jeudi 25 octobre 2012

Après TD monte le son, l’Acadie monte le ton ?

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Je ne vous apprends certainement rien en vous disant qu’une querelle linguistique prend place au N-B depuis plusieurs semaines déjà. C’est que la révision de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick est en phase de révision, et que la tenue de débats derrière des portes closes (voire «en secret» comme l’a rapporté la CBC) sur la question, au parlement de la province, a donné naissance à toutes sortes d’inquiétudes et de rumeurs chez la vieille garde anglophone de la province.

Un parti politique au poids insignifiant (1,18% des votes en 2010), le People’s Alliance of New Brunswick, a depuis suivi les traces du défunt CoR en capitalisant sur les inquiétudes de certains anglophones pour remettre en question le bilinguisme sous sa forme actuelle au N-B (CBC). Le sempiternel argument de la viabilité économique a donc lui aussi fait son retour.

C’est ce qui a véritablement lancé les hostilités (vous me passerez l’expression) entre les groupes militants anglophones et francophones de la province : la question de la langue redevenait un enjeu politique, une carte à jouer pour gagner des appuis parmi la population. Jusqu’à la semaine dernière, les francophones se sont relativement abstenus d’entrer dans le ring, mais voici que, sorti de nulle part, un francophone «crédible» (parce qu’il tient les cordons d’une grosse bourse) ajoute sa voix au débat public. Denis Losier, PDG d’Assomption-Vie, sort dans les médias pour dire qu’il faudrait préparer la riposte (CapAcadie).

Il suffisait de cette percée pour que Jean-Marie Nadeau se lance dans la brèche : il se dit lui aussi prêt à «hausser le ton» si ce débat sans fond se poursuit, pour faire valoir le bilinguisme au N-B et les droits des Acadiens (CapAcadie).

Nadeau fait également allusion à la bataille médiatique que se livre les journaux de la province, et qui ne fait qu’envenimer une situation toujours volatile. On sait que la question de la langue soulève les passions de façon instantanée au N-B, et les journaux, à la manière des partis politiques anonymes, capitalisent sur l’attention qu’elle engendre.

Ça a commencé par l’affichage bilingue (CBC – lisez quelques commentaires), puis ensuite ce fut la dualité en santé (CBC), et maintenant on ne sait plus trop si c’est simplement une guerre ouverte qui se dessine sur tous les fronts…

Mais la question est la suivante : veut-on une guerre linguistique au N-B ?

… Et peut-on ignorer les attaques contre le bilinguisme tel que défini et protégé par la Loi ?

Hein ?

Or, voici que Statistique Canada publie les données du dernier recensement sur la langue maternelle (Radio-Canada). Fait étonnant : il y a presque autant de Canadiens qui ont une langue maternelle autre que l’anglais (20%) que de locuteurs francophones (22%)!

Au N-B, le français accuse un léger recul sur 2006 : il y a aujourd’hui 32.5% de francophones dans la province, contre 33% au recensement précédent (CapAcadie). C’est franchir un cap psychologique que de passer sous la barre des 1/3 de la population, soit, mais un cap tout de même. Le bilinguisme (c’est-à-dire la capacité de soutenir une conversation en français) est lui aussi en recul, passant de 42,6% à 42,2%.

Autrement dit, les tenants du darwinisme social (UQAM) auront peut-être de quoi charger mousquets et arquebuses. La pognez-vous, tsé, des armes archaïques pour un combat archaïque…

Mais bon, le point où je veux en venir, c’est qu’il faut clairement prendre position dans le débat actuel. D’une part, médias et politiciens une nouvelle fois rouvert la plaie en grattant la croûte du bilinguisme au N-B. D’autre part, je crois qu’il faut regarder le débat actuel avec philosophie et comprendre qu’il s’inscrit dans un contexte bien particulier, qui est celui de la révision de la LLO, c’est-à-dire qu’il est appelé à perdre de sa portée après le 31 décembre 2012. Et vous savez, dans dix ans, lors de la prochaine révision, la croûte ne sera peut-être pas beaucoup plus épaisse qu’elle ne l’était en août !

Or, doit-on baisser la garde et encaisser les coups en attendant cette date-butoir ? Sinon, quelle sera cette «réponse musclée» qu’appellent les leaders de la communauté francophone et acadienne ?

Je tenterai de vous revenir, chiffres à l’appui, avec ma suggestion.

mercredi 24 octobre 2012

Réflexion : Et si les néo-brunswickois étaient tous bilingues ? (Ou A Curried Parrot’s Tale)

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Le 15 octobre, un article paru dans le Times & Transcript de Moncton (« Every Person Should be Bilingual », page A8) rapportait les propos de Richard Currie, après un discours adressé à l’école de médecine de l’Université Dalhousie (à Halifax). Il a laissé entendre qu’il trouve ridicule que le N-B interprète son bilinguisme comme une obligation à maintenir deux systèmes distincts, notamment en santé et en éducation. Pourquoi ? Premièrement, cela signifie que les Néo-brunswickois ne sont en réalité pas bilingues du tout, et deuxièmement, l’économie de la province peine à se développer en raison des coûts dédoublés de certains services publics. L’auteur, John Chilibeck, note que le N-B n’a en fait que des institutions distinctes en éducation et non pas en santé, où c’est l’administration qui est double. Il reconnaît également l’importance culturelle des institutions francophones pour la minorité franco-acadienne de la province, ainsi que l’échec du programme d’immersion francophone à produire une majorité d’anglophones bilingues.

D’une part, j’adhère au raisonnement de Richard Currie : si la province est officiellement bilingue, pourquoi ses habitants ne le sont-ils pas ? Les institutions, loin de promouvoir le bilinguisme, éloignent les deux groupes linguistiques et entretiennent le barrage qui les sépare. Currie cite l’exemple de la Suisse, qui possède quatre langues officielles, et encore des Pays-Bas, où la plupart des gens en parlent trois, pour illustrer sa conception d’un réel bilinguisme.

Mais d’un autre côté, autant que je puisse être en accord avec le principe du bilinguisme comme l’entrevoit M. Currie, et même en laissant de côté toute hargne militante envers le maintien de notre langue et de notre culture acadienne, je vois mal comment fonctionnerait l’éducation dans notre province, n’était la garantie d’établissements dans les deux langues officielles.

Je crois fermement que tous les francophones devraient être capables d’un bilinguisme au moins fonctionnel, c’est-à-dire être capable de comprendre l’anglais et de se débrouiller pour se faire comprendre dans cette langue. Je me fous de l’accent, tant qu’on se comprend. Je pense également que les anglophones devraient pouvoir faire de même. Idéalement.

Mais là, ici et maintenant, comment est-ce qu’on pourrait rendre viable – et équitable – un système d’éducation unique et bilingue ? Est-ce possible en garantissant la pérennité des deux communautés linguistiques et de la culture qui les sous-tend ? Que serait-il advenu de la culture et de la langue française au N-B si la province avait refusé de créer des écoles francophones, je vous le demande ? Tenez, pour illustrer mon propos : l’Acadie s’est longtemps défendue par sa langue et par sa foi. La foi est sortie des écoles depuis 1871. Exactement.

Oui, on sauverait de l’argent, c’est incontestable ; cependant, est-ce qu’on ne risque pas d’y perdre plus ? Gagnerait-on une véritable « identité néo-brunswickoise » en se dotant d’institutions uniques et bilingues ? Cette identité serait-elle réellement bilingue ? Peut-elle l’être ?

L’histoire nous a montré que l’anglais n’est généralement pas ouvert aux concessions linguistiques : c’est la langue du commerce international, et cet argument parle généralement très fort. Voyez la liste des pays ayant l’anglais pour langue officielle ; pour l’essentiel ce sont des anciennes colonies britanniques et des îles qui demeurent en sa possession, où l’on sait pertinemment que l’anglais a été imposé à la population en tant que langue de l’administration et non pas par affinité culturelle. Même au Royaume-Uni, la langue anglaise cohabite avec le gallois, l’écossais (gaélique écossais) et l’irlandais (gaélique irlandais), dont elle a fait, tout au plus, les vestiges folkloriques d’une civilisation vaincue et digérée, anglo-saxonifiée. Par contre, juste à côté en République d’Irlande (séparée du Royaume-Uni depuis 1921), l’affichage est réellement bilingue ! La langue gaélique fait aussi partie du curriculum scolaire ; le français figure déjà au curriculum anglophone (et vice-versa chez les francophones) au N-B et on voit où ça nous a menés. Il demeure que les langues maternelles des peuples du Royaume-Uni, en bien des endroits, sont marginalisées par ceux-là même qui pourraient les parler avec fierté, pour des raisons politiques, culturelles et, bien entendu, économiques dont les effets se sont étendus sur plusieurs siècles.

Je ne dis pas que c’est ce qui attend le Nouveau-Brunswick. Par contre, je suis parfaitement conscient que, si nous nous rangeons à l’avis – parfaitement rationnel, j’en conviens – qu’une province bilingue ne devrait pas avoir besoin de se doter d’institutions distinctes, c’est très probablement sur la voie de l’assimilation complète que nous nous lancerions en suivant l’avis de Richard Currie. Je ne dis pas qu’il faut renoncer à ce projet de bilinguisme réel et complet, qui est un véritable projet de société, mais je dis que, dans les cadres et la conjoncture actuelle, il relève encore à mon sens de l’utopie.

Remarquez, j’estime qu’on gagnerait beaucoup en tant que société néo-brunswickoise si l’une et l’autre communauté linguistique était prête à démontrer un peu plus d’ouverture envers l’héritage culturel de l’autre, sans instantanément crier à la menace et à la conspiration. Oui, nous sommes fiers de notre héritage acadien et français, et nous avons pleinement droit de le faire ; mais nos compatriotes anglophones n’ont-ils pas le droit d’être tout aussi fiers de leur héritage loyaliste et britannique ? Il faudra que ces deux héritages se départissent de leur nature historiquement oppositionnelle avant qu’un véritable bilinguisme puisse se développer au Nouveau-Brunswick. Il faudra que nous, Acadiens, cessions de nous voir comme des victimes, et que les Loyalistes et anglophones cessent de nous considérer en conquérants.

Mais bon, qu’est-ce qui caractérise l’être humain, sinon sa capacité de réfléchir, de s’adapter et de rêver ? Quin, pourquoi pas une province qui ne parlerait que le chiac ? Le beau compromis, toi !

mardi 23 octobre 2012

Les Élus de la FÉÉCUM : Des dossiers individuels ou inter-reliés?

par Eric Allain, vice-président académique

On sait bien que les élus de l’exécutif de la FÉÉCUM ont des mandats bien définis dans la constitution de la FÉÉCUM, mais souvent on pense que les tâches ou les dossiers qu'entreprennent un des élus n’impliquent pas les autres. Des dossiers tels que l’accessibilité à l’éducation postsecondaire, l’implication para-académique, la participation aux sports universitaires, ou la reconfiguration des programmes peuvent être vus comme des éléments bien distincts, mais en réalité, c'est très difficile de les traiter de façon individuelle. Les dossiers plus complexes dans lesquels la FÉÉCUM s’engage nécessite une participation à plusieurs niveaux. Souvent, c’est difficile de regarder une situation qui touche l’académique sans considérer les effets au niveau de l’interne ou de l’externe.

Si on prend l’exemple de l’exercice de la viabilité des programmes : un processus qui a comme but d’examiner certains programmes selon des critères qualitatifs et quantitatifs pour ensuite déterminer s’ils doivent être modifiés ou non. Ce dossier tombe naturellement dans le domaine de l’académique, mais la viabilité des programmes est aussi étroitement liée à l’accessibilité aux études postsecondaires. On doit se poser la question suivante : Est-ce qu’on questionnerait la viabilité de certains programmes si les études universitaires étaient plus accessibles? En améliorant l’accessibilité, on ouvre la porte à une plus grande proportion de la population. Éventuellement, cela pourrait engendrer une diminution des préjugés face à certains programmes et un élargissement des intérêts académiques de la société. On verrait peut-être une augmentation du volume d’étudiants dans des domaines fondamentaux versus les domaines professionnels. Si on finit par classer un programme comme étant non viable, il faut aussi se demander si celui-ci l’aurait été dans un contexte d’éducation postsecondaire très accessible, non?

C’est un exemple parmi plusieurs, mais c’est important de retenir que les élus, même s’ils travaillent sur leurs propres champs de bataille, se battent souvent pour les mêmes choses.

lundi 22 octobre 2012

Coupe FÉÉCUM : Les Arts courent une Amazing Race impeccable

La deuxième étape de la Coupe FÉÉCUM 2012-2013 - notre « Amazing Race » à travers le campus annuelle - se déroulait vendredi dernier, alors que 16 équipes (un nouveau record) se disputaient une première place et un voyage pour 4 à New York. La course, toujours l'épreuve la plus difficile et complexe autant pour les organisateurs que pour les participants, allait envoyer les équipes aux quatre coins du campus, du Parc Écologique au terrain d'athlétisme inutilisé à droite du CEPS, en passant par les plus obscures racoins du Pavillon Jeanne-de-Valois. Les épreuves demandaient, à prime abord, une bonne connaissance du campus (nous avons vu une équipe en 4e position glisser en 9e en traversant le campus vers le mauvais terrain, par exemple), mais toute une panoplie d'habiletés physiques, mentales et même artistiques. Plusieurs des défis étaient, en fait, conçues autour des talents du Comité exécutif de la FÉÉCUM, comme l'origami de votre VP interne, Karina Langis, ou les « mad skillz » de badminton de votre VP exécutif, Alexandre Levasseur, qui a même su battre des participants à plat de couture avec un poêlon au lieu d'une raquette!
Adresse, mémoire, expériences scientifiques, dextérité, flexibilité... Tout devait être au rendez-vous. Mais la plus difficile pour plusieurs étaient le simple défi de manger deux poutines râpées (dites poutines acadiennes). Pour certains, nam nam nam, c'est fini. Pour plusieurs, c'était plus « Comment vous faites pour manger ÇA! »
On est pourtant loin de Fear Factor ;-).

