mercredi 28 novembre 2012

L’ACAÉ et le lobbying fédéral par les leaders étudiants

par Joëlle Martin, présidente de la FÉÉCUM
De gauche à droite : Alexandre Levasseur, notre VP exécutif; Raymond Côté, député NPD; Joëlle Martin, notre présidente; Viviane Bartlet, agente de projets et recherche de l'ACAÉ. Une de 22 rencontres que nous avons eu pendant la semaine.
Deux membres de votre association étudiante ont récemment participé à la semaine de sensibilisation organisée chaque année sur la colline parlementaire à Ottawa par l’ACAÉ (Alliance canadienne des associations étudiantes), dont fait partie la FÉÉCUM.

La semaine de sensibilisation est un événement d’une semaine qui permet aux représentants étudiants de rencontrer les députés, ministres, sénateurs et fonctionnaires fédéraux afin de leur présenter leurs projets et revendications. En somme, c’est l’occasion pour vos élus de faire du lobbying auprès des gens les plus influents au pays. Cette année, l’ACAÉ a tenu environ 140 rencontres en 3 jours, dont un peu plus de vingt par votre présidente et votre vice-président exécutif.

Mais pourquoi aller à Ottawa quand les enjeux qui nous touchent sont d’abord et avant tout provinciaux, me direz-vous ?

Sur le plan de l’aide financière, par exemple, le fait est que 60% de votre prêt étudiant est de source fédérale, et de là l’importance de faire avance ce dossier au niveau national.

Les propositions pré-budgétaires 2013 de l’ACAÉ peuvent vous donner un aperçu de ce que ce groupe de lobbying entreprend pour la défense de vos intérêts et l’amélioration de l’éducation postsecondaire au Canada, ainsi que de la situation générale des étudiant(e)s.

L’ACAÉ propose notamment au gouvernement fédéral de bonifier les bourses aux étudiants de familles à faible et moyen revenu de 25%, de faciliter l’obtention du statut de résident permanent pour les étudiants internationaux dans les domaines en pénurie de main-d’œuvre, d’assurer aux étudiants l’accès libre aux résultats de projets de recherche financés par l’État, et que les revenus acquis pendant la période d’étude soient exemptés du calcul du montant empruntable d’aide financière canadienne. Ce sont tous des enjeux qui nous touchent de près en tant qu’étudiants.

Voici certains des grands dossiers auxquels a œuvré l’ACAÉ dans une avenir récent : les fonds de Bourses du Millénaire, le crédit d’impôt pour frais de scolarité, le crédit d’impôt pour manuels, le Programme de subvention canadienne pour l’épargne-étude, le Programme d’infrastructure du savoir, la bonification du programme canadien de bourses étudiantes, les paiements de transfert canadiens en matière de programmes sociaux, l’amortissement des coûts indirects de la recherche universitaire, les droits d’auteurs, et la création d’une banque de données pancanadienne. Depuis 1996, l'ACAÉ présente de façon convaincante aux représentants élus de notre pays des solutions innovatrices qui non seulement favorisent l’amélioration de la condition étudiante au Canada, mais proviennent de la population étudiante elle-même par le biais de sa structure démocratique.

Sa crédibilité et son influence auprès du gouvernement canadien est bien établie, et les membres de l’ACAÉ bénéficient toujours d’une écoute attentive de la part de nos politiciens fédéraux. La preuve, le groupe compte parmi les 20 meilleurs groupes de lobbying sur la colline parlementaire.

Pas pire pour «yinque» des étudiants, hein ?

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