Après quatre photos, huit chances de mettre son nom dans le chapeau, et plus de 500 bonnes réponses, nous avons effectué le tirage et nos félicitations vont à... Karine Bouchard! Bravo! Nous communiquerons avec vous bientôt!
Les étudiants n'ont pas eu trop de difficulté à trouver M. Alward dans la dernière photo, bien que plusieurs l'ont confus avec Stephen Harper. Oups! (On est à la veille de se demander où il se positionne lui aussi!) La seule étudiante Néo-Brunswickoise au Nouveau-Brunswick était la jeune fille qui porte un chandail de l'UdeM en plein milieu de la province. La réponse visuelle se trouve ici.
Maintenant que le concours est fini, vous pouvez continuer à jouer pour vous amuser. Il y a 24 autres personnes et choses à trouver dans l'image. Certaines sont des « insides » du graphiste, mais la plupart sont identifiables par la vaste majorité des gens. Voici une liste complète - voyez si vous pouvez tout trouver!
1. Ghislain LeBlanc
2. Sylvain Bérubé
3. Rachel Losier
4. Justin Guitard
5. Le Harperbot et son armée de Cybermen
6. Martine Coulombe, ministre de l'éducation postsecondaire
7. Aquaman
8. La p'tite sirène
9. Austin Powers
10. Un fossile
11. Un caribou
12. Le monstre de Pohénégamook
13. Un membre de l'ALEQA
14. Doctor Who & Rose Tyler
15. Des Daleks
16. Lucille LeBlanc, adjointe administrative de la FÉÉCUM
17. Justin Bieber
18. Yvon Fontaine, Recteur de l'UdeM
19. Un Aigle Bleu
20. Un champignon de Mario Bros.
21. Optimus Prime
22. Indiana Jones
23. Passe-Partout, Passe-Montagne et Passe-Carreau
24. Waldo / Charlie
Bonne chance et bon plaisir!
mercredi 30 mars 2011
lundi 28 mars 2011
Les étudiants s'opposent à la coupure du Comité consultatif sur la condition de la femme au N.-B.
« Son travail était loin d’être fini, » selon le président de la FÉÉCUM
Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick par le nouveau gouvernement conservateur, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’insurge contre la coupure du Comité consultatif sur la condition des femmes au Nouveau-Brunswick et annonce son appui aux groupes de citoyens et citoyennes qui manifestent pour son rétablissement immédiat.
La FÉÉCUM, dont plus de la moitié des membres sont des femmes qui seront bientôt sur le marché du travail, pense qu’il y a encore de graves lacunes en termes d’équité entre les deux sexes au Nouveau-Brunswick. Selon le président de la Fédération étudiante, Ghislain LeBlanc : « Le travail du comité est loin d’être fini. La vraie prospérité de la province ne viendra que quand les citoyens des deux sexes auront des conditions de travail adéquates et équitables. 100% de la population doit pouvoir contribuer à notre croissance économique. »
Quant à l’idée du gouvernement d’absorber les employés du Comité consultatif dans la force des fonctionnaires, les étudiants ne sont pas d’accord que ça compense pour la coupure : « On a tout simplement muselé le Comité en lui coupant son indépendance, » explique le président de la FÉÉCUM.
La FÉÉCUM participera, entre autres, à une manifestation pacifique qui aura lieu ce mercredi 30 mars à l’Hôtel de ville de Moncton entre 16h30 et 17h30.
Info sur la manifestation : http://advisoryactionconseil.wordpress.com
Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick par le nouveau gouvernement conservateur, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’insurge contre la coupure du Comité consultatif sur la condition des femmes au Nouveau-Brunswick et annonce son appui aux groupes de citoyens et citoyennes qui manifestent pour son rétablissement immédiat.
La FÉÉCUM, dont plus de la moitié des membres sont des femmes qui seront bientôt sur le marché du travail, pense qu’il y a encore de graves lacunes en termes d’équité entre les deux sexes au Nouveau-Brunswick. Selon le président de la Fédération étudiante, Ghislain LeBlanc : « Le travail du comité est loin d’être fini. La vraie prospérité de la province ne viendra que quand les citoyens des deux sexes auront des conditions de travail adéquates et équitables. 100% de la population doit pouvoir contribuer à notre croissance économique. »
Quant à l’idée du gouvernement d’absorber les employés du Comité consultatif dans la force des fonctionnaires, les étudiants ne sont pas d’accord que ça compense pour la coupure : « On a tout simplement muselé le Comité en lui coupant son indépendance, » explique le président de la FÉÉCUM.
La FÉÉCUM participera, entre autres, à une manifestation pacifique qui aura lieu ce mercredi 30 mars à l’Hôtel de ville de Moncton entre 16h30 et 17h30.
Info sur la manifestation : http://advisoryactionconseil.wordpress.com
La cotisation étudiante augmente de 15$ : Cinq pas vers l’avenir
Depuis plusieurs années maintenant, la direction générale et la présidence de la FÉÉCUM multiplient les efforts pour réaménager le budget de la Fédération dans le but de garder la cotisation étudiante au strict minimum. Cependant, le rapport financier annuel de l’année se terminant au 31 mars 2010 démontre clairement que la Fédération est à un point critique dans son budget. Cette année budgétaire s’est terminée avec un déficit de presque 60 000 $ sur lequel il faut ajouter une somme de 75 000 $ pour absorber le déficit accumulé de Gestion Osmose Inc.
Pour ce qui est de l’année budgétaire se terminant le 31 mars 2011, le portrait semble être beaucoup plus positif. Nous ne prévoyons pas faire de déficit, mais plusieurs coupures ont été faites pour parvenir à ce résultat. L’absence de la vice-présidence aux activités sociales a permis à la Fédération d’économiser sur cette ligne budgétaire. De plus, le déficit de Gestion Osmose Inc. que l’on prévoit pour cette année budgétaire sera en dessous de 10 000 $. L’exécutif de la FÉÉCUM croit tout de même qu’il faut augmenter la cotisation étudiante si l’on veut que la Fédération continue de représenter convenablement les étudiants et étudiantes du campus universitaire de Moncton. C’est pourquoi il est proposé d’augmenter la cotisation étudiante d’une somme de 15 $ distribuée dans cinq projets de 3 $ chacun.
1. Inflation (3 $)
Chaque année, il y a une hausse du niveau moyen des prix des biens et services au Nouveau-Brunswick qui se situe en moyenne entre 1 et 2 %. La Fédération paie plus de 150 000 $ en salaires qui sont affectés par cette inflation, tout comme le sont beaucoup de nos achats.
En 2008, la question référendaire suivante n’a pas passée :
Acceptez-vous que la FÉÉCUM augmente la cotisation étudiante de 2% annuellement pour une période de 5 ans afin de refléter l’augmentation du coût de la vie et assurer la santé financière de la Fédération?
Cette augmentation à la cotisation aurait permis de couvrir l’inflation à chaque année, mais on prend au lieu du retard depuis ce temps. Ainsi, la santé financière de la Fédération commence à en souffrir. Suite à cette proposition, la cotisation étudiante a tout de même été augmentée, mais pour des projets spécifiques et jamais pour assurer la santé financière de la Fédération.
2. Assurance des conseils étudiants (3 $)
Depuis l’année universitaire 2010-2011, l’Université exige que les conseils étudiants se dotent d’une police d’assurance couvrant la responsabilité civile. Exceptionnellement, l’Université a couvert 50% des frais de cette assurance pour la première année. L’autre 50% a été couvert par une nouvelle subvention directe donnée aux conseils étudiants par la FÉÉCUM d’une valeur de 5 $ par étudiant. Cependant, l’Université ne couvrira plus ce 50% au-delà de cette première année et ceci risque de mettre en péril la santé financière de plusieurs conseils étudiants du campus. Avec cette augmentation de 3$, la Fédération se doterait d’une nouvelle politique pour couvrir cette part des assurances.
De plus, la politique 2.9 (annexe A) stipule que la Fédération doit faire l’embauche d’un comptable étudiant interne. Cette personne sera embauchée afin de procéder à la vérification des finances deux fois l’an. Le-la comptable devra être un.e étudiant.e de préférence de la faculté d’administration. Cette personne sera redevable au conseil d’administration de la FÉÉCUM. La personne choisie n’aura pas le pouvoir de dicter les dépenses des conseils. La vérification se fera, si possible, au milieu et à la fin de l’année financière.
Ce comptable n’a jamais été embauché dû, entre autres, aux coupures budgétaires faites par la Fédération. Pourtant, pour l’année universitaire 2009-2010, la part des conseils étudiants dans le budget de la Fédération atteint plus de 70 000 $ et pour l’année budgétaire 2010-2011, dépassera 90 000 $ (augmentation due à la subvention directe). Voici pourquoi qu’il est important que la Fédération applique sa politique 2.9 dans son intégralité. Ainsi, avec la somme qui restera suite au paiement des assurances, la Fédération fera l’embauche d’un.e comptable étudiant.e interne.
3. Renouvellement et entretien d’équipement des MAUI (3 $)
Les Médias Acadiens Universitaires Inc. (MAUI) reçoivent une cotisation de 17 $ par étudiant pour leurs opérations normales. Cette somme semble être suffisante pour le fonctionnement du journal étudiant (LeFront) et la radio étudiante (CKUM), mais ne couvre pas la mise à jour de l’équipement. Ainsi, quand l’équipement fait défaut, un stress majeur est mis sur le budget de fonctionnement. Cette année, on a eu un exemple avec l’antenne de la station de radio qui a manqué. Cette situation prend énormément de temps à se résoudre, car on doit aller chercher des nouvelles sommes d’argent de différents intervenants. Un simple inventaire de l’équipement que les MAUI possèdent révèle qu’il est grand temps de faire la mise à jour de celui-ci. En plus de la mise à jour, les MAUI ont besoin de certaines pièces d’équipement pour rendre utilisable ce qu’ils ont déjà en place. Pour cette raison, la Fédération veut mettre en place un fonds pour l’équipement seulement. Ce fonds sera géré par la Fédération et l’argent sera attribué à des projets d’infrastructure seulement. Si la somme n’est pas toute utilisée pendant une année, elle sera gardée dans ce même compte pour prévoir l’achat d’équipement plus cher dans les années subséquentes.
4. Renouvellement et entretien d’équipement du Café Osmose (3 $)
L’équipement que la Fédération appartient au Café Osmose commence à être désuet et en besoin constant d’entretien. Lors de la dernière année budgétaire, les Loisirs socioculturels ont investi une somme d’argent considérable dans l’équipement technique du Café Osmose ce qui fait en sorte que ce sont maintenant les Loisirs socioculturels qui font la gestion de l’équipement au Café. Ainsi, la FÉÉCUM perd l’autonomie dans la gestion d’activités qui s’y passent. Une hausse de 3 $ est donc proposée pour faire la réparation de notre équipement et le renouvèlement de certaines pièces d’équipement. Ce fonds sera également géré par la Fédération et comme avec le fonds d’équipement MAUI, si la somme n’est pas toute utilisée pendant une année, elle sera gardée dans ce même compte pour prévoir l’achat d’équipement plus cher dans les années subséquentes.
5. Opération du Café Osmose (3 $)
La FÉÉCUM a signé une entente pour la gestion du Café Osmose avec l’Université. Cette entente est à la source d’une nouvelle entité appelée Gestion Osmose Inc., appartenue à parts égales par l’Université et la FÉÉCUM. Ainsi, la Fédération reçoit 50 % des revenus générés par le Café Osmose, mais est également responsable de 50 % de ses pertes. Présentement, il n’y a aucune ligne dans le budget à cet égard et si le Café Osmose fait une perte, c’est un problème supplémentaire pour notre budget. Cette année, si la tendance ce maintient, Gestion Osmose devrait faire un déficit d’environ 10 000 $. Cette somme n’est pourtant pas comptabilisée dans le budget de la FÉÉCUM de cette année, et rajoutera donc un stress financier à un budget déjà précaire.
Pour ce qui est de l’année budgétaire se terminant le 31 mars 2011, le portrait semble être beaucoup plus positif. Nous ne prévoyons pas faire de déficit, mais plusieurs coupures ont été faites pour parvenir à ce résultat. L’absence de la vice-présidence aux activités sociales a permis à la Fédération d’économiser sur cette ligne budgétaire. De plus, le déficit de Gestion Osmose Inc. que l’on prévoit pour cette année budgétaire sera en dessous de 10 000 $. L’exécutif de la FÉÉCUM croit tout de même qu’il faut augmenter la cotisation étudiante si l’on veut que la Fédération continue de représenter convenablement les étudiants et étudiantes du campus universitaire de Moncton. C’est pourquoi il est proposé d’augmenter la cotisation étudiante d’une somme de 15 $ distribuée dans cinq projets de 3 $ chacun.