L'équipe des Arts semblait bénie. Elle s'est bien classée dans le « pole position » initial. Savait naviguer le Parc Écologique grâce à une récente visite dans un cours. Est arrivée juste au bon moment au Cédez pour éviter de se faire stopper tout en stoppant ses deux plus grandes compétitrices (les MAUI et Athlétisme). Passé rapidement à travers l'épreuve d'origami qui en a ralentit beaucoup. Et au dernier moment, s'est empêchée de courir au mauvais terrain en jetant un oeil sur la carte de l'Université. Les Arts croisent ainsi la ligne d'arrivée plusieurs minutes avant leur plus proches compétiteurs, et une bonne heure avant la 16e position. Est-ce que ce serait enfin l'année des Arts à la Coupe FÉÉCUM?
Le classement de la course va comme suit :
1. Arts
2. Athlétisme
3. MAUI
4. Droit
5. Éducation
6. Éducation primaire
7. Kiné-Récréo
8. Sciences
9. Licum
10. Administration
11. Environnement
12. Sciences infirmières
13. AÉÉIUM
14. Nutrition
15. Taillon
16. Génie

Les Arts montent ainsi en 3e place au classement cumulatif, déplaçant l'équipe de Génie qui a déjà connu de meilleures performances (se perdre parmi les oeuvres du Symposium d'art naturel leur aura coûté cher), mais restent quand même derrière les MAUIs et Athlétisme, deux équipes dans le Top 3 depuis le début de l'année.

vendredi 19 octobre 2012

Revue de presse du 15 au 19 octobre

Cette semaine, les discussions autour du lock-out imposé par la Ville de Moncton aux employés de Codiac Transpo se sont une nouvelle fois corsées, et la situation s’est envenimée au point que la GRC a dû intervenir au milieu de la réunion du Conseil, ce mardi, pour sortir le représentant du syndicat des Transports de la salle (CBC). Toujours pas de résolution en vue, toutefois, dans la question du conflit : la Ville accuse le Syndicat de gonfler inutilement la facture, alors que le Syndicat accuse la ville de traitement injuste. Bon, vous voyez le genre.

Néanmoins, il semble que le service, une fois la reprise, devrait être largement amélioré. En quel sens et pour qui, ça, par contre, on ne le sait pas. À l’heure actuelle, la ville offre une hausse salariale qui ferait passer le salaire des conducteurs de 44 000$ aujourd’hui à 52 000$ en 2017, tandis que le syndicat réclame un salaire de 60 000$ en 2018.

À l’Université de Moncton, la FÉÉCUM a été très occupée cette semaine, avec la diffusion de ses recommandations à l’intention du gouvernement provincial (l’Acadie Nouvelle, 18 octobre, p.17 ; FÉÉCUM pour les détails), au centre desquelles se trouve la demande d’un plafond d’endettement. Le document, rendu public peu avant la rencontre prévue avec le nouveau ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Danny Soucy, semble avoir été favorablement reçu de la part du ministère, qui prévoit rencontrer à nouveau la FÉÉCUM dans de brefs délais.

Le ministre Soucy est entré en poste de 9 octobre et a encore besoin de temps pour se familiariser avec les dossiers qui lui échoient ; précisons qu’il a démontré une belle ouverture envers les étudiants et a formulé l’espoir que les voies de communications demeurent toujours ouvertes entre le ministère et les étudiants du N-B.

Une professeure de l’Université de Moncton, Sarah Pakzad, a reçu cette semaine une très haute distinction, alors qu’elle s’est vue décorée de la médaille du Chevalier de la Légion d’honneur du Président de la République française (l’Acadie Nouvelle, 16 octobre, p.11 ; Hebdo-Campus) en reconnaissance de sa contribution au rayonnement de sa discipline et de l’impact de son travail sur la francophonie minoritaire.

De nouvelles allégations d’activités d’initiation douteuses ont fait surface à l’égard des joueuses de l’équipe féminine de hockey à l’Université Dalhousie. Peu de détails sur l’événement ont fait surface pour l’instant (CBC).

Et enfin, les étudiants et les professeurs de l’Université de Montréal se sont opposés au recours excessif à la présence policière lors de la rentrée de septembre, en demandant notamment la démission du recteur de l’établissement (La Presse). La controverse est d’autant plus vive qu’à l’UQÀM, où l’on craignait une rentrée peut-être encore plus mouvementée, l’intervention policière n’a été ni sollicitée, ni nécessaire…

jeudi 18 octobre 2012

À quoi Alex pense? - Résultats!

De la quinzaine de réponses reçues, nous avons demandé à Alexandre lui-même de choisir ses préférées. Et le gagnant est...
Wijdane Akachkach, qui peut venir chercher son paquet-cadeau de la FÉÉCUM au B-101 du Centre étudiant à sa guise. Félicitations.

Nous tenons tout de même à publier les mentions honorables suivantes, qui ont passé proche de gagner aussi :
Soumis par Anthony Doiron (catégorie absurde)
Soumis par Marco LeBlanc (catégorie miam miam)
Soumis par Philippe Gauvin (catégorie engagée)

Voilà, merci à tous ceux et celles qui ont participé. Surveillez le blogue pour d'autre concours de la sorte, aussitôt qu'on met la main sur une photo compromettante d'un autre membre du Comité exécutif ;-).

mercredi 17 octobre 2012

Les étudiants demandent un plafond d'endettement

La FÉÉCUM fait six recommandations au gouvernement du Nouveau-Brunswick

La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) lance aujourd’hui ses six grandes recommandations au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de réparer le système d’éducation postsecondaire de la province, la plus importante desquelles est la mise en place d’un plafond d’endettement pour les diplômés de la province afin d’enrayer l’endettement démesuré qui réduit leur niveau de vie et trop souvent empêche nos jeunes de même considérer une éducation postsecondaire.

