En raison de la mauvaise température qui a paralysé une bonne partie de la province cette semaine, il n’y a pas grand-chose en-dehors de la neige qui ait occupé la plume des journalistes…
Ça ne cessera jamais de me fasciner : on réussit à faire des «nouvelles» en parlant de la neige qui tombe. Faut croire que ça plaît à quelqu’un, en quelque part.
Du moins en dépit du froid, les choses ont chauffé entre les profs de l’UdeM qui se sont livré à un autre débat de courriels autour de l’épineuse question de la qualité du français à notre université. Je dis question de la qualité du français, et à vrai dire plus on en débat et plus en semble s’en éloigner, en tombant dans le sempiternel piège du «à qui la faute ?». Un journaliste de l’Acadie nouvelle a obtenu accès à la longue série de courriels échangée (à l’interne) entre les membres de l’ABPUM, dont il a fait état dans un bref article (CapAcadie) s’articulant autour d’une lettre signée par une vingtaine de professeur(e)s dénonçant le manque d’éthique de certains professeurs aux propos supposément diffamatoires, dans toute cette affaire. Évidemment, les accusés de défendent d’avoir attaqué la réputation de qui que ce soit. De toute évidence, le premier visé est le professeur Marc-André Villard, dont la lettre demeure un sujet de controverse au sein de l’ABPUM.
Avec la belle bordée de neige, le reste de l’Acadie semble, pour sa part, être déjà passé à autre chose.
Dans l’Étoile de ce mercredi (p. 8), un journaliste affirme à tort que le N-B tiendra bientôt un sommet sur l’éducation, dans le plus grand secret et sans y inviter la communauté. Je tiens à préciser que le titre alarmiste de son article n’en reflète aucunement le contenu : en fait l’évènement auquel il se réfère est un colloque de la CESPM (l’organisme chargé de la gestion du financement et de l’assurance de la qualité des programmes universitaires des universités des Maritimes) qui vise à discuter des moyens à appliquer pour replacer l’étudiant au centre de la notion de l’assurance de la qualité. Rien à voir, mais là, rien du tout avec un sommet sur l’éducation. Votre humble serviteur y participe au nom de la FÉÉCUM, et vous en rendra compte sous peu.
Parant de Sommet, L’ASSÉ a reçu toute une gifle cette semaine quand cinq cégeps membres ont voté contre les mesures de grève prévues comme démonstration durant le Sommet, que l’association a choisi de boycotter (La Presse). Il y a tout de même encore 20 000 membres de l’ASSÉ qui comptent descendre dans la rue au début de la semaine prochaine, alors même que la question du droit de grève des étudiants sera abordée au Sommet sur l’éducation (Le Devoir).
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