jeudi 19 février 2009

Une majorité qui n’est pas radicale

En 1979, les étudiants sont présentés avec plusieurs nouvelles contraintes financières : un programme de prêts-bourses inadéquat, une hausse des frais de scolarité, une hausse des frais de logement, et l’adoption de la loi sur l’assurance chômage (C-14). Les leaders étudiants consultent la population étudiante pour déterminer les démarches à entreprendre. Sur la table, l’idée de « tenir des journées de réflexion » en boycottant les cours et occupant le CEPS pendant deux jours.

Plus que 1500 étudiants ont participé au vote, mais la majorité a voté contre l’occupation du CEPS (835 à 694 avec 35 abstentions) à l’A.G.A. Il y a cependant un groupe d’étudiants – indépendant de la FEUM – qui choisit d’occuper le CEPS tout de même. Des expulsions du campus pour plusieurs étudiants en ont résulté et l’efficacité de ce type de contestation a été sévèrement questionnée par la masse étudiante.

Aucun commentaire: