mercredi 28 mars 2012

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick passe les étudiants universitaires sous le silence dans son nouveau budget

Tout le monde n’est pas invité à « Rebâtir le Nouveau-Brunswick ensemble », selon la FÉÉCUMSuite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) est outrée de ne voir même aucune mention des universités dans le discours du gouvernement. Bien qu’il semble que le gouvernement limitera l’augmentation des droits de scolarité à 175$ et augmentera le financement aux universités de presque 2% (loin d’être assez pour contrer les besoins financiers grandissants des universités), celui-ci n’a pas cru important d’en parler dans le discours du budget.

Le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc est particulièrement vexé par le manque de vision de M. Alward et son cabinet : « Il est évident que le gouvernement ne considère par l’éducation postsecondaire une priorité, quand elle est pourtant le portail vers une population mieux salariée, des entreprises plus novatrices et une prospérité économique. C’est ridicule que l’on intitule le budget Rebâtir le Nouveau-Brunswick ensemble mais qu’on n’invite pas les étudiants à faire partie de cet ensemble. »

Pendant la dernière année et demi, la Fédération avait été demandée de travailler avec le gouvernement et de proposer des solutions responsables à la crise d’éducation postsecondaire. La FÉÉCUM avait même identifié certains programmes inefficaces à éliminer pour pouvoir payer les modifications nécessaires au programme de prêt étudiant. « On sait que les programmes que nous avions ciblés n’ont pas été éliminés, » explique le président de la FÉÉCUM, « ça n’augure rien de bon pour les modifications faites au programme de prêt étudiant. » Les détails sur ces modifications se font encore attendre.

Pour la FÉÉCUM, les mesures annoncées ne font pas le poids, comme le fait de couper dans les emplois gouvernementaux comme si c’était fiscalement responsable. « Ce sont des emplois qui n’existent plus pour les étudiants fraichement diplômés dans le besoin de rembourser leur dette étudiante, » déplore le président de la FÉÉCUM. La Fédération étudiante révélera bientôt la prochaine étape de ses revendications.

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