semble y avoir des arguments valides contre la théorie alarmante de la «bulle éducative». Celui qui me semble à la fois le plus simpliste, mais le plus imagé, est l’argument de ce que l’auteur a nommé le «hog cycle» : le principe keynésien de la production porcine. La loi du marché, quoi.
En bref, et j’en fais de la terrine : plus un besoin du marché se fait sentir, plus d’étudiants acquièrent une formation dans ce domaine, ce qui comble le besoin, ce qui doit faire baisser le nombre d’étudiants choisissant ce domaine, ce qui crée à nouveau le besoin… Et ainsi de suite.
Mais le problème avec cet argument charcuteresque, c’est qu’il sous-entend la présence de groupes-tampons au sommet du cycle. Or ce sont eux qui ressentent le plus durement les effets. Ces dernières cohortes à acquérir une formation donnée, alors que les cohortes précédentes ont déjà comblé les places libres sur le marché du travail, sont pénalisées.
De plus, cette conception, ma foi, simpliste des choses sous-entend qu’on ne puisse que laisser les choses suivre leurs cours, l’intervention ne menant à rien…
C’est triste, mais c’est ça.
Une partie importante de l’argument pro-bulle réside dans la question de la valeur de l’éducation. Telle que perçue, pour plusieurs, cette valeur est immuable, et les chiffres tendent à confirmer : partout et dans pratiquement tous ses domaines, le secteur postsecondaire rapporte une hausse constante de ses effectifs.
Mais la valeur de l’investissement se mesure d’abord par son retour financier. Et en cela, du moins aux États-Unis, l’éducation postsecondaire continue d’être une valeur sûre : malgré un recul des bénéfices nets de l’éducation postsecondaire en termes salariaux, les bénéfices d’une éducation secondaire affichent un plus grand recul encore. Alors on gagne en perdant moins que les autres, c’est déjà ça.
Même chose pour le taux de chômage chez les diplômés : il est élevé, oui, mais y’en a de pires. Et c’est surtout chez les NOUVEAUX diplômés que le problème est grave… le temps arrange les choses supposément.
D’autres nous disent que le coût des études PAR ÉTUDIANT n’a pas augmenté. Seulement le nombre d’étudiant, lui, a gonflé. On ne pourrait donc pas dire que la hausse de l’offre est un produit direct de la demande. Pour répondre à la hausse du nombre d’étudiants, les institutions ont dû augmenter la taille de leur personnel enseignant et administratif, et l’on sait qu’avec le coût des études, ce sont des emplois qui sont obligatoirement bien rémunérés.
D’autres vont dans le très littéral, en disant qu’une «bulle éducative» est une impossibilité, en raison, principalement, du fait que la dette étudiante est largement financée par l’État, ce qui ne doit pas affecter les particuliers…
Vous en avez marre des demi-arguments ? Parce que moi aussi.
Un professeur de UC Berkeley nous offre un argument plus sensé, disant :
«Education has not stopped delivering its expected returns, not in terms of income or (un)employment. It has stopped delivering on the promise of a middle-class job = professions and managerial occupations, for which a BA was sufficient in the 60s, and for which a MA is now necessary.»
Encore là, pour régler le problème de votre éducation qui ne mène à rien, la seule solution serait… plus d’éducation ! Faut croire qu’on peut vraiment combattre le feu par le feu.
La seule chose que mes dernières lectures ont réussi à éclaircir dans ce dossier, c’est ceci : la plupart des gens sont d’accord pour dire que l’explosion de la «bulle éducative» est une éventualité très peu probable. Pas impossible – l’agence Moody’s, du moins, y croit – mais improbable. Toutefois, c’est valide seulement dans le sens classique de ce qu’est une «bulle», en termes d’économie :
«[Une bulle est créée] lorsque des acheteurs pensent se procurer un produit dont la valeur croîtra et les rendra riches dans le futur. Le produit devient de plus en plus cher, mais les tenants de l’offre, qui souhaitent voir les ventes augmenter, favorisent l’accès facile au crédit pour stimuler la demande. »
On en est à peu près là avec l’ÉPS, vous ne croyez pas ?
Dans le sens où l’éducation constitue une dette qui ne peut que se payer de sa propre valeur. Par exemple, si vous achetez une maison que vous vous voyez incapables de payer, vous avez toujours la possibilité de la vendre, même à perte, pour récupérer une partie de votre investissement. Ou encore, vous faitres banqueroute et votre dette est effacée. Hé bien les ti-z’amis, pas votre dette étudiante – la Loi sur la faillite et l’insolvabilité a été amendée en 1996, et en 2005, pour éviter que votre dette étudiante, en cas de faillite, soit pardonnée (pour une période de 7 ans).
Alors, si on ne peut en effet pas vraiment parler d’une réelle «bulle éducative», car les particuliers n’ont pas d’intérêt –ou de possibilité- à spéculer sur les dettes étudiantes, ceux et celles qui empruntent pour leurs études ressentent certainement des effets comparables à l’éclatement d’une bulle si le potentiel financier de leur formation est non-avéré, en bout de ligne.
Et je vous épargne les masses de chiffres et de statistiques dont j’ai été bombardé (à courir sous des B-52 ça doit arriver…), parce que – et j’en ai eu un vibrant rappel ces derniers jours – des chiffres, on peut leur faire dire à peu près ce qu’on veut.
Par exemple, je peux vous dire que 15% des nouveaux diplômés canadiens sont des chômeurs ; mais je peux également vous dire que 85% des nouveaux diplômés canadiens ne sont PAS au chômage.
Vous voyez ? C’est facile !
vendredi 25 janvier 2013
Discréditer les étudiants
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
En entrevue au FaceJournal Acadie du 23 janvier (Radio-Canada), la présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, s’est vue confrontée par l’animateur sur le sujet de l’endettement étudiant . Il est avéré que étudiants au N-B terminent leur bac avec, en moyenne, 35 000$ de dette (35 344$ en 2010-2011, précisément), le fait est indiscutable, mais l’intervieweur s’indigne :
«Mais que dire des étudiants qui ont un gros char et qui se payent des voyages ? Qu’est-ce que vous répondez à ça ?», rétorque-t-il.
Premièrement, que viennent-ils faire dans une entrevue sur l’endettement étudiant ? Nous n’avons pas, comme la plupart des gens, de pitié pour ceux qui s’endettent de manière démesurée et irresponsable et qui se plaignent ensuite que le fardeau du remboursement est trop lourd.
Ces étudiants «jet-set» existent-ils ? Oui, sans doute ; mais sont-ils la NORME ?
Et rien de surprenant à ce que ceux qui choisissent de dépenser leurs prêts étudiants d’une telle manière soient dans le jus quand vient le temps de rembourser, ou qu’ils soient aux abois quand la réalisation de la somme monstrueuse qu’ils doivent rembourser s’abat sur eux.
Mais – et c’est la beauté de la chose, ici – la RÉALITÉ est qu’il n’y a aucun besoin de se lancer dans des dépenses irresponsables pour s’endetter jusqu’au cou dans notre système postsecondaire. Pire que ça ; on peut compléter son programme dans le délai prévu (ou même avant, en faisant des cours d’été), en ne mangeant rien d’autre que du Mr. Noodle pis des toasts au beurre de pinottes, en portant le même linge (lavé une fois par semaine) pendant quatre ans – quelle aberration ! – et en demeurant parfaitement responsable dans ses dépenses, et QUAND MÊME s’en sortir avec une dette de 47 600$, plus intérêts.
Et, je vous en passe un papier, des intérêts il y en a. Graduez et attendez 6 mois, vous verrez.
Tout ça tient de la spéculation financière. Un document de l’Institut canadien de recherche socio-économique (IRIS) fait d’ailleurs état d’une possibilité inquiétante où l’éducation postsecondaire (ÉPS) pourrait bien devenir la prochaine «bulle» spéculative.
En bref, voici le raisonnement: la valeur perçue de l’éducation supérieure est une constante, alors que son coût, lui, ne l’est pas. Cela signifie que le seul argument de vente de l’ÉPS est sa valeur future. La «bulle» se crée lorsque les acheteurs, dans le but de s’enrichir, misent sur un produit dont la valeur future justifie le prix de l’achat – ou dans ce cas-ci, de l’emprunt ; et elle pète quand tout le monde en vient à la douloureuse réalisation que cette valeur ne sera jamais atteinte et que tout le monde s’est fait avoir. Ah, et que personne ne peut être remboursé, parce que l’argent n’a jamais existé puisqu’il n’existe que sous forme de crédit sur la valeur future du produit.
