Des mesures prises par l’Ontario mettent le N.-B. en « première » place
En janvier 2012, la province de l’Ontario met en place un programme qui offrira à tous ses étudiant.e.s au baccalauréat issu.e.s d’une famille dont les revenus ne dépassent pas 160 000 $ (donc 86% de la population étudiante ontarienne) une réduction sur leurs droits de scolarité de 1600 $ annuellement. La Fédération des étudiants et des étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) note que cette mesure effectivement réduit la moyenne des droits de scolarité en Ontario à environ 5000 $, soit quelques 800 $ sous celle du Nouveau-Brunswick qui se retrouve tout à coup la province avec les droits de scolarité les plus élevés, et donc le fardeau financier aux étudiant.e.s le plus lourd.
Pour les étudiant.e.s de l’Université de Moncton – qui payent maintenant plus de 5800 $ par année quand on inclut les frais afférents – c’est signe qu’il faut renverser la tendance dans les plus brefs délais. « Le coût d’une éducation postsecondaire augmente beaucoup plus vite que le coût de la vie, plus vite aussi que les montants accordés par les programmes d’aide financière aux étudiants » déclare Ghislain LeBlanc, président de la Fédération étudiante. « Nos universités et nos étudiants ont besoin d’un meilleur financement de la part de la province pour rattraper le recul que nous prenons à l’échelle nationale. »
Le président de la FÉÉCUM aimerait voir des efforts de la part du Nouveau-Brunswick dès le prochain budget pour commencer ce rattrapage : « Les étudiants payent une part de plus en plus grande de la facture universitaire – de 15% du budget des universités dans les années 80s à plus de 35% aujourd’hui – et il est grand temps que le gouvernement recommence à investir de façon significative à la formation de la relève néo-brunswickoise. Pour nous, il est inconcevable que le Nouveau-Brunswick s’ait laissé couler jusqu’au fond du baril. »
Information sur le programme mis en place par l’Ontario
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