1. Inflation (3 $)
Chaque année, il y a une hausse du niveau moyen des prix des biens et services au Nouveau-Brunswick qui se situe en moyenne entre 1 et 2 %. La Fédération paie plus de 150 000 $ en salaires qui sont affectés par cette inflation, tout comme le sont beaucoup de nos achats.
En 2008, la question référendaire suivante n’a pas passée :
Acceptez-vous que la FÉÉCUM augmente la cotisation étudiante de 2% annuellement pour une période de 5 ans afin de refléter l’augmentation du coût de la vie et assurer la santé financière de la Fédération?
Cette augmentation à la cotisation aurait permis de couvrir l’inflation à chaque année, mais on prend au lieu du retard depuis ce temps. Ainsi, la santé financière de la Fédération commence à en souffrir. Suite à cette proposition, la cotisation étudiante a tout de même été augmentée, mais pour des projets spécifiques et jamais pour assurer la santé financière de la Fédération.
2. Assurance des conseils étudiants (3 $)
Depuis l’année universitaire 2010-2011, l’Université exige que les conseils étudiants se dotent d’une police d’assurance couvrant la responsabilité civile. Exceptionnellement, l’Université a couvert 50% des frais de cette assurance pour la première année. L’autre 50% a été couvert par une nouvelle subvention directe donnée aux conseils étudiants par la FÉÉCUM d’une valeur de 5 $ par étudiant. Cependant, l’Université ne couvrira plus ce 50% au-delà de cette première année et ceci risque de mettre en péril la santé financière de plusieurs conseils étudiants du campus. Avec cette augmentation de 3$, la Fédération se doterait d’une nouvelle politique pour couvrir cette part des assurances.
De plus, la politique 2.9 (annexe A) stipule que la Fédération doit faire l’embauche d’un comptable étudiant interne. Cette personne sera embauchée afin de procéder à la vérification des finances deux fois l’an. Le-la comptable devra être un.e étudiant.e de préférence de la faculté d’administration. Cette personne sera redevable au conseil d’administration de la FÉÉCUM. La personne choisie n’aura pas le pouvoir de dicter les dépenses des conseils. La vérification se fera, si possible, au milieu et à la fin de l’année financière.
Ce comptable n’a jamais été embauché dû, entre autres, aux coupures budgétaires faites par la Fédération. Pourtant, pour l’année universitaire 2009-2010, la part des conseils étudiants dans le budget de la Fédération atteint plus de 70 000 $ et pour l’année budgétaire 2010-2011, dépassera 90 000 $ (augmentation due à la subvention directe). Voici pourquoi qu’il est important que la Fédération applique sa politique 2.9 dans son intégralité. Ainsi, avec la somme qui restera suite au paiement des assurances, la Fédération fera l’embauche d’un.e comptable étudiant.e interne.
3. Renouvellement et entretien d’équipement des MAUI (3 $)
Les Médias Acadiens Universitaires Inc. (MAUI) reçoivent une cotisation de 17 $ par étudiant pour leurs opérations normales. Cette somme semble être suffisante pour le fonctionnement du journal étudiant (LeFront) et la radio étudiante (CKUM), mais ne couvre pas la mise à jour de l’équipement. Ainsi, quand l’équipement fait défaut, un stress majeur est mis sur le budget de fonctionnement. Cette année, on a eu un exemple avec l’antenne de la station de radio qui a manqué. Cette situation prend énormément de temps à se résoudre, car on doit aller chercher des nouvelles sommes d’argent de différents intervenants. Un simple inventaire de l’équipement que les MAUI possèdent révèle qu’il est grand temps de faire la mise à jour de celui-ci. En plus de la mise à jour, les MAUI ont besoin de certaines pièces d’équipement pour rendre utilisable ce qu’ils ont déjà en place. Pour cette raison, la Fédération veut mettre en place un fonds pour l’équipement seulement. Ce fonds sera géré par la Fédération et l’argent sera attribué à des projets d’infrastructure seulement. Si la somme n’est pas toute utilisée pendant une année, elle sera gardée dans ce même compte pour prévoir l’achat d’équipement plus cher dans les années subséquentes.
4. Renouvellement et entretien d’équipement du Café Osmose (3 $)
L’équipement que la Fédération appartient au Café Osmose commence à être désuet et en besoin constant d’entretien. Lors de la dernière année budgétaire, les Loisirs socioculturels ont investi une somme d’argent considérable dans l’équipement technique du Café Osmose ce qui fait en sorte que ce sont maintenant les Loisirs socioculturels qui font la gestion de l’équipement au Café. Ainsi, la FÉÉCUM perd l’autonomie dans la gestion d’activités qui s’y passent. Une hausse de 3 $ est donc proposée pour faire la réparation de notre équipement et le renouvèlement de certaines pièces d’équipement. Ce fonds sera également géré par la Fédération et comme avec le fonds d’équipement MAUI, si la somme n’est pas toute utilisée pendant une année, elle sera gardée dans ce même compte pour prévoir l’achat d’équipement plus cher dans les années subséquentes.
5. Opération du Café Osmose (3 $)
La FÉÉCUM a signé une entente pour la gestion du Café Osmose avec l’Université. Cette entente est à la source d’une nouvelle entité appelée Gestion Osmose Inc., appartenue à parts égales par l’Université et la FÉÉCUM. Ainsi, la Fédération reçoit 50 % des revenus générés par le Café Osmose, mais est également responsable de 50 % de ses pertes. Présentement, il n’y a aucune ligne dans le budget à cet égard et si le Café Osmose fait une perte, c’est un problème supplémentaire pour notre budget. Cette année, si la tendance ce maintient, Gestion Osmose devrait faire un déficit d’environ 10 000 $. Cette somme n’est pourtant pas comptabilisée dans le budget de la FÉÉCUM de cette année, et rajoutera donc un stress financier à un budget déjà précaire.
Gala para académique 2011 : Félicitations aux lauréats!
Vendredi soir dernier se déroulait le 11e Gala para académique annuel de la FÉÉCUM et des SAÉÉ. Une belle soirée en perspective où les personnes et initiatives suivantes ont été récompensées :
Recrue de l'anée : Samuel Gagnon (Directeur de la programmation à CKUM, rédacteur musical du journal étudiant Le Front, participant au concours Jammer du Campus, ainsi qu’aux Jeux de la communication)
Politicienne de l'année : Joëlle Martin (Vice-présidente communications du conseil de la faculté des Arts, membre du Conseil d’administration des Médias acadiens universitaires, et prochaine vice-présidente exécutive de la FÉÉCUM)
Professeur de l'année : Roger Ouellette de la Faculté de Sciences Sociales (pour son accessibilité aux étudiants, sa participation à la classe extérieure de la FÉÉCUM et son rôle au Conseil d’administration des MAUI)
Avancement de la cause étudiante (non-étudiant) : Michel Albert (Agent de communication de la FÉÉCUM qui offre son temps bénévolement au Conseil d’administration des MAUI et à la Ligue d’improvisation de l’UdeM)
Impliqué MAUI de l'année : Gérard Connolly (Vice-président CKUM et président intérimaire des MAUI)
Artiste de l'année : Joannie Benoît (Interprète de l’année et Choix du public au Gala de la Chanson de Caraquet, et Prix Coup de Cœur de la ChantEauFête de Charlevoix)
Délégation étudiante de l'année : Compétition Atlantique de Génie 2011 (3e place au niveau national)
Ambassadrice de l'année : Christina Allain (Initiatrice d’un projet de promotion des sciences sociales dans les écoles secondaires, représentante de l’UdeM à l’AÉNB, membre de Toastmasters, et porteuse d’un important discours à Bouctouche sur l’importance développement économique pour la rétention des jeunes)
Événement de l'année : Jam Night Right To Play, organisée dans le cadre de l’Apprenti FÉÉCUM (Une levée de fonds pour Haïti qui su ramasser 1700$)
Nouvelle initiative de l'année : Centre de gestion financière Banque Nationale, une initiative des étudiants de la Faculté d’Administration (Un nouveau service étudiant qui offre des conseils financiers aux étudiants, offre des conférences sur des sujets comme l’investissement et l’achat de maison, et organise des simulations boursières)
Impliqué de l'année : Pape Ousmane Sine (Gestionnaire des Médias acadiens universitaires, co-organisateur du Salon carrière, Président d’élections de la FÉÉCUM, Vice-président des Jeux du commerce, membre de SIFE, et participant à la simulation boursière, le Projet Impôt, les levées de fonds de l’Arbre de l’espoir et la vidé promotionnelle pour le recrutement de l’Université)
Prix S.A.R. : Jennifer Doucette
Étudiant.e.s de chaque faculté/école de l'année :
-Administration : Pape Ousmane Sine
-Arts : Joannie Benoît
-Droit : Alexandra Savoie
-Éducation : Rémi Joncas
-ESANEF : Myriam Thériault
-Ingénierie : Jean-Philippe Roy
-Kinésiologie et Récréologie : Brenda Thériault
-Psychologie : Marie Leclerc
-Sciences : Lyne Courteau
-Sciences infirmières : Jérémy Roy-Léger
-Sciences sociales : Marc-André Beaudin
-Travail Social : Chantal Thanh LaPlante
Étudiant international de l’année : Pruvoste Agoua (Représentant international à l’AÉÉFAUM, Coordonnateur du Projet Impôt, Mentor étudiant, participant aux Jeux du commerce, Trésorier de Symbiose, Représentant de l’Afrique de l’Ouest à l’AEIUM, Coordonateur de la Soirée internationale, Organisateur du tournoi de soccer international, Gérant de résidence, tuteur, et membre de Droit et Démocratie, SIFE, Toastmasters et de l’équipe d’accueil des étudiants internationaux)
Au courant de la soirée, ont aussi été déscernés des bourses de mérite para académique et les Certificats de mérite. Voici la liste de ces derniers, leurs honneurs seront répétés à la prochaine collation des diplômes:
-Rachel Chiasson
-Caroline Doucet
-Rachel Losier
-Tina Robichaud
-Jean-Philippe Roy
Félicitations à tous les honorés de la part de la FÉÉCUM et merci pour votre dévouement pendant l'année!