La Fédération étudiante considère qu’il est temps de mettre fin aux mesures universelles en fait d’aide financière pour mieux cibler les étudiants dont les besoins sont les plus criants. Au Nouveau-Brunswick en 2011, la moyenne d’endettement à la dernière année du baccalauréat était de 35 344$, comparativement à 28 000$ pour l’ensemble du Canada. « Le gouvernement doit cesser de laisser les étudiants du Nouveau-Brunswick s’endetter démesurément, » explique Joëlle Martin, présidente de la FÉÉCUM. « C’est pourquoi nous suggérons fortement au gouvernement d’établir un plafond d’endettement, mesure qui allégerait substantiellement le fardeau financier que représentent les études postsecondaires pour les étudiants provenant de familles à faible et moyen revenu. » La FÉÉCUM identifie dans son document les programmes inefficaces à éliminer pour financer cette mesure sans le besoin pour des investissements supplémentaires.

La FÉÉCUM cherche aussi à faire réviser urgemment le système de prêt étudiant. « Nous recommandons entre autres que la contribution parentale soit à nouveau éliminée du calcul du prêt, » explique Mme Martin. « Nous recommandons le remplacement de la contribution personnelle et hebdomadaire par une contribution annuelle de 800$, ce qui permettrait aux étudiants d’utiliser une plus grande part du salaire gagné pendant leur période pré-études pour s’autofinancer. »

La FÉÉCUM tient toujours aussi à une entente pluriannuelle qui permettra aux universités de fonctionner adéquatement et d’offrir une éducation de qualité, tout en assurant l’accès à l’éducation postsecondaire à travers des droits de scolarité avantageux et abordables; l’évaluation régulière des programmes en place pour vérifier et ajuster leur efficacité; et la création d’un système de demande automatisé pour les déductions financières applicables suite à l’obtention du diplôme.

Les recommandations sont disponibles sur le site Internet de la FÉÉCUM au www.feecum.ca et seront envoyées à tous les députés provinciaux et fédéraux du Nouveau-Brunswick. La présidente et le vice-président exécutif de la FÉÉCUM rencontrent le nouveau ministre de l’éducation postsecondaire ce jeudi pour présenter les recommandations en personne.

Le document des recommandations

mardi 16 octobre 2012

ÉPS : un projet/reflet de société?

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Je lisais ce matin un document qui nous a été envoyé par l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), et je me suis dit que ça valait la peine de partager certains chiffres avec vous.

L’accessibilité des études postsecondaires ayant longtemps été au centre du débat sur les frais élevés de scolarité au Canada, la section réservée aux étudiants (ACPPU, Almanach de l’EPS au Canada) s’avère particulièrement intéressante.

Sachez d’abord qu’il y a deux grandes théories touchant à l’accessibilité aux études : l’une veut que le revenu familial soit le facteur décisif dans l’enrôlement universitaire, alors que l’autre veut que ce soit le niveau d’éducation des parents (Statistique Canada). Dans l’ensemble, ce sont les parents et amis qui influencent le plus cette décision (Academica Group).

À mon sens, c’est du pareil au même, mais bon, vous pourrez en juger par vous-mêmes.

Selon le recensement canadien de 2006, le taux de participation aux études universitaires parmi les tranches principales de revenu était le suivant :
C’est dire qu’en effet, une proportion plus grande d’enfants de familles a revenu plus élevé poursuivent des études universitaires (Université) et postsecondaires en général (Total ÉPS).

Mais si on regarde, d’autre part, le niveau d’éducation des parents comme facteur dans la décision de poursuivre des études postsecondaires :
On constate que le niveau d’éducation des parents exerce une grande influence sur la décision des enfants d’entreprendre ou non des études postsecondaires.

Mais, et vous le savez comme moi, une éducation postsecondaire a comme objectif principal de s’assurer un salaire plus élevé. Donc, le parent qui a suivi des études, et qui encourage son enfant à poursuivre ses propres études, doit probablement avoir un revenu plus élevé que le parent qui n’a que son DÉS en main…

On peut se demander qui influence qui, et pourquoi, en somme !

L’éducation, suivant ces chiffres, est-elle réellement un projet de société, un outil de mobilité sociale, ou un reflet de la société canadienne, avec ses inégalités et ses écarts de classe ?

lundi 15 octobre 2012

STUn problème récurrent...

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets


Il y a deux semaines environ, l’équipe de rugby de l’Université Saint-Thomas à Fredericton a été suspendue pour avoir tenu un party d’initiation pour ses joueurs recrues, où des joueurs d’âge mineur ont été encouragés par leurs coéquipiers à consommer de l’alcool et à participer dans quelques « drinking games » (CBC). À l’origine, une suspension d’un match a été imposée à l’équipe par l’Université (CBC).

Vous vous rappelez sûrement qu’il y a deux ans, un joueur-recrue de l’équipe de volleyball de STU est mort d’une chute dans les escaliers du bloc-appartement où il habitait à Fredericton, suite à un party du même genre (CBC). Sa mort avait déclenché toute une polémique dans les médias contre les pratiques de soi-disant initiation dans les universités (CBC). L’équipe de volley-ball masculin de STU avait été suspendue pour le reste de la saison 2012-2011.

Il y a conséquemment eu des questions concernant la possibilité de placer l’affaire de la fin septembre entre les mains des policiers, car il est criminel de fournir de l’alcool à des mineurs. C’est, techniquement, le cas dans cette situation précise. Cependant, la direction sportive de STU a jugé préférable de régler la situation à l’interne, en imposant aux joueurs fautifs de livrer une présentation sur les leçons qu’ils avaient tirées de l’incident (CBC).

Le directeur sportif de STU, Mike Eagles, a jugé que l’événement n’était, somme toute, pas trop grave, et surtout pas trop rare dans un cadre universitaire, et que c’était ce fait qui a motivé la décision de STU à ne pas poursuivre de sanctions plus dures envers l’équipe, malgré le code de conduite plus dur imposé aux équipes sportives depuis la mort d’Andrew Bartlett, en 2010.

Trop dur, trop mou comme réaction ? Que penser du précédent que cela crée ? Est-ce que la décision de STU encourage ces pratiques en ne brandissant comme conséquence qu’une tape sur les doigts ? Est-il réaliste de croire que des étudiants universitaires d’âge mineur peuvent être gardés « dry » ?

On sait qu’un étudiant est mort d’empoisonnement à l’alcool l’an dernier lors de la semaine d’accueil à l’Université Acadia (CBC) et qu’en réaction, l’université a interdit la consommation d’alcool dans les résidences durant l’accueil de cette année (CBC). UPEI a de son côté lancé une campagne de sensibilisation sur la consommation responsable d’alcool (CBC).

Y a-t-il une réponse ? De fait, y a-t-il un problème, d’après vous ?

vendredi 12 octobre 2012

Les médias sociaux et la salle de cours

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Deux articles récents de la revue Affaires Universitaires touchent à la question des médias sociaux et de la place sur le campus universitaire : le premier examine l’impact de ces derniers sur le climat de classe, et le second sur les relations profs-étudiants.

