mardi 20 septembre 2011

La crise du courriel étudiant

Simple mise à jour sur le problème du courriel étudiant, en particulier le fait que les étudiant.e.s en reçoivent trop qui ne sont mal ciblés (genre : formation outil de recherche pour étudiant.e.s en sciences infirmières, mais envoyé à tout le monde), redondants (des rappels) ou multiples sans raison (3 courriel sur des ateliers semblables envoyés un à la suite de l’autre au lieu de consolider l’information en un seul courriel).

La FÉÉCUM a fait avancer le dossier cette semaine après avoir lancé une petite campagne sur Twitter qui invitait ceux et celles qui se sentent « spammées » par certains services de répondre à chacun de leurs courriels pour les sensibiliser au « spam ». La Fédération a aussi navigué les canaux officiels pour essayer de régler le problème. Voici où nous en sommes :

Premièrement, la Bibliothèque, une des principales coupables, a accepté de ne plus envoyer de courriels (en particulier sur les formations RefWorks). Le Service de Mobilité internationale (SMI) a aussi assumé son erreur et enverra ses multiples voyages aux communications de la FÉÉCUM où ils seront consolidés en un seul courriel occasionnel et placés dans la section Opportunités de notre site web.

Dans le court terme, nous travaillons avec les Services aux Étudiant.e.s pour développer une politique d’envoi de courriel de masse que les détenteurs d’accès devront suivre (donc pas de rappels, courriels consolidés, etc.) sous peine de perdre cet accès. Dans le long terme, nous aurons des discussions avec la DGT (Direction générale des technologies) pour mettre en place un système de listes d’envoi plus spécifiques desquelles les étudiant.e.s pourront se désabonner (par exemple, si il ou elle sent que les courriels d’activités, ou de la FESR, ou de la recherche d’emploi, ne l’intéresse pas). Évidemment, vu qu’il soit question d’éléments techniques, nous ne comptons pas sur une implantation rapide, d’où le plan dans le court terme.

Nous savons que le dossier vous tient à cœur, et qu’il est une source de frustration pour plusieurs. En bout de ligne, nous voulons que le courriel étudiant soit utilisable et utilisé, pour qu’aucune information importante ne soit manquée dans l’océan de pourriels universitaires non-triés.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Super initiative, est-ce que vous pourriez aussi créer une liste pour les étudiants internationaux? Je sais que cette communauté est très active mais les messages pour communiquer avec eux sont redirigés à toute la population étudiante et très souvent, ne conserne pas les étudiants canadiens.

Anonyme a dit…

Faudrait tout simplement cibler l'envoie , et non envoyer un email vers toute la base de données que vous avez

Communications Féécum a dit…

Ce n'est pas si simple que ça, parce que ce n'est pas une "base de donnée". Le courriel de masse n'est pas une question de, par exemple, écrire (ou copier/coller) toutes les adresses dans le bottin étudiant. Plutôt, certaines personnes/services ont un accès privilégié à une adresse qui envoie à TOUS les étudiants. La base de données telle qu’elle existe est à la DGT et automatisée. On est soit étudiant ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de catégories « étudiants intéressés ou non aux activités sociales » par exemple.

Cependant, le système reconnait votre faculté, ce qui fait que votre faculté peut envoyer un message seulement à ses étudiants. Est-ce que le système peut reconnaître un étudiant international? Je sais que ManiWeb ne fait pas la différence, mais pas certain pour le système de courriel. Pour la FESR dont la majorité des messages ne devraient s’appliquer qu’aux étudiants au 2e et 3e cycle, je ne sais pas s’ils ont leur propre liste d’envoi et/ou s’ils l’utilisent comme il faut. Nous croyons que la moitié du problème est tout simplement une mauvaise utilisation du système de courriel qui mène à de l’abus ou des erreurs. La politique que nous cherchons à imposer devrait régler le gros du problème.

Ça semble très simple en concept, mais vu la dimension technique et l’implication de plus d’un service universitaire là-dedans, on sait que ça risque de ne pas l’être. Nous aimons mieux être francs et ouverts avec les obstacles à surmonter.

Anonyme a dit…

Vous faites déjà une super job, bravo. Il faut véhiculer de l'information, sans être "tannant", et cette année, vous le faites déjà parfaitement.

Le vrai problème, c'est l'accès au courriel de masse de DANIEL GRANT. Il envoie comme 45 courriels par jours. C'est lui, pas vous.

Communications Féécum a dit…

La FÉÉCUM respecte sa propre politique assez bien, merci de le remarquer. Cependant, nous avons découvert que PERSONNE D'AUTRE a une politique de la sorte. On va remédier à la situation.

Est-ce que M. Grant est encore en train de spammer? Je croyais qu'il avait largement réduit ou cessé depuis l'année dernière?

Rémo F. a dit…

Bon dossier, c'est vrai que c'est fatiguant. Le Front va sûrement le couvrir, question de populariser le sujet.

Personnellement, ça me tente jamais de checker mes courriels à cause de tout le spaming.

Je propose que les envoyeurs fréquents de courriels se donnent une journée par semaine où ils incluront tous les dossiers dans le même message.

Exception faite des messages considérés urgents.

La Bibliothèque selon moi est la pire pour le spamming.

Anonyme a dit…

Ce que ça prendrait, ce serait des listes d'envois desquelles on pourrait s'abonner (et se désabonner), comme ça on ne recevrait que les messages qui nous intéressent.

Anonyme a dit…

Le seul problème que je vois avec ceci est que si vous pensez que le message ne nous conserne pas, mais qu'en réalité il nous concerne, nous ne receverons pas le message.

Communications Féécum a dit…

Pas entièrement certain de ce que vous voulez dire. Les messages qui concernent tout le monde sont envoyés à tout le monde. Et si on peut instituer des listes d'envoi, ce sera la responsabilité de l'étudiant de rester sur les listes qui le concerne.

Si vous avez des exemples concrets...