Des changements au programme de prêts étudiants qui ne font pas le poids, selon la FÉÉCUM
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick annonçait hier que la contribution hebdomadaire des étudiants recevant un prêt étudiant montait de 50$ à 100$, miroir d’une décision semblable au gouvernement fédéral, mais la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se dit déçue de ce qu’elle qualifie de demi-mesure.
La Fédération étudiante avait effectivement identifié ce problème auquel font face les étudiants qui travaillent pendant leurs études. Ceux et celles qui faisaient plus de 50$ par semaine (plus ou moins 5h de travail) étaient pénalisés par le système de prêt étudiant. Selon la présidente de la FÉÉCUM, Mme Joëlle Martin, la solution du Nouveau-Brunswick de monter cette limite à 100$, ne s’agit là que d’un pansement et non d’un remède : « C’est mieux que ce que c’était, mais ça ne règle pas le problème. Malgré les changements, les étudiants ne peuvent toujours pas contribuer pleinement à leurs propres finances. »
Dans ses recommandations faites au gouvernement, la FÉÉCUM préconise plutôt que les étudiants ne soient aucunement pénalisés pour le travail à temps partiel pendant leurs études, et que la contribution estivale soit éliminée et remplacée par une contribution annuelle fixée à 700$, somme que la Fédération juge raisonnable et équitable pour l’ensemble des étudiants. « Les étudiants n’ont pas à être pénalisés pour essayer de combler le manque à gagner que laisse l’insuffisance des prêts étudiants » explique Mme Martin. « Une contribution annuelle fixe est plus équitable et serait, de toute évidence, plus facile pour le gouvernement à traiter. »
La FÉÉCUM reste donc frustrée que des changements plus substantifs et – l’espère-t-elle – plus novateurs devront encore attendre une année de plus.
3 commentaires:
et puis vous vous demandez pourquoi les jeunes immigrent vers la autres provinces, vous ne nous laisser pas le choix, on va crever dans cette province si ça continue
On s'entend que si l'on vient du Nouveau-Brunswick, que l'on étudie ici ou non, on est stuck avec le système de prêts étudiants du Nouveau-Brunswick...
Malgré que d'autres provinces offrent des bourses, disponibles aux étudiant(e)s qui fréquentent leurs institutions post-secondaires, peu importe leur province d'origine (sans compter une bien meilleure formation académique, dans certains cas, pour le même prix). On ne peut pas dire que le gouvernement provincial (ainsi que l'Université de Moncton) est très généreux à ce niveau. Sans parler des frais de scolarité qui augmentent, encore une fois. C'est franchement honteux comme système. Décidément, l'exode est loin d'être terminée...
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