par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Si vous étiez de la partie mercredi dernier au Soixante-trois, vous savez que le chef du NPD a promis, s’il formait le prochain gouvernement, de geler les droits de scolarité pour la durée de son premier mandat. Vous savez aussi que Brian Gallant n’est pas en politique pour gagner des votes. Sa fourgonnette, oui, mais lui non.
Le Forum citoyen pour l’éducation était l’occasion pour les partis politiques de nous révéler quelle est leur vision de l’éducation et les moyens qu’ils proposent pour améliorer le système en place, de la maternelle au postsecondaire. Peu d’entre eux ont osé tremper l’orteil dans cette mare, et on a eu –malgré quelques interventions pertinentes et intéressantes- droit à un bel exemple de politique 101 : riche en attaques et en accusations, avec peu de concret venant des candidats.
Une chose est claire, l’éducation devra être une priorité de la prochaine saison électorale (Times & Transcript)
D’autres événements ont soulevé les passions, hormis le forum, sur le campus la semaine dernière : un cas de tuberculose a causé bien des inquiétudes à la faculté d’administration (Radio-Canada), le recteur a proposé de retirer à Louis LaPierre le doctorat honorifique qui lui a été remis par l’institution (Radio-Canada), et ailleurs dans la province des voix s’élèvent pour que soient réexaminés les projets gouvernementaux auxquels il a prêté son expertise (CBC).
Les réactions continuent de se faire entendre sur l’affaire –l’étude d’impact environnemental sur la construction du Pont de la Confédération sera d’ailleurs réévaluée (CBC) par Transport Canada.
Dans un éditorial écrit pour l’Acadie Nouvelle («Méchant 50ème», 25 septembre, p. 6), le professeur Roger Ouellette a dénoncé les attaques qui «fragilisent une institution essentielle au développement et à l’épanouissement de l’Acadie», ainsi que les «querelles fratricides» dont l’Université «risque d’être la victime collatérale». Il enchaîne sur la sortie forcée d’André Richard du Conseil des gouverneurs, avant de clore sur la possible disparition de l’UdeM, faute d’étudiants.
Et comme tout yin a besoin de son yang, Serge Rousselle qui signe une lettre ouverte le 26, toujours dans l’AN («Université de Moncton : deux poids, deux mesures?, 26 septembre, p. », déplorant à son tour que l’UdeM applique «deux poids, deux mesures» dans les sanctions imposées aux administrateurs, aux professeurs et aux étudiants, versus celles –plus légères- qu’elle s’impose elle-même. Il revient évidemment sur la nomination de la vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, sans se priver de faire le parallèle avec le cas Louis LaPierre, un exemple d’embauche douteux s’il en est un. Rousselle dit enter aitres que quand «une institution elle-même ne respecte pas ses règles, fait fi des documents soumis et ne cherche même pas à connaître la vérité sur la sélection douteuse de l’une de ses principales dirigeantes, il paraît difficile de parler d’un cas isolé et de vouloir faire la leçon.»
Et paf!
L’Étoile, pour sa part, s’est penchée sur la question de l’endettement étudiant (L’Étoile), ainsi que sur la volonté du nouveau president du CGV de viser une meilleure transparence pendant son mandate (L’Étoile).
Au Québec, l’ouverture de la Commission Ménard a entendu le témoignage de l’ex-présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, selon qui la grève étudiante aurait pu être évitée si le gouvernement avait fsu faire prevue de plus d’ouverture et d’écoute (Radio-Canada). D’autres articles sur son passage devant la Commission font état d’accusations portées contre le gouvernement et la police, qui auraient été complices dans le déclenchement et la gestion de l’affaire, au profit du parti libéral qui a tenté d’en récolter le capital politique (Le Devoir).
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