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La Féécum et le Forum de concertation des organismes acadiens veulent pousser l'Université de Moncton à consulter la communauté acadienne avant de couper des programmes
Selon la FÉÉCUM, l’UdeM appartient d’abord et avant tout à la communauté francophone du N.-B.
En fin de semaine, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) amenait deux propositions au Forum de concertation des organismes acadiens, toutes deux adoptées avec enthousiasme, soit d’exiger de l’Université de Moncton qu’elle inclut les membres du Forum dans ses consultations vis-à-vis l’avenir de l’institution et qu’elle s’engage aussi à des consultations publiques pour sonder l’ensemble de la communauté francophone du Nouveau-Brunswick.
« Bien qu’il y ait un processus de consultation à l’intérieur de la communauté universitaire, il nous semble important que le débat ait lieu à l’extérieur des campus aussi, » explique Tina Robichaud, présidente de la FÉÉCUM. Depuis un certain temps, l’Université se penche sur la viabilité de certains programmes, et cherche des solutions aux défis financiers que représente son importante mission au sein de la communauté acadienne. Des inquiétudes règnent depuis par rapport aux programmes dits fondamentaux. « L’Université avoue elle-même qu’elle joue ‘un rôle primordial dans le développement et l’épanouissement de la communauté en formant des professionnels et des intervenants dans tous les secteurs de la société’(Recommandations de l’Université de Moncton sur la restructuration des services de santé au Nouveau-Brunswick, 17 février 2010._, » rajoute Mme Robichaud. « Nous prions donc l’Université d’être attentive aux demandes du Forum de concertation. »
Pour la FÉÉCUM, il est également important de consulter la communauté acadienne et francophone de la province. « Si des programmes sont importants pour les gens du Nouveau-Brunswick, ils doivent le laisser savoir à l’Université, » continue la présidente de la FÉÉCUM. « Et il faut aussi que les citoyens réalisent la situation financière de l’UdeM et combien précaire celle-ci rend sa mission généraliste et donc sa raison d’être. »
La FÉÉCUM interpellera donc la communauté dans son sens large à s’intéresser au débat, et à communiquer avec l’Université de Moncton avec leurs inquiétudes, désirs, questions et solutions. Les documents pertinents sont disponibles au grand public sur le site Internet institutionnel de l’Université.
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