Avec un salaire moyen pour les diplômés sous la barre des 42 000$ au Canada, plus un taux de chômage de 15% pour ces mêmes diplômés, plus un taux de sous-emploi qui frise les 25%, on ne peut pas dire que la marmite d’or que l’on suppose présente au bout de l’arc-en-ciel de l’ÉPS soit un point de vente bien attrayant si l’on s’en remet à la logique.
Qui gagne à ce jeu ? Mais les banques, pardi ! Leur argent peut ne pas exister, mais votre dette, elle, est bien réelle, même gonflée au faux argent.
Je vous reviens là-dessus.
En entrevue au FaceJournal Acadie du 23 janvier (Radio-Canada), la présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, s’est vue confrontée par l’animateur sur le sujet de l’endettement étudiant . Il est avéré que étudiants au N-B terminent leur bac avec, en moyenne, 35 000$ de dette (35 344$ en 2010-2011, précisément), le fait est indiscutable, mais l’intervieweur s’indigne :
«Mais que dire des étudiants qui ont un gros char et qui se payent des voyages ? Qu’est-ce que vous répondez à ça ?», rétorque-t-il.
Premièrement, que viennent-ils faire dans une entrevue sur l’endettement étudiant ? Nous n’avons pas, comme la plupart des gens, de pitié pour ceux qui s’endettent de manière démesurée et irresponsable et qui se plaignent ensuite que le fardeau du remboursement est trop lourd.
Ces étudiants «jet-set» existent-ils ? Oui, sans doute ; mais sont-ils la NORME ?
Et rien de surprenant à ce que ceux qui choisissent de dépenser leurs prêts étudiants d’une telle manière soient dans le jus quand vient le temps de rembourser, ou qu’ils soient aux abois quand la réalisation de la somme monstrueuse qu’ils doivent rembourser s’abat sur eux.
Mais – et c’est la beauté de la chose, ici – la RÉALITÉ est qu’il n’y a aucun besoin de se lancer dans des dépenses irresponsables pour s’endetter jusqu’au cou dans notre système postsecondaire. Pire que ça ; on peut compléter son programme dans le délai prévu (ou même avant, en faisant des cours d’été), en ne mangeant rien d’autre que du Mr. Noodle pis des toasts au beurre de pinottes, en portant le même linge (lavé une fois par semaine) pendant quatre ans – quelle aberration ! – et en demeurant parfaitement responsable dans ses dépenses, et QUAND MÊME s’en sortir avec une dette de 47 600$, plus intérêts.
Et, je vous en passe un papier, des intérêts il y en a. Graduez et attendez 6 mois, vous verrez.
Tout ça tient de la spéculation financière. Un document de l’Institut canadien de recherche socio-économique (IRIS) fait d’ailleurs état d’une possibilité inquiétante où l’éducation postsecondaire (ÉPS) pourrait bien devenir la prochaine «bulle» spéculative.
En bref, voici le raisonnement: la valeur perçue de l’éducation supérieure est une constante, alors que son coût, lui, ne l’est pas. Cela signifie que le seul argument de vente de l’ÉPS est sa valeur future. La «bulle» se crée lorsque les acheteurs, dans le but de s’enrichir, misent sur un produit dont la valeur future justifie le prix de l’achat – ou dans ce cas-ci, de l’emprunt ; et elle pète quand tout le monde en vient à la douloureuse réalisation que cette valeur ne sera jamais atteinte et que tout le monde s’est fait avoir. Ah, et que personne ne peut être remboursé, parce que l’argent n’a jamais existé puisqu’il n’existe que sous forme de crédit sur la valeur future du produit.
Avec un salaire moyen pour les diplômés sous la barre des 42 000$ au Canada, plus un taux de chômage de 15% pour ces mêmes diplômés, plus un taux de sous-emploi qui frise les 25%, on ne peut pas dire que la marmite d’or que l’on suppose présente au bout de l’arc-en-ciel de l’ÉPS soit un point de vente bien attrayant si l’on s’en remet à la logique.
Qui gagne à ce jeu ? Mais les banques, pardi ! Leur argent peut ne pas exister, mais votre dette, elle, est bien réelle, même gonflée au faux argent.
Je vous reviens là-dessus.
jeudi 24 janvier 2013
Quinze à la douzaine!
par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Paraît que les effectifs postsecondaires ont augmenté à peu près partout au Canada entre 2009-10 et 2010-11, d’après un rapport de Statistique Canada. Il n’y a qu’ici au N-B et en Saskatchewan que leur nombre soit demeuré stable.
Dans l’ensemble, on enregistre une hausse de 2,7% à l’échelle canadienne (donc, environ 51 000 étudiants de plus). Des 1 955 340 inscrits aux établissements postsecondaires du Canada en 2010-11, 91,5% étaient des étudiants canadiens et 8,5% des étudiants internationaux ; 56,5% étaient des femmes, et 43,5% des hommes, ce qui poursuit la tendance des derniers 10 ans au pays.
Mention honorable, cependant, aux secteurs des mathématiques/informatique, architecture/génie, protection/transport, agriculture/conservation et des loisirs, où les diplômés masculins demeurent plus nombreux que leurs collègues féminins.
Près de la moitié des effectifs postsecondaires se concentrent dans 3 domaines d’étude, soit les sciences humaines (18,3%), le commerce/gestion/administration publique (17,6%), et les sciences sociales et de comportements/droit (12,8%). Ces trois domaines sont en tête de liste depuis plus d’une décennie.
Il y a également hausse de 4,1% au niveau grades/certificats/diplômes accordés. 58,2% de ces derniers sont attribués à des femmes, suivant la tendance canadienne à long terme. La plus grande part des diplômes est attribuée en commerce/gestion/administration (22,1%), en sciences sociales et de comportements/droit (14,7%), et en santé/parcs/récréation/conditionnement physique
Tout ça dans un contexte où le chômage (15,2%) ou le sous-emploi (24,6%) chez les nouveaux diplômés est à la hausse… (CGA)
Il y a manifestement un monde de différence entre notre perception de l’éducation postsecondaire et la valeur que lui accorde le marché canadien. Entre temps, les étudiants (et leurs familles) continuent à s’endetter dans l’espoir d’accéder un jour à la sécurité financière, pendant que les mesures restrictives et les coupures se multiplient.
Paraît que les effectifs postsecondaires ont augmenté à peu près partout au Canada entre 2009-10 et 2010-11, d’après un rapport de Statistique Canada. Il n’y a qu’ici au N-B et en Saskatchewan que leur nombre soit demeuré stable.
Dans l’ensemble, on enregistre une hausse de 2,7% à l’échelle canadienne (donc, environ 51 000 étudiants de plus). Des 1 955 340 inscrits aux établissements postsecondaires du Canada en 2010-11, 91,5% étaient des étudiants canadiens et 8,5% des étudiants internationaux ; 56,5% étaient des femmes, et 43,5% des hommes, ce qui poursuit la tendance des derniers 10 ans au pays.
Mention honorable, cependant, aux secteurs des mathématiques/informatique, architecture/génie, protection/transport, agriculture/conservation et des loisirs, où les diplômés masculins demeurent plus nombreux que leurs collègues féminins.
Près de la moitié des effectifs postsecondaires se concentrent dans 3 domaines d’étude, soit les sciences humaines (18,3%), le commerce/gestion/administration publique (17,6%), et les sciences sociales et de comportements/droit (12,8%). Ces trois domaines sont en tête de liste depuis plus d’une décennie.
Il y a également hausse de 4,1% au niveau grades/certificats/diplômes accordés. 58,2% de ces derniers sont attribués à des femmes, suivant la tendance canadienne à long terme. La plus grande part des diplômes est attribuée en commerce/gestion/administration (22,1%), en sciences sociales et de comportements/droit (14,7%), et en santé/parcs/récréation/conditionnement physique
Tout ça dans un contexte où le chômage (15,2%) ou le sous-emploi (24,6%) chez les nouveaux diplômés est à la hausse… (CGA)
Il y a manifestement un monde de différence entre notre perception de l’éducation postsecondaire et la valeur que lui accorde le marché canadien. Entre temps, les étudiants (et leurs familles) continuent à s’endetter dans l’espoir d’accéder un jour à la sécurité financière, pendant que les mesures restrictives et les coupures se multiplient.
mercredi 23 janvier 2013
Vidéo de sensibilisation : Réveille *!!@*!
