Cette semaine, les discussions autour du lock-out imposé par la Ville de Moncton aux employés de Codiac Transpo se sont une nouvelle fois corsées, et la situation s’est envenimée au point que la GRC a dû intervenir au milieu de la réunion du Conseil, ce mardi, pour sortir le représentant du syndicat des Transports de la salle (CBC). Toujours pas de résolution en vue, toutefois, dans la question du conflit : la Ville accuse le Syndicat de gonfler inutilement la facture, alors que le Syndicat accuse la ville de traitement injuste. Bon, vous voyez le genre.
Néanmoins, il semble que le service, une fois la reprise, devrait être largement amélioré. En quel sens et pour qui, ça, par contre, on ne le sait pas. À l’heure actuelle, la ville offre une hausse salariale qui ferait passer le salaire des conducteurs de 44 000$ aujourd’hui à 52 000$ en 2017, tandis que le syndicat réclame un salaire de 60 000$ en 2018.
À l’Université de Moncton, la FÉÉCUM a été très occupée cette semaine, avec la diffusion de ses recommandations à l’intention du gouvernement provincial (l’Acadie Nouvelle, 18 octobre, p.17 ; FÉÉCUM pour les détails), au centre desquelles se trouve la demande d’un plafond d’endettement. Le document, rendu public peu avant la rencontre prévue avec le nouveau ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Danny Soucy, semble avoir été favorablement reçu de la part du ministère, qui prévoit rencontrer à nouveau la FÉÉCUM dans de brefs délais.
Le ministre Soucy est entré en poste de 9 octobre et a encore besoin de temps pour se familiariser avec les dossiers qui lui échoient ; précisons qu’il a démontré une belle ouverture envers les étudiants et a formulé l’espoir que les voies de communications demeurent toujours ouvertes entre le ministère et les étudiants du N-B.
Une professeure de l’Université de Moncton, Sarah Pakzad, a reçu cette semaine une très haute distinction, alors qu’elle s’est vue décorée de la médaille du Chevalier de la Légion d’honneur du Président de la République française (l’Acadie Nouvelle, 16 octobre, p.11 ; Hebdo-Campus) en reconnaissance de sa contribution au rayonnement de sa discipline et de l’impact de son travail sur la francophonie minoritaire.
De nouvelles allégations d’activités d’initiation douteuses ont fait surface à l’égard des joueuses de l’équipe féminine de hockey à l’Université Dalhousie. Peu de détails sur l’événement ont fait surface pour l’instant (CBC).
Et enfin, les étudiants et les professeurs de l’Université de Montréal se sont opposés au recours excessif à la présence policière lors de la rentrée de septembre, en demandant notamment la démission du recteur de l’établissement (La Presse). La controverse est d’autant plus vive qu’à l’UQÀM, où l’on craignait une rentrée peut-être encore plus mouvementée, l’intervention policière n’a été ni sollicitée, ni nécessaire…
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