mercredi 18 avril 2012

Les annonces du Ministère de l'éducation postsecondaire du Nouveau-Brunswick ne répondent pas aux attentes des étudiants

Des changements au programme de prêts étudiants qui ne font pas le poids, selon la FÉÉCUM

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick annonçait hier que la contribution hebdomadaire des étudiants recevant un prêt étudiant montait de 50$ à 100$, miroir d’une décision semblable au gouvernement fédéral, mais la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se dit déçue de ce qu’elle qualifie de demi-mesure.

La Fédération étudiante avait effectivement identifié ce problème auquel font face les étudiants qui travaillent pendant leurs études. Ceux et celles qui faisaient plus de 50$ par semaine (plus ou moins 5h de travail) étaient pénalisés par le système de prêt étudiant. Selon la présidente de la FÉÉCUM, Mme Joëlle Martin, la solution du Nouveau-Brunswick de monter cette limite à 100$, ne s’agit là que d’un pansement et non d’un remède : « C’est mieux que ce que c’était, mais ça ne règle pas le problème. Malgré les changements, les étudiants ne peuvent toujours pas contribuer pleinement à leurs propres finances. »

Dans ses recommandations faites au gouvernement, la FÉÉCUM préconise plutôt que les étudiants ne soient aucunement pénalisés pour le travail à temps partiel pendant leurs études, et que la contribution estivale soit éliminée et remplacée par une contribution annuelle fixée à 700$, somme que la Fédération juge raisonnable et équitable pour l’ensemble des étudiants. « Les étudiants n’ont pas à être pénalisés pour essayer de combler le manque à gagner que laisse l’insuffisance des prêts étudiants » explique Mme Martin. « Une contribution annuelle fixe est plus équitable et serait, de toute évidence, plus facile pour le gouvernement à traiter. »

La FÉÉCUM reste donc frustrée que des changements plus substantifs et – l’espère-t-elle – plus novateurs devront encore attendre une année de plus.

samedi 14 avril 2012

Les droits de scolarité à l'Université de Moncton augmentent de 175$

La FÉÉCUM condamne le manque de financement des universités par le gouvernement du Nouveau-Brunswick

Suite au budget de l’Université de Moncton adopté à la réunion du Conseil des Gouverneurs de l’Université de Moncton de samedi dernier, la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) blâme le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour l’augmentation de 175$ aux droits de scolarité que devra subir la population étudiante.

L’augmentation de 175$ des droits de scolarité prévue pour l’année académique 2012-2013 représente une augmentation de 3,4% pour les étudiants canadiens, faisant grimper la note à 5292 $ par année pour les étudiants canadiens, et à 8972$ pour les étudiants internationaux (donc une augmentation pour eux de 295$). Selon la présidente de la FÉÉCUM, Mme Joëlle Martin, l’augmentation prouve que les universités sont toujours sous-financées.

La Fédération étudiante condamne le gouvernement provincial. « L’augmentation de financement accordée à l’Université de Moncton est de 1,68%, bien en-dessous du 3,4% que les étudiants devront payer de leur poche, » explique sa présidente. « Plus ça va, plus la part du budget de l’Université payée par les étudiant est élevée, alors que le taux de contribution provinciale est à la baisse. » La part du budget de l’Université de Moncton payée par les étudiant.e.s monte ainsi à 28,3%.

La FÉÉCUM attend maintenant les annonces du Ministère de l’éducation postsecondaire pour voir si les programmes qui touchent les étudiants, dont le système de prêts étudiants, feront état du même manque de vision du gouvernement provincial face à l’avenir de la province.

mercredi 11 avril 2012

Lettre de la FÉÉCUM dans l'Acadie Nouvelle d'aujourd'hui

L’éducation postsecondaire – Le rôle de la FÉÉCUM

La Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) est l'organisme qui rallie tous les étudiantes et étudiants du campus de l'Université de Moncton, représentant ainsi plus de 3700 membres annuellement. Deux grands paramètres établissent son rôle et sa mission : Les revendications et la défense des droits et intérêts des étudiants; et le maintien et l'amélioration de la qualité de la vie étudiante.

Incorporée en 1969 (à l’époque, la FEUM), la FÉÉCUM reste une fédération jeune, progressive et autonome qui vise une formation de qualité, une éducation postsecondaire accessible et un environnement sain pour l'épanouissement de ses membres et de la population acadienne et francophone de la province. Son approche n’est pas simplement de dénoncer les injustices et problèmes auxquels font face les étudiants et récents diplômés de l’Université de Moncton, mais d’apporter des solutions réalisables et bien recherchées à la haute administration de l’Université au gouvernement du Nouveau-Brunswick. D’être, en somme, partenaire actif dans les prises de décision.

S’il y a une leçon à prendre du dernier budget du Nouveau-Brunswick, c’est que bien qu’il reste de nombreux problèmes à régler du côté de l’éducation postsecondaire, le gouvernement n’est pas toujours à l’écoute du mouvement étudiant et ce, même si ce dernier est invité à proposer ses solutions. Or, le discours du budget ne faisait aucune mention des enjeux universitaires, démontrant par la parole autant que le geste que l’éducation postsecondaire n’est pas une priorité pour la province. On ne semble pas y voir là le réel portail vers une population mieux salariée, des entreprises plus novatrices et une prospérité économique.