Ce midi, la FÉÉCUM lançait une vidéo de sensibilisation aux problèmes dans le système d'éducation postsecondaire qui gardent les étudiant.e.s prisonniers à l'aide de sacrés gros boulets d'endettement. Cette vidéo est une production du comité externe de la Fédération, et son lancement fut souligné en libérant symboliquement trois étudiants - Kevin Arsenault, Annie Godin et Tiffany Raymond - de leurs dettes écrasantes (ci-haut). Sans plus tarder, la vidéo « Réveille *!!@*! »
La FÉÉCUM croit que l'endettement étudiant en est à un état de crise au Nouveau-Brunswick, et qu'il faut renverser cette tendance O.P.C. pour enfin s'attaquer à ses causes - des droits de scolarité trop élevés, un sous-financement de nos universités, et un système d'aide financière inefficace et injuste. Pour ce faire, la population du Nouveau-Brunswick doit se joindre au mouvement étudiant et réaliser que l'éducation postsecondaire, c'est l'enjeu de tout le monde, la force qui activera l'économie de la province et la prospérité de nos enfants et petits-enfants, et garantiera la qualité de nos services de santé, etc. Si vous êtes convaincu, comme nous, que tout ça passe par l'éducation, communiquez avec votre député provincial dès maintenant.
La FÉÉCUM croit que l'endettement étudiant en est à un état de crise au Nouveau-Brunswick, et qu'il faut renverser cette tendance O.P.C. pour enfin s'attaquer à ses causes - des droits de scolarité trop élevés, un sous-financement de nos universités, et un système d'aide financière inefficace et injuste. Pour ce faire, la population du Nouveau-Brunswick doit se joindre au mouvement étudiant et réaliser que l'éducation postsecondaire, c'est l'enjeu de tout le monde, la force qui activera l'économie de la province et la prospérité de nos enfants et petits-enfants, et garantiera la qualité de nos services de santé, etc. Si vous êtes convaincu, comme nous, que tout ça passe par l'éducation, communiquez avec votre député provincial dès maintenant.
mardi 22 janvier 2013
Dans l'bon vieux temps : La longue histoire d'amour entre le campus et la cigarette
par Michel Albert, agent de communication et vieux de la vieille
Aujourd'hui, on prend pour acquis l'absence de fumée sur le campus, du moins, dans les édifices, nos classes, nos bureaux, si bien que les non-fumeurs vont facilement faire une face quand un « whiff » de boucane se laisse sentir dans l'air entre les facultés ou sur les vêtements d'un fumeur. Mais ce ne fut pas toujours ainsi! La chronique s'appelle « Dans l'bon vieux temps » pour ceux et celles qui ne se teignaient pas les poumons, on aurait pu parler au lieu d'une « bonne vieille toux » jusqu’aux premières années 90s.
En tant qu'autoproclamé vieux de la vieille, mais pas si vieux quand même, j'ai au moins manqué les années où l'on pouvait fumer en classe. Si vous avez entendu les histoires d'auditoriums dans lesquelles les dernières rangées disparaissaient dans la brume, ben elles sont vraies. Et des bureaux de profs étanches qui devenaient des saunas tabagiques pour les pauvres à l'intérieur, même après l'interdiction de fumer à l'intérieur des édifices, celles-là aussi. Tiroirs pleins de cendre parce qu'un cendrier serait trop évident? Ouep. À mon entrée à l'Université en 1989, on ne fumait pas en classe, mais le Cube, la Rotonde, les cantines, les corridors, ben oui, pourquoi pas? Mais le vent commençait à tourner avec l'avènement du concept de « fumée au deuxième degré », et édifice après édifice, les facultés ont voté pour garder la cigarette hors de leurs locaux. Toutes? Non! Car quelques facultés peuplées d'irréductibles fumeurs résistent encore et toujours aux dépollueurs! Si je me souviens bien, on est vite descendu à deux édifices (hormis le bar étudiant) qui permettaient la fumée - les Pavillons d'Administration et des Arts, puis enfin, seulement les Arts.
L'édifice est vite devenu la destination préférée du campus, le Cube (la cantine) un focus pour toutes sortes de discussions et activités. C'était à en perdre l'haleine... littéralement. Cette concentration de fumée en un seul point ne pouvait durer, cependant, et ce qu'on appelle aujourd'hui le Salon Orange aux Arts est devenu un des derniers bastions légaux de la cigarette, un véritable « fumoir ». On en avait un autre à la bibliothèque. Mais encore, pas pour longtemps non plus. Au moins, dans l'bon vieux temps, la fumée était « éparée » sur tout le territoire. De petits fumoirs pour 4000 étudiants, même si de moins en moins d'entre eux étaient fumeurs, ben c'est insoutenable. Fallait être vraiment addicté pour rentrer dans la « hotbox », j'imagine, et aux heures de pointes, on n’avait même pas besoin d'allumer sa cigarette. Juste à prendre une grande respiration pour pogner le buzz.
Ces jours-ci, on peut aller au bar sur et hors du campus, et porter le même linge le lendemain. Les années du fumeur omniprésent sont loin derrière nous, même si le campus n'est pas pour autant « sans fumée ». Va falloir que je blâme les toux persistantes que j’entends autour de moi sur autre chose...
Breaking up is hard to do |
En tant qu'autoproclamé vieux de la vieille, mais pas si vieux quand même, j'ai au moins manqué les années où l'on pouvait fumer en classe. Si vous avez entendu les histoires d'auditoriums dans lesquelles les dernières rangées disparaissaient dans la brume, ben elles sont vraies. Et des bureaux de profs étanches qui devenaient des saunas tabagiques pour les pauvres à l'intérieur, même après l'interdiction de fumer à l'intérieur des édifices, celles-là aussi. Tiroirs pleins de cendre parce qu'un cendrier serait trop évident? Ouep. À mon entrée à l'Université en 1989, on ne fumait pas en classe, mais le Cube, la Rotonde, les cantines, les corridors, ben oui, pourquoi pas? Mais le vent commençait à tourner avec l'avènement du concept de « fumée au deuxième degré », et édifice après édifice, les facultés ont voté pour garder la cigarette hors de leurs locaux. Toutes? Non! Car quelques facultés peuplées d'irréductibles fumeurs résistent encore et toujours aux dépollueurs! Si je me souviens bien, on est vite descendu à deux édifices (hormis le bar étudiant) qui permettaient la fumée - les Pavillons d'Administration et des Arts, puis enfin, seulement les Arts.
L'édifice est vite devenu la destination préférée du campus, le Cube (la cantine) un focus pour toutes sortes de discussions et activités. C'était à en perdre l'haleine... littéralement. Cette concentration de fumée en un seul point ne pouvait durer, cependant, et ce qu'on appelle aujourd'hui le Salon Orange aux Arts est devenu un des derniers bastions légaux de la cigarette, un véritable « fumoir ». On en avait un autre à la bibliothèque. Mais encore, pas pour longtemps non plus. Au moins, dans l'bon vieux temps, la fumée était « éparée » sur tout le territoire. De petits fumoirs pour 4000 étudiants, même si de moins en moins d'entre eux étaient fumeurs, ben c'est insoutenable. Fallait être vraiment addicté pour rentrer dans la « hotbox », j'imagine, et aux heures de pointes, on n’avait même pas besoin d'allumer sa cigarette. Juste à prendre une grande respiration pour pogner le buzz.
Ces jours-ci, on peut aller au bar sur et hors du campus, et porter le même linge le lendemain. Les années du fumeur omniprésent sont loin derrière nous, même si le campus n'est pas pour autant « sans fumée ». Va falloir que je blâme les toux persistantes que j’entends autour de moi sur autre chose...
lundi 21 janvier 2013
La FÉÉCUM lance une vidéo de sensibilisation pour contrer l'endettement étudiant le mercredi 23 janvier
Les étudiants porteront aussi un geste symbolique pour se libérer de leurs dettes
La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) organise et vous invite au lancement d’une vidéo de sensibilisation contre l’endettement étudiant le mercredi 23 janvier prochain à 11h30 au café-bar étudiant Le Coude au Centre étudiant, événement pendant lequel la Fédération libérera aussi des étudiants de leur dette de façon symbolique.
Dans son récent document des 6 recommandations faites au gouvernement du Nouveau-Brunswick, la FÉÉCUM demandait plusieurs mesures pour contrer l’endettement étudiant excessif, dont l’établissement d’un plafond d’endettement au seuil de 7000$ par année, ce qui remettrait le taux d’endettement en ligne avec la moyenne nationale, mesure qui, selon les calculs de la Fédération, entre dans le cadre budgétaire actuel.
«L’importance de l’éducation postsecondaire et la paralysie économique causée par l’endettement étudiant sont mal comprises au Nouveau-Brunswick, » explique Alexandre Levasseur, vice-président exécutif de la FÉÉCUM et organisateur de l’événement. « Nous espérons que la vidéo que nous avons produite pourra éduquer la communauté sur ces enjeux, tout en divertissant avec sa touche d’humour. » La Fédération étudiante revendique plusieurs changements pour redresser la situation dans le prochain budget provincial.
