Un front commun contre les compressions budgétaires dans le milieu de l'éducation francophone
Les compressions anticipées par le gouvernement provincial dans le milieu de l'éducation ont continué de monopoliser l'attention des médias provinciaux cette semaine. Le journaliste Anthony Doiron du journal Le Front a publié un article mercredi qui traitait de la Classe extérieure qu'avait organisée la FÉÉCUM le 26 janvier dernier pour démontrer jusqu'à quel point les étudiantes et les étudiants s'inquiètent des compressions budgétaires anticipées par le gouvernement de David Alward, tandis que les journalistes de Radio-Canada/Acadie se sont intéressés au milieu de l'éducation dans son ensemble (c'est-à-dire du primaire jusqu'au postsecondaire). La décision du Secteur éducation de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (dont est membre la FÉÉCUM) de s'opposer à l'ensemble des compressions budgétaires demandées par le Ministre des finances, Blaine Higgs, dans le milieu de l'éducation s'est retrouvée dans la couverture journalistique du 4 février (à la suite d'une rencontre du Secteur éducation) ainsi que du 6 février (à la suite d'une rencontre des intervenants du milieu de l'éducation avec le Ministre de l'éducation Jody Carr). En réponse aux compressions anticipées, Jean-Marie Nadeau, le Président de la SANB, est catégorique : «Plus que jamais, on est tous d'accord : zéro coupure en éducation [...] avant de couper en éducation, on vous demande de trouver de l'argent ailleurs, c'est tout».
L'association étudiante de la St. Thomas University se préoccupe des droits de scolarité croissants
Les étudiantes et les étudiants de la St. Thomas University à Fredericton ont décidé d'utiliser un moyen de pression original pour tenter de faire comprendre à la Ministre de l'éducation postsecondaire, Martine Coulombe, l'importance de maintenir un financement adéquat pour les universités publiques du Nouveau-Brunswick. En fait, l'association étudiante a décidé d'envoyer une centaine de messages par télécopieur ; un moyen de communication qu'elle considère désuet, mais qui rappelle les années 90 quand les droits de scolarités au Nouveau-Brunswick n'étaient que de 1 900$ par année en moyenne.
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