Recrue de l'anée : Samuel Gagnon (Directeur de la programmation à CKUM, rédacteur musical du journal étudiant Le Front, participant au concours Jammer du Campus, ainsi qu’aux Jeux de la communication)
Politicienne de l'année : Joëlle Martin (Vice-présidente communications du conseil de la faculté des Arts, membre du Conseil d’administration des Médias acadiens universitaires, et prochaine vice-présidente exécutive de la FÉÉCUM)
Professeur de l'année : Roger Ouellette de la Faculté de Sciences Sociales (pour son accessibilité aux étudiants, sa participation à la classe extérieure de la FÉÉCUM et son rôle au Conseil d’administration des MAUI)
Avancement de la cause étudiante (non-étudiant) : Michel Albert (Agent de communication de la FÉÉCUM qui offre son temps bénévolement au Conseil d’administration des MAUI et à la Ligue d’improvisation de l’UdeM)
Impliqué MAUI de l'année : Gérard Connolly (Vice-président CKUM et président intérimaire des MAUI)
Artiste de l'année : Joannie Benoît (Interprète de l’année et Choix du public au Gala de la Chanson de Caraquet, et Prix Coup de Cœur de la ChantEauFête de Charlevoix)
Délégation étudiante de l'année : Compétition Atlantique de Génie 2011 (3e place au niveau national)
Ambassadrice de l'année : Christina Allain (Initiatrice d’un projet de promotion des sciences sociales dans les écoles secondaires, représentante de l’UdeM à l’AÉNB, membre de Toastmasters, et porteuse d’un important discours à Bouctouche sur l’importance développement économique pour la rétention des jeunes)
Événement de l'année : Jam Night Right To Play, organisée dans le cadre de l’Apprenti FÉÉCUM (Une levée de fonds pour Haïti qui su ramasser 1700$)
Nouvelle initiative de l'année : Centre de gestion financière Banque Nationale, une initiative des étudiants de la Faculté d’Administration (Un nouveau service étudiant qui offre des conseils financiers aux étudiants, offre des conférences sur des sujets comme l’investissement et l’achat de maison, et organise des simulations boursières)
Impliqué de l'année : Pape Ousmane Sine (Gestionnaire des Médias acadiens universitaires, co-organisateur du Salon carrière, Président d’élections de la FÉÉCUM, Vice-président des Jeux du commerce, membre de SIFE, et participant à la simulation boursière, le Projet Impôt, les levées de fonds de l’Arbre de l’espoir et la vidé promotionnelle pour le recrutement de l’Université)
Prix S.A.R. : Jennifer Doucette
Étudiant.e.s de chaque faculté/école de l'année :
-Administration : Pape Ousmane Sine
-Arts : Joannie Benoît
-Droit : Alexandra Savoie
-Éducation : Rémi Joncas
-ESANEF : Myriam Thériault
-Ingénierie : Jean-Philippe Roy
-Kinésiologie et Récréologie : Brenda Thériault
-Psychologie : Marie Leclerc
-Sciences : Lyne Courteau
-Sciences infirmières : Jérémy Roy-Léger
-Sciences sociales : Marc-André Beaudin
-Travail Social : Chantal Thanh LaPlante
Étudiant international de l’année : Pruvoste Agoua (Représentant international à l’AÉÉFAUM, Coordonnateur du Projet Impôt, Mentor étudiant, participant aux Jeux du commerce, Trésorier de Symbiose, Représentant de l’Afrique de l’Ouest à l’AEIUM, Coordonateur de la Soirée internationale, Organisateur du tournoi de soccer international, Gérant de résidence, tuteur, et membre de Droit et Démocratie, SIFE, Toastmasters et de l’équipe d’accueil des étudiants internationaux)
Au courant de la soirée, ont aussi été déscernés des bourses de mérite para académique et les Certificats de mérite. Voici la liste de ces derniers, leurs honneurs seront répétés à la prochaine collation des diplômes:
-Rachel Chiasson
-Caroline Doucet
-Rachel Losier
-Tina Robichaud
-Jean-Philippe Roy
Félicitations à tous les honorés de la part de la FÉÉCUM et merci pour votre dévouement pendant l'année!
Coupe FÉÉCUM : L'Olympiade décide des gagnants de la Coupe!
En mettant pieds au Tonneau pour la 6e et dernière épreuve de la Coupe FÉÉCUM 2010-2011 - l'Olympiade de jeux vidéos - les équipes savaient que les résultats détermineraient le classement final de la Coupe. Admin était en avance, mais la victoire était dans la portée d'à la fois l'ALEQA et les Arts. La question du jour : Est-ce que l'une de ces deux équipes pouvait en faire assez pour déclasser Admin?
Cela allait s'avérer difficile alors que Sciences lançait enfin son chapeau dans l'arène, faculté bien connue pour ses multiples événements de jeux vidéos. Plusieurs équipes, comme la Licum et Génie, bien que loin de la victoire ultime de la Coupe, jouaient tout de même pour gagner, un GameCube en jeu pour les gagnants de l'épreuve. Mais les équipes n'allaient pas connaître le classement le soir même et allaient devoir attendre au Gala para académique pour l'apprendre, question de garder le suspense. Bien que personne ne pouvait savoir le classement ultime des 16 jeux utilisés, certaines choses étaient évidentes. La FSSSC était dans le trouble du départ avec une performance « pacifiste » à Halo (score: 0), et Sciences sociales se sont donné de la misère à Mario Bros sur le Wii. En même temps, la Licum flambait les records à un jeu de planche à roulette et gagnait à plat de coutûre les jeux de combat, mais s'inclinait devant Sciences, Génie et Médecine au « 1st person shooter ».
Le classement final de l'Olympiade va comme suit :
1. Licum
2. Sciences
3. Arts
4. ALEQA
5. Génie
6. Admin
7. Médecine
8. Sciences sociales
9. FSSSC
Félicitations à la Licum pour sa victoire, mais est-ce qu'elle a ainsi volé la victoire ultime de la Coupe aux Arts ou à l'ALEQA. Eh bien oui, ni l'une, ni l'autre de ces équipes n'a pu décrocher la Coupe des mains de celle d'Administration et son capitaine, Olivier Doiron, la levait haut et fort au Gala para académique. Le classement final final final de la Coupe FÉÉCUM 2010-2011 s'inscrit donc ainsi:
1. Admin
2. ALEQA (très fort pour une première participation)
3. Arts (toujours à un cheveu de la victoire)
4. Médecine (champions sortants)
5. Droit
6. Génie
7. Sciences sociales
8. Licum
9. Traduction
10. FSSSC
11. Sciences
13. Athlétisme
13. Éducation
On se revoit l'année prochaine! Surveillez le site Internet de la Coupe FÉÉCUM pendant l'été pour les épreuves de 2011-2012 (et si vous avez des recommandations à faire avant que ce soit finalisé, la section commentaire est là pour vous).
Cela allait s'avérer difficile alors que Sciences lançait enfin son chapeau dans l'arène, faculté bien connue pour ses multiples événements de jeux vidéos. Plusieurs équipes, comme la Licum et Génie, bien que loin de la victoire ultime de la Coupe, jouaient tout de même pour gagner, un GameCube en jeu pour les gagnants de l'épreuve. Mais les équipes n'allaient pas connaître le classement le soir même et allaient devoir attendre au Gala para académique pour l'apprendre, question de garder le suspense. Bien que personne ne pouvait savoir le classement ultime des 16 jeux utilisés, certaines choses étaient évidentes. La FSSSC était dans le trouble du départ avec une performance « pacifiste » à Halo (score: 0), et Sciences sociales se sont donné de la misère à Mario Bros sur le Wii. En même temps, la Licum flambait les records à un jeu de planche à roulette et gagnait à plat de coutûre les jeux de combat, mais s'inclinait devant Sciences, Génie et Médecine au « 1st person shooter ».
Le classement final de l'Olympiade va comme suit :
1. Licum
2. Sciences
3. Arts
4. ALEQA
5. Génie
6. Admin
7. Médecine
8. Sciences sociales
9. FSSSC
Félicitations à la Licum pour sa victoire, mais est-ce qu'elle a ainsi volé la victoire ultime de la Coupe aux Arts ou à l'ALEQA. Eh bien oui, ni l'une, ni l'autre de ces équipes n'a pu décrocher la Coupe des mains de celle d'Administration et son capitaine, Olivier Doiron, la levait haut et fort au Gala para académique. Le classement final final final de la Coupe FÉÉCUM 2010-2011 s'inscrit donc ainsi:
1. Admin
2. ALEQA (très fort pour une première participation)
3. Arts (toujours à un cheveu de la victoire)
4. Médecine (champions sortants)
5. Droit
6. Génie
7. Sciences sociales
8. Licum
9. Traduction
10. FSSSC
11. Sciences
13. Athlétisme
13. Éducation
On se revoit l'année prochaine! Surveillez le site Internet de la Coupe FÉÉCUM pendant l'été pour les épreuves de 2011-2012 (et si vous avez des recommandations à faire avant que ce soit finalisé, la section commentaire est là pour vous).
mercredi 23 mars 2011
Où est Alward? Prise 4!
Trouvez le Premier Ministre David Alward!
Et pour une chance de plus pour gagner : Le seul étudiant ou la seule étudiante du Nouveau-Brunswick ENCORE AU Nouveau-Brunswick!
La quatrième et dernière photo du concours met le Nouveau-Brunswick dans son contexte national. Notre province traine de la patte en terme d'abordabilité des études postsecondaires et mène en terme d'endettement étudiant. Après, on se demande pourquoi autant de jeunes quittent pour de plus verts paturages au lieu de faire verdir leur propre coin de pays.
Ceux et celles qui cherchent à confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et l'étudiant.e du N.-B. cette semaine. Vous avez jusqu'au 30 mars à 8h30 du matin pour le faire.
Comment participer
Et pour une chance de plus pour gagner : Le seul étudiant ou la seule étudiante du Nouveau-Brunswick ENCORE AU Nouveau-Brunswick!
La quatrième et dernière photo du concours met le Nouveau-Brunswick dans son contexte national. Notre province traine de la patte en terme d'abordabilité des études postsecondaires et mène en terme d'endettement étudiant. Après, on se demande pourquoi autant de jeunes quittent pour de plus verts paturages au lieu de faire verdir leur propre coin de pays.
Ceux et celles qui cherchent à confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et l'étudiant.e du N.-B. cette semaine. Vous avez jusqu'au 30 mars à 8h30 du matin pour le faire.
Comment participer
mardi 22 mars 2011
Les opinions des étudiants sont mitigées face au nouveau budget provincial
Le Nouveau-Brunswick ne fait pas assez pour assurer l’accessibilité aux études postsecondaires
Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick par le nouveau gouvernement conservateur, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’inquiète des mesures entreprises par M. Alward et son cabinet.
La FÉÉCUM s’attarde à deux annonces en particulier. La première, le rétablissement de la contribution des parents à l'aide financière aux étudiants, pourra, selon le président de la Fédération étudiante, Ghislain LeBlanc, mettre en danger l’accessibilité aux études : « Cette mesure porte atteinte à l’autonomie des étudiants qui ne sont plus sous la tutelle de leurs parents, et aux familles à moyen revenu qui n’ont pas vraiment les moyens de payer l’éducation de tous leurs enfants. »
Une éducation qui coûtera encore plus cher si on se fie au financement des universités. Le gouvernement accorde une augmentation de 2% à ce financement, mais le président de la FÉÉCUM doute que ce soit assez pour empêcher une hausse des droits de scolarité : « Le manque à gagner est bien au-delà de 2% et les universités devront se serrer la ceinture ou aller chercher ce manque dans la poche des étudiants. » À faute d’un gel, la province met un plafond de 200$ à la hausse des droits de scolarité, plafond que les étudiants de l’Université de Moncton croient probable de voir leur université atteindre.
La FÉÉCUM s’attend de continuer à communiquer avec le gouvernement provincial pour améliorer les programmes en lien avec l’éducation postsecondaire et le sort des étudiants du Nouveau-Brunswick, autant du présent que du futur.
Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick par le nouveau gouvernement conservateur, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’inquiète des mesures entreprises par M. Alward et son cabinet.
La FÉÉCUM s’attarde à deux annonces en particulier. La première, le rétablissement de la contribution des parents à l'aide financière aux étudiants, pourra, selon le président de la Fédération étudiante, Ghislain LeBlanc, mettre en danger l’accessibilité aux études : « Cette mesure porte atteinte à l’autonomie des étudiants qui ne sont plus sous la tutelle de leurs parents, et aux familles à moyen revenu qui n’ont pas vraiment les moyens de payer l’éducation de tous leurs enfants. »
Une éducation qui coûtera encore plus cher si on se fie au financement des universités. Le gouvernement accorde une augmentation de 2% à ce financement, mais le président de la FÉÉCUM doute que ce soit assez pour empêcher une hausse des droits de scolarité : « Le manque à gagner est bien au-delà de 2% et les universités devront se serrer la ceinture ou aller chercher ce manque dans la poche des étudiants. » À faute d’un gel, la province met un plafond de 200$ à la hausse des droits de scolarité, plafond que les étudiants de l’Université de Moncton croient probable de voir leur université atteindre.
La FÉÉCUM s’attend de continuer à communiquer avec le gouvernement provincial pour améliorer les programmes en lien avec l’éducation postsecondaire et le sort des étudiants du Nouveau-Brunswick, autant du présent que du futur.
Dernier envoi de livre de la FÉÉCUM au Premier Ministre du N.-B.
La Fédération étudiante croit que la province doit s’adapter pour survivre
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation pour l’avenir de sa province. Cette semaine, le Premier Ministre recevra L’origine des espèces de Charles Darwin.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, ne voulait pas s’en tenir qu’à des œuvres littéraires, mais aussi toucher d’autres domaines universitaires dans la sélection : « L’origine des espèces démontre que les organismes qui réussissent à s’adapter, vivent alors que les autres meurent. Notre province est un de ces organismes. »
La FÉÉCUM souligne le besoin de s’adapter aux changements économiques et démographiques auxquels fait face le Nouveau-Brunswick, dont l’appauvrissement des ressources, la montée des marchés tertiaires en Occident, le vieillissement de la population et l’exode des cerveaux. « Nous sommes d’avis que les moyens de s’adapter aux réalités modernes proviendront de l’éducation. De là seront issus nos futurs entrepreneurs, inventeurs, penseurs et leaders, » explique le président de la Fédération étudiante. « Nous risquons de les voir s’éduquer ailleurs pour ensuite rester ailleurs, et contribuer à l’avenir d’une autre province, voire même d’un autre pays, si le Nouveau-Brunswick refuse d’investir dans l’avenir. »
La FÉÉCUM envoi ainsi son dernier livre juste avant le dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la santé économique de la province. La Fédération étudiante compte poursuivre son dialogue avec le gouvernement de la province pendant la pleine durée de son mandat.