Plusieurs professeurs dénoncent la nature de plus en plus «dérangeante» des étudiants en salle de cours. La salle de cours n’est plus, comme autrefois (et très autrefois dans le cas de certains) un endroit « clos », coupé de l’extérieur pour quelques heures par semaine : les étudiants sont désormais connectés en permanence à l’extérieur et leur vie socio-médiatique est active 24/7. Et il y a de plus en plus de professeurs qui trouvent que cela peut nuire à la qualité de l’enseignement.

Certains profs se sentent notamment intimidés par le fait que leurs moindres paroles et gestes peuvent, en un instant, s être diffusés dans le monde entier.   Il semble que le délai d’attention des étudiants soit aussi diminué en raison des distractions que permet l’accès internet en salle de cours. Nous avons tous vu des étudiants clavarder, vérifier leurs courriels, magasiner sur le web ou encore – et c’est plus rare – regarder de la porno en classe… Mais les outils qui servent à distraire les étudiants sont également devenus des outils de travail dans bien des cas indispensables, et dont il serait impensable d’interdire l’usage.

Bref, il a été nécessaire pour certaines universités de définir des codes de conduite en classe qui définissent clairement ce qui constitue une interruption. Le cas échéant, à l’Université d’Alberta par exemple, le professeur a le droit d’exclure l’étudiant fautif de la salle de classe et de lui refuser l’accès à la salle jusqu’à concurrence de trois heures d’enseignement. S’il y a récidive, l’étudiant pourra de nouveau être expulsé, cette fois avec l’ajout de sanctions prévues au code.

Ce code n’est pas partout le même par contre. L’Université de Saskatchewan et l’Université d’Ottawa ont toutes deux développé des codes de conduite dont les modalités sont différentes.

Et il faut dire que certains profs préfèrent encore établir un «contrat» avec leurs étudiants à la première séance de cours, dans le but d’assurer la meilleure expérience d’enseignement – et bien sûr d’apprentissage – possible, en définissant ce qu’est un comportement dérangeant et en prévoyant les sanctions qui s’y appliquent, en accord avec les étudiants.

Parlant d’accord avec les étudiants, le second article fait référence à une page Facebook lancée par des étudiants de l’Université de Calgary, entièrement dédiée à la critique d’une professeure de l’établissement. L’affaire s’est retrouvée en cour. Oui, vous avez bien lu, et le juge a donné raison aux étudiants, au nom de leur liberté d’expression. On aurait aussi pu crier à la diffamation…

Les universités doivent-elles donc établir des règles face à ce genre de problème ? Selon un intervenant, «les atteintes à la réputation en ligne ne connaissent aucune frontière. Les universités ont donc le devoir de protéger leur personnel et leurs étudiants».

Même son de cloche quand vient le temps de devenir l’ami d’un étudiant sur Facebook : la même personne avertit que «on ouvre son monde à nos amis de manière presque totale […] veut-on vraiment offrir à nos étudiants un tel accès à notre vie privée ?» Et, je vous le demande, voulez-vous vraiment offrir cet accès à vos professeurs ?

Mais les réseaux sociaux demeurent des outils incontournables quand vient le temps de rejoindre les étudiants et d’encourager le sentiment de communauté qui lie les gens d’un même campus, de même que dans la promotion de l’établissement et le recrutement de nouveaux étudiants.

Vous avez déjà entendu parler d’un couteau à deux tranchants ? Ben, ça.

jeudi 11 octobre 2012

Concours : À quoi Alex pense?

Des fois, nos élus se font prendre dans une photo drôle et à force de menacer de l'utiliser pour rire un peu, on fini par le faire. Cette fois, c'est notre vice-président exécutif Alexandre Levasseur qui, à la coupe du gâteau, semblait nettement intéressé à autre chose que le photographe.
Votre tâche, si vous l'acceptez, est de nous dire ce qu'Alex pensait à ce moment. Vous pouvez le faire publiquement à travers les Commentaires, envoyer un courriel au comfee@umoncton.ca, ou même piquer la photo ci-dessus et dactylographier votre message directement dedans (encouragé). Par exemple :
Libre à vous! Vous avez une semaine (disons jusqu'à jeudi matin 9h, le 18 octobre). Nos préférées se retrouveront sur le blogue cette même journée, et nous demanderons à Alex lui-même de choisir un.e gagnant.e. La personne se méritera une petit paquet cadeau de la part de la FÉÉCUM. Keep it classy, people ;-).

mercredi 10 octobre 2012

U of A+, un programme de transition pour les étudiants internationaux

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Cette année, l’Université de l’Alberta offre un programme d’intégration académique et sociale aux étudiants internationaux qui entreprennent un programme sur le campus (Info). U of A+ vise à outiller les étudiants internationaux face aux différentes attentes académiques, notamment au niveau des travaux universitaires, ainsi que des règlements universitaires dont le format diffère souvent de celui qui prévaut dans leur pays d’origine, par exemple en ce qui concerne les normes de plagiat. Le programme cherche également à informer les étudiants participants sur les services d’aide qui sont à leur disposition, et au fait qu’il ne faut pas hésiter à y recourir. Ainsi, pendant les deux semaines qui précèdent la rentrée universitaire, les nouveaux étudiants internationaux ont la chance de se familiariser avec le campus et son fonctionnement, incluant les services aux étudiants.

Mais au-delà de l’aspect académique, U of A+ aide également les étudiants nouvellement arrivés à comprendre les différences culturelles et sociales de leur pays d’accueil. On fournit ainsi aux étudiants internationaux inscrits au programme de l’information et des conseils sur les manières de socialiser avec leurs collègues, sur la gestion du stress lié aux études, les normes sociales canadiennes et les relations amoureuses, entre autres.

À notre connaissance, un programme de ce genre n’existe pas encore à l’Université de Moncton. Cependant, l’AÉIUM offre un certain accompagnement aux étudiants qui arrivent au N-B pour la première fois, ainsi que des opportunités de jumelage, le temps de se familiariser avec la ville, le campus, et les manière de subvenir à leurs besoins.

Comme nous en savons peu à ce sujet, n’hésitez pas à rajouter – ou à rajuster – de l’information en ce qui concerne l’accueil des étudiants internationaux à l’U de M.

mardi 9 octobre 2012

TD Pump It Up - On a gagné!

Grâce aux efforts de médias sociaux des étudiant.e.s de l'Université de Moncton, ceux-ci ont gagné un spectacle GRATUIT avec Steve Aoki, Dragonette et Young Empires. Reste à finaliser les détails avec les organisateurs, mais la date prévue semble être le 23 novembre, et le lieu le stade intérieur du CEPS. Les billets seront bientôt disponibles, et la façon qu'ils sont distribués est particulière. Nous vous invitons donc à lire le message de TD attentivement :

TD Music Experience - U de Moncton
Félicitations à l’Université de Moncton!
Grâce à vos votes, votre université A GAGNÉ l’expérience musicale TD – un concert GRATUIT mettant en vedette Steve Aoki, Dragonette et Young Empires!
Vous devez avoir un billet d’entrée pour assister au concert. LA CAPACITÉ DE LA SALLE EST LIMITÉE et LA PRÉSENCE DE TOUS LES ÉTUDIANTS NE PEUT ÊTRE GARANTIE.

