Gros scandale en début de semaine à UNB : la résidence du recteur, Somerville House (construite en 1820), récemment donnée à UNB par deux de ses anciens, a été rénovée l’été dernier au coût de 160 000$. L’article en question (CBC) porte un titre laissant croire que la somme entière a été dépensée sur la galerie de la maison. Mais le sous-titre donne d’autres raisons, et ceux qui ont lu l’article jusqu’à la fin avant de s’indigner ont pu comprendre que cette somme, qui comprend de nombreuses autres dépenses, n’est aucunement imposée aux étudiants puisqu’un fond d’entretien en fiducie a été crée avec les recettes de la vente de l’ancienne demeure du recteur, soit 617 220$. La valeur de Somerville est estimée à 942 500$, et UNB l’a payée (symboliquement !) 1$.
Une tempête dans un verre d’eau, quoi. À qui la faute ?
Et, parlant d’UNB, un bel article est paru dans leur journal étudiant, le Brunswickan, détaillant le portrait salarial révélé par les recherches de la FAPUNB, dont nous vous parlions ces derniers jours.
Ici à Moncton, le syndicat des transports et le conseil de Ville amorcent un rapprochement : les syndiqués seraient prêts à accepter une hausse salariale réduite, qui correspond à celle proposée dans une offre que la Ville avait soumise au syndicat en avril (Radio-Canada). Le directeur général de la Ville de Moncton, Jacques Dubé, affirme que cette ouverture du syndicat laisse présager des négociations plus productives dans les semaines à venir. Peut-être reverrons-nous les autobus de Codiac Transpo dans nos rues avant l’arrivée de la neige ? Quoi qu’il en soir, la Ville continue de chercher des moyens alternatifs (temporaires) de transport en commun pour aider les citoyens à composer avec l’arrivée prochaine du mauvais temps.
Un rapport du bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse et du Conseils de la Santé de la province révèle que la santé mentale chez les jeunes comporte de nombreux défis au N-B (CBC) et que les taux de troubles de la santé mentale chez les jeunes d’ici sont parmi les plus élevés au pays, avec un taux de 15,1% des jeunes âgés entre 12 et 19 ans qui consultent un professionnel en lien avec un trouble émotif, contre une moyenne nationale de 10,6%. Ce même taux était de 11,1% à pareille date l’an dernier.
Au Québec (c’est-à-dire à Montréal) l’ASSÉ a tenu hier sa désormais traditionnelle manifestation du 22 du mois (Radio-Canada). Aux dires de l’association 60 000 étudiant(e)s ont marché dans les rues de la métropole, en soutien/opposition à des causes aussi nombreuses que variées, incluant la gratuité scolaire, l’État palestinien et les valeurs néolibérales (Le Devoir).
À courir plusieurs lièvres en même temps, parfois, on se couche le ventre creux. Avec le sommet sur l’éducation qui approche à grands pas, espérons que tel ne sera pas le lot de nos confrères et consœurs de l’autre bord du pont Van Horne !
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