Pour animer le lancement, des étudiants habillés en prisonniers seront libérés de leurs cages, symbole de leur dette écrasante. Membres de la communauté universitaire et médias y sont convoqués sans autre invitation.
La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) organise et vous invite au lancement d’une vidéo de sensibilisation contre l’endettement étudiant le mercredi 23 janvier prochain à 11h30 au café-bar étudiant Le Coude au Centre étudiant, événement pendant lequel la Fédération libérera aussi des étudiants de leur dette de façon symbolique.
Dans son récent document des 6 recommandations faites au gouvernement du Nouveau-Brunswick, la FÉÉCUM demandait plusieurs mesures pour contrer l’endettement étudiant excessif, dont l’établissement d’un plafond d’endettement au seuil de 7000$ par année, ce qui remettrait le taux d’endettement en ligne avec la moyenne nationale, mesure qui, selon les calculs de la Fédération, entre dans le cadre budgétaire actuel.
«L’importance de l’éducation postsecondaire et la paralysie économique causée par l’endettement étudiant sont mal comprises au Nouveau-Brunswick, » explique Alexandre Levasseur, vice-président exécutif de la FÉÉCUM et organisateur de l’événement. « Nous espérons que la vidéo que nous avons produite pourra éduquer la communauté sur ces enjeux, tout en divertissant avec sa touche d’humour. » La Fédération étudiante revendique plusieurs changements pour redresser la situation dans le prochain budget provincial.
Pour animer le lancement, des étudiants habillés en prisonniers seront libérés de leurs cages, symbole de leur dette écrasante. Membres de la communauté universitaire et médias y sont convoqués sans autre invitation.
vendredi 18 janvier 2013
Revue de presse du 14 au 18 janvier
C’est, bien entendu, Survivor Le Coude qui vous aura le plus tenu en haleine au cours des derniers jours, mais, que voulez-vous, autour de notre îlot de solitude le monde a continué ses circonvolutions.
On ne peut passer une journée sans entendre parler du mouvement de revendication autochtone Idle No More, qui se multiplie en manifestations et en protestations contre le gouvernement Harper un peu partout au pays. Les protestataires en ont principalement contre les deux dernières lois «mammouth» du gouvernement (projets de loi C-38 et C-45), qui ont modifié la Loi sur les eaux navigables, la Loi sur les Indiens, et la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. Idle No More dénonce également les dures réalités de la vie dans les réserves amérindiennes. Ce mercredi, des marches se sont tenues à Fredericton et à Miramichi (Radio-Canada).
Parlant de protestations, cette semaine la FÉÉCUM a officiellement agi dans le sens des recommandations qui ont émané de la réunion publique tenue le 7 décembre dernier, sur le contenu de son document de lobbying annuel (Le Front). La phrase qui a semé la controverse a été retirée du document, et le VP exécutif, Alexandre Levasseur, a distribué un document de travail visant à guider les délibérations du CA sur la question de l’«abordabilité» des études postsecondaires.
Autrement, le remaniement de la carte électorale du N-B a elle aussi retenu notre attention en fin de semaine. La commission chargée du projet de révision propose une carte comportant désormais 49 circonscriptions – et non plus 55 – mais qui ne fait décidément pas l’unanimité. D’une part, les communautés d’intérêt (francophone/anglophone et rurale/urbaine) y sont allégrement mélangées dans un souci de présenter au gouvernement un exercice comptable d’une impeccabilité que l’ion ne saurait nier, mais d’une sensibilité en revanche, douteuse (Radio-Canada). Le Nord de la province perd des députés alors que le Sud en gagne. Il faut ajouter qu’il en va de même au niveau des habitants, ce qui laisse présager du mécontentement dans les semaines à venir…
La SANB a lancé vendredi l’appel à la population francophone de porter leurs inquiétudes et revendications à l’attention de la Commission, qui tiendra des audiences publiques sur la question à compter du 17 février (Radio-Canada).
Voici l’horaire de ces rencontres publiques : http://www.gnb.ca/elections/boundaries/meetings-f.asp
En marge du sommet sur l’éducation postsecondaire qui se tiendra en février au Québec, la FEUQ accuse désormais les universités de comptabilité boiteuse, en transférant des fonds de leurs fonds d’opérations vers leurs fond d’immobilisations, ce qui créerait la fausse perception d’un sous-financement démesuré (Le Devoir). La CRÉPUQ nie, et s’indigne de l’inaction du gouvernement qui devrait «mettre au pas» les étudiants (Montreal Gazette).
Bref, là encore, de joyeux débats en perspective !
On ne peut passer une journée sans entendre parler du mouvement de revendication autochtone Idle No More, qui se multiplie en manifestations et en protestations contre le gouvernement Harper un peu partout au pays. Les protestataires en ont principalement contre les deux dernières lois «mammouth» du gouvernement (projets de loi C-38 et C-45), qui ont modifié la Loi sur les eaux navigables, la Loi sur les Indiens, et la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. Idle No More dénonce également les dures réalités de la vie dans les réserves amérindiennes. Ce mercredi, des marches se sont tenues à Fredericton et à Miramichi (Radio-Canada).
Parlant de protestations, cette semaine la FÉÉCUM a officiellement agi dans le sens des recommandations qui ont émané de la réunion publique tenue le 7 décembre dernier, sur le contenu de son document de lobbying annuel (Le Front). La phrase qui a semé la controverse a été retirée du document, et le VP exécutif, Alexandre Levasseur, a distribué un document de travail visant à guider les délibérations du CA sur la question de l’«abordabilité» des études postsecondaires.
Autrement, le remaniement de la carte électorale du N-B a elle aussi retenu notre attention en fin de semaine. La commission chargée du projet de révision propose une carte comportant désormais 49 circonscriptions – et non plus 55 – mais qui ne fait décidément pas l’unanimité. D’une part, les communautés d’intérêt (francophone/anglophone et rurale/urbaine) y sont allégrement mélangées dans un souci de présenter au gouvernement un exercice comptable d’une impeccabilité que l’ion ne saurait nier, mais d’une sensibilité en revanche, douteuse (Radio-Canada). Le Nord de la province perd des députés alors que le Sud en gagne. Il faut ajouter qu’il en va de même au niveau des habitants, ce qui laisse présager du mécontentement dans les semaines à venir…
La SANB a lancé vendredi l’appel à la population francophone de porter leurs inquiétudes et revendications à l’attention de la Commission, qui tiendra des audiences publiques sur la question à compter du 17 février (Radio-Canada).
Voici l’horaire de ces rencontres publiques : http://www.gnb.ca/elections/boundaries/meetings-f.asp
En marge du sommet sur l’éducation postsecondaire qui se tiendra en février au Québec, la FEUQ accuse désormais les universités de comptabilité boiteuse, en transférant des fonds de leurs fonds d’opérations vers leurs fond d’immobilisations, ce qui créerait la fausse perception d’un sous-financement démesuré (Le Devoir). La CRÉPUQ nie, et s’indigne de l’inaction du gouvernement qui devrait «mettre au pas» les étudiants (Montreal Gazette).
Bref, là encore, de joyeux débats en perspective !
Survivor Le Coude : Conseil tribal final
Hier soir, les finalistes de Survivor Le Coude, Joël et Sarah, faisaient face au Jury de leurs pairs, tous les participants qu'ils avaient éliminés. Certains leur ont donné la vie difficile, d'autres ont choisi de les féliciter pour leur succès et de ne pas aller plus loin. Des plus mémorables, premier éliminé Charles Dubuc s'amuse à leur demander un chiffre de 1 à 10, comme si il allait voter alléatoirement pour le gagnant, de la même façon que ses anciens co-équipiers prétendaient l'avoir choisi pour partir au hasard. Carole a aussi surpris par sa retenue, après plusieurs jours de haut drama suite à son expulsion du jeu. Les deux Sébastiens ont fermé la période de questions avec mots durs et sarcasme, question de donner la chienne aux deux finalistes. Puis, le vote. Qui allait en recevoir le plus? Joël, le président du Conseil d'Éduc, qui s'est fait ami avec tout le monde, mais a fini par les trahir pour préserver sa place dans le jeu? Ou Sarah, l'employée du Coude et étudiante en Travail social, qui a forgé une alliance étanche avec Joël dès le premier jour et gagné plusieurs immunités qui l'a porté, non sans coups de chance, à la finale?
Au compte de 8 à 0, le vote est unanyme : Joël remporte la bourse de 2000$ et le titre de Seul Survivant!
