Si on prend l’exemple de l’exercice de la viabilité des programmes : un processus qui a comme but d’examiner certains programmes selon des critères qualitatifs et quantitatifs pour ensuite déterminer s’ils doivent être modifiés ou non. Ce dossier tombe naturellement dans le domaine de l’académique, mais la viabilité des programmes est aussi étroitement liée à l’accessibilité aux études postsecondaires. On doit se poser la question suivante : Est-ce qu’on questionnerait la viabilité de certains programmes si les études universitaires étaient plus accessibles? En améliorant l’accessibilité, on ouvre la porte à une plus grande proportion de la population. Éventuellement, cela pourrait engendrer une diminution des préjugés face à certains programmes et un élargissement des intérêts académiques de la société. On verrait peut-être une augmentation du volume d’étudiants dans des domaines fondamentaux versus les domaines professionnels. Si on finit par classer un programme comme étant non viable, il faut aussi se demander si celui-ci l’aurait été dans un contexte d’éducation postsecondaire très accessible, non?
C’est un exemple parmi plusieurs, mais c’est important de retenir que les élus, même s’ils travaillent sur leurs propres champs de bataille, se battent souvent pour les mêmes choses.
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