S’IL VOUS PLAÎT, LISEZ ATTENTIVEMENT TOUTE L’INFORMATION QUI SUIT. IL S’AGIT DE LA MARCHE À SUIVRE POUR POTENTIELLEMENT OBTENIR votre billet gratuit pour le spectacle.

BILLETTERIE
Date de remise des billets: LA DATE DE REMISE SERA ANNONCÉE ULTÉRIEUREMENT
Ouverture de la billetterie : LES HEURES D’OUVERTURE DE LA BILLETTERIE SERONT COMMUNIQUÉES PROCHAINEMENT
Lieu : L’adresse et les heures d’ouverture seront annoncées dans un délai s’échelonnant de 30 minutes à 48 heures avant l’émission des billets. L’annonce sera faite sur cette page Facebook et sur le compte Twitter de TD (www.twitter.com/TD_Canada) alors revenez souvent et suivez TD !
Prenez note que les délais dans les correspondances sur Facebook ou Twitter sont hors de notre contrôle. Revenez régulièrement sur cette page et suivez @TD_Canada pour accéder en direct aux mises à jour.
LES BILLETS SONT LIMITÉS À UN PAR CHECK-IN, MAXIMUM DE DEUX BILLETS PAR ÉTUDIANTS
Tous les billets seront distribués sur la base du premier arrivé, premier servi. Un (1) billet sera remis pour chaque étudiant de l’Université de Moncton éligible, jusqu’à épuisement des stocks. Les étudiants peuvent être admissibles à recevoir plus d’un billet, mais ils devront refaire la ligne après avoir reçu leur premier billet. Les billets seront remis en priorité aux groupes suivants :

GROUPE DE BILLETS 1 :
Si vous un étudiant de l’Université de Moncton qui a VOTÉ et êtes client de TD Canada Trust, vous recevrez en priorité un billet puisque vous faites partie du groupe de billets 1. Un nombre maximal de billets seront alloués à ce groupe. Une fois tous les billets alloués remis, les étudiants éligible du groupe de billets 1 auront la chance de réclamer leur billet au groupe de billets 2.
Pour réclamer votre billet du groupe 1, vous aurez à présenter les éléments suivants :
-Une carte étudiante valide de l’Université de Moncton
ET
-Une carte d’accès TD Canada Trust or une carte de crédit TD Canada Trust
Notre personnel sur le site sera à même d’identifier votre VOTE à la billetterie.
Rappelez-vous : Un seul billet par étudiant peut être émis dans le groupe de billets 1. Toutefois, les étudiants du groupe de billets 1 peuvent refaire la ligne dans le groupe de billets 2 et potentiellement obtenir un second billet.

GROUPE DE BILLETS 2 :
Si vous êtes un étudiant de l’Université de Monction qui a VOTÉ vous aurez un accès prioritaire afin d’obtenir possiblement un billet du groupe de billets 2.
Pour réclamer votre billet du groupe 2, vous aurez à présenter :
-Une carte étudiante valide de l’Université de Moncton
Notre personnel sur le site sera à même d’identifier votre VOTE à la billetterie.
Rappelez-vous : Un seul billet par étudiant peut être émis dans le groupe de billets 2. Toutefois, les étudiants du groupe de billets 2 peuvent refaire la ligne dans le groupe de billets 2 et potentiellement obtenir un second billet.

GROUPE DE BILLETS 3 : BILLETS DE RÉSERVE
Si vous êtes un étudiant de l’Université de Moncton et que VOUS N’AVEZ PAS VOTÉ:
À votre arrivée à la billetterie un numéro de file d’attente vous sera remis ainsi qu’un moment pré-déterminé auquel vous devrez revenir à la billetterie pour récupérer votre billet. À ce moment, tous les billets restants (s’il en reste) seront distribués aux détenteurs de numéros de file d’attente. Vous devrez présenter une carte étudiante valide de l’Université de Moncton pour réclamer votre billet lorsque votre numéro sera appelé.

vendredi 5 octobre 2012

Les diplômés sont riches!


par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Dans leurs rêves, oui. Un article publié par la revue MacLean’s révèle que les étudiant.e.s universitaires ont une perception fausse du salaire auquel ils sont en droit de s’attendre après leurs études. Et what-a-fausse, j’ajouterais. Que dis-je, faussissime !

Le salaire moyen des diplômés universitaires (tel que mesuré en 2011) au Canada est de 43 119$ chez les hommes et de 35 926$ chez les femmes.

C’est déjà une douche froide pour plusieurs. Mais qu’à cela ne tienne, dans cinq ans ça ira mieux : En l’espace de cinq ans, les hommes s’attendent à voir ce chiffre atteindre 84 868$, et les femmes, 67 766 $. Ça veut dire, respectivement, 14,8% et 12,8% d’augmentation annuelle.

En réalité l’augmentation moyenne se situe aux environs des 3% annuellement.

Déjà on voit que les étudiant.e.s sondé.e.s, en bon français, sont à côté de la track. Mais tant qu’à dérailler, allons donc jusqu’au bout ! Figurez-vous que le même sondage révèle que le salaire maximum anticipé par les participants est de 171 036$ chez les messieurs et de 125 664$ chez les gentes dames... Au djâble les gratteux, hein ?

Ces chiffres extrêmes proviendraient-ils d’une perception de soi biaisée par le sentiment d’être exceptionnel.le? Lorsqu’on leur demande le salaire anticipé des gens ayant fait les mêmes études qu’eux, les hommes disent 130 139$, et les femmes 100 036$. À trop se faire dire qu’on est beau pis smart, faut croire.