L’éducation postsecondaire est en crise au Nouveau-Brunswick. Les diplômés du Nouveau-Brunswick sont les plus endettés aux Canada, et ses droits de scolarité, qui vont toujours en grandissant, sont parmi les plus élevés au pays. Difficile de blâmer les universités quand le gouvernement les sous-finance. Une maigre augmentation annuelle de 2% ne peut pas contrer les besoins financiers grandissants des institutions universitaires, et cette augmentation n’est même pas garantie sur plusieurs années, pouvant s’évaporer du jour au lendemain. Qui paie le manque à gagner? Vous l’avez deviné – les étudiants et leurs familles.

La réalité est que même un prêt étudiant n’est pas assez pour subvenir aux besoins d’un étudiant au Nouveau-Brunswick. Le programme de prêt ne permet aux étudiants d’emprunter qu’un maximum de 11 900$, alors que l’Université de Moncton elle-même estime les coûts d’une année universitaire entre 13 000 et 17 000$. L’étudiant devra donc travailler pendant ses études, mais attention! Le système le pénalise s’il fait plus de 50$ par semaine en coupant son prêt. L’étudiant dont les parents font de bons salaires est pénalisé aussi, même si sa famille choisi de ne pas l’aider financièrement. Les parents qui contribuent à l’éducation de leurs enfants devront se serrer la ceinture d’avantage et même mettre leur avenir (c'est-à-dire, leur retraites en jeu) à mesure que les droits de scolarité continuent à grimper.

Augmenter le financement des universités et les prêts accordés, tout en contrôlant le montant de dette cumulée grâce à un Programme de prestation pour l’achèvement des études dans le délai prévu amélioré, est un but réalisable. Il suffit de couper des programmes inefficaces et inutiles comme le Programme de rabais sur les droits de scolarité, un crédit d’impôt auquel seuls les diplômés bien salariés ont accès. L’argent existe pour régler bien des problèmes en éducation postsecondaire, mais la province ne la met tout simplement pas à la bonne place.

La FÉÉCUM continuera à militer pour des solutions pratiques à ces problèmes. Nos sept recommandations se retrouvent au www.feecum.ca

Joëlle Martin
Présidente de la FÉÉCUM

La FÉÉCUM remercie le Forum de concertation et Mme Ghislaine Foulem en particulier pour l'opportunité de la publier dans le cadre du partenariat Forum/Acadie Nouvelle.

mardi 10 avril 2012

Ouverture du Gala para académique - Signé Justin Guitard

Si vous avez manqué la performance de Justin Guitard comme animateur du Gala para académique cette année, ou si vous voulez la revivre, voici le mp3 de sa chanson qui fait le tour de l'actualité universitaire 2011-2012.

jeudi 5 avril 2012

Manifestation étudiante : Le tour des médias professionels et étudiants

Quelques 250 étudiants ont participé à la manifestation étudiante organisée par la FÉÉCUM hier et ont bloqué l'accès l'Avenue Université pour manifester leur mécontentement face à l'absence complète d'enjeux universitaires dans le discours du budget du Nouveau-Brunswick la semaine dernière. Voici ce que les médias en ont dit :

Reportage sur RDI

Radio-Canada.ca : Des étudiants au Nouveau-Brunswick qui se sentent laissés pour compte manifestent

CapAcadie/Acadie Nouvelle : U de M: 250 étudiants dans la rue


Le Front : À quoi sert la manifestation si c’est pour être aussi tranquille?

Nous pouvons aussi remercier Marc-André LeBlanc pour la prise des vidéos suivants :
La manifestation descend la butte


La présidente de la FEECUM adresse les manifestants


Le président de la SANB adresse les manifestants


Simon Ouellet questionne Richard Saillant, vice-recteur à l'administration et aux ressources humaines


La FÉÉCUM attend maintenant l'annonce des crédits budgétaires du Ministère de l'Éducation postsecondaire où, paraît-il, de nouveaux détails seront annoncés sur les programmes qui touchent les étudiants de la province.

lundi 2 avril 2012

Manifestation étudiante le 4 avril!

Le gouvernement bloque l’accès à l’université, bloquons l’Avenue de l’Université.
Maintenant que les étudiants sont réveillés, MANIFESTONS. Ce mercredi 4 avril, on vous invite au Centre étudiant à 11h15 pour aller ensuite bloquer l’Avenue Université (de 11h30 à 13h). Portez-vos T-shirt « Réveille ! » ou du bleu et or en signe de solidarité.

Suite au dépôt du budget provincial, il est évident que le gouvernement ne considère pas l’éducation postsecondaire une priorité. La limite d’augmentation de 175$ des droits de scolarité pour l’année prochaine et la maigre augmentation du financement aux universités de 2% (loin d’être suffisante pour contrebalancer l’augmentation des besoins financiers de l’Université) sont des mesures qui ne répondent pas aux besoins des étudiants.

Le thème du budget, « Rebâtir le NB ensemble », semble oublier que les étudiants doivent faire partie de cette ensemble pour le bien-être économique de la province. Il est temps de manifester notre insatisfaction !