Visionnez le montage vidéo des témoignages enregistrés tout au long de la compétition sur notre poste You-Tube!
De l'intérêt pour un retour de Survivor Le Coude l'an prochain s'est fait sentir et l'événement a de bonnes chances de revenir avec plusieurs TWISTS. Qui sait, peut-être que VOUS êtes le.la prochain.e Seul.e Survivant.e!
Y'ont pas l'air trop « impressed » |
Visionnez le montage vidéo des témoignages enregistrés tout au long de la compétition sur notre poste You-Tube!
De l'intérêt pour un retour de Survivor Le Coude l'an prochain s'est fait sentir et l'événement a de bonnes chances de revenir avec plusieurs TWISTS. Qui sait, peut-être que VOUS êtes le.la prochain.e Seul.e Survivant.e!
jeudi 17 janvier 2013
Survivor Le Coude Jour 8 : Qui ira en finale?
Hier soir, vu que le Coude offrait une soirée karaoké, les trois Survivant.e.s qui restaient - Joël, Sarah et Sébastien - croyaient que la compétition allait en être une de chant. Les organisateurs leur ont laissé cette impression, allant jusqu'à les forcer à chanter « I Will Survive » - ce classique du karaoké - pour gagner un avantage psychologique dans la vraie compétition du jour. Après la chanson, nos Survivant.e.s étaient « sur le bloc » dans un concours d'équilibre et d'endurance, montés sur des blocs de ciment sur scène pendant que les miaulages inévitables des karaoké-istes grugeaient à leur moral. Premier à tomber... Joël. Se replaçant les pieds, il touche par terre et c'est fini pour lui après quelques 10 minutes. Ensuite, près d'une heure passera pendant que les supporters de Sébastien lancent des accusations de trichage à l'endroit de Sarah, accusations que les juges de l'événement ne peuvent confirmer. Malgré sa grippe, l'Aigle d'Or réussi à battre l'Aigle Bleu, qui perd l'équilibre et la compétition d'un seul coup.
Parce que Sarah a maintenant l'immunité, Joël voterait pour Sébastien, et Sébastien pour Joël. Un seul vote compte donc, et c'est celui de Sarah. Les Aigles d'Or se seront tenus coude à coude toute la compétition parce qu'elle élimine Sébastien et traine Joël avec elle en finale.
C'est une finale qui se déroulera ce soir dès 20h au Coude, où les Survivant.e.s éliminé.e.s, tous membres du Jury, pourront interroger Joël et Sarah, les deux participants directement ou indirectement à la source de leur élimination. Au Jury de décider qui remporte le titre de Seul.e Survivant.e et la bourse de 2000$ qui lui est attachée. Également à l'événement : Un montage des meilleurs confessionaux! Eric Dow et Jacques Blinn nous apportent à musique après! Une bon pré-party avant le Party Bourse!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Parce que Sarah a maintenant l'immunité, Joël voterait pour Sébastien, et Sébastien pour Joël. Un seul vote compte donc, et c'est celui de Sarah. Les Aigles d'Or se seront tenus coude à coude toute la compétition parce qu'elle élimine Sébastien et traine Joël avec elle en finale.
C'est une finale qui se déroulera ce soir dès 20h au Coude, où les Survivant.e.s éliminé.e.s, tous membres du Jury, pourront interroger Joël et Sarah, les deux participants directement ou indirectement à la source de leur élimination. Au Jury de décider qui remporte le titre de Seul.e Survivant.e et la bourse de 2000$ qui lui est attachée. Également à l'événement : Un montage des meilleurs confessionaux! Eric Dow et Jacques Blinn nous apportent à musique après! Une bon pré-party avant le Party Bourse!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
mercredi 16 janvier 2013
Survivor Le Coude Jour 7 : Trahison au sein des Aigles d'Or!
Hier soir, nos quatre derniers Survivants s'affrontaient dans une compétition intitulée « Pète-Balloune », une série de Vrais ou Faux qui donnait aux participants la chance de lancer des fléchettes sur les ballons de leurs adversaires. Quand un Survivant n'avait plus de ballons sur le tableau, il était éliminé. Pas toujours facile ce jeu de connaissances, d'adresse et de stratégie sociale. Plus d'une fléchette a manqué la cible, et la chance pouvait y jouer un rôle. Sarah, par exemple, a vu sa première fléchette frapper le bord du tableau, et faire ricochet vers le bas, éclatant 4 ballons à la fois, aucun d'entre eux les siens! Mais plus tard, elle connait un revers quand elle fait éclater son propre ballon. Mais comme c'est le cas depuis que les tribus ont été combinées, les anciens Aigles d'Or semblent présenter un front unifié et éliminent rapidement Sébastien-Arts, le seul Aigle Bleu qui reste. Puis, ils s'entre-dévorent, jusqu'à ce qu'il ne reste que deux ballons sur le tableau, un pour Sarah et l'autre pour Sébastien-Sciences. La dernière balloune pète, et c'est Sarah qui gagne le collier d'immunité individuelle.
Mais il restait une « balloune » à « pèter ». Au Conseil tribal, tout le monde s'attendait à ce que les Aigles d'Or se débarassent du dernier Aigle Bleu. Sébastien-Arts aurait eu raison de croire ses heures comptées. Mais dans un « blindside » digne de l'émission, c'est Sébastien-Sciences qui voit son nom sortir trois fois, alors qu'il se fait éliminer par ses propres alliés! Ça fait mal! Peut-être aurait-il dû sentir le vent tourner quand Sarah a donné son immunité cachée à Joël au lieu de lui deux soirs passés...
Il ne reste plus que Joël, Sarah et Sébastien-Arts (désormais, Sébastien tout court) qui ont une chance sur trois de gagner la bourse de 2000$ jeudi soir (un jour avant la date-limite pour payer les droits de scolarité, c'est bien fait). Ce soir, la compétition est pendant la soirée karaoké au Coude, dès 21h, et nous saurons qui se retrouvera en finale devant le Jury des joueurs éliminés.
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Mais il restait une « balloune » à « pèter ». Au Conseil tribal, tout le monde s'attendait à ce que les Aigles d'Or se débarassent du dernier Aigle Bleu. Sébastien-Arts aurait eu raison de croire ses heures comptées. Mais dans un « blindside » digne de l'émission, c'est Sébastien-Sciences qui voit son nom sortir trois fois, alors qu'il se fait éliminer par ses propres alliés! Ça fait mal! Peut-être aurait-il dû sentir le vent tourner quand Sarah a donné son immunité cachée à Joël au lieu de lui deux soirs passés...
Il ne reste plus que Joël, Sarah et Sébastien-Arts (désormais, Sébastien tout court) qui ont une chance sur trois de gagner la bourse de 2000$ jeudi soir (un jour avant la date-limite pour payer les droits de scolarité, c'est bien fait). Ce soir, la compétition est pendant la soirée karaoké au Coude, dès 21h, et nous saurons qui se retrouvera en finale devant le Jury des joueurs éliminés.
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
mardi 15 janvier 2013
Survivor Le Coude : Jour 6
Toute la journée hier, les Survivant.e.s avaient comme tâche de ramasser des fonds pour le Relais pour la Vie UMoncton qui aura lieu le 25 janvier prochain (18h à minuit, ça se marche bien). Le montant le plus élevé gagnait la toute importante immunité individuelle, restait sauf au Conseil tribal, et s'assurait une chance sur 4 de gagner la bourse de 2000$ convoitée. Entre eux, quelques 975$ ont été accumulés en moins de 24 heures, un énorme succès, mais qui en a ramassé le plus?
Dans un geste qui faisait preuve d'incroyable esprit sportif et de générosité, Geoffrey donne son 117$ à Sébastien-Arts afin de donner la chance à un Aigle Bleu de se rendre plus loin. Ça devait se sentir que les Aigles d'Or n'allaient pas faire faux bond et s'allier à un Bleu, et voyant l'inévitabilité d'un vote qui éliminerait un des deux Bleus restants, Geoffrey s'est lancé sur l'épée. Il n'aurait pas eu l'immunité de toute façon, mais aurait tout de même rentré en 3e place devant Sarah et Joel. Ça se jouait donc entre les deux Sébastiens. Seb-Sciences fait très bonne figure dans les environs de 300$, mais Seb-Arts, qui aurait gagné même sans l'apport de Geoffrey enregistre plus de 500$ en dons.
Un Aigle d'Or aurait pu se laisser charmer par ce sacrifice, mais non, les votes tombent 3 à 2 pour éliminer le jeune Français.
Déjà ce matin, les jeunes filles qui suivent la compétition de près nous ont laissé entendre leur désarroi...
