Injure supplémentaire : Le Conseil des Gouverneurs renverse la recommandation des étudiants quant au vice-rectorat aux affaires étudiantes
Suite à aux décisions entérinées à la réunion du Conseil des Gouverneurs de l’Université de Moncton samedi dernier, la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) condamne le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour ne pas suffisamment subventionner les universités, mais reproche aussi des choses à l’UdeM.
L’augmentation de 197$ des droits de scolarité prévue pour l’année académique 2011-2012 représente une augmentation de 4% pour les étudiants canadiens, faisant grimper la note à 5117 $ par année pour les étudiants canadiens, et à 8677$ pour les étudiants internationaux. Ce total est à quelques dollars près du maximum imposé par le gouvernement du Nouveau-Brunswick dans son dernier budget et démontre, selon le président de la FÉÉCUM, M. Ghislain LeBlanc, que les universités sont toujours sous-financées.
L’augmentation survient sur les pas de la nomination de Mme Marie-Linda Lord au poste de vice-rectrice aux affaires étudiantes, et ce, à l’encontre de la recommandation des étudiants eux-mêmes, et en effet, de la décision du comité de sélection sur lequel la FÉÉCUM siège.
« Le Conseil des Gouverneurs a choisi une personne qui n’a, pour l’instant, pas su gagner la confiance des étudiants » révèle le président de la Fédération étudiante. « Et la FÉÉCUM s’explique mal pourquoi la recommandation des étudiants n’a pas été considérée par l’Université quand ce poste les touche directement. »
3 commentaires:
Par curiosité, j'aimerais savoir en quoi Marie-Linda Lord n'a pas su gagner la confiance des étudiants pour remplir ce poste. C'est dit, mais peut-on savoir pourquoi?
La FÉÉCUM y voyait un manque de vision et d'expérience en gestion à ce niveau élevé.
Extrait de la recommandation faite par la FÉÉCUM:
"Dans son exposé, Marie-Linda Lord a réussi à identifier un certain nombre de défis réels que l’Université de Moncton devra surmonter au cours des prochaines années, notamment pour ce qui a trait à la croissance de la population étudiante provenant de l’international, à l’aménagement de la Bibliothèque Champlain, à l’implication étudiante dans la communauté et sur le campus universitaire ainsi que pour ce qui a trait aux nouvelles réalités étudiantes. Nous sommes d’avis que ses nombreuses années d’expérience au sein du corps professoral de l’Université de Moncton lui permettent d’identifier adéquatement les défis rattachés aux affaires étudiantes et aux affaires internationales, toutefois, nous trouvons déplorable le fait qu’elle n’ait pas réussi à présenter les solutions qu’elle envisage mettre en place pour les surmonter. Hormis le manque de vision que nous avons détecté dans son discours, ce qui a été le plus préoccupant (surtout qu’elle est présentement professeure d’Information-communication, mais qu’elle a aussi été directrice du programme), c’est sa représentation erronée de la situation actuelle des médias étudiants (c’est-à-dire la radio CKUM et le journal Le Front). Elle a affirmé, en réponse à une question d’un représentant de la FÉÉCUM, que les médias étudiants étaient dans une situation critique et qu’ils pourraient jouir de la présence « d’adultes » dans leur fonctionnement au quotidien. Elle semble donc ignorer que les étudiantes et les étudiants sont des adultes, mais aussi qu’un professeur ainsi qu’un employé de l’Université de Moncton siègent présentement au Conseil d’administration des Médias acadiens universitaires incorporés (les MAUI)."
Je vous remercie d'avoir clarifié ce point.
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