Lors de la dernière assemblée générale annuelle du Front Commun pour la Justice Sociale (FCJS), la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) proposait que ce dernier inclut les étudiants et étudiantes comme groupe vivant en pauvreté dans ses luttes et revendications du FCJS pour la réduction de la pauvreté. Adoptée à l’unanimité, il s’agit d’une première collaboration entre les deux organismes.
Pour la FÉÉCUM, nouveau membre du FCJS, il est important de reconnaître que la pauvreté étudiante représente une situation bien particulière. Bien que près d’un quart des étudiants canadiens vivent sous le seuil de la pauvreté, la majorité retirent un salaire qui les situerait sous ce seuil et ne survivent qu’au coût de leur autonomie financière. « On parle d’adultes qui, pour avoir accès à l’éducation postsecondaire dépendent de l’aide de leurs parents pour les questions de logement, de celle du gouvernement pour les prêts, ou même des marges de crédit des banques, » explique le président de la Fédération, Kevin Arseneau.
Ce terrain d’entente entre les deux organismes est un précurseur à une collaboration plus étroite entre eux. M. Arseneau s’en dit très satisfait : « Le mouvement étudiant est content de pouvoir jouer un rôle dans l’avancement des causes sociales. »
« Nous sommes ravis que la FEECUM soit devenue membre et qu’un de ses membres siège sur notre conseil provincial, » rajoute Jean-Claude Basque, coordonnateur provincial du FCJS. « Il est très encourageant de constater que des jeunes décident de s’engager dans des luttes sociales comme celle de la pauvreté. L’inclusion des préoccupations des étudiantes et étudiants dans nos revendications ne fera qu’enrichir notre compréhension de la pauvreté dans notre société. »
En annexe : La proposition faite par la FÉÉCUM et adoptée par le FCJS
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