À la collation des diplômes de l'Université de Moncton, campus de Moncton, samedi prochain, un comité d'étudiants contre la hausse des droits de scolarité, indépendant mais appuyé par la FÉÉCUM, distribuera le texte suivant sur une feuille de papier rouge à tous ceux et celles qui entrent au CEPS (finissant.e.s et invité.e.s). Le texte fait partie d'un geste symbolique qui sera porté pendant le discours du recteur et que le comité explique ainsi :
Nous avons besoin d’une éducation accessible pour tous, une éducation qui est un droit et non un privilège, un droit qui ne passe pas par l’épaisseur du portefeuille. Une éducation accessible pour nos frères, nos sœurs, nos enfants, peu importe leur situation financière; voilà pourquoi il faut se tenir debout.
Aujourd’hui, nous nous tiendrons debout. Ensemble, nous posons le geste symbolique de nous lever lors du discours du recteur, de nous tourner vers la communauté rassemblée dans les estrades et de brandir bien haut cette feuille rouge. Nous le faisons dans le silence et le respect.
Cette feuille, c’est notre vote pour l’éducation accessible - parce que nous croyons aux propos écrits dessus, parce que nous épousons le message d’une éducation pour tous. Chaque hausse est un pas en arrière, et nous, étudiants canadiens et internationaux, ne pouvons subir d’autres reculs. Pour le bien de nos familles, de nos communautés, de notre société, les choses doivent changer.
Notre gouvernement refuse de bien financer nos universités, et nos universités refilent la facture aux étudiants. Les droits de scolarité continuent de grimper, les frais de logement et le coût de la vie aussi. Cette année, les droits de scolarité à eux seuls ont augmenté de 1000$ pour les étudiants internationaux et de 150$ pour les Canadiens. C’en est assez.
Si vous êtes venus célébrer la remise des diplômes avec nous, nous vous invitons à vous lever aussi, en solidarité, à tenir haut cette lettre lorsque nous, les finissants et finissantes, la lèverons.
Information supplémentaire à l'appui :
Et pendant que nous avons l'attention des finissant.e.s, il serait bien de rappeller que si vous êtes un.e finissant.e du Nouveau-Brunswick avec un prêt étudiant, vous avez 6 mois avant de commencer à payer, mais les intérêts ont déjà commencé à s’accumuler! Si vous avez terminé votre diplôme dans le nombre d’année prévu (4 ans pour un bacc de 4 ans, par exemple), vous pouvez faire réduire votre dette substantiellement en appliquant pour la « Prestation du N.-B. pour l'achèvement des études dans le délai prévu ». Lien facile à trouver sur la page principale du feecum.ca.
9 commentaires:
Si les étudiants demandent pour plus de stationnement, c'est probablement à cause y'ont assez de cash pour avoir un char. C'est pas comme si les étudiants sont pauvres si ils ont le luxe de l'automobile! Awaie, monte ste tuition là !
Si les étudiants demandent pour des abris de vélos et des pistes cyclables, c'est probablement parce qu'ils en ont assez de vivre dans une ville où la voiture est « reine » et où les transports en communs sont déficients. D'ailleurs, c'est probablement pour ça que plusieurs étudiants ont des voitures, parce que vivre plus loin de l'université est moins coûteux et que le trajet Dieppe-Moncton en autobus est horriblement long. En passant, la plupart des voitures conduites par les étudiants sont loin d'être luxueuses... Encore une hausse des frais de scolarité? NON MERCI!
Les frais de scolarité sont bien plus qu'une question de voiture ou non. Il s'agit ici de la valeur accordée à notre éducation.
Pour être capable d'avoir une éducation de qualité, et payé moins cher en même temps, ce ne sont pas les étudiants seuls qui peuvent faire ce choix, mais bien la société même. Les contribuables du N.- B. sont-ils prêts à se faire taxer encore plus pour que les universités soient mieux financées? Là est la question.
À mon avis, ce n'est pas en perturbant la collation des diplômes que vous allez régler ce problème. Ce n'est pas en bloquant les rues comme au Québec non plus ... vous voyez ce qui se passe maintenant, plus d'un an après la GGI... Les étudiants payent encore, et la hausse n’a pas disparu des pistes de solutions.
Comprenez qu’avec nos gouvernements, notre situation économique, et les choix que la société fait, l'éducation a un prix. C'est tout. Acceptez-le.
« Comprenez qu’avec nos gouvernements, notre situation économique, et les choix que la société fait, l'éducation a un prix. »
Justement, travaillons à changer cette mentalité. Si la société néo-brunswickoise faisait le choix d'investir en éducation, je serais le premier à applaudir.
Est-ce qu'on se fait 'taxer' tant que ça, comme tu dis? Pas certain. Je te rappelle que la TVH a été diminuée de 2% au fédéral et que la province aurait facilement pu aller chercher cet argent, chose qu'elle n'a pas osée faire. Dommage, car cet argent aurait pu servir à financer l'éducation, justement. De toute façon, c'est aussi une question de mauvaises gestion des finances publiques, autant à la province qu'au niveau de l'institution comme telle.
En tant qu'étudiant, il me semble que c'est normal de ne pas être d'accord avec ça.
Le 25, je ferai preuve de leadership et je me lèverai pour l'éducation accessible!
Parce que tu pense que c'est en se laissant marcher sur les pieds que tout va se régler? Non. Laisse-moi te dire ce qui va arriver. Les gens vont en profiter et bientôt nous allons payer peut-être le double et le triple de se que nous payons actuellement. Qui se tait consent. S'ils peuvent avoir plus d'argent, ne t'inquiète pas, ils vont le faire et se, sur le dos des étudiants. Ils profitent de nous. Est-ce qu’on va se laisser faire? NON!
C'est peut etre loccasion de considérer le collège comme alternatif ? Ou peut-être UdeM devrait éliminer les programmes inutiles (radio par exemple) ? Dans un système qui suit les forces du marché, pourquoi pas l'appliquer a l'université de moncton aussi ?
Le cours de radio se donne au collège, pas à l'université.
information-communication
Enregistrer un commentaire