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Dans un geste qui faisait preuve d'incroyable esprit sportif et de générosité, Geoffrey donne son 117$ à Sébastien-Arts afin de donner la chance à un Aigle Bleu de se rendre plus loin. Ça devait se sentir que les Aigles d'Or n'allaient pas faire faux bond et s'allier à un Bleu, et voyant l'inévitabilité d'un vote qui éliminerait un des deux Bleus restants, Geoffrey s'est lancé sur l'épée. Il n'aurait pas eu l'immunité de toute façon, mais aurait tout de même rentré en 3e place devant Sarah et Joel. Ça se jouait donc entre les deux Sébastiens. Seb-Sciences fait très bonne figure dans les environs de 300$, mais Seb-Arts, qui aurait gagné même sans l'apport de Geoffrey enregistre plus de 500$ en dons.
Un Aigle d'Or aurait pu se laisser charmer par ce sacrifice, mais non, les votes tombent 3 à 2 pour éliminer le jeune Français.
Déjà ce matin, les jeunes filles qui suivent la compétition de près nous ont laissé entendre leur désarroi...
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
lundi 14 janvier 2013
Survivor Le Coude : Une fin de semaine mouvementée!
Toute une fin de semaine pour les Survivant.e.s crèché.e.s au Coude au lieu de se reposer comme tout le monde! Ça commence vendredi soir avec une une compétition en trois parties. Il s'agit de récupérer des drapeaux partout dans le, et autour du, Centre étudiant, de défaire les oeuds qui tiennent une planche hôtage dans laquelle on doit planter les drapeaux dans le bonne ordre pour déverouiller une phrase cachée. La lutte est chaude, avec les Aigles d'Or en avance après la première étape, les Aigles Bleus après la seconde, et enfin, les Aigles d'Or résoudent l'énigme en premier! Fiouf! Au Conseil tribal, Philippe est élu par les Bleus pour terminer son aventure.
Ce soir-là, les Aigles d'Or se payent la traite, une sortie avec notre VP activités sociales Rémi Gaudet, une couple de bière et surtout, un repas consistant! Ils ont besoin de leurs forces, parce que Jour 4 au Coude est l'Improvisathon de la Licum, 10 heures d'impro continue - de musique, sifflets, cris et rires sans arrêt - de midi à 22h. Les Advils sont sortis pour l'occasion. Et en soirée, c'était au tour des Survivant.e.s de s'affronter dans l'arène pour un mini-match jugé par des anciens de la Licum.
Les juges ne se sont mis d'accord que sur deux impros, signe que c'était assez serré, et le public a souvent dû faire la différence. Un jeu souvent naïf, les erreurs d'impro n'ont tout de même pas empêché les Survivant.e.s de donner un spectacle divertissant. Et ça fini 2 à 2. Temps pour une courte supplémentaire, que les Bleus remportent avec un punch exquis au dépend de leur membre Français, Geoffrey. Les Aigles d'Or (AKA Aranno) vont au Conseil tribal où ils se débarassent de Jeremy, un préféré du public qui aurait pu tout remporter à la fin selon les prédictions des observateurs.
Après le Conseil tribal, les deux tribus sont agglomérés en une seule, et malgré les calins sur scène, la division entre elle subsiste. Bleu ou Or, on ne se sent pas Vert ni d'un bord, ni de l'autre.
Jour 5. On se remet des émois du samedi avec un dimanche d'étude et de repos. Ce soir-là, une course en modules en quête de la première immunité individuelle. Les 6 Survivant.e.s commencent par traverser une longueur de poutre d'environ 32 pieds (en bon système impérial), et seulement les 4 meilleurs temps passent en deuxième ronde. Joël et Martin sont éliminés après avoir tombé une fois de trop de la poutre et avoir dû recommencer, alors que Sarah enregistre le meilleur temps. Elle a beaucoup plus de difficulté avec le deuxième module, qui requiert les 4 Survivant.e.s à reproduire un totem en blocs Lego.
Les deux premiers à le compléter passent à la finale de l'épreuve. Geoffrey, qui avait quand même très bien fait sur les poutres (3 secondes derrière Sarah) complète le totem avec la vitesse d'un savant, surprenant tout le monde. De longues minutes plus tard, Sébastien-Arts complète le sien et élimine Sarah et Sébastien-Sciences de la course. Le module final demande aux Survivants qui restent de lancer 5 « washers » dans une cible, encore une fois à la course. Geoffrey encore une fois démontre un talent inouï, que tout le monde qualifiait « d'Acadien » (ben nous aussi on vient du Poitou, donc c'est peut-être le même sang), alors que Sébastien-Arts voit ses écrous tapper le bord de la cible et même entrer et ressortir par magie. Quand Geoffrey place son 5e dans le centre, Sébastien n'en a qu'un. Au moins c'est pas un blanchissage. Geoff a la première immunité individuelle.
Gros suspense au Conseil tribal quelques minutes plus tard. Trois membres de chaque tribu ont survécu jusqu'à maintenant, est-ce qu'une d'entre eux trahira les autres? Sarah surprend le public en sortant l'immunité cachée et en l'utilisant sur son allié Joël afin d'éliminer les votes contre lui. Mais les Aigles Bleus la surprennent en envoyant leurs trois votes plutôt vers Sébastien-Sciences! Tout de même les votes sont 3-3 pour les deux Sébastiens. Au re-vote, même égalité, ce qui force les 4 Survivant.e.s sans immunité à piger une pierre dans l'urne. La pierre noire veut dire l'expulsion immédiate de ce Survviant.e. Ouch. Et la pierre noire est prise par... Martin.
Au moins il pourra dire que personne n'a jamais voté pour lui. Est-ce que le chien des Aigles Bleus est mort? Ou est-ce que des alliances qui traversent les lignes tribales seront forgées au courant de la journée? Revenez-nous ce soir après le match d'impro (entre 20h30 et 21h) pour le prochain Conseil tribal!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Ce soir-là, les Aigles d'Or se payent la traite, une sortie avec notre VP activités sociales Rémi Gaudet, une couple de bière et surtout, un repas consistant! Ils ont besoin de leurs forces, parce que Jour 4 au Coude est l'Improvisathon de la Licum, 10 heures d'impro continue - de musique, sifflets, cris et rires sans arrêt - de midi à 22h. Les Advils sont sortis pour l'occasion. Et en soirée, c'était au tour des Survivant.e.s de s'affronter dans l'arène pour un mini-match jugé par des anciens de la Licum.
Les juges ne se sont mis d'accord que sur deux impros, signe que c'était assez serré, et le public a souvent dû faire la différence. Un jeu souvent naïf, les erreurs d'impro n'ont tout de même pas empêché les Survivant.e.s de donner un spectacle divertissant. Et ça fini 2 à 2. Temps pour une courte supplémentaire, que les Bleus remportent avec un punch exquis au dépend de leur membre Français, Geoffrey. Les Aigles d'Or (AKA Aranno) vont au Conseil tribal où ils se débarassent de Jeremy, un préféré du public qui aurait pu tout remporter à la fin selon les prédictions des observateurs.
Après le Conseil tribal, les deux tribus sont agglomérés en une seule, et malgré les calins sur scène, la division entre elle subsiste. Bleu ou Or, on ne se sent pas Vert ni d'un bord, ni de l'autre.
Jour 5. On se remet des émois du samedi avec un dimanche d'étude et de repos. Ce soir-là, une course en modules en quête de la première immunité individuelle. Les 6 Survivant.e.s commencent par traverser une longueur de poutre d'environ 32 pieds (en bon système impérial), et seulement les 4 meilleurs temps passent en deuxième ronde. Joël et Martin sont éliminés après avoir tombé une fois de trop de la poutre et avoir dû recommencer, alors que Sarah enregistre le meilleur temps. Elle a beaucoup plus de difficulté avec le deuxième module, qui requiert les 4 Survivant.e.s à reproduire un totem en blocs Lego.
Les deux premiers à le compléter passent à la finale de l'épreuve. Geoffrey, qui avait quand même très bien fait sur les poutres (3 secondes derrière Sarah) complète le totem avec la vitesse d'un savant, surprenant tout le monde. De longues minutes plus tard, Sébastien-Arts complète le sien et élimine Sarah et Sébastien-Sciences de la course. Le module final demande aux Survivants qui restent de lancer 5 « washers » dans une cible, encore une fois à la course. Geoffrey encore une fois démontre un talent inouï, que tout le monde qualifiait « d'Acadien » (ben nous aussi on vient du Poitou, donc c'est peut-être le même sang), alors que Sébastien-Arts voit ses écrous tapper le bord de la cible et même entrer et ressortir par magie. Quand Geoffrey place son 5e dans le centre, Sébastien n'en a qu'un. Au moins c'est pas un blanchissage. Geoff a la première immunité individuelle.
