Financement des universités publiques : le Nouveau-Brunswick invité à ne pas imiter la Nouvelle-Écosse
En réaction à l'annonce de la Ministre de l'éducation postsecondaire, Martine Coulombe, au sujet de la mise en place d'ententes de financement étendues sur une période de quatre ans pour les universités publiques du Nouveau-Brunswick, le Président de la Atlantic Institute for Market Studies, Charles Cirtwill, a mis en garde le gouvernement néo-brunswickois de ne pas imiter les erreurs commises par le gouvernement néo-écossais il y a de cela six ans. Selon Cirtwill, la mise en place d'un calendrier des droits de scolarité fixant les augmentations à venir sur une période spécifique pourrait être avantageuse pour les étudiantes et les étudiants tout comme il pourrait aussi leur causer des problèmes. Selon lui, la mise en place d'une telle initiative doit cadrer avec les besoins réels des universités, et ce, dans le but ultime de ne pas mettre en péril l'accessibilité aux études postsecondaires.
Un avenir inquiétant : le gouvernement du Nouveau-Brunswick invité à fixer ses priorités
Dans une chronique publiée dans les pages de l'Acadie Nouvelle du 15 février, Roger Ouellette, professeur au Département de science politique de l'Université de Moncton, s'est livré à une critique des décisions et des priorités du gouvernement de David Alward. En gros, il s'insurge contre la décision du gouvernement du Nouveau-Brunswick d'exécuter des compressions budgétaires sans s'être livré à une évaluation des besoins et des obligations de chacun de ses ministères. Selon Ouellette, l'avenir économique du Nouveau-Brunswick dépend largement de l'éducation dans son ensemble (c'est-à-dire à partir de la petite enfance jusqu'au postsecondaire). Dans cette optique, le milieu éducationnel ne devrait pas subir de compressions budgétaires, mais devrait plutôt jouir d'investissements additionnels, et ce, afin de mieux outiller la société néo-brunswickoise pour faire face aux défis de l'avenir.
Le monde arabe est en quête de démocratie, mais dans quel état se trouve la démocratie dans le monde occidental?
Est-ce que la démocratie est venue à se résume à la tenue d'élections à intervalles réguliers? Le journaliste Louis-Gilles Francoeur se pose cette question dans un texte qu'il a signé dans le journal Le Devoir du 19 février. À la lumière des évènements des derniers mois dans le monde arabe, dans quel état se trouve la démocratie occidentale aujourd'hui? Plusieurs, notamment dans le monde universitaire, se posent cette question au jour le jour. Pourtant, aucune réponse n'est universellement acceptée. En France, la revue Philosophie a publié un sondage intitulé «Les Français et la démocratie» dans lequel nous y apprenons que 49% des Françaises et des Français prétendent que la démocratie a pris un recul, tandis que seulement 14% prétendent que la démocratie a progressé au cours des dernières années. Peu importe votre perception de ce qu'est la démocratie, ce texte vous fera sûrement réfléchir!
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