vendredi 1 mars 2013

Revue de presse du 25 février au 1er mars

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Les choses ont été plutôt tranquilles sur le plan étudiant au N-B cette dernière semaine, mais au Québec se tenait lundi et mardi le tant attendu Sommet sur l’enseignement supérieur.

Déception pour ceux et celles qui s’attendaient à des solutions ; en deux jours de pourparlers entre le gouvernement et les intervenants du milieu tout ce qui a été accompli de façon concrète fut la mise en chantier de plusieurs grands projets.

Tel qu’attendu, le Sommet fut la plateforme choisie par la première ministre Marois pour annoncer sa décision d’indexer à 3% les frais de scolarité, ce qui représente dans l’immédiat une augmentation d’environ 70 $ par année (La Presse). Malgré l’opposition venant – entre autres – des fédérations étudiantes, le PQ n’a affiché aucune ouverture quant à un recul sur les positions annoncées au Sommet en ce qui concerne les droits de scolarité.

Mais les étudiants ne partent pas du Sommet les mains vides, malgré tout. Martine Desjardins, présidente de la FEUQ, se dit satisfaite des avancées réalisées dans le domaine des frais institutionnels obligatoires, l’aide financière aux étudiants et le Conseil des universités (Radio-Canada).

L’ASSÉ, qui boycottait l’événement en raison du fait que la gratuité scolaire ne faisait pas partie des options considérées par le gouvernement (qui n’a, soulignons-le, proposé que l’option de l’indexation, même si la possibilité de moduler les frais aux coûts des programmes avait été mise de l’avant) a fait entendre son point de vue dans une manifestation qui a immédiatement suivi la fermeture du Sommet (Le Devoir). Rapidement déclarée illégale, la manifestation s’est transformée en affrontement entre les nombreux policiers et les étudiants, au cours duquel les étudiants auraient vu les balles de neige lancées aux policiers être contrées par des bombes assourdissantes. 13 arrestations ont suivi l’échauffourée (CBC).

Et de l’autre côté de nous, en Nouvelle-Écosse, la grève des professeurs qui devrait se terminer après trois semaines d’arrêt de travail à l’université Saint-François-Xavier, a été blâmée par le recteur de l’institution sur le gouvernement provincial (Chronicle-Herald). C’est une chose rare que de voir une institution dépendant des fonds publics mordre la main qui la nourrit! Le fait est que le NPD a coupé de 10% sur quatre ans le financement aux universités par le biais de l’entente pluriannuelle de financement actuellement en vigueur.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous et à  toutes une agréable semaine de relâche. Soyez prudents sur les routes, et n’absorbez pas plus de liquides que vous pouvez en contenir!

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