Gros suspense au Conseil tribal quelques minutes plus tard. Trois membres de chaque tribu ont survécu jusqu'à maintenant, est-ce qu'une d'entre eux trahira les autres? Sarah surprend le public en sortant l'immunité cachée et en l'utilisant sur son allié Joël afin d'éliminer les votes contre lui. Mais les Aigles Bleus la surprennent en envoyant leurs trois votes plutôt vers Sébastien-Sciences! Tout de même les votes sont 3-3 pour les deux Sébastiens. Au re-vote, même égalité, ce qui force les 4 Survivant.e.s sans immunité à piger une pierre dans l'urne. La pierre noire veut dire l'expulsion immédiate de ce Survviant.e. Ouch. Et la pierre noire est prise par... Martin.
Au moins il pourra dire que personne n'a jamais voté pour lui. Est-ce que le chien des Aigles Bleus est mort? Ou est-ce que des alliances qui traversent les lignes tribales seront forgées au courant de la journée? Revenez-nous ce soir après le match d'impro (entre 20h30 et 21h) pour le prochain Conseil tribal!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
vendredi 11 janvier 2013
Survivor Le Coude et la Coupe FÉÉCUM : Comme du chocolat et du beurre de peanuts
Survivor Le Coude Jour 2. La Coupe FÉÉCUM 4e épreuve, le « Game Show » musical. Deux goûts savoureux individuellement, et solide soirée remplie d'ambiance quand on les mets ensemble.
Hier soir, Le Coude bardait, chantait, dansait et MAGOUILLAIT, quand nos Survivant.e.s ont dû se jumeler aux équipes de la Coupe FÉÉCUM (14 participaient) dans une compétition de trivia, de chanson et de vitesse avec indices sonores, le tout animé par votre VP interne, Karina Langis. Après la première ronde, l'AEEIUM et Environnement avaient été tués par les indices de musique canadienne et Kiné-Récréo menait. Après la deuxième ronde de trivia, on coupait nécessairement à 4 semi-finalistes et Kiné n'y figurait plus. Les MAUIs, les Arts et équipe surprise Taillon e sont taillé des places en demi-finale et ce fut par la question de bris d'égalité, une estimation de temps, que ESANEF et Sciences furent départagées. Par une différence de 12 secondes seulement, ESANEF accède à la prochaine ronde!
...pour immédiatement se faire torcher par les MAUIs dans un concours où il fallait faire deviner une chanson fredonnée à son équipe. Entre les Arts et Taillon, ce sont les Arts qui accèdent à la finale, une reprise (Arts-MAUI) du « Game Show » de l'an dernier! Dans un renvers de l'an dernier, les MAUIs prennent contrôle de la ronde style « Guerre des Clans » et ne laissent pas grand place aux Arts de prendre une avance au classement cumulatif. Les MAUIs remportent leur troisième compétition cette année, dominant la 8e Coupe FÉÉCUM. Survivant.e Sarah Anne était jumelée à cette équipe et a scoré plusieurs points pour elle, points qui en ont valu la peine, car après le compte des points, la haute position des MAUI a donné à la tribu des Aigles d'Or la victoire, l'immunité ET un avantage secret dans le jeu!
À la tribu des Aigles Bleus donc d'aller au Conseil tribal, et un vote serré - 2 pour Carole, 2 pour Philippe, et 1 pour Sébastien - cause un re-vote. Au re-vote, c'est Carole qui part 2 à 1. Elle devient la deuxième Survivante à partir et la 2e membre du Jury. On a vite vu la différence entre l'émission Survivor et la version Le Coude quand, au lieu de partir de « l'île » comme le font les Survivants télé, Carole est resté pour laisser savoir à son ancienne tribu ce qu'elle pensait de leur BACKSTAB. Ça s'en vient de plus en plus intense comme compétition, et à la soirée du Jury (le jeudi 17) qui déterminera le.la gagnant.e de la bourse de 2000$, on verra surement des étincelles revoler.
Pour la Coupe FÉÉCUM, cet article ne serait complet sans le classement de la soirée :
1. MAUI
2. Arts
3. Taillon (monte de 5 positions, la meilleure amélioration de la soirée)
4. ESANEF (+4 positions)
5. Sciences
6. Éducation
7. Droit
8. Génie
9. Kiné-Récréo
10. Administration
11. Licum
12. Sciences infirmières
14. Environnement
14. AEEIUM
Le tableau cumulatif est, comme toujours, disponible sur le site de la FÉÉCUM. La prochaine compétition est celle d'Omnikin, le samedi 9 février en après-midi. Les détails vous seront communiqués bientôt.
Pour Survivor Le Coude, la prochaine compétition est ce soir à 19h, et sera suivie d'un autre Conseil tribal. Chaque tribu a perdu un membre, qui en perdra un.e autre? Avec une Immunité Cachée maintenant en jeu, les stratégies deviennent plus complexes!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Hier soir, Le Coude bardait, chantait, dansait et MAGOUILLAIT, quand nos Survivant.e.s ont dû se jumeler aux équipes de la Coupe FÉÉCUM (14 participaient) dans une compétition de trivia, de chanson et de vitesse avec indices sonores, le tout animé par votre VP interne, Karina Langis. Après la première ronde, l'AEEIUM et Environnement avaient été tués par les indices de musique canadienne et Kiné-Récréo menait. Après la deuxième ronde de trivia, on coupait nécessairement à 4 semi-finalistes et Kiné n'y figurait plus. Les MAUIs, les Arts et équipe surprise Taillon e sont taillé des places en demi-finale et ce fut par la question de bris d'égalité, une estimation de temps, que ESANEF et Sciences furent départagées. Par une différence de 12 secondes seulement, ESANEF accède à la prochaine ronde!
...pour immédiatement se faire torcher par les MAUIs dans un concours où il fallait faire deviner une chanson fredonnée à son équipe. Entre les Arts et Taillon, ce sont les Arts qui accèdent à la finale, une reprise (Arts-MAUI) du « Game Show » de l'an dernier! Dans un renvers de l'an dernier, les MAUIs prennent contrôle de la ronde style « Guerre des Clans » et ne laissent pas grand place aux Arts de prendre une avance au classement cumulatif. Les MAUIs remportent leur troisième compétition cette année, dominant la 8e Coupe FÉÉCUM. Survivant.e Sarah Anne était jumelée à cette équipe et a scoré plusieurs points pour elle, points qui en ont valu la peine, car après le compte des points, la haute position des MAUI a donné à la tribu des Aigles d'Or la victoire, l'immunité ET un avantage secret dans le jeu!
À la tribu des Aigles Bleus donc d'aller au Conseil tribal, et un vote serré - 2 pour Carole, 2 pour Philippe, et 1 pour Sébastien - cause un re-vote. Au re-vote, c'est Carole qui part 2 à 1. Elle devient la deuxième Survivante à partir et la 2e membre du Jury. On a vite vu la différence entre l'émission Survivor et la version Le Coude quand, au lieu de partir de « l'île » comme le font les Survivants télé, Carole est resté pour laisser savoir à son ancienne tribu ce qu'elle pensait de leur BACKSTAB. Ça s'en vient de plus en plus intense comme compétition, et à la soirée du Jury (le jeudi 17) qui déterminera le.la gagnant.e de la bourse de 2000$, on verra surement des étincelles revoler.
Pour la Coupe FÉÉCUM, cet article ne serait complet sans le classement de la soirée :
1. MAUI
2. Arts
3. Taillon (monte de 5 positions, la meilleure amélioration de la soirée)
4. ESANEF (+4 positions)
5. Sciences
6. Éducation
7. Droit
8. Génie
9. Kiné-Récréo
10. Administration
11. Licum
12. Sciences infirmières
14. Environnement
14. AEEIUM
Le tableau cumulatif est, comme toujours, disponible sur le site de la FÉÉCUM. La prochaine compétition est celle d'Omnikin, le samedi 9 février en après-midi. Les détails vous seront communiqués bientôt.
Pour Survivor Le Coude, la prochaine compétition est ce soir à 19h, et sera suivie d'un autre Conseil tribal. Chaque tribu a perdu un membre, qui en perdra un.e autre? Avec une Immunité Cachée maintenant en jeu, les stratégies deviennent plus complexes!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
jeudi 10 janvier 2013
Survivor Le Coude Jour 1 : Un Aigle d'Or n'est plus
Devant une foule de presque 200 étudiant.e.s, le premier Conseil Tribal de Survivor Le Coude a eu lieu afin d'éliminer un premier Survivant et nommer un premier membre du Jury qui décidera de la finale. C'est à un compte de 4 à 1 que Charles Dubuc voit son aventure se terminer avant même qu'elle ne puisse vraiment commencer. Ouch!