*La lettre en entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez apprécié le recueil de poésie acadienne que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine, à l’occasion du dépôt de votre premier budget, nous vous faisons parvenir notre dernier livre. Bien que la majorité de nos sélections fût d’ordre littéraire, nous voulions aussi représenter d’autres domaines universitaires. L’œuvre scientifique L’origine des espèces de Charles Darwin est donc entre vos mains.
Dans son livre, Darwin élabore sa célèbre théorie sur l’évolution. Il y démontre comment les organismes vivants doivent s’adapter à leur environnement, à leur situation particulière, et aux changements dans ceux-ci, pour survivre. Les organismes qui réussissent à s’adapter, vivent; les autres meurent.
Et il en est de même pour un État. Notre province, comme un organisme vivant, doit s’adapter et, en fin de compte, évoluer si elle veut survivre aux changements économiques et démographiques auxquels elle fait face. Le niveau de satisfaction de la population dépend d’ailleurs largement de la capacité des gouvernements à s’adapter aux nouvelles réalités, que l’on parle de l’appauvrissement des ressources, à la montée des marchés tertiaires en Occident, ou au vieillissement de la population et à l’exode des cerveaux. Au moment d’écrire cette lettre, nous ne connaissons pas le contenu du budget que vous avez déposé à l’Assemblée législative. Nous ne pouvons espérer que votre budget saura refléter les désirs de la population du Nouveau-Brunswick, mais aussi les besoins de notre province pour faire face aux défis des prochaines années.
Nous sommes d’avis que les moyens de s’adapter aux réalités modernes proviendront de l’éducation. De là seront issus nos futurs entrepreneurs, inventeurs, penseurs et leaders. Nous risquons de les voir s’éduquer ailleurs pour ensuite rester ailleurs, et contribuer à l’avenir d’une autre province, voire même d’un autre pays, si le Nouveau-Brunswick refuse d’investir dans l’avenir. Nous le répétons : Il faut s’adapter pour survivre! Donnez-nous les moyens de devenir. Notre progrès sera celui de la société néo-brunswickoise.
Nous vous demandons, M. Alward, de ne pas oublier les étudiantes et les étudiants de la province. Nous espérons, pour les années qui vous restent au pouvoir, entretenir avec vous, ainsi qu’avec votre Ministre de l’éducation postsecondaire, un dialogue honnête et ouvert, mais, surtout, fréquent. Nous avons plusieurs conseils à vous offrir puisque nous sommes à l’affut de l’évolution de la réalité étudiante. Ensemble, nous pouvons faire grandir notre province. L’invitation est lancée. Êtes-vous de la partie?
En espérant que vous allez apprécier la lecture de L’origine des espèces de Charles Darwin, veuillez agréer nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation pour l’avenir de sa province. Cette semaine, le Premier Ministre recevra L’origine des espèces de Charles Darwin.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, ne voulait pas s’en tenir qu’à des œuvres littéraires, mais aussi toucher d’autres domaines universitaires dans la sélection : « L’origine des espèces démontre que les organismes qui réussissent à s’adapter, vivent alors que les autres meurent. Notre province est un de ces organismes. »
La FÉÉCUM souligne le besoin de s’adapter aux changements économiques et démographiques auxquels fait face le Nouveau-Brunswick, dont l’appauvrissement des ressources, la montée des marchés tertiaires en Occident, le vieillissement de la population et l’exode des cerveaux. « Nous sommes d’avis que les moyens de s’adapter aux réalités modernes proviendront de l’éducation. De là seront issus nos futurs entrepreneurs, inventeurs, penseurs et leaders, » explique le président de la Fédération étudiante. « Nous risquons de les voir s’éduquer ailleurs pour ensuite rester ailleurs, et contribuer à l’avenir d’une autre province, voire même d’un autre pays, si le Nouveau-Brunswick refuse d’investir dans l’avenir. »
La FÉÉCUM envoi ainsi son dernier livre juste avant le dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la santé économique de la province. La Fédération étudiante compte poursuivre son dialogue avec le gouvernement de la province pendant la pleine durée de son mandat.
*La lettre en entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez apprécié le recueil de poésie acadienne que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine, à l’occasion du dépôt de votre premier budget, nous vous faisons parvenir notre dernier livre. Bien que la majorité de nos sélections fût d’ordre littéraire, nous voulions aussi représenter d’autres domaines universitaires. L’œuvre scientifique L’origine des espèces de Charles Darwin est donc entre vos mains.
Dans son livre, Darwin élabore sa célèbre théorie sur l’évolution. Il y démontre comment les organismes vivants doivent s’adapter à leur environnement, à leur situation particulière, et aux changements dans ceux-ci, pour survivre. Les organismes qui réussissent à s’adapter, vivent; les autres meurent.
Et il en est de même pour un État. Notre province, comme un organisme vivant, doit s’adapter et, en fin de compte, évoluer si elle veut survivre aux changements économiques et démographiques auxquels elle fait face. Le niveau de satisfaction de la population dépend d’ailleurs largement de la capacité des gouvernements à s’adapter aux nouvelles réalités, que l’on parle de l’appauvrissement des ressources, à la montée des marchés tertiaires en Occident, ou au vieillissement de la population et à l’exode des cerveaux. Au moment d’écrire cette lettre, nous ne connaissons pas le contenu du budget que vous avez déposé à l’Assemblée législative. Nous ne pouvons espérer que votre budget saura refléter les désirs de la population du Nouveau-Brunswick, mais aussi les besoins de notre province pour faire face aux défis des prochaines années.
Nous sommes d’avis que les moyens de s’adapter aux réalités modernes proviendront de l’éducation. De là seront issus nos futurs entrepreneurs, inventeurs, penseurs et leaders. Nous risquons de les voir s’éduquer ailleurs pour ensuite rester ailleurs, et contribuer à l’avenir d’une autre province, voire même d’un autre pays, si le Nouveau-Brunswick refuse d’investir dans l’avenir. Nous le répétons : Il faut s’adapter pour survivre! Donnez-nous les moyens de devenir. Notre progrès sera celui de la société néo-brunswickoise.
Nous vous demandons, M. Alward, de ne pas oublier les étudiantes et les étudiants de la province. Nous espérons, pour les années qui vous restent au pouvoir, entretenir avec vous, ainsi qu’avec votre Ministre de l’éducation postsecondaire, un dialogue honnête et ouvert, mais, surtout, fréquent. Nous avons plusieurs conseils à vous offrir puisque nous sommes à l’affut de l’évolution de la réalité étudiante. Ensemble, nous pouvons faire grandir notre province. L’invitation est lancée. Êtes-vous de la partie?
En espérant que vous allez apprécier la lecture de L’origine des espèces de Charles Darwin, veuillez agréer nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
lundi 21 mars 2011
Nominations au gala para académique 2011
Le temps est venu de reconnaître l'implication para académique des étudiantes et étudiants qui ont contribué à la qualité de la vie universitaire au campus de Moncton tout au long de leur séjour à l'Université de Moncton. Vous les avez vus s'investir dans de multiples projets au campus, nous allons maintenant les récompenser. Le Gala para académique se déroule le vendredi 25 mars à 19h au Café Osmose. Cette soirée semi-formelle est ouverte à tous (que vous soyez nominé ou non) et sera alimentée de performances étudiantes. On y remettra les bourses para académiques, les Certificats de Mérite, et la Coupe FÉÉCUM!
De plus, nous remettrons des prix dans bon nombre de catégories. En lice dans les grandes catégories :
Recrue de l'année
Samuel Gagnon
Elise Anne Laplante
Marco LeBlanc
Politicien.ne de l'année
Christina Allain
Joëlle Martin
Alexandre Ouellet
Avancement de la cause étudiante (non-étudiant)
Michel M. Albert
Linda Coulombe
Serge Langis
Impliqué.e MAUIs de l'année
Gérard Connolly
Marc André Laplante
Pape Ousmane Sine
Artiste de l'année
Joannie Benoît
Joey Haché
Gabriel Robichaud
Impliqué.e de l'année
Pruvoste Agoua
Vanessa Element
Pape Ousmane Sine
Professeur.e de l'année
Sébastien Deschênes
Roger LeBlanc
Roger Ouellette
Délégation étudiante de l'année
Aigles Bleues - Hockey féminin
Compétition Atlantique de Génie 2011
SIFE Moncton
Ambassadeur.drice de l'année
Christina Allain
Mariève Provost
Jeremy Roy-Léger
Événement de l'année
Classe extérieure
Jam Night - Right to Play (organisé par l’Apprenti FÉÉCUM)
Salon Carrière Hiver 2011
Nouvelle initiative de l'année
ALEQA
Centre de gestion financière
Où est Alward?
Prix S.A.R. - Responsable de l’année
Marie-Soleil Blais
Jennifer Doucette
Fred Lanteigne
De plus, nous saurons qui chaque conseil étudiant a choisi pour Étudiant.e.s de l’année de chaque Faculté et École et, nommé par l'AEIUM, l'Étudiant.e international.e de l’année.
Venez encourager ceux et celles qui ont eu un impact sur la vie étudiante cette année!
De plus, nous remettrons des prix dans bon nombre de catégories. En lice dans les grandes catégories :
Recrue de l'année
Samuel Gagnon
Elise Anne Laplante
Marco LeBlanc
Politicien.ne de l'année
Christina Allain
Joëlle Martin
Alexandre Ouellet
Avancement de la cause étudiante (non-étudiant)
Michel M. Albert
Linda Coulombe
Serge Langis
Impliqué.e MAUIs de l'année
Gérard Connolly
Marc André Laplante
Pape Ousmane Sine
Artiste de l'année
Joannie Benoît
Joey Haché
Gabriel Robichaud
Impliqué.e de l'année
Pruvoste Agoua
Vanessa Element
Pape Ousmane Sine
Professeur.e de l'année
Sébastien Deschênes
Roger LeBlanc
Roger Ouellette
Délégation étudiante de l'année
Aigles Bleues - Hockey féminin
Compétition Atlantique de Génie 2011
SIFE Moncton
Ambassadeur.drice de l'année
Christina Allain
Mariève Provost
Jeremy Roy-Léger
Événement de l'année
Classe extérieure
Jam Night - Right to Play (organisé par l’Apprenti FÉÉCUM)
Salon Carrière Hiver 2011
Nouvelle initiative de l'année
ALEQA
Centre de gestion financière
Où est Alward?
Prix S.A.R. - Responsable de l’année
Marie-Soleil Blais
Jennifer Doucette
Fred Lanteigne
De plus, nous saurons qui chaque conseil étudiant a choisi pour Étudiant.e.s de l’année de chaque Faculté et École et, nommé par l'AEIUM, l'Étudiant.e international.e de l’année.
Venez encourager ceux et celles qui ont eu un impact sur la vie étudiante cette année!
jeudi 17 mars 2011
La FÉÉCUM envoie un classique acadien au Premier Ministre du N.-B.
La Fédération étudiante parle de dualité linguistique à M. Alward
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation pour l’avenir de sa province. Cette semaine, ce livre est le classique de la poésie acadienne Cri de Terre de Raymond Guy LeBlanc.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Selon le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, Cri de Terre, évoque le sentiment de révolte des Acadiens à la fin des années 60s et au début des années 70s : « Le poète brise le silence et demande une véritable égalité entre les francophones et les anglophones qui partagent le territoire, un discours qui se retrouve encore au centre des revendications acadiennes. »
La FÉÉCUM soulève ainsi le danger que représentent les compressions budgétaires proposées par le gouvernement provincial. « Le développement d’une population, surtout dans un contexte minoritaire, passe largement par l’éducation, » explique le président de la Fédération étudiante, « Comment allons-nous assurer que les deux populations auront les mêmes opportunités? » M. LeBlanc rappelle que les familles acadiennes se trouvent, en grande partie, dans des régions rurales, et selon les statistiques, ont en moyenne un revenu annuel moins élevé que leurs homologues anglophones de quelques 2000$ : « La communauté acadienne dépend de l’Université de Moncton pour faire avancer son destin et les problèmes financiers de l’UdeM seront conséquemment aussi ceux de notre communauté. »
La FÉÉCUM continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la santé économique de la province.
