La Fédération étudiante revendique pour plus que ce qu’il y avait dans la campagne électorale du PC
Suite à la victoire du parti progressiste-conservateur hier soir, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) tentera de travailler avec les nouveaux élus pour qu’ils et elles adressent les revendications du mouvement étudiant de la province, et clarifient leurs promesses en matière d’éducation postsecondaire.
Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM, a particulièrement hâte de savoir si l’entente pluriannuelle promise pour aider les institutions postsecondaires à stabiliser leurs finances fera en sorte que ce financement augmentera, restera stable ou diminuera. « À ce stade-ci, la promesse reste vague et inquiétante, » explique-t-il. « Ce que les étudiants préfère est évident. »
La FÉÉCUM espère pouvoir convaincre le nouveau gouvernement des bienfaits de ses autres recommandations (pdf, webclip), soit une accessibilité accrue au programme de prestation pour l’achèvement des études dans le délai prévu, la réduction du taux d’intérêt sur les prêts étudiants, et l’élimination de certaines pénalités sur le prêt étudiant pour les étudiants qui travaillent pendant leurs études. « Nous attendons maintenant que le cabinet soit nommé pour nous faire alliés des nouveaux décideurs, » confie le président de la Fédération étudiante.
D’ici là, la FÉÉCUM continuera de faire valoir les enjeux relatifs à l’éducation postsecondaire, ce qui pour le président de la FÉÉCUM, se veut aussi les enjeux relatifs aux défis économiques à long terme auxquels font face le Nouveau-Brunswick.
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