Les Aigles d'Or (se rebaptisant Arrano, Aigles d'Or en Basque, nom beaucoup plus tribal) tombent ainsi à quatre membres, alors que la tribu des Aigles Bleus reste forte à cinq. La prochaine compétition se déroule ce soir à 19h, dans le cadre du « Game Show » musical de la Coupe FÉÉCUM. Comment? Reste à voir!
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
Charles remet son foulard à Joëlle |
Le tableau des éliminations sur le site de Survivor Le Coude!
mercredi 9 janvier 2013
Survivor Le Coude Jour 1 : C'est lancé!
C'est à 11h30 aujourd'hui que Survivor Le Coude a été lancé, alors que nos 10 survivant.e.s (LIEN) ont pigé le foulard qui allait les placer dans la tribu des Aigles Bleus ou celle des Aigles d'Or. Est-ce que le fait que les Aigles d'Or sont tous de facultés et écoles différentes un atout pendant les compétitions? Ou est-ce qu'une même approche possible chez les Aigles Bleus (deux aux Arts, deux en Science, et un en Admin) leur donnera l'avantage? Ça se divise comme suit :
Aigles Bleus
Carole (Grand-Sault; Arts)
Geoffrey (Poitiers; Sciences)
Martin (Dieppe; Sciences)
Philippe (Shippagan; Admin)
Sébastien (Québec; Arts)
Aigles d'Or
Charles (Sherbrooke; Kiné)
Jeremy (Moncton; Sciences infirmières)
Joël (Paquetville; Éducation)
Sarah Anne (Campbellton/Chicoutimi; Travail social)
Sébastien (Dieppe; Sciences)
Immédiatement après, une première compétition qui leur donnait 10 minutes pour ériger la tour de verres en plastiques la plus haute. Les Aigles d'Or prennent une avance rapide, mais 10 minutes, c'est long, et un faux pas fait tout s'écrouler dans la seconde moitié. Pendant qu'on rattrape, les Bleus deviennent de plus en plus ambitieux, menaçant de finir de la même façon. À la fin, on s'obstinait parmi Aigles Bleus à savoir si on devrait se reposer sur ses lauriers dans l'espoir que Or ne puisse réparer leur tour à temps, ou bien ajouter plus de hauteur. Mais un deuxième effondrement détruit les chances des Aigles d'Or de se rattraper à temps, et malgré un effort de dernière minute, il est facile de mesurer leurs ruines à la tour des Bleus et de voir des gagnant.e.s clair.e.s.
Les Aigles Bleus gagnent ainsi la première immunité ainsi qu'un coffre de bouffe luxueuse pour supplémenter leur Kraft Dinner pour micro-ondes et leur gruau, nourriture qui devra leur durer 10 jours de compétition. Les Aigles d'Or sont donc en danger ce soir au Conseil tribal qui aura lieu vers 22h, à l'entracte du spectacle des Backyard Devils. Venez faire un tour pour la musique et pour le premier vote! Et au Coude cet après-midi, c'est aux Aigles d'Or d'apprendre à se connaître avant de se poignarder dans le dos! Les détails du Conseil tribal demain sur le blogue!
Aigles Bleus
Carole (Grand-Sault; Arts)
Geoffrey (Poitiers; Sciences)
Martin (Dieppe; Sciences)
Philippe (Shippagan; Admin)
Sébastien (Québec; Arts)
Aigles d'Or
Charles (Sherbrooke; Kiné)
Jeremy (Moncton; Sciences infirmières)
Joël (Paquetville; Éducation)
Sarah Anne (Campbellton/Chicoutimi; Travail social)
Sébastien (Dieppe; Sciences)
Immédiatement après, une première compétition qui leur donnait 10 minutes pour ériger la tour de verres en plastiques la plus haute. Les Aigles d'Or prennent une avance rapide, mais 10 minutes, c'est long, et un faux pas fait tout s'écrouler dans la seconde moitié. Pendant qu'on rattrape, les Bleus deviennent de plus en plus ambitieux, menaçant de finir de la même façon. À la fin, on s'obstinait parmi Aigles Bleus à savoir si on devrait se reposer sur ses lauriers dans l'espoir que Or ne puisse réparer leur tour à temps, ou bien ajouter plus de hauteur. Mais un deuxième effondrement détruit les chances des Aigles d'Or de se rattraper à temps, et malgré un effort de dernière minute, il est facile de mesurer leurs ruines à la tour des Bleus et de voir des gagnant.e.s clair.e.s.
Les Aigles Bleus gagnent ainsi la première immunité ainsi qu'un coffre de bouffe luxueuse pour supplémenter leur Kraft Dinner pour micro-ondes et leur gruau, nourriture qui devra leur durer 10 jours de compétition. Les Aigles d'Or sont donc en danger ce soir au Conseil tribal qui aura lieu vers 22h, à l'entracte du spectacle des Backyard Devils. Venez faire un tour pour la musique et pour le premier vote! Et au Coude cet après-midi, c'est aux Aigles d'Or d'apprendre à se connaître avant de se poignarder dans le dos! Les détails du Conseil tribal demain sur le blogue!
mardi 8 janvier 2013
La Campagne des finissant.e.s de l’Université de Moncton : On mise sur le souvenir!
Dans le cadre du 50e anniversaire de l’Université de Moncton, et en collaboration avec le Bureau de Développement philanthropique de l’Université et la Libraire Acadienne, la FÉÉCUM est fière de lancer la première Campagne des finissant.e.s de l’UMoncton, et par son entremise, d’offrir POUR LA PREMIÈRE FOIS aux finissant.e.s 2013 du Campus de Moncton une gamme variée de produits commémoratifs « Université de Moncton Classe de 2013 ». Ajoutez-vous au groupe Facebook des finissant.e.s 2013 pour avoir accès à tous les objets promos à mesure qu’ils sont annoncés pour faire vos commandes. Nous planifions des vêtements, évidemment, mais également d’autres sortes de souvenirs à une variété de prix. À mesure que nous les confirmons au cours des prochains mois, ils seront ajoutés à la liste sur Facebook.
Les profits de cette vente iront à améliorer l’aménagement paysager du campus en y plaçant une banquette adornée d’une plaque remerciant la cohorte de 2013, leur donnant la chance de léguer quelque chose de permanent aux étudiant.e.s de l’avenir. Au-delà du coût de ce banc public, les profits iront à un fonds de bourse. Parents et amis seront donc aussi invités à contribuer à la campagne par l’entremise d’un formulaire de don (à venir).
Les profits de cette vente iront à améliorer l’aménagement paysager du campus en y plaçant une banquette adornée d’une plaque remerciant la cohorte de 2013, leur donnant la chance de léguer quelque chose de permanent aux étudiant.e.s de l’avenir. Au-delà du coût de ce banc public, les profits iront à un fonds de bourse. Parents et amis seront donc aussi invités à contribuer à la campagne par l’entremise d’un formulaire de don (à venir).
vendredi 4 janvier 2013
Survivor Le Coude : Les Survivant.e.s révélé.e.s!
Du 9 au 17 janvier, 10 étudiant.e.s participeront à une activité de 9 jours, vivront au café-bar Le Coude, relèveront des défis, et s'élimineront entre eux chaque soir jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un. Seul. Survivant! Nous avons reçu vos candidatures en novembre et avons enfin fait le choix final des 10 participant.e.s!
Ils et elles sont :
Carole Belliveau
Charles Dubuc
Geoffrey Migault
Jeremy Roy-Léger
Joël Godin
Martin Chiasson
Philippe Gauvin
Sarah Anne Grandisson
Sébastien Leclerc
Sébastien Dupuis
Pour apprendre à mieux les connaître, visitez le site de Survivor le Coude!
Vous y trouverez aussi l'horaire des compétitions et éliminations, et si vous manquez une journée, le site et ce blogue vous garderont informés!
Ils et elles sont :
Carole Belliveau
Charles Dubuc
Geoffrey Migault
Jeremy Roy-Léger
Joël Godin
Martin Chiasson
Philippe Gauvin
Sarah Anne Grandisson
Sébastien Leclerc
Sébastien Dupuis
Pour apprendre à mieux les connaître, visitez le site de Survivor le Coude!
Vous y trouverez aussi l'horaire des compétitions et éliminations, et si vous manquez une journée, le site et ce blogue vous garderont informés!
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