*La lettre en entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez apprécié Émile ou de l’éducation, ce grand classique du philosophe français Jean-Jacques Rousseau, que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine, nous faisons le saut du 18e siècle au 20e pour vous livrer un classique de la poésie acadienne. Cri de terre de Raymond Guy LeBlanc (aujourd’hui en intégral dans le recueil Archives de la présence), publié en 1972, regroupe les poèmes écrits entre 1969 et 1971, une période mouvementée en Acadie.
L’œuvre de LeBlanc est un miroir du sentiment de révolte et d’angoisse qui envahit l’esprit des Acadiennes et des Acadiens à la fin des années 1960 et au début des années 1970, sentiment qui s’étend à toute l’œuvre poétique acadienne de l’époque. Dans le poème « Cri de Terre » (p.49), le poète brise le silence et ose demander une égalité réelle entre les francophones et les anglophones qui partagent notre territoire. C’est un discours qui se retrouve encore aujourd’hui au centre des revendications acadiennes.
L’égalité réelle entre les francophones et les anglophones doit s’étendre à toutes les sphères de la société néo-brunswickoise, mais nous pensons qu’elle a une place particulièrement importante dans le milieu de l’éducation (et ce, de la petite enfance au postsecondaire). Le développement d’une population, surtout dans un contexte minoritaire, passe largement par l’éducation. C’est cette éducation qui permet à la population acadienne de s’outiller pour faire face aux défis du présent et de l’avenir. Cependant, pour que le Néo-Brunswickois francophone puisse accéder à un niveau satisfaisant d’éducation, il doit avoir les moyens de financer ses études postsecondaires. Pourtant, même aujourd’hui, les circonstances mettent en péril l’éducation des Acadiennes et des Acadiens. Les familles acadiennes se trouvent, en grande partie, dans des régions rurales, et selon les statistiques, ont en moyenne un revenu annuel moins élevé que les familles anglophones. Comment allons-nous assurer que les deux populations auront les mêmes opportunités?
M. Alward, notre recommandation, cette semaine, est double. Dans un premier temps, nous vous demandons de songer à l’impact qu’auront vos décisions, tant dans le milieu éducationnel qu’ailleurs, sur les Acadiennes et les Acadiens du Nouveau-Brunswick. Dans un deuxième temps, nous vous demandons de ne pas imposer des compressions aux budgets réservés à l’éducation postsecondaire afin de ne mettre en péril ni la qualité ni l’accessibilité de l’éducation universitaire et collégiale. Les conséquences de telles compressions se feront sentir à plusieurs niveaux, notamment par les universités publiques, mais aussi par les étudiantes et les étudiants, alors que le manque à gagner leur sera transmis à travers une hausse des droits de scolarité. Nous vous prions, M. Alward, de ne pas oublier que la communauté acadienne dépend de l’Université de Moncton pour faire avancer son destin et que ses problèmes financiers seront conséquemment aussi les nôtres.
En espérant que vous allez apprécier le recueil de poésie Archives de la présence, notamment le poème « Cri de terre », du poète acadien Raymond Guy LeBlanc et, surtout vous en inspirer, veuillez agréer nos plus sincères salutations
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation pour l’avenir de sa province. Cette semaine, ce livre est le classique de la poésie acadienne Cri de Terre de Raymond Guy LeBlanc.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Selon le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, Cri de Terre, évoque le sentiment de révolte des Acadiens à la fin des années 60s et au début des années 70s : « Le poète brise le silence et demande une véritable égalité entre les francophones et les anglophones qui partagent le territoire, un discours qui se retrouve encore au centre des revendications acadiennes. »
La FÉÉCUM soulève ainsi le danger que représentent les compressions budgétaires proposées par le gouvernement provincial. « Le développement d’une population, surtout dans un contexte minoritaire, passe largement par l’éducation, » explique le président de la Fédération étudiante, « Comment allons-nous assurer que les deux populations auront les mêmes opportunités? » M. LeBlanc rappelle que les familles acadiennes se trouvent, en grande partie, dans des régions rurales, et selon les statistiques, ont en moyenne un revenu annuel moins élevé que leurs homologues anglophones de quelques 2000$ : « La communauté acadienne dépend de l’Université de Moncton pour faire avancer son destin et les problèmes financiers de l’UdeM seront conséquemment aussi ceux de notre communauté. »
La FÉÉCUM continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la santé économique de la province.
*La lettre en entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez apprécié Émile ou de l’éducation, ce grand classique du philosophe français Jean-Jacques Rousseau, que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine, nous faisons le saut du 18e siècle au 20e pour vous livrer un classique de la poésie acadienne. Cri de terre de Raymond Guy LeBlanc (aujourd’hui en intégral dans le recueil Archives de la présence), publié en 1972, regroupe les poèmes écrits entre 1969 et 1971, une période mouvementée en Acadie.
L’œuvre de LeBlanc est un miroir du sentiment de révolte et d’angoisse qui envahit l’esprit des Acadiennes et des Acadiens à la fin des années 1960 et au début des années 1970, sentiment qui s’étend à toute l’œuvre poétique acadienne de l’époque. Dans le poème « Cri de Terre » (p.49), le poète brise le silence et ose demander une égalité réelle entre les francophones et les anglophones qui partagent notre territoire. C’est un discours qui se retrouve encore aujourd’hui au centre des revendications acadiennes.
L’égalité réelle entre les francophones et les anglophones doit s’étendre à toutes les sphères de la société néo-brunswickoise, mais nous pensons qu’elle a une place particulièrement importante dans le milieu de l’éducation (et ce, de la petite enfance au postsecondaire). Le développement d’une population, surtout dans un contexte minoritaire, passe largement par l’éducation. C’est cette éducation qui permet à la population acadienne de s’outiller pour faire face aux défis du présent et de l’avenir. Cependant, pour que le Néo-Brunswickois francophone puisse accéder à un niveau satisfaisant d’éducation, il doit avoir les moyens de financer ses études postsecondaires. Pourtant, même aujourd’hui, les circonstances mettent en péril l’éducation des Acadiennes et des Acadiens. Les familles acadiennes se trouvent, en grande partie, dans des régions rurales, et selon les statistiques, ont en moyenne un revenu annuel moins élevé que les familles anglophones. Comment allons-nous assurer que les deux populations auront les mêmes opportunités?
M. Alward, notre recommandation, cette semaine, est double. Dans un premier temps, nous vous demandons de songer à l’impact qu’auront vos décisions, tant dans le milieu éducationnel qu’ailleurs, sur les Acadiennes et les Acadiens du Nouveau-Brunswick. Dans un deuxième temps, nous vous demandons de ne pas imposer des compressions aux budgets réservés à l’éducation postsecondaire afin de ne mettre en péril ni la qualité ni l’accessibilité de l’éducation universitaire et collégiale. Les conséquences de telles compressions se feront sentir à plusieurs niveaux, notamment par les universités publiques, mais aussi par les étudiantes et les étudiants, alors que le manque à gagner leur sera transmis à travers une hausse des droits de scolarité. Nous vous prions, M. Alward, de ne pas oublier que la communauté acadienne dépend de l’Université de Moncton pour faire avancer son destin et que ses problèmes financiers seront conséquemment aussi les nôtres.
En espérant que vous allez apprécier le recueil de poésie Archives de la présence, notamment le poème « Cri de terre », du poète acadien Raymond Guy LeBlanc et, surtout vous en inspirer, veuillez agréer nos plus sincères salutations
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
mercredi 16 mars 2011
Où est Alward? Prise 3!
Trouvez le Premier Ministre David Alward!
Et pour une chance de plus pour gagner : Le 2% que le gouvernement provincial propose couper au secteur de l'éducation!
De l'excellente participation suite aux deux permières photos, mauis certains disent que c'est trop facile. On monte donc le niveau de difficulté avec la troisième photo, tirée d'une initiative de conscientisation qui demandait aux étudiant.e.s de jeter dans une piscine 1¢ par 1000$ d'endettement qu'ils et elles avaient. Combien plus devront les étudiant.e.s s'endetter quand le manque à gagner devra être couvert par des augmentations de droits de scolarité? Où donc est Alward sur le financement des universités?
Ceux et celles qui cherchent à confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et son 2% (en fait, NOTRE 2%) dans la troisième photo cette semaine. Vous avez jusqu'au 23 mars à 8h30 du matin pour le faire.
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Et pour une chance de plus pour gagner : Le 2% que le gouvernement provincial propose couper au secteur de l'éducation!
De l'excellente participation suite aux deux permières photos, mauis certains disent que c'est trop facile. On monte donc le niveau de difficulté avec la troisième photo, tirée d'une initiative de conscientisation qui demandait aux étudiant.e.s de jeter dans une piscine 1¢ par 1000$ d'endettement qu'ils et elles avaient. Combien plus devront les étudiant.e.s s'endetter quand le manque à gagner devra être couvert par des augmentations de droits de scolarité? Où donc est Alward sur le financement des universités?
Ceux et celles qui cherchent à confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et son 2% (en fait, NOTRE 2%) dans la troisième photo cette semaine. Vous avez jusqu'au 23 mars à 8h30 du matin pour le faire.
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lundi 14 mars 2011
Revue de presse (du 7 mars au 13 mars 2011)
Front commun contre les compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation : une rencontre avec les ministres francophones
Le 10 mars dernier, le Secteur éducation du Forum de concertation de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick a rencontré quelques ministres francophones du gouvernement néo-brunswickois afin de leur faire part des préoccupations à l'égard des compressions imposées aux budgets affectés au milieu de l'éducation. Lors de cette rencontre (à laquelle la FÉÉCUM était représentée par le Président, Ghislain LeBlanc), les associations membres ont fait savoir au gouvernement que des compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation (c'est-à-dire de la petite enfance jusqu'au postsecondaire) auront des effets néfastes sur les étudiantes et les étudiants d'aujourd'hui, mais sur l'avenir du Nouveau-Brunswick. Les organismes de la société civile acadienne présents ont affirmé, à la sortie de la rencontre, que les entretiens avaient été positifs et que les ministres présents avaient bien accueilli les revendications du groupe. Cependant, nous devrons attendre au 22 mars (le jour du dépôt du budget) pour voir si le gouvernement a compris le message qui lui a été livré.
Contre les compressions budgétaires en éducation postsecondaire : une nouvelle initiative des étudiantes et des étudiants de la University of New Brunswick
La University of New Brunswick Student Union a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation afin d'interpeler le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Des membres de l'organisme étudiant se sont déplacés dans les circonscriptions de la Ministre de l'éducation postsecondaire (Martine Coulombe), du Ministre des finances (Blaine Higgs) et du Premier ministre (David Alward) accompagnés de découpages en carton de silhouettes d'étudiantes et d'étudiants. Ces découpages déposés aux portes des bureaux de circonscription des trois membres du gouvernement ciblés représentaient les étudiantes et les étudiants du Nouveau-Brunswick qui devront se priver d'une éducation postsecondaire si jamais les droits de scolarité devaient augmenter.
Le gouvernement de David Alward apprécié de la population du Nouveau-Brunswick
Selon les résultats d'un sondage publié dans l'Acadie Nouvelle du 8 mars dernier, la population du Nouveau-Brunswick est majoritairement satisfaite de la performance du gouvernement conservateur. En novembre dernier, 40% de la population était plutôt satisfaite (6% de la population était complètement satisfaite), tandis qu'en février, 59% de la population était plutôt satisfaite (3% de la population était complètement satisfaite). Pour ce qui est des intentions de vote, si une élection générale était déclenchée, 58% de la population décidée (parce que 37% de la population sondée est indécise) accorderait son vote au Parti conservateur, tandis que 27% de la population décidée accorderait son vote au Parti libéral. Cependant, plusieurs considèrent que ce niveau de popularité est attribuable au fait que le gouvernement n'a pas encore pris de décisions impopulaires. Nous devrons attendre le dépôt du budget pour voir si le gouvernement de David Alward réussira à maintenir un tel niveau de satisfaction.