En réalité, les salaires à six chiffres sont l’apanage de seulement 4% des Canadiens (2010), c’est dire qu’une proportion infime des diplômés gagnent des salaires que les étudiant.e.s universitaires d'aujourd'hui, selon l'étude, considéreraient « normaux ».

jeudi 4 octobre 2012

Boot Camp

Le « Boot Camp » annuel de la Fédération est une occasion pour les membres des conseils étudiants du campus de se réunir, avoir des discussions et ateliers propres à leurs postes, et s'outiller pour donner à leur faculté, école ou association les meilleures chances de couronner leur année de succès. Le Boot Camp 2012 se déroulait la fin de semaine dernière, et la FÉÉCUM tien à remercier tout le monde qui y était, dont Monique Gallant (ci-dessous) du Service de recrutement pour son discours/atelier. Mais tiens, laissons vos élus en parler à la place de votre humble blogueur...
Joëlle Martin, votre présidente :
Le comité des présidents a eu sa première rencontre lors du Boot Camp samedi dernier. Grâce à cette rencontre nous avons pu parler librement de certains enjeux qui affecte positvement ou négativement le travail d'un président. Nous avons discuté du rôle d'un porte-parole et des défis qui viennent avec. Il est important de se rappeler que nous ne sommes pas seuls dans ce que nous faisons. La réunion des présidents étais la preuve que nous avons des étudiants très compétents qui occupent ces postes. Suite au succès de la réunion, nous avons fixé une deuxième rencontre des présidents en novembre.
Alexandre Levasseur, votre vice-président exécutif :
Rencontre avec les vice-présidents externe au Boot Camp, l’année s’annonce très bien. La conférence sur l’éducation postsecondaire au début de l'année semble avoir poussé les étudiants à se questionner d’avantage sur les enjeux externes. Plusieurs dossiers dont nous avons discuté lors de notre rencontre semblent soulever des passions, ce qui est un très bon signe à mon avis.
Rémi Gaudet, votre vice-président activités sociales :
Les conseils organisent des super de belles activités pour cette année! Nous avons créé un groupe avec tous les vp activités sociales pour avoir une meilleure collaboration entre les conseils, maximiser la participation des étudiants et augmenter le sentiment dappartenance à l'Université!
Éric Allain, votre vice-président académique :
Merci de vous avoir présenté à l'événement. Ça signifie beaucoup pour nous à la FÉÉCUM. Les discussions qui ont eu lieu étaient très intéressantes. Merci surtout à ceux et celles qui ont partagé leurs parcours et les motivations qui les ont poussés vers l'implication étudiante.

J'espère que tout le monde a apprécié la journée.
Karina Langis, votre vice-présidente interne :
J'aimerais tout d'abord remercier tous les étudiants impliqués qui sont venus participer au Boot Camp. Il est intéressant de voir que nous avons tous les mêmes objectifs, soit de motiver notre population étudiante à avoir un sentiment d'appartenance plus fort. Grâce aux leaders qui se sont tous retrouvés au Boot Camp samedi, je suis confiante que notre université est entre les mains d'étudiants motivés et qui ont le goût de partager cette motivation avec plusieurs autres. Merci à tous, continuons notre beau travail.

N'hésitez pas à nous faire part de votre expérience de Boot Camp dans les commentaires!

mercredi 3 octobre 2012

On corrige le tir, part deux

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Désolé d’avoir pissé dans vos Corn Flakes hier matin, mais mieux vaut ne pas se bercer d’illusions.

Donc, le beau 20 000$ que le gouvernement vous promet, y’a de très fortes chances que vous ne l’aurez pas, on s’entend. Du moins, pas au complet. Maintenant, voyons ce que serait un rabais réaliste pour un.e étudiant.e du N-B.

Commençons par l’étudiant questionné dans l’AN par Philippe Murat, qui estime sa dette de fin d’études à 50 000$. Il commence sa 3e année en commerce à Mount Allison, ce qui veut dire qu’il aura déjà déboursé 20 735$ en droits de scolarité, et on peut prévoir un total de 28 025$ si l’augmentation de l’an prochain suit la tendance actuelle.

Bon, alors le pauvre gars s’attend à 20 000$ de rabais, et il est admissible à 14 000$. Ça réduit quand même sa dette totale de 50 000$ à 36 000$. C’est encore 8 000$ de plus que la moyenne canadienne. On sait par contre qu’aller à Mount Allison, c’est pas cheap.

À l’Université de Moncton, l’étudiant.e qui commence un bac de 4 ans peut s’attendre à payer 22 136$ en droits de scolarité, ce qui équivaut à un rabais de 11 068$.

La dette étudiante moyenne à la fin du bac au N-B est actuellement 35 344$ : avec le rabais, elle se verrait réduite à 24 276$, ce qui est, ô merveille, sous la moyenne canadienne.

MAIS il faut compter au minimum trois ans après la fin des études pour accumuler ce montant en crédits d’impôts provinciaux… et pour ça, encore faut-il trouver un emploi bien rémunéré.

Le salaire moyen chez les 25-54 ans en août 2012 était de 831,38$ par semaine (43 231,76$ par année). L’impôt du N-B perçu sur cette somme est de 2 671,81$. Cela signifie qu’au salaire moyen (qui n’est pas, entendons-nous, le salaire de début de carrière), le rabais admissible de 11 068$ de notre étudiant.e moyen.ne sera obtenu en 5 ans.

Pour un salaire de 35 000$ par année (impôt du N-B de 1739,92$) ça prendra 7 ans.

À 30 000$ par année (1284,92$ d’impôt) ce sera 9 ans...

Et plus on baisse de salaire, plus c’est long.

Soit dit en passant, ça prend un salaire annuel d’environ 54 000$ pour bénéficier du rabais maximal de 4 000$.

On comprend mieux pourquoi les diplômé(e)s ont 20 ans pour se prévaloir du programme.

SOURCES :
Université de Moncton
Statistique Canada
CESPM
Gouvernement du N-B
Agence du Revenu du Canada

mardi 2 octobre 2012

On corrige un peu le tir…

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Aujourd’hui, dans l’Acadie Nouvelle (Étudier avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, page 4) qu’il est possible d’économiser la moitié de sa dette si l’on travaille deux ans au N-B suite à l’obtention de son diplôme.

Ça sonne quasiment trop beau pour être vrai !

Well, c’est parce que c’est PAS vrai : le Programme de rabais sur les droits de scolarité du Nouveau-Brunswick, en place depuis 2005, offre effectivement la possibilité de recevoir (sous forme de crédit d’impôt provincial) un maximum à vie de 20 000$, plafonné à 4 000$ annuellement. Mais ces sommes sont retranchées des droits de scolarité payés par l’étudiant(e), pas de sa dette totale !

Et en plus, si tu quittes la province (= tu n’y paies plus d’impôt) bebye le rabais. Après deux ans, ça fait donc un MAXIMUM de 8 000$ de rabais… on est loin de la moitié de la dette, hein ?

C’est écrit noir sur blanc dans la description du programme (GNB)

Savez-vous combien de frais de scolarité vous devrez payer pour avoir droit au crédit maximal du Programme ? 40 000$

Oui, au N-B les études coûtent cher, on est tous d’accord. Mais des bac à 40 000$ par exemple, j’en ai pas encore vus.

Ça devrait suffire pour corriger le tir aujourd’hui, mais inquiétez-vous pas, on revient à la charge avec quelques calculs très prochainement.

Si je vous dis Coursera, qu’est-ce que me répondez?

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Coursera (https://www.coursera.org/) est un organisme à but non-lucratif dont l’objectif est la diffusion du savoir universitaire et l’accès ouvert aux cours des universités les plus réputées du monde. C’est ce qui se nomment des MOOCs : Massive Open Online Classes.

