Les inscriptions sont à la baisse à l'Université de Moncton
Selon des données dévoilées cette semaine, il y a 2% moins d'étudiantes et d'étudiants qui fréquentent l'Université de Moncton. Dans les faits, cela représente une baisse de 0,3% de la population étudiante au Campus de Moncton (la population étudiante est ainsi passée de 4146 personnes en septembre 2010 à 4103 personnes en septembre 2011), de 7% de la population étudiante au Campus de Shippagan (la population étudiante est ainsi passée de 451 personnes en septembre 2010 à 424 personnes en septembre 2011) et de 12% de la population étudiante au Campus d'Edmundston (la population étudiante est ainsi passée de 450 personnes en septembre 2010 à 407 personnes en septembre 2011). Selon la haute administration de l'Université de Moncton (reprise dans un certain nombre de textes publiés dans les pages de l'Acadie Nouvelle au cours de la semaine), cette baisse d'inscriptions est attribuable à un certain nombre de facteurs démographiques, notamment à la dénatalité, mais aussi à la migration des populations du nord-ouest et du nord-est de la province vers les grands centres du sud (Moncton, Fredericton et Saint John). L'éditorialiste de l'Acadie Nouvelle, Gaétan Chiasson, résume ce phénomène en affirmant qu'il s'agit de «la loi des chiffres [...] plus le bassin d'élèves francophones rapetisse dans une région donnée, plus il est difficile d'y recruter de nouveaux étudiants». L'Université de Moncton doit donc miser sur les étudiantes et les étudiants provenant d'ailleurs. En fait, malgré la baisse des inscriptions, le nombre d'étudiantes et d'étudiants provenant d'un autre pays que le Canada a légèrement augmenté en passant de 11,2% de la population étudiante totale en 2010 à 11,6% en 2011.
Le gouvernement conservateur de David Alward : un an au pouvoir le 27 septembre
Il y a deux semaines, l'Acadie Nouvelle nous apprenait que le taux de satisfaction de la population du Nouveau-Brunswick a l'égard du gouvernement conservateur de David Alward a chuté de 15%. En fait, le pourcentage de la population qui se dit complètement satisfaite ou plutôt satisfaite de la performance du gouvernement est passé de 68% en mai à 53% aujourd'hui. Mardi prochain, le gouvernement va célébrer sa première année au pouvoir et, selon le chroniqueur Luc Desjardins, cette première année aura été marquée par des compressions budgétaires. Rappelons-nous que les compressions budgétaires ont fait couler beaucoup d'encre dans le secteur de l'éducation. Le District scolaire 01 (qui administre les écoles francophones du sud-est et du sud de la province) avait créé tout un tollé quand il avait refusé de réduire ses dépenses, et ce, en prétendant que des compressions auraient des effets néfastes sur l'éducation des enfants. Dans un texte publié dans l'Acadie Nouvelle d'aujourd'hui, David Alward affirme qu'il veut concentrer ses énergies sur le développement économique, notamment sur le développement du nord de la province. Pour le chroniqueur Luc Desjardins, toutefois, la baisse de popularité du gouvernement est attribuable au fait qu'il s'attarde trop aux compressions budgétaires : «Soit on coupe davantage, soit on augmente les revenus. Ah oui, peut-être y-a-t'il une autre voie. Celle de la croissance économique qui, par effet d'entraînement, génère plus de revenus dans les coffres publics. Mais, ça, c'était le mirage promis par l'ancien gouvernement [libéral]. À l'approche du premier anniversaire du gouvernement Alward, on n'a pas encore senti qu'il avait une stratégie gagnante à cet égard. Seulement des compressions sont à l'agenda. Pas étonnant que le taux de satisfaction recule».
Augmentation des droits de scolarité au Québec : un comité consultatif affirme que l'éducation postsecondaire sera moins accessible
Le système d'éducation postsecondaire du Québec pourrait se voir privé de 2,5% de son effectif actuel (soit près de 7000 étudiantes et étudiants) à la fin des cinq prochaines années. Selon le Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études (le CCAFE), l'augmentation des droits de scolarité de 325$ par année pour les cinq prochaines années (soit 1625$ globalement) pourrait réduire l'accès à l'éducation postsecondaire. Les droits de scolarité du Québec sont présentement les moins élevés du Canada et sont, en moyenne, de 2519$ par année universitaire. Depuis l'annonce du gouvernement libéral de Jean Charest, les étudiantes et les étudiants en profitent pour manifester leur mécontentement. Fait intéressant : jeudi, des étudiantes et des étudiants qui brandissaient une banderole affichant le message : «L'éducation est un droit» ont réussi à interrompre, au moment où l'on traitait de l'augmentation des droits de scolarité au Québec, la diffusion de l'émission du Réseau de l'information (RDI), le Club des ex, qui était de passage à l'UQÀM. Le message était clair : «Ce n'est pas en chargeant de plus en plus les étudiants et étudiantes
individuellement qu'on va leur permettre de s'épanouir et de devenir l'avenir du
Québec».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire