Peu de partis ont entendu la voix étudiante
À moins d’une semaine des élections provinciales, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) lance un bulletin qui donne une note aux plateformes de chaque parti, surtout en terme d’éducation postsecondaire, mais aussi quant aux autres enjeux de la campagne électorale.
Selon Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM, l’accent sur l’éducation postsecondaire du bulletin n’est pas que le résultat des expertises maniées par le mouvement étudiant. Il y voit une véritable pertinence en termes de l’avenir économique de la province : « L’éducation est la solution aux nombreux défis économique à long terme du Nouveau-Brunswick, que l’on parle de la diversification de nos marchés ou de l’exode de nos jeunes. »
En gros, le bulletin accuse le parti Progressiste-Conservateur d’être trop vague et les Libéraux de continuer à investir dans des programmes inefficaces. En fait, aucun parti ne propose établir un moyen d’évaluer les programmes en place pour juger de leur efficacité. Bien que ces deux partis promettent une entente pluriannuelle pour aider les institutions postsecondaires à stabiliser leurs finances, ils ne révèlent pas si le financement des institutions augmentera, restera stable ou même diminuera. Pour le président de la Fédération étudiante, c’est inquiétant : « Le silence sur cette question est insupportable. »
La FÉÉCUM appuie cependant la mesure promise par les Néo-Démocrates d’éliminer en grande partie les pénalités encourues par les étudiants qui travaillent à leur prêt étudiant. « Sous un plan NPD, les étudiants pourraient travailler deux journées de 7½ heures par semaine sans que ça soit enlevé de leur prêt, » explique M. LeBlanc. « Vu que le montant maximal du prêt n’est pas assez pour vivre pendant une pleine année universitaire, les étudiants ont besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. »
Bulletin d'évaluation des plateformes électorales
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