Vous voulez suivre un cours d’Histoire du Monde depuis 1300 enseigné à l’Université Princeton ? Il s’agit d’un clic pour vous inscrire. Vous pouvez alors suivre les présentations magistrales du professeur Jeremy Adelman à distance, pendant 12 semaines, au cours desquelles vous serez invité(e)s à tester vos connaissances er à participer à des activités interactives avec les quelques autre milliers d’étudiants qui suivent le même cours que vous.

La majorité des universités participant à Coursera sont situées aux États-Unis, dont plusieurs institutions prestigieuses (Princeton, Stanford, Columbia, Duke, pour ne nommer qu’elles) mais également au Canada (York, Toronto, Waterloo, UBC), et ailleurs dans le monde (Polytechnique de Lausanne, Université d’Édimbourg, Hebrew University de Jérusalem). La majorité des cours sont donnés en anglais, mais quelques-uns, à l’occasion, peuvent être donnés en français (selon les disciplines).

C’est gratuit, l’horaire est flexible et les cours sont conçus de façon à vous permettre de maîtriser rapidement de nouveaux concepts.

Mais surtout, c’est un moyen drôlement intéressant d’aller voir ce qui se fait dans votre domaine chez l’élite universitaire de ce monde !

lundi 1 octobre 2012

Coupe FÉÉCUM : Les MAUI devancent Athlétisme au Décathlon « For Dummies »

15 équipes - un record - se sont présentées sur le terrain entre le Centre étudiant et le CEPS vendredi dernier pour s'affronter dans la première de 6 épreuves de la 8e Coupe FÉÉCUM annuelle, dans une compétition que nous appelons le Décathlon « for Dummies ». Dans une météo parfaite, les équipes ont tenté le tout pour le tout dans 10 défis pas-très-athlétiques, de la course de sac à patate au classique slip'n'slide, en passant par le lancer de la carotte (nam nam, ya du monde qui se sont fait un snack santé après) et chaises musicales. De ces équipes, on pouvait bien sûr apercevoir celle d'Athlétisme, gagnants de la Coupe FÉÉCUM l'an dernier, mais qui avait arrivé 2e dans cette compétition malgré leurs habiletés physiques considérables. Les habituées de la Coupe - Génie, Admin, Arts, Kiné, Nutrition, Sciences, etc. - étaient bien sûr au rendez-vous, mais s'ajoutaient de nouvelles équipes comme Sciences de l'Environnement, conseils étudiants de Taillon et Sciences infirmières. Quelques un des meilleurs moments suivent...
1. Chaises musicales : C'est TRÈS allègrement que les joueurs font le tour des chaises, à pas de tortue même malgré l'encouragement des arbitres. On ne veut pas manquer de siège, surtout quand c'est assez coupe-gorge que son propre co-équipier peut très bien te coincé en dehors de ta chaise (comme c'est arrivé aux Arts). Les meilleurs - les MAUIs (Médias acadiens universitaires Inc.); les pires - Nutrition.
2. Lancer de l'oeuf : Il fallait se lancer des oeufs sans les briser, mais magie du moment, les oeufs avaient tendance à bondir sur l'herbe sans une seule fêlure quand échappés! Plusieurs équipes ont ainsi été sauvées du désastre. Les meilleurs - MAUI; les pires - Taillon.
3. Course de sac à patates : Les meilleurs - Génie (12.1 secondes); les pires - Droit (15 secondes). 4. Lancer de la carotte : Par la tige s'il vous plait! Les meilleurs - Sciences infirmières; les pires - Licum.
5. Les chaudières d'eau : Une course de remplissage nous a causé des problèmes à déterminer l'ordre exact parmi les encouragements et célébrations enjouées, mais nous croyons l'avoir bien démêlé. Les meilleurs - Service de logement; les pires - Licum.
6. Lancer du papier : Chaque équipe avait sa stratégie, la plupart des petites boules compactes et seulement 2 avions. Disons que la boule a produit les meilleurs résultats. Les meilleurs - Sciences; les pires - Éducation.
7. La corde à linge : Il fallait mettre des vêtements glissants de saindoux sur une codes avec des mitaines de four, tout à fait trop facile, sauf pour la Licum que l'on soupçonne d'avoir adopté le rôle de « lovable losers » pour divertir les autres équipes par ce point-là (ils n'arrivent quand même pas dernier par quelques dixièmes de seconde). Les meilleurs - Taillion; les pires - Sciences infirmières.
8. La piscine maléfique : Une recherche pour une pierre particulière dans un bacc de fumier, avoine, pepperoni, sirop, salsa et eau (entre autres). Les perdants se sont demandé longtemps s'il y avait même une telle pierre dans leur bac. Les meilleurs - Arts; les pires - Licum/Logement.
9. Le ski de fond du bûcheron : Une course avec les pieds de 4 participants attachés à des 2x4, il était drôle de voir certains participants mimer qu'ils étaient encore collé après que le duct tape avait lâché. On vous a vu pareil! Les meilleurs - Athlétisme (25 secondes); les pires - Admin/Droit (sont pas rendu loin).
10. Slip'n'Slide : Comme l'an dernier, on fini avec la plus le fun. Des fois le participant ne se rend pas loin et doit ramper le reste du chemin, d'autres semblent se rendre à mi-chemin déjà sur leur premier belly flop! Les meilleurs - Kiné-Récréo (5.2 secondes); les pires - Logement.

Et au classement cumulatif? La première épreuve est remportée par les ninjas des MAUIs! Nos médias - à qui les Arts reprochaient de leur avoir « volé » tout le département d'Infocom, sauf que bien sûr, le staff des médias est beaucoup plus varié, comme étudiant d'Ingénierie Benoît LeBlanc nous l'a rappelé - ont approché la compétition avec un esprit de fun et ce sont surpris à remporter les honneurs (et le jeu de washers qui étaient aussi en jeu). Peuvent-ils garder ce momentum sans perde leur attitude non-compétitive? Reste à voir.
Le classement final
1. MAUI
2. Athlétisme
3. Génie
4. Sciences
5. Administration
6. Arts
7. Taillon
8. Kiné-Récréo
9. Sciences infirmières
10. Éducation
11. Nutrition
12. Environnement
13. Droit
13. Logement
15. Licum
(Toute différence avec le classement annoncé à l'événement provient d'une re-vérification de tous les pointages.) Classement cumulatif Coupe FÉÉCUM

La prochaine épreuve est l'« Amazing Race » annuelle, qui se déroulera le vendredi 19 octobre et qui vaudra, pour une des équipes de 4, un voyage à New York! C'est l'épreuve la plus complexe, la plus difficile et la plus AMAZING de la Coupe FÉÉCUM. N'oubliez pas que vous n'avez pas besoin d'avoir participé au Décathlon pour vous y inscrire. Surveillez les babillards et vos courriels pour plus de détails dans un avenir rapproché!