Après la déferlante de la semaine dernière, les nouvelles se sont faites plutôt rares en ce qui concerne l’éducation postsecondaire au cours des derniers jours. On a bien parlé d’une légère hausse des inscriptions à l’U de M (Moniteur acadien, 26 sept, p.15), mais c’est rien pour appeler sa mère.
Par contre, jeudi matin, après quelques jours de rumeurs, BAM ! Le gouvernement Alward brasse son Cabinet. Rien d’inhabituel à la mi-mandat d’un gouvernement, mais il demeure que la ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (disons ÉPSFT pour faire court), Martine Coulombe, perd son poste, comme le fait également son sous-ministre Marc Léger (RC Acadie). Coulombe est écartée du Cabinet, et Léger se retrouve sous-ministre de la Santé et adjoint du ministre unilingue anglophone Hugh Flemming. Ces deux départs à l’ÉPSFT signifient que ceux à qui doivent s’adresser les étudiant(e)s, ceux auprès de qui ils œuvraient depuis deux ans, sont remplacés juste à la veille de nouvelles rencontres avec le gouvernement. Est-ce que le travail accompli au cours des deux dernières années devra être repris à zéro ?
Le nouveau ministre de l’ÉPSFT, Danny Soucy, est député conservateur de Grand-Sault – Drummond - Saint-André depuis 2010. Il a travaillé longtemps (et travaille encore) dans le milieu communautaire et associatif, et est un grand défenseur des droits et de l’intégration des personnes handicapées. Son sous-ministre, Tom Mann, est un avocat du droit du travail qui a œuvré pendant 31 ans au sein du syndicat des infirmières et infirmiers, puis du syndicat de la fonction publique du N-B, et récemment en tant que médiateur pour le compte du gouvernement fédéral.
On ne connaît pas, pour l’instant, quelles sont leurs projets ou leurs positions concernant l’éducation postsecondaire. La FÉÉCUM ne peut qu’espérer en une collaboration fructueuse avec les nouveaux membres du Cabinet.
Au Québec, les voix se sont à nouveau élevées pour la gratuité scolaire au cours de la désormais traditionnelle marche du 22 du mois, qui s’est déroulée de manière pacifique samedi dernier à Montréal (CBC). Au cours de la semaine, quelques articles ont fait état de l’épuisement que ressentent les étudiant(e)s en raison de l’horaire condensé de la session de rattrapage (la Presse), alors que certains doivent trouver le moyen de suivre des cours qui, parfois, se tiennent au même moment… !
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