Chers étudiants et étudiantes,
Nous avons rencontré le ministre de l’éducation postsecondaire deux fois dans les dernières semaines et encore une fois en entrevue à la radio vendredi dernier. En raison de la crise économique et du déficit que prévoit le gouvernement pendant les deux prochaines années, il est un peu plus difficile pour le gouvernement de plier à nos demandes et vouloir instaurer un plafond d’endettement de 7000$ pour le prochain budget. Le ministre nous a dit pendant lors de notre dernière rencontre qu’il poursuivrait les discussions en janvier… et même après le dépôt du budget! Est-ce un signe qu’il n’a pas l’intention d’instaurer un plafond d’endettement bientôt? Nous n’avons toujours pas de réponse claire.
Peu importe. Le rapport de la commission, les professeurs, l’Université et toute la communauté acadienne appuie notre revendication pour réduire l’endettement étudiant. La bataille n’est certainement pas finie et nous devons continuer de donner nos arguments et de faire comprendre au gouvernement l’importance de cet investissement le plus tôt possible. Le gouvernement devra, à force de persévérance de notre part, réaliser qu’il doit agir selon la volonté de l’ensemble de la population. Il faut continuer à faire pression sur le gouvernement pendant les quelques mois précédant le dépôt du budget, au mois de mars. Ce sera une période cruciale.
Faites le plein d’énergie pendant le congé des fêtes, on repart en force dès notre retour en janvier.
Bon succès dans vos examens et bon congé!
Sincèrement,
Tina
5 commentaires:
Il faut se mettre d'accord, une solution à la crise économique actuelle est un investissement de taille dans l'éducation post-secondaire. Comment arriver à l'autosuffisance si nous ne formons/retenons pas une main d'oeuvre spécialisée? Ce ne sont pas les secteurs primaire et manufacturier qui vont nous sauver, la compétition internationale est trop féroce à ce niveau. Il faut développer des produits, ici au NB, et une certaine expertise qui ne sera pas égalée ailleur. Comment? Vous l'avez deviné...
Bourgoin a raison.
Vous pouvez comptez sur moi aussi pour s'attaquer au dossier.
Notons que celles et ceux qui le désirent peuvent entrer en contact avec leur conseil respectif pour faire leur part et contribuer à l'émancipation que connait présentement ce regroupement féécumiste et à sa réussite. Les conseils étudiants ne courent pas après le monde jour et nuit pour avoir notre participation, mais lorsque j'ai contacté le mien, on a été content de m'avoir dans les rangs et on m'a répondu: "Plus on est, mieux c'est!".
Je suis fier de prendre part à un groupe qui revendique quelque chose qui a tellement été négligé au cours des dernières décennies. Je refuse de voir dans quelques années nos enfants subir les conséquences des décisions concernant l'éducation postsecondaire qui ont été faites et c'est pourquoi je me lève debout maintenant. Il faut commencer à un moment donné.
Et puis, crise ou pas nous demandons seulement une redistribution des fonds...
Tout économiste vous dirait que pour contrer une crise économique il faut investir pour stimuler l'économie.
Est-ce que vous pensez qu'ils vont réinvestir l'argent qui nous est accordé ailleurs?
il faut réagir.
Le plafond d'entemment n'est pas très recherché... Il reste que tous les étudiants pourraient ne pas travailler l'été, gagner aucun argent, en se disant:" Hey, je peux pas être plus que 7000 $ dans le trou, donc ça vaut quoi de gagner 5000$ pendant l'été, tout le dépenser pendant l'année et ne pas en sortir mieux que ceux qui ne travaillent pas?"
Luc-Henri, je suis parfaitement d’accord avec toi qu’en temps de crise économique, c’est une période cruciale pendant laquelle le gouvernement devrait plus que tout être en train d’investir dans le système d’éducation postsecondaire. Nous n’allons certainement pas laisser le gouvernement s’en sortir avec cette excuse, raison pourquoi les prochains mois seront très importants au niveau du support des étudiants!
Anonyme, sache que c’est un aspect dont nous sommes très conscients. Avec nos discussions avec le gouvernement, nous lui demandons que s’ils étaient pour mettre en place le plafond d’endettement, d’obliger les étudiants à travailler pendant l’été pour être admissible au plafond d’endettement de 7 000$. Sinon, avoir des excuses très valables (ex. : maladie) expliquant pourquoi l’étudiant n’aurait pas eu la chance de travailler. Nous ne voulons certainement pas qu’il soit facile d’abuser du programme. Les étudiants devront remplir des critères comme ils l'auraient fait pour des prêts.
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