Les provinces de l'Atlantique, région unilingue anglophone?
L'Acadie Nouvelle nous apprenait récemment que le député fédéral de la circonscription d'Acadie-Bathurst avait l'intention de porter plainte auprès du Commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, suite à la désignation de la zone administrative dans laquelle se situent les bureaux de Service Canada dans les provinces de l'Atlantique fut désignée comme étant unilingue anglophone, et ce, malgré le fait qu'elle inclut le Nouveau-Brunswick, soit la seule province officiellement bilingue du Canada (qui est également désignée ainsi dans la Constitution canadienne). Plusieurs organismes de la société civile acadienne, notamment la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick et la Société nationale de l'Acadie ont affirmé être «révoltés» de la décision de l'organisme du gouvernement du Canada. La présidente de la SNA, Françoise Enguehard, a rappelé que les francophones font plus de 20% de la population des provinces de l'Atlantique. Elle se pose la question à savoir «[s'] il [faut] encore, en 2011, rappeler au gouvernement fédéral notre existence et celle de la Loi sur les langues officielles»?
Le 10 mars dernier, le Secteur éducation du Forum de concertation de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick a rencontré quelques ministres francophones du gouvernement néo-brunswickois afin de leur faire part des préoccupations à l'égard des compressions imposées aux budgets affectés au milieu de l'éducation. Lors de cette rencontre (à laquelle la FÉÉCUM était représentée par le Président, Ghislain LeBlanc), les associations membres ont fait savoir au gouvernement que des compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation (c'est-à-dire de la petite enfance jusqu'au postsecondaire) auront des effets néfastes sur les étudiantes et les étudiants d'aujourd'hui, mais sur l'avenir du Nouveau-Brunswick. Les organismes de la société civile acadienne présents ont affirmé, à la sortie de la rencontre, que les entretiens avaient été positifs et que les ministres présents avaient bien accueilli les revendications du groupe. Cependant, nous devrons attendre au 22 mars (le jour du dépôt du budget) pour voir si le gouvernement a compris le message qui lui a été livré.
Contre les compressions budgétaires en éducation postsecondaire : une nouvelle initiative des étudiantes et des étudiants de la University of New Brunswick
La University of New Brunswick Student Union a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation afin d'interpeler le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Des membres de l'organisme étudiant se sont déplacés dans les circonscriptions de la Ministre de l'éducation postsecondaire (Martine Coulombe), du Ministre des finances (Blaine Higgs) et du Premier ministre (David Alward) accompagnés de découpages en carton de silhouettes d'étudiantes et d'étudiants. Ces découpages déposés aux portes des bureaux de circonscription des trois membres du gouvernement ciblés représentaient les étudiantes et les étudiants du Nouveau-Brunswick qui devront se priver d'une éducation postsecondaire si jamais les droits de scolarité devaient augmenter.
Le gouvernement de David Alward apprécié de la population du Nouveau-Brunswick
Selon les résultats d'un sondage publié dans l'Acadie Nouvelle du 8 mars dernier, la population du Nouveau-Brunswick est majoritairement satisfaite de la performance du gouvernement conservateur. En novembre dernier, 40% de la population était plutôt satisfaite (6% de la population était complètement satisfaite), tandis qu'en février, 59% de la population était plutôt satisfaite (3% de la population était complètement satisfaite). Pour ce qui est des intentions de vote, si une élection générale était déclenchée, 58% de la population décidée (parce que 37% de la population sondée est indécise) accorderait son vote au Parti conservateur, tandis que 27% de la population décidée accorderait son vote au Parti libéral. Cependant, plusieurs considèrent que ce niveau de popularité est attribuable au fait que le gouvernement n'a pas encore pris de décisions impopulaires. Nous devrons attendre le dépôt du budget pour voir si le gouvernement de David Alward réussira à maintenir un tel niveau de satisfaction.
Les provinces de l'Atlantique, région unilingue anglophone?
L'Acadie Nouvelle nous apprenait récemment que le député fédéral de la circonscription d'Acadie-Bathurst avait l'intention de porter plainte auprès du Commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, suite à la désignation de la zone administrative dans laquelle se situent les bureaux de Service Canada dans les provinces de l'Atlantique fut désignée comme étant unilingue anglophone, et ce, malgré le fait qu'elle inclut le Nouveau-Brunswick, soit la seule province officiellement bilingue du Canada (qui est également désignée ainsi dans la Constitution canadienne). Plusieurs organismes de la société civile acadienne, notamment la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick et la Société nationale de l'Acadie ont affirmé être «révoltés» de la décision de l'organisme du gouvernement du Canada. La présidente de la SNA, Françoise Enguehard, a rappelé que les francophones font plus de 20% de la population des provinces de l'Atlantique. Elle se pose la question à savoir «[s'] il [faut] encore, en 2011, rappeler au gouvernement fédéral notre existence et celle de la Loi sur les langues officielles»?
jeudi 10 mars 2011
Troisième leçon de la FÉÉCUM au Premier Ministre du N.-B.
La Fédération étudiante envoie un troisième livre à M. Alward
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation dans le développement économique de sa province. Cette semaine, ce livre est Émile ou de l’éducation de Jean-Jacques Rousseau.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Selon le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, Émile ou de l’éducation, est un incontournable quand il s’agit du domaine de l’éducation : « Rousseau nous dit que l’éducation est l’outil nécessaire à la transformation d’un être humain en un citoyen responsable, et l’Histoire lui donne raison. Les gens les plus éduqués sont ceux qui participent le plus dans les institutions publiques et qui rendent les plus grands services à la société. »
La FÉÉCUM ainsi dénonce les compressions budgétaires proposées par le gouvernement provincial et espère encore les enrayer. « Les effets de telles actions ne se feront peut-être pas sentir aujourd’hui, » ajoute le président de la Fédération étudiante, « mais le seront assurément dans les années à venir. Plusieurs politiciens oublient que leurs décisions ont des conséquences au-delà de leur mandat de quatre ans. » Émile ou de l’éducation rappelle, à sa façon, que l’éducation est un projet de vie qui reste important pour plus longtemps qu’un mandat gouvernemental.
La FÉÉCUM continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la prospérité économique de la province.
*La lettre dans son entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez aimé le premier classique de langue française que nous vous avons fait parvenir : Madame Bovary de Gustave Flaubert. Cette semaine, nous vous en envoyons un autre, toujours dans le but de vous faire part de nos préoccupations à l’égard de l’avenir de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick. Il s’agit d’Émile ou de l’éducation du philosophe français Jean-Jacques Rousseau. Cet ouvrage, même s’il est parut en 1762, reste encore aujourd’hui une référence incontournable lorsqu’il est question de l’importance de l’éducation dans la société.
Jean-Jacques Rousseau nous explique sa façon de voir l’éducation par l’entremise de deux personnages : Émile et Sophie. Dans les pages du livre, Rousseau nous fait voyager à travers les diverses étapes de la vie de ces deux personnages en faisant constamment le lien entre leur âge et l’éducation qu’ils reçoivent. L’importance qu’il accorde à l’éducation et à son rôle primordial dans la société se résume bien dans la citation suivante, puisée à même des premières pages du livre : « Nous naissons faibles, nous avons besoin de force; nous naissons dépourvus de tout, nous avons besoin d’assistance; nous naissons stupides, nous avons besoin de jugement. Tout ce que nous n’avons pas à notre naissance et dont nous avons besoin étant grands, nous est donné par l’éducation ».
Rousseau nous dit que l’éducation est l’outil nécessaire à la transformation d’un être humain en une citoyenne ou un citoyen responsable. L’histoire nous démontre que ce célèbre philosophe avait parfaitement raison : Les être humains les plus éduqués sont ceux qui participent le plus dans les institutions publiques et qui rendent les plus grands services à la société. À travers les écrits de Rousseau, nous voulons vous rappeler, Monsieur Alward, que la partie de la population néo-brunswickoise qui reçoit une éducation de qualité est celle qui rapporte le plus à notre société. Il est donc essentiel de voir l’éducation comme un investissement et non comme un fardeau financier.
Notre recommandation est simple. Il ne faut pas exiger des compressions budgétaires au secteur de l’éducation (de la petite enfance à l’éducation postsecondaire). Les effets de telles actions ne se feront peut-être pas sentir aujourd’hui, mais le seront assurément dans les années à venir. Plusieurs politiciens oublient que leurs décisions ont des conséquences au-delà de leur mandat de quatre ans. Nous espérons, toutefois, que vous aurez le courage de faire autrement, c’est-à-dire de poser une action, en investissant davantage en éducation, ce qui permettra à la société néo-brunswickoise de prospérer.
En espérant que vous allez apprécier Émile ou de l’éducation de Jean-Jacques Rousseau et, surtout, vous en inspirer, veuillez agréer, M. Alward, nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation dans le développement économique de sa province. Cette semaine, ce livre est Émile ou de l’éducation de Jean-Jacques Rousseau.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. Selon le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, Émile ou de l’éducation, est un incontournable quand il s’agit du domaine de l’éducation : « Rousseau nous dit que l’éducation est l’outil nécessaire à la transformation d’un être humain en un citoyen responsable, et l’Histoire lui donne raison. Les gens les plus éduqués sont ceux qui participent le plus dans les institutions publiques et qui rendent les plus grands services à la société. »
La FÉÉCUM ainsi dénonce les compressions budgétaires proposées par le gouvernement provincial et espère encore les enrayer. « Les effets de telles actions ne se feront peut-être pas sentir aujourd’hui, » ajoute le président de la Fédération étudiante, « mais le seront assurément dans les années à venir. Plusieurs politiciens oublient que leurs décisions ont des conséquences au-delà de leur mandat de quatre ans. » Émile ou de l’éducation rappelle, à sa façon, que l’éducation est un projet de vie qui reste important pour plus longtemps qu’un mandat gouvernemental.
La FÉÉCUM continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la prospérité économique de la province.
*La lettre dans son entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez aimé le premier classique de langue française que nous vous avons fait parvenir : Madame Bovary de Gustave Flaubert. Cette semaine, nous vous en envoyons un autre, toujours dans le but de vous faire part de nos préoccupations à l’égard de l’avenir de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick. Il s’agit d’Émile ou de l’éducation du philosophe français Jean-Jacques Rousseau. Cet ouvrage, même s’il est parut en 1762, reste encore aujourd’hui une référence incontournable lorsqu’il est question de l’importance de l’éducation dans la société.
Jean-Jacques Rousseau nous explique sa façon de voir l’éducation par l’entremise de deux personnages : Émile et Sophie. Dans les pages du livre, Rousseau nous fait voyager à travers les diverses étapes de la vie de ces deux personnages en faisant constamment le lien entre leur âge et l’éducation qu’ils reçoivent. L’importance qu’il accorde à l’éducation et à son rôle primordial dans la société se résume bien dans la citation suivante, puisée à même des premières pages du livre : « Nous naissons faibles, nous avons besoin de force; nous naissons dépourvus de tout, nous avons besoin d’assistance; nous naissons stupides, nous avons besoin de jugement. Tout ce que nous n’avons pas à notre naissance et dont nous avons besoin étant grands, nous est donné par l’éducation ».
Rousseau nous dit que l’éducation est l’outil nécessaire à la transformation d’un être humain en une citoyenne ou un citoyen responsable. L’histoire nous démontre que ce célèbre philosophe avait parfaitement raison : Les être humains les plus éduqués sont ceux qui participent le plus dans les institutions publiques et qui rendent les plus grands services à la société. À travers les écrits de Rousseau, nous voulons vous rappeler, Monsieur Alward, que la partie de la population néo-brunswickoise qui reçoit une éducation de qualité est celle qui rapporte le plus à notre société. Il est donc essentiel de voir l’éducation comme un investissement et non comme un fardeau financier.
Notre recommandation est simple. Il ne faut pas exiger des compressions budgétaires au secteur de l’éducation (de la petite enfance à l’éducation postsecondaire). Les effets de telles actions ne se feront peut-être pas sentir aujourd’hui, mais le seront assurément dans les années à venir. Plusieurs politiciens oublient que leurs décisions ont des conséquences au-delà de leur mandat de quatre ans. Nous espérons, toutefois, que vous aurez le courage de faire autrement, c’est-à-dire de poser une action, en investissant davantage en éducation, ce qui permettra à la société néo-brunswickoise de prospérer.
