La Fédération étudiante exige une réforme du Conseil des gouverneurs et un poste d’ombudsman
Dans la foulée des événements médiatisés cette semaine, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) demande au Recteur de l’Université de Moncton, M. Raymond Théberge, de prendre des moyens concrets pour assurer la transparence de l’institution et restaurer la confiance publique en elle, et ce, dans les jours à venir. Pour la Fédération étudiante, cette démarche doit inclure une réforme du Conseil des gouverneurs et la création d’un poste d’ombudsman ou défendeur des droits étudiants.
Le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, après avoir dénoncé les moyens utilisés par le Conseil des gouverneurs et la haute direction de l’Université pour garder le voile du secret intact, ne voit pas les choses s’améliorer sans intervention directe du Recteur. « Il y a beaucoup de résistance au changement, » admet-il. « Déjà au moins un gouverneur nous a attaqué dans les médias sociaux pour nos propos dans les médias. Ça nous laisse croire que les choses ne vont pas changer du jour au lendemain si on les laisse évoluer par elles-mêmes. »
La Fédération étudiant appelle M. Théberge, silencieux jusqu’à maintenant, à prendre position le plus tôt possible pour rassurer la population étudiante et acadienne qu’il y aura véritable réforme. « Si on a rien à cacher, faisons les choses à la lumière du grand jour, » ajoute M. Arseneau. « Si on a quelque chose à cacher, par contre, c’est encore plus important d’exposer la vérité et de faire le ménage dans tout ça. »
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