Les 7 recommandations : la FÉÉCUM retient l'attention de Radio-Canada Acadie et de l'Acadie Nouvelle
Au cours des dernières semaines, les journalistes de Radio-Canada Acadie et de l'Acadie Nouvelle se sont intéressés aux 7 recommandations formulées par la FÉÉCUM dans le but de rectifier les problèmes qui existent présentement dans le système d'éducation postsecondaire du Nouveau-Brunswick. Le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, était l'invité de Martin Robert au Téléjournal Acadie du 30 octobre dernier, tandis que le contenu du document préparé par la FÉÉCUM était l'objet de l'éditorial de Jean Saint-Cyr dans l'Acadie Nouvelle du 10 novembre. Dans son éditorial, Jean Saint-Cyr affirme appuyer les revendications des étudiantes et des étudiants de l'Université de Moncton (notamment pour ce qui a trait à l'idée de réviser le programme de prêts du gouvernement du Nouveau-Brunswick) et rappelle que la Commission sur l'éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick trouvait aussi le niveau d'endettement problématique. Il y a un peu plus de quatre ans, les commissaires affirmaient, dans leur rapport final, que «Les niveaux d’endettement élevés représentent un facteur qui contribue aux défauts de remboursement des prêts, surtout chez les diplômés qui connaissent des périodes de faible revenu après l’obtention du diplôme. Les niveaux d’endettement élevés contribuent également à des taux de décrochage plus élevés. En revanche, nous savons également que les étudiants qui reçoivent des bourses d’études, ce qui permet la réduction de leur endettement, demeurent à l’école plus longtemps et sont plus susceptibles de terminer leur programme d’études. De même, les étudiants du premier cycle dont les niveaux d’endettement sont plus élevés sont moins portés à entreprendre des études de deuxième cycle».
Éducation publique : un prix pour l'ancien Premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord
Les initiatives entreprises par Bernard Lord quand il était Premier ministre du Nouveau-Brunswick (entre 1999 et 2006) dans le domaine de l'éducation ont été reconnues par l'organisme Partenariat en éducation le 9 novembre dernier lors d'une activité qui s'est déroulée à Dieppe. Au cours de son mandat, le gouvernement de Bernard Lord a procédé à la décentralisation du système d'éducation (primaire et secondaire), à des investissements en matière de technologies en salle de classe, ainsi qu'à la mise en place du Plan d'apprentissage de qualité qui prévoyait l'ajout de 125 nouveaux postes d'enseignantes et d'enseignant dans le système d'éducation publique de la province chaque année pour une période de quatre ans. Bernard Lord en a profité pour rappeler jusqu'à quel point l'éducation est un investissement pour tout gouvernement : «Si on veut surmonter ces défis [économiques], nous devons investir dans le savoir, nous devons investir en éducation et nous devons investir dans la jeunesse». Rappelons que le Ministre de l'éducation actuel, Jody Carr, avait créé tout un tollé quand il avait décidé d'exiger des compressions dans les budgets des districts scolaires de la province. Il n'a pas encore fait savoir s'il va exiger de telles compressions au cours de l'année financière prochaine. Nous devrons probablement attendre au dépôt du prochain budget du gouvernement pour le savoir. Malgré les récentes compressions dans le milieu de l'éducation, Bernard Lord continu de croire que le gouvernement de David Alward reconnait l'importance de l'éducation pour l'avenir de la province. Il est d'avis que le gouvernement doit exiger des compressions dans tous les secteurs, sans identifier des secteurs clés parce qu'il fait face à une situation financière particulièrement difficile.
Augmentation des droits de scolarité : la population étudiante manifeste au Québec
Le 10 novembre fut journée de manifestation au Québec. C'est dans les rues de Montréal que des étudiantes et des étudiants de partout au Québec ont manifesté leur mécontentement à l'égard de la décision du gouvernement du Québec d'augmenter les droits de scolarité. En gros, l'augmentation des droits de scolarité est de l'ordre de 325$ par année, et ce, pour les prochains cinq ans (ce qui représente une augmentation totale de 1625$). Le gouvernement du Québec maintient sa position malgré la vive opposition de la Fédération étudiante universitaire du Québec (la FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (la FECQ), mais aussi malgré la mise en garde exprimée par le Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études qui affirmait, il y a quelques mois seulement, que la population étudiante du Québec risquait de diminuer de 2,5% en raison de l'augmentation annoncée. La présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, fait remarquer que le gouvernement de Jean Charest n'a pas étudié les besoins financiers réels des universités avant d'annoncer l'augmentation des droits de scolarité : «On est en train de demander à des étudiants, les plus pauvres, d'aller payer pour, finalement, dépenser de l'argent, mais on ne sait même pas où on va la mettre». Le Ministre des finances du Québec, Raymond Bachand, quant à lui, fait remarquer que les étudiantes et les étudiants doivent assumer une plus grande partie du coût de l'éducation qui leur est livrée puisqu'ils feront entre 600 000$ et 700 000$ de plus que la population qui n'a pas d'éducation postsecondaire, et ce, au cours de leur vie. Malgré l'augmentation annoncée, il est important de noter que les droits de scolarités du Québec sont quand même parmi les plus avantageux du Canada.
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