En espérant que vous allez apprécier Émile ou de l’éducation de Jean-Jacques Rousseau et, surtout, vous en inspirer, veuillez agréer, M. Alward, nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
lundi 7 mars 2011
Revue de presse (du 28 février au 6 mars 2011)
Les étudiantes et les étudiants du Nouveau-Brunswick continuent de manifester leurs inquiétudes
La FÉÉCUM n'est pas la seule organisation étudiante de la province qui fait connaitre ouvertement ses inquiétudes à l'égard du budget que va présenter le Ministre des finances, Blaine Higgs, le 22 mars prochain. Le 28 février, Capacadie.com nous apprenait que les étudiantes et les étudiants de la University of New Brunswick (par l'entremise de la University of New Brunswick Student Union) lançaient une campagne médiatique visant à interpeler le gouvernement de David Alward. En gros, la campagne de la UNBSU (qui consiste d'une publicité radio et d'une vidéo) met l'accent sur l'importance de l'éducation postsecondaire tout en revendiquant le maintien du gel des droits de scolarité. Le premier mars, c'était au tour des étudiantes et des étudiants de la Saint Thomas University de manifester leurs inquiétudes à l'égard de l'avenir de l'éducation postsecondaire lors d'un ralliement organisé devant l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par la Saint Thomas University Student Union . L'évènement, dont traite l'Acadie Nouvelle du 2 mars, mettait, tout comme le faisait l'initiative de la UNBSU d'ailleurs, l'accent sur l'importance de maintenir le gel des droits de scolarité au Nouveau-Brunswick.
L'éducation est une priorité selon les citoyennes et les citoyens du Nouveau-Brunswick
Un document rendu public par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, et repris intégralement sur le site Internet de la CBC, donne un aperçu des dossiers que les citoyennes et les citoyens de la province pensent prioritaires à l'approche du dépôt du premier budget du gouvernement de David Alward. On y apprenait que près de 22% de la population sondée (c'est-à-dire 2 957 personnes) pense que les soins de santé devraient être prioritaires, tandis que 15,6% de la population sondée (le deuxième plus haut pourcentage dans la liste) considère que l'éducation primaire et l'éducation secondaire devraient être prioritaires. Si nous combinons ce chiffre à celui qui représente le niveau de priorité de l'éducation postsecondaire (5,8% de la population sondée considère qu'il s'agit du dossier prioritaire), le pourcentage de la population qui considère que le milieu éducationnel est celui que le gouvernement devrait prioriser dans son budget est de 21,4. Encore selon les données disponibles, la population sondée ne considère pas que le gouvernement devrait faire des économies en faisant des compressions dans les budgets accordés au milieu éducationnel. En fait, seulement 2,9% de la population sondée propose des compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation primaire et de l'éducation secondaire afin d'aider à assainir les finances de la province, alors que seulement 6,5% de la population sondée propose des compressions aux budgets accordés aux universités et aux collèges de la province pour y arriver.
La FÉÉCUM n'est pas la seule organisation étudiante de la province qui fait connaitre ouvertement ses inquiétudes à l'égard du budget que va présenter le Ministre des finances, Blaine Higgs, le 22 mars prochain. Le 28 février, Capacadie.com nous apprenait que les étudiantes et les étudiants de la University of New Brunswick (par l'entremise de la University of New Brunswick Student Union) lançaient une campagne médiatique visant à interpeler le gouvernement de David Alward. En gros, la campagne de la UNBSU (qui consiste d'une publicité radio et d'une vidéo) met l'accent sur l'importance de l'éducation postsecondaire tout en revendiquant le maintien du gel des droits de scolarité. Le premier mars, c'était au tour des étudiantes et des étudiants de la Saint Thomas University de manifester leurs inquiétudes à l'égard de l'avenir de l'éducation postsecondaire lors d'un ralliement organisé devant l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par la Saint Thomas University Student Union . L'évènement, dont traite l'Acadie Nouvelle du 2 mars, mettait, tout comme le faisait l'initiative de la UNBSU d'ailleurs, l'accent sur l'importance de maintenir le gel des droits de scolarité au Nouveau-Brunswick.
L'éducation est une priorité selon les citoyennes et les citoyens du Nouveau-Brunswick
Un document rendu public par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, et repris intégralement sur le site Internet de la CBC, donne un aperçu des dossiers que les citoyennes et les citoyens de la province pensent prioritaires à l'approche du dépôt du premier budget du gouvernement de David Alward. On y apprenait que près de 22% de la population sondée (c'est-à-dire 2 957 personnes) pense que les soins de santé devraient être prioritaires, tandis que 15,6% de la population sondée (le deuxième plus haut pourcentage dans la liste) considère que l'éducation primaire et l'éducation secondaire devraient être prioritaires. Si nous combinons ce chiffre à celui qui représente le niveau de priorité de l'éducation postsecondaire (5,8% de la population sondée considère qu'il s'agit du dossier prioritaire), le pourcentage de la population qui considère que le milieu éducationnel est celui que le gouvernement devrait prioriser dans son budget est de 21,4. Encore selon les données disponibles, la population sondée ne considère pas que le gouvernement devrait faire des économies en faisant des compressions dans les budgets accordés au milieu éducationnel. En fait, seulement 2,9% de la population sondée propose des compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation primaire et de l'éducation secondaire afin d'aider à assainir les finances de la province, alors que seulement 6,5% de la population sondée propose des compressions aux budgets accordés aux universités et aux collèges de la province pour y arriver.
jeudi 3 mars 2011
Revue de presse (du 21 février au 27 février 2011)
La FÉÉCUM lançait, le 22 février et le 23 février respectivement, une campagne qui cherche à sensibiliser la population étudiante (la campagne «Où est Alward?» où la population étudiante est invitée, chaque semaine, à trouver le Premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, caché dans une image) ainsi qu'une campagne qui cherche à sensibiliser le gouvernement du Nouveau-Brunswick (une campagne qui vise à envoyer un classique de la littérature au Premier ministre du Nouveau-Brunswick chaque semaine, et ce, pour cinq semaines) à l'importance d'investir dans le domaine de l'éducation postsecondaire. Ces deux campagnes de sensibilisation ont reçu une impressionnante couverture dans les médias locaux, notamment dans les journaux, mais aussi à la télévision et à la radio. Un article de Capacadie.com en a fait état le 23 février quelques heures seulement après le lancement de la campagne «Où est Alward?», un article de l'Acadie Nouvelle traitait des deux campagnes le 24 février et le journal Times & Transcript a misé sur la deuxième campagne dans un article publié le 25 février. Les deux campagnes de sensibilisation ont aussi reçu de la visibilité à l'émission Le Réveil de la radio de Radio-Canada/Acadie du 24 février ainsi qu'au Téléjournal Acadie de Radio-Canada/Acadie du 24 février (il est possible de voir l'entrevue qu'a accordé le Président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, au journaliste Martin Robert après les prévisions météorologiques, et ce, dans la quatrième partie du bulletin de nouvelles). Global Maritimes s'est également intéressé aux campagnes de la FÉÉCUM dans un reportage diffusé le 24 février à la fin de son bulletin de nouvelles du soir.
Dans une chronique publiée dans l'Acadie Nouvelle du 21 février, Luc Desjardins se livre à une critique des compressions budgétaires imposées au milieu éducationnel, notamment aux écoles primaires et secondaires du Nouveau-Brunswick. Les responsables du District scolaire 1 (le district qui s'occupe des écoles francophones de la région de Moncton, de St. John et de Fredericton) ont laissé savoir au gouvernement, à maintes reprises même, qu'ils n'avaient pas l'intention de suivre ses directives. Le chroniqueur explique que ce district scolaire s'occupe non seulement des écoles francophones situées dans un milieu minoritaire (ce qui exige une panoplie de ressources additionnelles afin d'assurer la vitalité du français), mais qu'il est aussi le seul district scolaire qui est, au moment présent, obligé de s'adapter à une croissance importante de sa population étudiante. Selon ce raisonnement, le district ne peut pas se permettre de réduire ses dépenses de 0,8% sans risquer de réduire la qualité de l'enseignement. Desjardins nous rappelle que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a des obligations constitutionnelles à l'égard des écoles francophones. Ainsi, le gouvernement doit s'assurer d'accorder les sommes nécessaires à la livraison d'une éducation de qualité. Il est intéressant de noter qu'en Nouvelle-Écosse, le gouvernement a reconnu la mission particulière du District scolaire acadien (le district qui s'occupe de l'ensemble des écoles francophones de la province) en lui imposant un gel budgétaire au lieu d'une compression budgétaire. Dans le fond, nous ne pouvons faire qu'espérer que le gouvernement néo-brunswickois s'inspire de son voisin!
La journaliste Ariane Lacoursière du journal La Presse, nous apprenait, dans son article du 21 février, que certaines commissions scolaires du Québec demandent aux enseignantes et aux enseignants d'augmenter le taux de réussite de leurs élèves afin de satisfaire aux exigences du ministère de l'éducation du Québec. Plusieurs enseignantes et plusieurs enseignants dénoncent la situation et se sentent de plus en plus obligé(e)s d'augmenter artificiellement les notes contre leur gré. Par exemple, d'après l'entente signée entre le ministère de l'éducation et la Commission scolaire de Montréal, le taux de diplomation passera de 57% à 70% d'ici 2020. Le Président du Syndicat de l'enseignement de la région de Québec, Denis Simard, s'insurge contre une décision qui ne va pas dans le sens des intérêts du milieu éducationnel : «C'est une phobie des chiffres! On se demande si le gouvernement veut augmenter réellement la performance des jeunes, ou juste présenter de belles statistiques». Même s'il s'agit d'un article qui s'intéresse exclusivement aux conséquences d'une décision du gouvernement québécois, son contenu peut nous pousser à la réflexion : est-ce que les notes sont plus importantes que la qualité de l'éducation qui nous est livrée?
La FÉÉCUM envoie un deuxième livre au Premier Ministre du N.-B.
La Fédération étudiante y annexe ses six recommandations
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation dans le développement économique de sa province. Cette semaine, ce livre est Madame Bovary de Gustave Flaubert.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. En envoyant Madame Bovary, le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, espère offrir une leçon sur la gouvernance : « Dans le roman, le mari d’Emma ne sait pas comment l’écouter, ce qui mène à la tragédie. Nous demandons à M. Alward de ne pas faire la même erreur avec les citoyens de la province. »
La FÉÉCUM y annexe ses six recommandations, faites pendant la campagne électorale, mais toujours d’actualité. Ces revendications peignent un portrait optimal et réalisable du système d’éducation postsecondaire souhaité par les étudiants. « Des paroles qui méritent d’être écoutées, » souligne le président de la Fédération étudiante, « une lecture certainement plus brève que Madame Bovary. » Dans ce document, la FÉÉCUM s’attaque à tous les enjeux de l’éducation postsecondaire, du financement des universités à l’endettement étudiant, en passant par les iniquités dans le système de prêts étudiants.
La Fédération étudiante continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la prospérité économique de la province.
*La lettre dans son entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez pu trouver le temps nécessaire à la lecture de La Métamorphose de Franz Kafka que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine nous vous envoyons un deuxième classique de la littérature, tel que promis, pour vous faire part de nos préoccupations à l’égard de l’avenir de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick, soit Madame Bovary de l’auteur français Gustave Flaubert.
Il s’agit d’une grande histoire d’amour entre Charles Bovary et Emma, la fille d’un de ses patients, mais après le mariage, une froideur s’empare du couple. Les amoureux d’antan prendront rapidement des routes différentes. D’une part, Charles reste ignorant des problèmes qui affligent son mariage. D’autre part, Emma est profondément insatisfaite des efforts de son mari, et ce, même s’il s’efforce, selon ses moyens, à satisfaire à ses besoins. Mal écoutée, Emma sera poussée vers une tragédie certaine.
Un lien est à faire entre le destin d’Emma et celui des citoyennes et des citoyens de la province. Comme elle, les Néo-Brunswickoises et les Néo-Brunswickois ont des passions et des désirs et il est de votre devoir, en tant que Premier Ministre, d’être à leur écoute et de trouver moyen de les satisfaire. Votre défi est de ne pas partager le destin de Charles. Le seul moyen d’y arriver dépend de votre capacité de répondre aux attentes et aux besoins de la population. Votre courage déterminera comment l’histoire se souviendra de vous.
Afin de vous éclairer l’esprit, et de vous faire part des préoccupations des étudiantes et des étudiants en particulier, nous avons annexé à cette lettre les six principales revendications de la FÉÉCUM (émises au cours de la campagne électorale de septembre dernier). Une lecture plus brève que Madame Bovary, soit, mais des paroles qui devraient être écoutées. Selon nous, pour que notre province devienne compétitive, il est primordial d’améliorer l’accessibilité aux études postsecondaires. Nous ne pensons rien vous apprendre quand nous affirmons qu’une population éduquée est synonyme de prospérité économique. Le seul moyen d’y arriver est d’augmenter l’accessibilité à l’éducation postsecondaire et nous sommes confiants que vous saurez vous inspirer de nos écrits pour y arriver.
En espérant que vous allez apprécier Madame Bovary de Gustave Flaubert et, surtout, vous en inspirer, veuillez agréer, M. Alward, nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
D’ici le dépôt du budget du Nouveau-Brunswick à la fin mars, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) envoie un classique littéraire par semaine au Premier Ministre David Alward pour le conscientiser à l’importance de l’éducation dans le développement économique de sa province. Cette semaine, ce livre est Madame Bovary de Gustave Flaubert.
Chacun des cinq livres choisis porte un message symbolique et est accompagné d’une lettre explicative* envoyée à l’Hon. M. Alward ainsi qu’à d’autres intervenants comme la Ministre et au critique de l’éducation postsecondaire, ainsi qu’aux médias. En envoyant Madame Bovary, le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, espère offrir une leçon sur la gouvernance : « Dans le roman, le mari d’Emma ne sait pas comment l’écouter, ce qui mène à la tragédie. Nous demandons à M. Alward de ne pas faire la même erreur avec les citoyens de la province. »
La FÉÉCUM y annexe ses six recommandations, faites pendant la campagne électorale, mais toujours d’actualité. Ces revendications peignent un portrait optimal et réalisable du système d’éducation postsecondaire souhaité par les étudiants. « Des paroles qui méritent d’être écoutées, » souligne le président de la Fédération étudiante, « une lecture certainement plus brève que Madame Bovary. » Dans ce document, la FÉÉCUM s’attaque à tous les enjeux de l’éducation postsecondaire, du financement des universités à l’endettement étudiant, en passant par les iniquités dans le système de prêts étudiants.
La Fédération étudiante continuera d’envoyer un livre par semaine jusqu’au dépôt du budget, question d’inspirer le Premier Ministre à respecter ses engagements envers la population du Nouveau-Brunswick tout en soulignant l’importance du rôle de l’éducation dans la prospérité économique de la province.
*La lettre dans son entier :
Monsieur le Premier Ministre,
Nous espérons que vous avez pu trouver le temps nécessaire à la lecture de La Métamorphose de Franz Kafka que nous vous avons fait parvenir la semaine dernière. Cette semaine nous vous envoyons un deuxième classique de la littérature, tel que promis, pour vous faire part de nos préoccupations à l’égard de l’avenir de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick, soit Madame Bovary de l’auteur français Gustave Flaubert.
Il s’agit d’une grande histoire d’amour entre Charles Bovary et Emma, la fille d’un de ses patients, mais après le mariage, une froideur s’empare du couple. Les amoureux d’antan prendront rapidement des routes différentes. D’une part, Charles reste ignorant des problèmes qui affligent son mariage. D’autre part, Emma est profondément insatisfaite des efforts de son mari, et ce, même s’il s’efforce, selon ses moyens, à satisfaire à ses besoins. Mal écoutée, Emma sera poussée vers une tragédie certaine.
Un lien est à faire entre le destin d’Emma et celui des citoyennes et des citoyens de la province. Comme elle, les Néo-Brunswickoises et les Néo-Brunswickois ont des passions et des désirs et il est de votre devoir, en tant que Premier Ministre, d’être à leur écoute et de trouver moyen de les satisfaire. Votre défi est de ne pas partager le destin de Charles. Le seul moyen d’y arriver dépend de votre capacité de répondre aux attentes et aux besoins de la population. Votre courage déterminera comment l’histoire se souviendra de vous.
Afin de vous éclairer l’esprit, et de vous faire part des préoccupations des étudiantes et des étudiants en particulier, nous avons annexé à cette lettre les six principales revendications de la FÉÉCUM (émises au cours de la campagne électorale de septembre dernier). Une lecture plus brève que Madame Bovary, soit, mais des paroles qui devraient être écoutées. Selon nous, pour que notre province devienne compétitive, il est primordial d’améliorer l’accessibilité aux études postsecondaires. Nous ne pensons rien vous apprendre quand nous affirmons qu’une population éduquée est synonyme de prospérité économique. Le seul moyen d’y arriver est d’augmenter l’accessibilité à l’éducation postsecondaire et nous sommes confiants que vous saurez vous inspirer de nos écrits pour y arriver.
En espérant que vous allez apprécier Madame Bovary de Gustave Flaubert et, surtout, vous en inspirer, veuillez agréer, M. Alward, nos plus sincères salutations,
Ghislain LeBlanc, Président FÉÉCUM
Sylvain Bérubé, Vice-président exécutif FÉÉCUM
Hey! Pourquoi je ne peux plus poster des commentaires anonymes?
Parce que certains utilisent cet anonymat pour faire des attaques souvent sans fondement. Quand on abuse d'un privilège, on risque de le perdre.
L'Info-FÉÉCUM est sensé établir une ligne de communication entre les élus de la Fédération et ses membres, mais ce que l'on s'apperçoit, c'est que les élus perdent l'envie de participer et débattre quand ils se sont attaquer gratuitement. Vous avez totalement le droit de critiquer et de questionner, mais vous devrez être tenus responsables de vos commentaires dorénavant.
Ceci dit, je vous encourage à vous faire un compte Google ou autre qui vous laissera commenter. Ce compte peut être sous un pseudonyme, évidemment, mais si vous dépassez les bornes, l'administrateur du blogue (c'est moi - un employé temps complet et apolitique), il me sera possible de fermer les commentaires à ce compte.
Merci de votre compréhension.
L'Info-FÉÉCUM est sensé établir une ligne de communication entre les élus de la Fédération et ses membres, mais ce que l'on s'apperçoit, c'est que les élus perdent l'envie de participer et débattre quand ils se sont attaquer gratuitement. Vous avez totalement le droit de critiquer et de questionner, mais vous devrez être tenus responsables de vos commentaires dorénavant.
Ceci dit, je vous encourage à vous faire un compte Google ou autre qui vous laissera commenter. Ce compte peut être sous un pseudonyme, évidemment, mais si vous dépassez les bornes, l'administrateur du blogue (c'est moi - un employé temps complet et apolitique), il me sera possible de fermer les commentaires à ce compte.
Merci de votre compréhension.
mercredi 2 mars 2011
Où est Alward? Prise 2!
Trouvez le Premier Ministre David Alward!
Et pour une chance de plus pour gagner : Le Ministre des finances Blaine Higgs!
De l'excellente participation suite à la première photo, merci à tous et toutes! Ceux et celles qui voulaient se faire confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et son Ministre des finances, Blaine Higgs dans la deuxième photo cette semaine. Vous avez, en fait, deux semaines pour participer, car nous ne posterons pas de nouvelle photo pendant la semaine de relâche.
Où est Alward sur la question de l'endettement?
La deuxième photo choisie est celle de la manifestation étudiante de 2008 pour contrer l'endettement étudiant. Les étudiants portaient le rouge, symbole de leur dette. Est-ce que M. Alward laissera toute une génération « dans le rouge »?
Comment participer
Et pour une chance de plus pour gagner : Le Ministre des finances Blaine Higgs!
De l'excellente participation suite à la première photo, merci à tous et toutes! Ceux et celles qui voulaient se faire confirmer leurs réponses, nous les avons mis en ligne ICI. Et n'oubliez pas de « spotter » M. Alward et son Ministre des finances, Blaine Higgs dans la deuxième photo cette semaine. Vous avez, en fait, deux semaines pour participer, car nous ne posterons pas de nouvelle photo pendant la semaine de relâche.
Où est Alward sur la question de l'endettement?
La deuxième photo choisie est celle de la manifestation étudiante de 2008 pour contrer l'endettement étudiant. Les étudiants portaient le rouge, symbole de leur dette. Est-ce que M. Alward laissera toute une génération « dans le rouge »?
Comment participer
mardi 1 mars 2011
Résultats des élections de la FÉÉCUM 2011
Les nouveaux membres du conseil exécutif de la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) débuteront bientôt leur mandat pour la prochaine année académique. Pendant deux jours consécutifs, les étudiant.e.s du campus de Moncton ont exercé leurs droits démocratiques par l’entremise d’Internet, une stratégie qui assure l’accès au vote à un plus grand nombre de membres, maximisant ainsi la participation aux élections de la Fédération étudiante. Cette année, 1033 étudiant.e.s ont voté, représentant 28,14% de la masse étudiante.
L’exécutif de la Fédération est composé de cinq étudiant.e.s et étudiantes élu.e.s par ses membres. Le conseil exécutif 2011-2012 de la FÉÉCUM est composé de :
- Ghislain LeBlanc à la présidence ;
- Justin Guitard à la vice-présidence académique ;
- Olivier Doiron à la vice-présidence activités sociales ;
- Joëlle Martin à la vice-présidence exécutive, et ;
- Tiffany Raymond à la vice-présidence interne.
La FÉÉCUM est l’organisme qui rallie tous les étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton, Campus Moncton, représentant ainsi près de 3800 membres annuellement. Parmi les plus importants dossiers pour lesquels le nouvel exécutif vient d’être mandaté, on compte continuer la lutte pour le financement des études postsecondaires au Nouveau-Brunswick, le réaménagement du Centre étudiant, et représenter le point de vue étudiant à travers la controversée révision de la viabilité des programmes de l’Université de Moncton.
Le mandat des nouveaux élus débute le 1er avril prochain.
Tableau des résultats
L’exécutif de la Fédération est composé de cinq étudiant.e.s et étudiantes élu.e.s par ses membres. Le conseil exécutif 2011-2012 de la FÉÉCUM est composé de :
- Ghislain LeBlanc à la présidence ;
- Justin Guitard à la vice-présidence académique ;
- Olivier Doiron à la vice-présidence activités sociales ;
- Joëlle Martin à la vice-présidence exécutive, et ;
- Tiffany Raymond à la vice-présidence interne.
La FÉÉCUM est l’organisme qui rallie tous les étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton, Campus Moncton, représentant ainsi près de 3800 membres annuellement. Parmi les plus importants dossiers pour lesquels le nouvel exécutif vient d’être mandaté, on compte continuer la lutte pour le financement des études postsecondaires au Nouveau-Brunswick, le réaménagement du Centre étudiant, et représenter le point de vue étudiant à travers la controversée révision de la viabilité des programmes de l’Université de Moncton.
Le mandat des nouveaux élus débute le 1er avril prochain.
Tableau des résultats
Humour : Top 5 raisons pourquoi voter aux élections de la FÉÉCUM
Le vote en ligne aux élections générales de la FÉÉCUM se poursuit jusqu'à 18h ce soir. Certains d'entre vous n'ont pas encore voté, donc voici...
Les Top 5 raisons pourquoi voter aux élections générales de la FÉÉCUM!
5. Si 25% de la masse étudiante ne vote pas, faut tout recommencer! (Si vous trouvez le monde tannant avec ça tout de suite, imaginez dans 2 semaines!)
4. Oui, Non et Abstention ont fait dure campagne. Faut ben les récompenser.
3. On a calculé : Ça prend le même temps que manger un demi-muffin.
2. C'est en ligne. Faites partie de la révolution électronique.
Et la raison #1 pourquoi vous devriez voter aux élections de la FÉÉCUM...
1. Pas voté? Pas le droit de chiâler!
Les Top 5 raisons pourquoi voter aux élections générales de la FÉÉCUM!
5. Si 25% de la masse étudiante ne vote pas, faut tout recommencer! (Si vous trouvez le monde tannant avec ça tout de suite, imaginez dans 2 semaines!)
4. Oui, Non et Abstention ont fait dure campagne. Faut ben les récompenser.
3. On a calculé : Ça prend le même temps que manger un demi-muffin.
2. C'est en ligne. Faites partie de la révolution électronique.
Et la raison #1 pourquoi vous devriez voter aux élections de la FÉÉCUM...
1. Pas voté? Pas le droit de chiâler!
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